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Citations de Maxime Chattam (3679)


Maxime Chattam
[Sur son compte Twitter à propos du reconfinement]

Donc si je comprends bien, le gouvernement laisse mon caviste ouvert pendant le confinement mais pas mon libraire ? L'alcool plutôt que la lecture. Le symbole est fort.
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C'était une société d'apparence. Il fallait tout faire pour montrer aux autres, les vêtements, les voitures et même les animaux étaient devenus des faire-valoir pour leurs propriétaires. Bientôt ce serait au tour des enfants si ça n'était pas déjà le cas. A vrai dire Korn n'appréciait pas la technologie et cette société moderne parce qu'elle risquait à long terme de remplacer par des accessoires ce qu'il avait de plus précieux... la Magie.
L'homme dans sa quête du savoir ultime et de la modernisation incessante remplace la Magie naturelle d'autrefois par une magie qu'il crée de toutes pièces, au péril de son humanité.
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Parce que les mots, une fois qu'on les a lus, on ne peut pas revenir en arrière, ça se plante dans la matière grise, les mots sont les racines des arbres de nos pensées, et nul ne peut savoir jusqu'où ils vont grandir, et si un arbre ne donnera pas, un jour, une forêt.
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[…]
C’était assez ironique, quand on y songeait : plusieurs hackers connus s’étaient fait prendre ici même. Des as du virtuel, multipliant les connexions dans un monde parallèle, tandis que dans la réalité ils se fondaient parmi les ombres. Mais n’était-ce pas la nature même des liens modernes ? Les réseaux sociaux pullulaient sur Internet tandis que les relations sociales se tendaient de plus en plus dans le quotidien fait de chair et d’os. C’était le lot de la décennie. Le nouvel eldorado, la conquête de l’Ouest pour tous, nivelant les différences, physiques, financières et même intellectuelles. Chacun y avait sa place avec un sentiment d’espoir, d’apparence, d’affirmation, d’appartenance, qu’il ne trouvait plus sous sa véritable identité. La « vraie vie » servant surtout à alimenter les profils numériques pour exister sur la toile. Cela en disait long sur l’état du monde.
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- En tant que dramaturge, vous devez croire au pouvoir des livres, n'est-ce pas ? demanda Martha de sa voix rauque .
Tom prit le temps d'une profonde inspiration pour répondre.
- Je crois au pouvoir des mots dans les livres, oui.
- Ce sont eux qui dirigent le monde, que ce soient les livres religieux, ceux de loi, de sciences ou même de littérature, sans eux, notre monde s'effondrerait.
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– Hey, vous savez combien ça se négocie, ça, sous les barres ? – Tu veux dire au marché noir ?
– Oui, dans les caves ! C’est plus cher au poids que n’importe quelle dope ! C’est de l’or pur !
– Qui vous achète un truc pareil ?
– Tout le monde ! Des marabouts sont prêts à mettre le prix, des dealers d’objets rares… Aujourd’hui, tout le monde veut avoir son porte-clés ou sa coque de téléphone en peau humaine ! C’est trop classe ! C’est mieux que le diamant ! Martial n’en revenait pas :
– Tu veux dire qu’il y a des gamins qui se baladent dehors avec des téléphones en…
– Mais même dans vos beaux quartiers ! Qu’est-ce que vous croyez ? J’ai des clients bourges, moi ! Et les Russes aussi ! C’est nos meilleurs clients, ils adorent ce qui est très rare !
– Et ça dérange personne d’avoir un morceau de cadavre sur soi ?
– Ils savent pas ! Ils croient que c’est des volontaires qui vendent leur peau. Des petits bouts. Après tout, il y a bien des meufs qui vendent leurs cheveux en Inde ! Et il y en a qui vendent leur ventre pour un bébé ! Et puis même d’autres qui filent un de leurs organes contre du blé ! Pourquoi pas leur peau ?
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Un papillon nocturne ne finit pas brûlé vif sur une ampoule incandescente par hasard. Il grille parce qu’il a trop tourné autour, fasciné, attiré malgré le danger, parce que c’est plus fort que lui. Ludivine était ce papillon. Elle s’était approchée trop près. Elle, ce n’était pas la lumière qui l’avait fascinée, mais les ténèbres.
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Je connais des centaines de clodos qui ont tellement dormi dehors qu'ils deviennent claustrophobes dès que tu les colles bien au chaud dans un lit entre quatre murs! Il faut faire gaffe quand tu vis en dehors du système, tu deviens différent de ce que la société attend d'un homme. Ensuite, pour y retourner, c'est long et brutal, faut vraiment le vouloir.
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Les psys c'est comme le bon pain, tu sais, il y en a pour tous les goûts, suffit de chercher un peu.
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J'ai pris le premier boulot que je trouvais : aide-ménager au zoo de Vincennes. En clair je rammassais la merde d'animaux que d'autres animaux passaient leur journée à observer, à la différence près que ces derniers avaient préalablement payé leur billet d'entrée.
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Nous avons à nouveau des problèmes avec les immigrés italiens, une poussée de racisme dans un quartier où on les accuse de tous les maux actuels de la France ! C'est toujours la même chose avec les imbéciles qui se mettent à la politique, ils commencent par accuser "l'autre" ! Aujourd'hui, ce sont les "Ritals" comme on les appelle, demain les Italiens seront nos amis et ce sera le tour d'un autre peuple ! Vous verrez !
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Prendre la vie peut-être une forme de jouissance. C'est l'orgasme divin, comme je l'appelle. Le pouvoir de vie et de mort lorsque vous avez terminé la traque, que la proie est face à vous, que votre index est sur la détente, prêt à la presser. Il ne reste plus que vous pour prendre une vie ou pour la laisser. C'est votre pouvoir de vie et de mort sur ce que vous venez de pourchasser, un droit quasi divin. La décharge émotionnelle, au moment où le coup part, où vous savez que vous venez d'arracher une vie au cosmos, est une ivresse formidable.
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C'est une de ces belles journées en amoureux, de celles qui vous font vous endormir aussi heureux qu'inquiet, de peur que cela s'arrête un jour. Parce que notre bonheur, c'est une joie au conditionnel permanent, où plane le spectre de la déception, de la perte et de la souffrance. Nous ne serons jamais aussi heureux qu'à travers le doute.
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Sans ego, nous ne sommes que des épaves à la dérive. L'ego c'est la dignité. Le mensonge qu'on entretient avec soi-même est essentiel à l'équilibre de notre propre psyché. Trop de mensonges et on vire dans la folie, pas assez et on se fout en l'air. Tout l'équilibre est là : dans la petite compromission de chacun, et qui travestit notre société chaque jour depuis des siècles maintenant - particulièrement à l'ère de l'individualisme consumériste que nous traversons [...].
(p. 10)
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Nous étions une terre d'opportunités, de rencontres, il suffisait d'être attentif et de savoir saisir sa chance. C'est pour ça qu'aujourd'hui encore, nous sommes un peuple mobile je pense. On passe de Cincinnati à Cleveland ou de Jacksonville à Portland au gré des offres, c'est dans nos gènes, l'Américain moyen déménage plusieurs fois dans sa vie, et ce n'est pas juste pour changer de quartier en général. A priori cela fait de nous la nation nomade la plus importante au monde. Pour des gens qui considèrent les gitans comme la vermine des villes, j'ai toujours trouvé ça plutôt cocasse.
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C’est ce qui fait la différence entre un être humain et une épave, lorsqu’on n’a même plus la dignité de protester.
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S'il ne croisait aucun de ses voisins, alors il patrouillerait à la recherche de survivants. Pas ce mot, "survivant" voudrait dire que tous les autres étaient morts, et ça je n'en sais rien, peut-être qu'ils sont... ailleurs.
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Imagine moins et marche plus.
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Il était au bout du rouleau comme répétait tout le temps sa mère, pâtissière de son état, non sans ironie.
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C'est la brève interruption de nos solitudes profondes. Jouir c'est se dissoudre momentanément dans l'illusion de ne plus être soi, mais le monde. C'est le paradoxe de l'orgasme : un moment de plaisir personnel, presque égoïste, qui ne prend tout son sens que parce qu'il se fait avec l'autre.
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