Maud Tabachnik

Patricia O'Mara, 25 ans, meurt sur une petite route d'Ecosse, renversée par un chauffard qui s'est ensuite enfuit. Son père, Francis, se lance alors dans une enquête pour découvrir le coupable de cet accident et se venger...

Un roman noir sur un thème très fort : le désir de vengeance d'un père qui vient de perdre sa fille unique.

Sur fond de whisky écossais et de plateformes pétrolières, on suit la détermination sans faille de Francis, prêt à tout, mais qui sait comment chacun d'entre nous réagirait s'il était confronté à un tel drame.

Un livre qui ne peut laisser indifférent !

C'est le titre qui m'avait intrigué et attiré et je dois avouer qu'une fois le roman fini, il me reste toujours aussi mystérieux.

On a l'impression d'un roman fantastique (fantôme, mort-vivant?) et en fait, il s'agit de la quête, de l'enquête d'un père pétri de chagrin qui n'accepte pas la mort de sa fille et veut trouver son assassin. L'intrigue en elle même n'a rien de bien originale mais c'est le cadre écossais qui m'a beaucoup plu (les traditions, la mentalité de cette partie de l'Ecosse) et la découverte du monde des plateformes pétrolières et de ceux qui en vivent. Je n'y connaissais rien et tous les détails m'ont paru réalistes, bien amenés et les personnages sont truculents.

Comme c'est un récit d'enquête, même privée, on a des suspects, des fausses pistes et une fin qui m'a surprise (un beau final de cinéma!).

Le récit dans sa forme est très classique, très simple, très fluide et l'auteure arrive bien à nous faire cerner les personnages en quelques lignes...

Mon bémol : l'élément fantastique, un peu inutile à mon goût, qui a eu le seul avantage de faire avancer l'intrigue et de raccourcir les choses (une facilité prise par Maud Tabachnik!).

Un roman original par ses personnages (le héros de l'histoire n'est pas un adolescent mais un retraité), son cadre et sa fin.



A partir de 15 ans

Autant le dire tout de suite, je n'ai pas trouvé dans ce livre ce à quoi je m'attendais. Et pour cause, il s'agit d'un roman pour adolescents alors que je pensais lire un polar sur une thématique difficile, qui m'inquiétait d'ailleurs un peu : la disparition d'un enfant.

Cette lecture m'a été inspirée par un article lu il y a déjà plusieurs mois sur un blog ami, et je n'avais pas perçu qu'il s'agit d'un polar pour adolescents. De ce fait, je m'attendais à me trouver confrontée à la douleur insoutenable d'un père qui perd sa fille et qui part en quête de son meurtrier. Finalement, si l'auteure nous entraîne bien dans cette recherche d'un chauffard criminel, elle ne s'attarde pas sur les états d'âme de ses personnages. Elle ne nie pas la souffrance, mais je ne suis pas parvenue à la ressentir réellement. Je n'ai pas eu de réelle compassion pour les parents de Patricia. Le comportement du père est excessif, on le comprend, mais on ne partage pas avec lui cette révolte, ce désespoir. La douleur de la mère est presque niée, en tout cas peu explorée.



Si l'on sait à quoi s'attendre, ce roman est pourtant riche. Le thème abordé et la façon dont il est traité, la description du pays où se déroule le récit, l’Écosse, l'environnement social et les relations humaines, le pouvoir des grandes multinationales peu soucieuses des conditions de travail ou de l'environnement, l'argent qui permet de tout acheter... jusqu'à la rencontre entre le père de Patricia et le meurtrier de celle-ci.
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Tout à fait d'accord avec Ricochet. Maud Tabachnik écrit très bien, avec un très beau phrasé (et sans doute une belle traduction) mais elle propose un rythme très lent qui ne m'emporte pas du tout.

L'histoire de départ m'a beaucoup intéressé mais j'ai été déçu par la longueur du propos et le dénouement trop rapide en regard du nombre de pages. C'est décevant de s'ennuyer alors que l'écriture est belle !

"Si tu meurs, elle reviendra" de Maud Tabachnik est un roman noir centré sur le désir de vengeance de parents dont la fille unique a été renversée, par un chauffard qui ne s'est pas arrêté, sur une route et qui est morte suite à ses blessures.

Les parents ont sacrifié toute leur vie pour la réussite de leur fille et le drame qui arrive alors qu'ils l'attendent pour fêter ses 25 ans, les bouleversent et le père se met alors à la recherche de ce meurtrier.

J'ai beaucoup aimé ce roman court, sans longueur, et le drame que vivent ces parents est bouleversant et ne peut laisser personne indifférent.

Alors qu'elle rentre chez ses parents en Ecosse pour fêter ses 25ans et l'obtention de son master, Patricia est renversée par un chauffard qui prend la fuite, abandonnant la jeune fille sans vie sur le bord de la route. Lorsqu'ils apprennent cela, ses parents sont dévastés car leur fille était tout pour eux. Francis O'Mara se jure alors de retrouver le meurtrier de sa fille et se lance à sa recherche malgré le peu d'indices et d'aide dont il dispose.



C'est un livre bouleversant et même quand on n'a pas d'enfants, on peut facilement se mettre à la place de ces parents anéantis suite à la disparition tragique de Patricia, leur fille unique. On peut aussi très facilement imaginer le sentiment d'injustice qu'ils ressentent puisque la police semble ne pas faire son travail et en quelque sorte se désintéresser de cet accident. De fait, un de leurs hommes a été tué quelques jours auparavant et toutes les forces de police se concentrent sur la recherche de son assassin plutôt que de chercher le chauffard qui a tué Patricia...



Puisque la police ne remplit pas ses fonctions, Francis O'Mara va décider de se lancer lui-même à la recherche de l'assassin de sa fille qui a percuté cette dernière en voiture et ne s'est pas arrêté pour lui porter secours.



Ses recherches ne vont pas s'avérer faciles puisqu'il ne dispose pour tout indice que de la marque des pneus (l'empreinte qu'ils ont laissée dans la boue sur la route) et du style de voiture dont il pourrait s'agir. Il ne va pas non plus recevoir beaucoup d'aide extérieure et, hormis son ami Peter, le parrain de Patricia, qui va l'épauler, peu de gens vont accepter de se mouiller. En effet, Francis O'Mara va aller cherche du côté des plateformes pétrolières situées un peu plus au nord et dans ce milieu les gens se protègent les uns les autres et refusent de dénoncer leurs camarades même lorsqu'ils savent quelque chose puisqu'ils sont susceptibles de se revoir par la suite sur une autre plateforme ce qui pourrait entrainer des règlements de compte.



Il s'agit d'un livre vraiment très émouvant sur l'histoire d'un père qui cherche à rendre justice à sa fille qui lui été enlevée bien trop tôt. L'écriture de l'auteure est très agréable à lire et, comme ce roman est assez court, il se lit très vite. L'intrigue est intéressante car c'est un style d'histoire un peu atypique et j'ai rarement l'occasion de lire des livres de ce genre donc j'ai apprécié cette lecture un peu différente de ce dont j'ai l'habitude. L'auteure écrit de telle manière que l'on a réellement l'impression d'être aux côtés des personnages et d'accompagner le père de Patricia tout au long de sa quête de vérité et de justice.



C'est un roman très accessible quelque soit l'âge car l'écriture est très fluide mais le sujet très dur qui est abordé contraste un peu avec la simplicité de l'écriture.



Le seul petit bémol selon moi est la chute. Je m'attendais un peu à cette fin mais j'avoue avoir été surprise par la tournure que prend l'intrigue. Je ne sais pas trop quelle autre issue aurait pu être possible pour un tel roman mais en tout cas la fin m'a un peu déçue et j'ai eu l'impression d'être restée un peu sur ma faim.



Toutefois je garde un très bon souvenir de ce roman policier et je le recommande à tous les amateurs du genre car il est vraiment bien écrit et l'intrigue est suffisamment bien menée pour qu'on ne devine pas dès le début qui a pu causer la mort de la jeune Patricia !
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Avec ce deuxième épisode du "Club Van Helsing" (si je ne me trompe pas), Maud Tabachnik va mettre en scène son monstre et son chasseur (principe de la série que cet affrontement) dans les banlieues françaises (celles de Paris supposons-nous), et l'on pense rapidement aux échauffourées de 2005 avec ces émeutes de rues peintes ici.

La particularité de cet opus réside dans le fait qu'il s'agit du combat frontal entre deux monstres: d'un côté, celui des intégristes musulmans, un djinn et de l'autre, évoqué par de vieux sages juifs, un golem.

Et on s'aperçoit alors que le sujet est bien délicat, d'autant plus que, c'est le moins que l'on puisse dire, Maud Tabachnik ne prend guère de gants et ne cherche pas à faire preuve de subtilité (ce n'est d'ailleurs pas là l'endroit, la série s'inscrivant d'emblée, dès l'épisode précédent, dans le purement divertissant, dans la série B assumée). Alors d'aucuns "vivront" mal ce volume qui semble si manichéen, les autres se contentant de profiter d'une histoire somme toute bien menée, dans laquelle par ailleurs notre Van Helsing n'apparaît que dans la marge.

Le plus terrifiant de la série mais aussi, celui qui s'éloigne le plus du concept de base ... Ici, Van Helsing ne fait qu'un rapide passage au début et à la fin et c'est bien dommage. Les fans de Maud se régaleront mais ceux qui veulent lire une aventure du Club VH seront un peu désappointé ...

Ca se lit et c'est tout ! Pas plus emballée que cela.... Et la fin est décevante.

Grâce au challenge Découvrons un auteur avec Pimprenelle, j’ai pu lire pour la première fois un livre de Maud Tabachnik. J’ai choisi un peu au hasard ce livre à la bibliothèque et j'ai découvert qu'il faisait parti de ses tous premiers romans.

L’action se situe à Boston, c’est la canicule. En l’espace de quelques jours, deux hommes sont retrouvés égorgés et émasculés. C’est Sam Goodman qui va mener l’enquête mais aucune piste ne se présente, il est également sollicité par la presse en la personne de Sandra Khan, chroniqueuse judiciaire et le journaliste Thomas Herman. Le tueur va encore frapper...

Dès le début du livre, le lecteur découvre plusieurs personnages qui vont finir par se croiser et avoir des liens communs. Le lecteur est conduit sur des fausses pistes et petit à petit il découvre une conclusion surprenante...

J’ai globalement bien aimé ce roman policier plutôt original. Certains passages avec descriptions précises «sexuelles» m’ont un peu gênée, car ils n’apportent rien de plus à l’intrigue… Après cette première lecture de Maud Tabachnik, je ne compte pas en rester là... et j'attends vos suggestions pour découvrir un nouveau livre !


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Voilà un livre qui attendait depuis quelques années dans ma pal. J'ai beau aimer la plume de Maud Tabachnik, je n'avais aucune envie de le lire.

Pour la petite histoire: j'ai rencontré l'auteure à QDP. En voyant le nombre de ses romans que je n'avais pas encore lu, j'en ai choisi plusieurs. Dont un qu'elle m'a enlevé les mains en disant "ah non pas celui-là : il est nul! Prenez plutôt celui-ci." Et me voilà repartie avec un roman dont je n'aimais ni le titre ni la couverture....

Au final comme je veux baisser ma pal, je l'ai attaqué. Et bien évidemment il était très bien. Une enquête plutôt gentille par rapport au "5ème jour" mais dont on ne devine pas la fin. En maîtresse des intrigues, Maud Tabachnik sait donner des pistes pour mieux les effacer, semer le doute et étonner.

Un bon polar pour qui aime le suspens sans avoir à supporter plein de sang et de détails de scènes de crimes.

Des personnages divers, plutôt abîmés par la vie, qui tentent d'avancer au quotidien malgré leurs failles.

Pas son meilleur, mais un bon moment de lecture tout de même.

Une ville Boston, une atmosphère la fin de l'été une intrigue à vous coupez le s......

Sam Goodman doit mener une enquête pour mettre fin à une série de meutres pour le moins inhabituel.

Je n'ai pas pu refermer ce livre avant la fin, il vous tiens en haleine de bout en bout.

Guerre des sexes dans un polar français qui se passe à Boston.



Il fait chaud à Boston ! Un homme est retrouvé dans une ruelle, la gorge tranchée et les attributs sexuels dans la poche. Un autre homme subira le même sort quelques jours plus tard. Et la série ne s’arrêtera pas là. Des femmes trouvent juste que pour une foi, ce ne soit pas à elles de trembler pour leur sécurité dans les rues.



L’équipe d’enquête est sur les dents et le maire met de la pression pour assurer sa réélection. Contrairement à ce que dit la description de couverture, on n’y trouve pas vraiment une Sandra Khan qui « mène une enquête de son côté », bien que des journalistes soient mêlés à l’affaire.



Une des victimes est un repris de justice, soupçonné d’avoir violé une fillette et peut-être assassiné une autre femme. Sa mort serait-elle une exécution et son meurtrier un justicier ? Les policiers rechercheront-ils avec la même diligence celui qui rend service à la société en la débarrassant d’un dangereux maniaque ?



Un polar avec beaucoup de personnages atypiques et des situations qui manquent parfois de crédibilité. Avec des victimes égorgées et émasculées, ça fait vraiment beaucoup de sang. Comment les assassins ont-ils quitté la scène de crime et passés inaperçus avec toute cette hémoglobine sur leurs vêtements ? Et est-ce bien naturel de penser qu’elles ont pu remettre l’arme du crime dans leur sac à main ?



Malgré ses petites lacunes, un polar rythmé, au cadre original, peut-être irai-je quand même tester un autre bouquin de cette auteure.

Ce roman est un excellent polar : impossible de le lâcher une fois commencé. Les ingrédients sont classiques : un mystère, des suspects, un enquêteur solitaire. C’est efficace et distrayant mais si ce roman me parait une référence, trente ans après sa publication, c’est parce qu’ il a en plus une dimension féministe. Maud Tabachnick suit la recette classique du polar noir à quelques détails prêts et ce sont ces décalages qui rendent le roman savoureux : les victimes affreusement mutilées sont des hommes (pour une fois), l’enquêteur est un mec bien (il ne s’appelle pas Goodman pour rien) et s’il tombe bien sur une femme fatale, nous avons aussi accès à son point de vue à elle (et elle n’a rien d’une allumeuse)….

À cette forme féministe s’ajoute un sujet féministe : les violences faites aux femmes, à toutes les femmes. Maud Tabachnick montre les nuances de cette violence en diversifiant ses personnages féminins (une célibataire, une lesbienne, une épouse détruite par une éducation religieuse rigide, une fillette portoricaine… ). Face à cette violence des hommes et de la société patriarcale, le roman pose la question de la meilleure réponse : est-ce la justice ou la vengeance ?

Un bon polar, bien ficelé.

Pour mon premier Maud Tabachnik, on ne peut pas dire que ce soit le feu d'artifice à tous les étages mais sachant que je l'ai lu d'une traite, j'en conclus que j'ai aimé.



Un été pourri a surtout la particularité de présenter la rencontre de deux héros récurrents de Tabachnik, le policier Sam Goodman et la journaliste Sandra Khan. Pour faire court sur l'histoire, comme dans tout roman policier, on trouve des meurtres sordides (sordide pour égorgé et émasculé me paraît le mot juste), des victimes (ingrédients de base du meurtre) et des suspects à foison.

La capillotétratomie (mot compte triple) de l'intrigue ne m'a pas gênée plus que ça, car dans ma large générosité du jour, j'accorde le bénéfice du doute à Tabachnik qui débutait dans l'écriture de policiers. Toutefois ma bonté ayant ses limites, je boycotte vigoureusement le dénouement improbable. Dommage de ne rien pouvoir dévoiler mais là tu pousses le bouchon un peu trop loin Maud.



Au-delà de cette enquête, aussi glauque et inepte soit-elle, l'auteure affectionne particulièrement de s'attarder sur les rapports hommes/femmes. Et autant dire qu'il ne fait pas bon être un mâle dans ce bouquin... Méprisés, moqués, bafoués, rejetés, ces messieurs en prennent pour leur grade. Des dialogues savoureux à souhait, acerbes et cyniques, participent à mettre en avant ses sempiternels incompréhensions et conflits entre les deux sexes. L'analyse est rude, l'homme est maltraité, mais l'auteur s'excuse de ses clichés machistes véhiculés tout le long du livre en créant des personnages masculins aux profils à l'exact opposé. Toutefois un point me turlupine: pourquoi la présence d'autant de sexe dans ce roman?? J'avoue ne pas bien déceler l'utilité de tous ces détails érotiques dans ce petit polar. Y a probablement un truc qui m'a échappé, mais les scènes chaudes dans lesquelles le flic s'envoie l'avocate, je m'en fous un peu. Sinon j'aurai choisi de lire cinquante nuances de machin-truc tant qu'à faire.



Le point le plus positif reste finalement la qualité de l'écriture de l'auteur et cette volonté de ne pas se contenter d'une simple enquête en soignant également l'analyse psychologique de ses personnages. A voir si ces qualités sont constantes sur l'ensemble de l'oeuvre. Car les réparties cinglantes, aussi spirituelles que réjouissantes, des divers protagonistes restent ici le tour de force de Maud Tabachnik.

Et rien que pour ça, feu d'artifice.

Cela , c'est du polar, du vrai, du saignant, du poisseux.

Un polar français se déroulant à Boston à la fin du siècle dernier.

Un policier qui enquête sur plusieurs meurtres suspects, l'oeuvre d'un ou plusieurs meurtriers ou même de meurtrières?

Ce policier va aller jusqu'au bout de ses investigations, trouver le(s) coupables mais ne pas intervenir car , après douze années de services, il n'a plus l'envie ni la foi.



L'enquête, les recherches, les questionnements et les réponses apportées ont un intérêt et donnent du corps au récit,; en revanche, les poncifs féministes façon me too même si à cette époque ce mouvement n'existait pas en tant que tel, les policiers qui sont tous coupables de violences etc...ont brouillés ma lecture car trop caricatural.

Maud Tabachnik nous balade dans Boston, accompagnés par des personnalités marquées par de profondes perturbations voire traumatismes liés soit à une éducation rigide ou étouffante, soit à des violences subies dans l’enfance.



La force de ce récit s’exprime dans les relations complexes entre hommes et femmes. Aucune évidence dans ce thrilleur dont le traitement rappelle celui des polars d’Elisabeth George. Même si dès le départ on croit connaître l’auteur de quatre crimes dont les victimes sont des hommes émasculés, on est surtout baladé dans les affres des névroses des protagonistes.



Dialogues plein d’humour et certains plutôt philosophiques. Le flic en charge de l’affaire, Sam Goodman, est très attachant.

Je ne résiste pas à l'envie de présenter ici la quatrième de couverture, car à mon avis tout est là :

"Une femme au foyer d'une quarantaine d'années, que la dépression guette, souffre de graves douleurs à l'estomac. Elle en vient à redouter d'être atteinte d'une maladie grave... Un état qui la fait réfléchir à sa situation de femme mariée. Jack n'a-t-il pas changé rapidement ? Pourquoi l'a-t-il incitée à quitter son travail ? Pourquoi est-il si désagréable ? Enfin que fait ce paquet de mort-aux-rats dans la cave ? Y aurait-il un lien de cause à effet avec ses douleurs ? "

Un petit roman ( soixante pages ) finalement un peu pervers, dans lequel bien des femmes reconnaîtront des réflexions personnelles, et dans lequel bien des hommes pourraient, sans l'avouer quand même, reconnaître aussi certains effets de certains comportements.

Très intéressant. Et ça n'est ni pour les femmes, ni pour les hommes, mais je crois que c'est pour les couples...