AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Matthieu Biasotto (239)


Se relever et retrousser ses manches demande une énergie folle. [...] Pour suturer un cœur cassé, il faut une ardeur qui impose le respect.
Commenter  J’apprécie          10
Matthieu Biasotto
Vouloir le réduire au simple fait d’être possessif serait commettre une grave erreur. D’ailleurs, l’individu jaloux le sait mieux que quiconque, il n’y a rien pour retenir l’élu de son cœur. Surtout pas un titre de propriété. Le jaloux aime avec ses tripes, il s’abandonne à un partenaire insaisissable dont la liberté peut tout anéantir en un battement de cils. L’engagement de toute une vie ne tient alors qu’à un fil, un choix. Sur un simple dérapage du libre arbitre, la passion glisse vers la déraison et le paradis ouvre les portes de l’enfer.
Commenter  J’apprécie          10
CRITIQUE
Quand Matthieu se réveille dans une salle de bains, il a tout oublié, son passé et son nom. Son corps est couvert de blessures et de tatouages.Dans un coin, une ado prostrée et deux cadavres. Qui est-il?
Chaque fois que sort un roman de Matthieu Biasotto, je me répète: il m'a surprise une fois de plus.
Comment décrire ce récit? Est-ce un thriller, une dystopie, un livre philosophique?
Matthieu a une ressemblance troublante avec l'écrivain, il fallait osé.
Au fil de ses romans, il se perfectionne, son écriture devient de plus en plus pointue et ne laisse aucune place à l'approximatif, tout est réfléchi et dosé.
Du début à la fin, la tension est palpable et le rythme effréné grâce aux chapitres courts.
Mais il n'y a pas que ça, il nous fait réfléchir sur notre société toujours plus connectée et surveillée.
L'auteur nous immerge dans son univers en nous faisant passer par une panoplie d'émotions.Il nous bouscule et nous malmène en délivrant des messages forts et ô combien réalistes.
Un roman réussi dont on ne sort pas indemne.
Commenter  J’apprécie          10
Je ne supporte plus de vivre sous contrôle. Je ne supporte plus mes humeurs noires ni mes matins maussades. Je n'ai plus la force d'affronter mes journées atones ou mes soirs de détresse. Je n'ai aucune envie d'exister sans elle, de traverser la nuit sans la revoir. Je ne supporte plus rien. Ni les gens ni ce que je suis entrain de devenir. Et surtout pas l'idées de survivre sans l'espoir d'être à nouveau avec elle un jour.
Commenter  J’apprécie          10
Huit chaises design tout autour de la pièce.
Des saloperies, oui !
Impossible de tenir posé dessus sans avoir des élancements jusque dans les prémolaires. Déjà que je tiens à peine debout et qu'il a fallu que je me bouffe la langue pour ne pas beugler à chaque pas en venant jusqu'ici! Cette impression crade qu'on m'enfonce un pic à fondue dans le fondement. Et puis pas un propre ! Le bon vieux bout de ferraille qui aurait mariné dans l'huile bouillante ! Alors je le retiens l'autre avec sa salle d'attente IKEA.

[Michael FENRIS, Nick GARDEL - La carte du Liechtenstein]
Commenter  J’apprécie          10
C'était un matin pluvieux et gris. Ce genre de matin où on se lève de mauvais poil et où tout part en vrac. Le café a le goût de pisse de chameau et impossible de trouver un slip propre à se mettre. A ce détail près que pour Jack Jamblin c'était un matin habituel.

[Katia Campagne - No love]
Commenter  J’apprécie          10
Il est plus facile de promettre à tout-va que de tenir parole visiblement. J’attends, mais rien ne vient. Rien n’a vraiment changé depuis notre pacte ridicule. Il est toujours le même, difficile à cerner, très secret. Je suis toujours la même, à fleur de peau, un peu soupe au lait. Dans la voiture, le silence règne en maître depuis sa dernière phrase. Mon compagnon d’infortune semble embarrassé au fond, je le sens bien. Il a voulu rattraper le coup mais le malaise est toujours là.
Finalement, être accompagnée – et mal accompagnée –, me pousse progressivement à sortir de ma bulle endeuillée et faite de solitude pour laisser au second plan les blessures que je traîne comme un boulet à la cheville. Si je veux avoir les réponses à mes questions, si je veux donner du sens à ce que je traverse et étancher ma soif de savoir, je dois me mettre un coup de pied au derrière avec le peu d’entrain qu’il me reste.
Commenter  J’apprécie          10
Chaque phrase, chaque mot est un morceau de verre qui me tranche la gorge. J'aimerais que mes larmes lui taillent les veines.
Commenter  J’apprécie          10
Ma mère est furieuse, j'ai désobéi. Sa paume s'abat sur ma figure une nouvelle fois, mais ça ne suffit pas. Elle lève la main et s'apprête à récidiver. Je représente l'échec de sa vie, la trace indélébile témoignant de ses mauvais choix, la mauvaise graine qui prolonge son union désastreuse avec mon père. Je suis l'erreur de parcours qu'elle compte redresser à grands coups de claques.
Commenter  J’apprécie          10
Mais en acceptant de porter le flambeau,j'y ai aussi apporté ma vision.Je peins les premiers instants de la vie.
Commenter  J’apprécie          10
Entourez moi de votre peinture. De votre talent. De tout ce que vous êtes. Pétrissez mon âme tendrement avec votre assurance. Protégez-moi. Faites moi voler. (...) Je vous aimerai, pour chaque instant et jusqu'à la fin des temps. Eparpillons nos âmes dans vos pigments. Par pitié, réalisez la plus belle œuvre de l'histoire avec mon coeur
Commenter  J’apprécie          10
Elle me dévisage avec ses pupilles noires, je découvre de grandes billes rondes sur un visage d’ange grimé dans un style gothique. Sa figure plutôt ronde et son joli minois pourraient presque la rendre sympathique si elle n’avait pas ce regard qui fait froid dans le dos et un style bien trop dark à mon goût. Elle est essoufflée, et à travers ses mèches brunes, on devine un front généreux perlant de sueur.
Commenter  J’apprécie          10
On ne pose jamais de questions sur la nature de la mort de l’esprit contacté. On ne demande jamais d'informations sur sa propre mort. On ne plaisante pas, les esprits n'aiment pas qu’on leur manque de respect.
Commenter  J’apprécie          10
Les affaires vont mal en ce moment, je cravache comme un malade pour tenter de redresser la barre. Je me donne parfois l’impression d’être sur le Titanic et d’écoper l’eau à l’aide d’un gobelet alors que le bateau va de toute manière sombrer, que je le veuille ou non.
Commenter  J’apprécie          10
Tapi dans ma planque, je fixe notre voiture qui s'éloigne dans les entrailles de Détroit. Je n'ai eu droit qu'à dix petites secondes en sa présence, mais c'est suffisant pour sentir ma poitrine se réchauffer. Tu sais, voir ta mère m'a fait un bien fou. Je dois me contenter de cette vision furtive. Je me nourris de ce bref aperçu volé dans les dernières heures de la nuit, en me répétant que : c'est mieux que rien.
Commenter  J’apprécie          10
Derrière la lourde porte que l'on referme à double tour, la geôle de Jodie retient des pleurs désarmés, des cris qui supplient un peu de liberté et l'angoisse de la solitude au milieu des ténèbres.
Commenter  J’apprécie          10
Aimer en secret la femme de mon meilleur ami m’a appris l’art de la patience…
Commenter  J’apprécie          10
Tu penses vraiment que tu es si bonne au lit que je peux tout planter pour toi ? Tu croyais quoi ? Qu’en m’écrivant une petite lettre d’amour j’allais fondre comme un baba au rhum ?
Commenter  J’apprécie          10
Au milieu d’une semaine infecte durant laquelle il est overbooké, être en compagnie de Yann est une bouffée d’air pur. Il peut souffler et revenir à des plaisirs simples, le temps de quelques heures. Comme boire, rire, manger autour d’un barbecue et oublier ses affaires un peu trop stressantes.
Commenter  J’apprécie          10
Malgré la fatigue, je dois rester stoïque. Ne rien laisser paraître, au moins pour donner l’exemple. Ne pas l’effrayer. C’est mon devoir de mère. Même si j’ai l’impression que le ciel me tombe sur la tête. Je suis perturbée par cette sensation de vagabonder constamment d’étrangetés en anomalies. Je ne dois pas basculer. J’ignore qu’elle est la part de vérité… Mais à chaque jour suffit sa peine.
Commenter  J’apprécie          10



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Matthieu Biasotto (1001)Voir plus

Quiz Voir plus

Karine Giebel ou Barbara Abel

Je sais pas ?

Karine Giebel
Barbara Abel

10 questions
66 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}