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Critiques de Michel Robert (III) (267)
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L'agent des ombres, tome 2 : Coeur de Loki

Ce second tome est un peu plus mou que le premier et Michel Robert se complaît parfois à torturer un peu trop Cellendhyll qui vit des aventures définitivement difficiles. L'action est moins présente que dans le premier tome, mais la violence toujours là. Seulement, on ne peut pas reprocher à l'auteur de verser dans le gore, car il maîtrise toujours ces scènes: effroi et frissons nous saisissent, mais jamais le dégoût. Et c'est aussi la force de Robert! Car Cellendhyll n'est définitivement pas un héros comme les autres et malgré tout, on le supporte, on le soutient et on se prend même à l'apprécier, à avoir de l'empathie pour lui tant le Destin lui joue de mauvais tours...



Les 200 dernières pages sont brillantes et Robert retourne brutalement la situation pour nous amener vers un troisième tome sans doute encore plus sanglant où l'on se demande comment on va bien pouvoir continuer à suivre cet ange aux cheveux d'argent qui ne jure que par la violence.



Vraiment dommage que plus de la moitié du roman soit si lent et parfois assez répétitif même si l'auteur ponctue l'intrigue principale d'une seconde avec la fille du Chaos, Esthrée, qui aurait mérité plus de pages. Le personnage, assez vil dans le premier tome, se révèle finalement plus subtil, plus doux aussi et ses motivations, bien que totalement impardonnables restent compréhensibles.
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L'agent des ombres, tome 2 : Coeur de Loki

Un second épisode presque aussi bon que le premier et au combien surprenant.

Nous retrouvons Cellendhyll de Cortavar, l'Ange du Chaos,qui fut un guerrier implacable et invincible, et aujourd'hui totalement transformé. La coeur de loki, rajouté au corps du guerrier par Morion, lui a fait perdre toute sa technique, sa force et sa condition physique. Devenu la risée de ceux qui le craignait, il ne pourra compter que sur son ami loki pour retrouver sa force et surtout un équilibre psychologique. En effet, Cellendhyl se complait dans la rancoeur et la colère, ce qui en fait peu à peu un être glacial et sans moral. Mais, grâce aux rencontres faites pendant une mission simple à la cité-franche Véronèse, Cellendhyl pourra redécouvrir la valeur de l'amitié et de l'amour...



Ah de l'originalité. Le héros a ses failles finalement : il peut être agressif comme une teigne et d'une mauvaise foi affligeante. Heureusement que les copains et une gentille dame sont là pour le secouer. Faire de son héros une loque hargneuse, c'est gonflé de la part de l'auteur mais trés efficace. Retrouver ce qu'il était sans perdre son âme, ce sera le défi de Cellendhyl déjà durement éprouvé.

C'est efficace, rigoureux et dynamique, sans temps mort. J'ai souvent souri aussi; et le final est encore une fois pas du tout attendu!!! j'ai devoré
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L'agent des ombres, tome 7 : Chiens de guerre

L’agent des ombres est une série que je suis avec beaucoup d’enthousiasme depuis pas loin de deux ans. Je me souviens avoir englouti les cinq tomes, constituant le premier cycle, en l’espace d’une semaine… Je ne m’attendais donc pas à être déçue comme je l’ai été par Chiens de guerre. C’est très difficile de mettre des mots sur cette déception, car cela ne fait que la rendre plus concrète, alors que je préfèrerais l’oublier. Oui, il y a du positif dans ce livre, mais il ne compense pas l’impression générale négative que j’en garde.



Commençons par ce qui m’a posé problème. Ce tome porte le nom des chiens de guerre, un corps militaire d’élite, anciennement rattaché à la Lumière avant d’être dissout pour des motifs obscurs. Pendant la moitié du livre, j’ai eu l’impression de suivre leur histoire plutôt que celle de Cellendhyl. En fait, un peu comme si je lisais un spin-off. Ces guerriers ont beau être la réussite de ce tome en termes de psychologie et de présence, ils font de l’ombre à l’ange, qui n’avait pas besoin de ça... Englué dans une relation peu crédible avec Constance de Winter, la Phoenix de Priam, il en devient puéril, et se questionne sans cesse sur ce qu'il attend d’une relation. Ses réflexions intérieures sont lassantes, car répétitives et formatées. Par moments, on se croirait dans un manuel de conseils sur les relations de couple.

Concernant la jeune femme, j’avais déjà soulevé, dans ma chronique du tome 6, le fait qu’on ne percevait en rien le potentiel inhérent à sa fonction, et ce n’est pas avec cet opus-ci qu’on comprendra comment la jeune femme s’est hissée au sommet. En effet, alors qu’elle mène l’enquête, Cell démontre une meilleure intuition tandis que la Phoenix piétine, courant à droite et à gauche, créant du courant d’air plus qu’autre chose. D’ailleurs, en parlant de l’intuition de l’ange, je suis sceptique quant au coup des « prémonitions » qu’il peut avoir, de même quand il ressort mot pour mot ce que la troupe d’élite a fait le chapitre précédent, comme preuve d’une déduction hors norme. Je n’ai pas du tout été convaincue.

Quant à Priam, il a perdu de sa superbe, il est trop bon enfant avec Cell, un Cell qui lui pardonne tout, nous faisant écarquiller les yeux. J’espère d’ailleurs qu’il y a une explication magique derrière ces amen récurrents…



Plus généralement, une sensation désagréable persiste, celle de lire des scènes emboîtées les unes aux autres. On voit le fil conducteur, mais il s’effiloche dangereusement tant on a l’impression que l’alternance de points de vue n’est pas bien maîtrisée. Je reviens, encore une fois, sur la surdose de chiens de guerre. J’ai également connu un moment d’interrogation profonde sur la fin du tome. Les chiens de guerre ont perpétré une série d’attentats auxquels on n’entend rien, surtout quand on sait que leur but ultime était d’enlever l’empereur. Que de chemins détournés pour en arriver là…



Évidemment, il y a du positif dans ce tome. L’écriture est toujours aussi précise et riche en sensations visuelles, sensorielles et gustatives, et l'univers toujours aussi vivace. Les scènes de combat sont denses et variées, notamment celles durant lesquelles Cell affronte des adversaires à sa mesure. Il y a toujours du sexe dans cet univers de violence, ces scènes sont sympas, quoiqu’un peu télécommandées. Les personnages secondaires viennent densifier l’ensemble, je pense notamment aux Nodus, des soldats au service de la Lumière, ou encore à Rathe Le Corbeau (et sa famille!!!!!!) et Morion d’Eodh que nous retrouvons avec joie pour des scènes très appréciables. En leur présence, il y a comme un air de nostalgie qui flotte, et qui nous donne à penser que la série peut retrouver son niveau. La dissociation entre le Chaos et la Lumière est palpable, on perçoit bien la dichotomie entre les deux entités. La fin est de qualité, quoiqu’un peu prévisible, et comme toujours (et heureusement!), il y a quelques complots qui se profilent à l’horizon azuré. Les ennemis d’hier n’ont pas oublié l’ange, la baronne Melfynn est toujours aussi tordue et fait des siennes dans ce tome. À côté, de nouveaux protagonistes oeuvrent dans l’ombre et semblent mener un double-jeu pour prendre dans leurs diaboliques filets l’ancienne ombre.



Vous l’aurez compris, je suis donc déçue. J’attends de l’ange qu’il se ressaisisse et redevienne le combattant fougueux qu’il était sur tous les plans de sa vie. J’ai une certaine appréhension à lire le prochain tome, même si paradoxalement, j’en ai besoin pour exorciser ma déception…
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Victimes et bourreaux

Voici une nouvelle anthologie présentée dans le cadre du salon des Imaginales d’Epinal consacrée aux œuvres de l’imaginaire et de la fantasy en particulier. Chaque année depuis trois ans, sous la férule de Stéphanie Nicot, directrice artistique du festival, des auteurs français se réunissent pour écrire des nouvelles sur une thématique imposée.

Cette année ce fut les Victimes et les bourreaux qui ont été mis à l’honneur. Un sujet original mais difficile à aborder sans tomber dans le pathos ou dans le gore. Douze auteurs dont Pierre Bordage, Michel Robert et Jeanne A. Debats ont retroussé leurs manches pour écrire sur le sujet. Si l’ensemble nous donne un très bon recueil portant sur des univers variés, on peut citer quelques auteurs qui se démarquent.

L’anthologie débute sur une œuvre de Charlotte Bousquet La stratégie de l’araignée, elle place sont intrigue dans l’univers de ses romans. Cette nouvelle est envoutante, on se prend d’affection pour cette femme accusée de sorcellerie.

Justine Niogret nous narre une très courte histoire sur un cirque futuriste. On retrouve ici toute l’habilité de l’auteure et son écriture minimaliste presque chirurgicale.

Jean-Philippe Jaworski réalise la meilleure nouvelle de ce livre en signant une histoire sur des nains et des gnomes qui se rendent dans une citée abandonnée habitée par un dragon. Désolation est une nouvelle poignante, elle réalise l’exploit de nous faire découvrir un univers complet en une trentaine de page. On y retrouve le panache et le dynamisme des romans de Jaworski.
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La Malerune, tome 3 : La Belle Arcane

Fin de la trilogie. Il manque encore trois runes aux quatre envoyés du Chevalier Eras pour assembler la Belle Arcane, la rune suprême qui peut sauver l'Ældo de l'invasion des Maûnes.



La Malerune, au départ, c’est une saga crée par Pierre Grimbert (Le Secret de Ji) il y a déjà plusieurs années. C’est Grimbert qui a écrit le Premier Tome "Les Armes des Garamont".



Mais vu qu’ensuite, Grimbert, il en fichait pas une (j’exagère beaucoup, il n’avait plus le temps, plus la motivation,... j’en sais rien !) c’est Michel Robert qui a continué la suite, évitant ainsi aux pauvres lecteurs de ne pas avoir la suite. C’est tout de même gentil de ne pas nous laisser sans la fin... et sur notre faim.



Cela fait longtemps que je l’ai lue, cette trilogie, et mes souvenirs sont plus que poussiéreux.



Dans mon esprit (petit, je sais), il me semble que le tome1 comportait moins d'action, moins de violence, que les combats n’étaient pas top et les dialogues pareils. Sauf si j’ai des pertes de mémoire, mais c’était l’impression que j’avais eue.



Vu que nous avons changé d’auteur pour le 2 et le 3, Robert y va de sa patte et c'est un tout autre univers que l’on découvre. Même en respectant l’univers d’un autre auteur, il est impossible de ne pas y mettre du sien et il a rendu cette saga plus «adulte». Attention, je ne dis pas non plus qu’elle était enfantine !



Donc, dans les tomes 2 et 3, il y avait plus d'actions, plus de combats épiques, plus de magie et de l'hémoglobine (je veux du sang, des tripes, de la rate et du cerveau).



Dans mes souvenirs rouillés, c’était une histoire incroyable, une aventure épique et les personnages avaient des caractères attachants et bien affirmés, sans oublier les diverses créatures, mauvaises et bienveillantes, avec leurs particularités..



A découvrir, savourer absolument.



Oui, ça, je m’en souviens que j’avais bien aimé. C’est déjà ça, me direz-vous... Pour le reste, ben... trou de mémoire. Pas parce que la saga était nulle, non, pas du tout, mais parce que je lis beaucoup et que certaines m'ont plus marquées que d'autres. Malgré tout, on oublie souvent certains petits détails.



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L'agent des ombres, tome 4 : Hors-destin

Nous avions laissé les spectres s'échapper in-extremis de la forteresse des ombres dans le tome 3 "Sang-pitié" pour les retrouver coincés dans l'univers pour le moins hostile des Sang-pitié. Et Cellendhyll va devoir faire preuve de toutes ses qualités les garder en vie face à ces redoutables prédateurs sur leur territoire, surtout qu'ils doivent en plus prendre soin de l'Ombre qu'ils étaient venus sauver et d'une Estrée bien mal en point avec ses problèmes de drogue. Leur seul avantage, la désunion qui fait jour dans les rangs adverses, mais ça semble bien peu face à la terrible menace qui est en marche.



Absolument dans la même veine que les précédents, ce 4ème tome a exactement les mêmes défauts et qualités, des scènes de sexe un peu usantes, mais une action intense et une intrigue bien menée qui font que les pages se tournent toutes seules.



Ces qualités restant bien supérieures à ce petit défaut, autant dire que je n'ai pas perdu de temps une fois la dernière page tournée pour continuer sur le dernier tome à ce jour, "Belle de mort".
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La Malerune, tome 2 : Le dire des Sylfes

Un tome initiatique pour Ariale.



En effet, Ariale est la plus jeune de cette bande. Agée de seulement dix ans, elle démontre depuis le tome 1 une incroyable sagesse, une formidable maturité pour son âge ainsi qu’une farouche détermination, une bonne fougue et une réelle empathie avec le monde qui l’entoure.

Tout au long du Dire des Sylphes, nous la voyons dans son désir d’apprendre la magie. Mais laquelle choisir ? Ce tome vous montrera le sujet de ses réflexions, leur résultat, une partie de son apprentissage, et surtout, comment elle a pu trouver la source de son pouvoir. Nous découvrirons aussi des secrets sur sa famille et comment leur lien avec la nature s’est approfondi.



Un calme avant la tempête ?



Ce qui est délicat avec les seconds tomes d’une trilogie, c’est que nous avons souvent des tomes de transition laissant mûrir l’intrigue pour la laisser éclater au tome final. L’originalité du Dire des Sylphes, c’est que vous alternerez entre moments d’action et moments de paix.



Lorsque vous serez en paix, vous en profiterez pour voyager au sein du Troisième Monde, au milieu de nos aventuriers. Mais vous en profiterez aussi pour voir les liens entre eux s’intensifier d’une manière ou d’une autre, que ce soit dans le drame ou dans les moments d’une franche camaraderie. Lorsque vous serez en action, vous serez tenus en alerte, que ce soit dans la fuite ou dans le combat, abordant chaque aspect à travers les lieux de chacun. Un tome à l’image des runes premières : simple mais complexe à la fois.
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La Malerune : Intégrale

Voici un roman épique, une grande quête héroïque, une épopée à travers un monde dévasté, dans lequel on rencontre des êtres humains ainsi que des lycantes (hommes-loups, voire garous), des nains, des orcqs, des démons, un dragon, des taurins, des onyx, des capricornes… et j’en oublie certainement quelques uns tellement ce monde, appelé le Troisième monde et peuplé de races différentes. Parmi eux on trouve des chevaliers, des guerriers, des moines, des magiciens… Des gentils et des méchants… Il y a même les sylfes, de mystérieux êtres de la forêt. Tout ces ingrédients font de la Malerune est très bon roman de high fantasy.



La magie est omniprésente dans ce livre. Il s’agit de la magie des runes. On trace dans l’air des runes ayant de 11 à plusieurs centaines de traits. Certaines runes demandent plusieurs heures de concentration pour être tracées. Cette magie se sépare en deux grands groupes : la magie offensive et la magie-médecine. Si quelqu’un se lance dans une des deux voies, il ne peut pas accéder à l’autre voie.



Le monde dans lequel évolue les personnages est organisé de façon originale. Celui-ci (le troisième monde) est coupé en deux : au-dessus, un monde lumineux : l’Aeldo ; en-dessous, un monde gris et terne : le Maûne. La bonne cohabitation entre ceux deux mondes est préservé par l’Equilibre, créé par les Dieux. Mais la Malerune a été tracée dans le but de briser cet équilibre. Le terrible Shaddack ne veut qu’une chose : que le mal issue du Maûne envahisse l’Aeldo et détruise le bien. Mais, les eldes ne se laissent pas faire.



Quatre personnes partent à la recherche de la Belle Arcane, seule rune capable de conter les méfaits de la Malerune.



Hypolus d’Acadie, le plus grand sorcier de tous les temps



Hogo, le terrible lycante au grand cœur



Lucia, la guerrière indomptable au caractère fort et déstabilisant



Ariale, la petite fille qui se découvrira des pouvoirs



Pour compléter cette petite troupe , le troisième livre verra se joindre à eux : un nain bougon, un capricorne et un onyx. Ainsi que le plus grand chevalier, le quêteur Eras de Garamont, père de Lucia et Ariale.



Tout ce petit monde œuvre pour le même but. Mais leurs caractère différent et cela entraine par moment des tensions ainsi que des scènes fort comiques.



Le livre est composé de nombreuses scènes de batailles, de beaucoup de voyages. Nos héros ont une route semée d’embûches dont ils sortiront victorieux. Je n'aime pas trop les scènes de batailles, les voyages m'ennuyent et les héros s'en sortent un peu trop facilement à mon goût. Dommage...



En conclusion : Un univers très attirants, des personnages hauts en couleur, comme je les aime, mais beaucoup de longueurs.




Lien : http://coffresalivres.canalb..
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La Malerune : Intégrale

Il y a plusieurs années, je m’étais lancée dans la lecture du roman “Le Secret de Ji” de Pierre Grimbert et je n’avais pas spécialement aimé … j’avais même laissé le premier tome en plan. Après coup, ce serai une lecture que je referais bien afin d’avoir une nouvelle vision ! Mais en attendant, j’ai voulu lire un autre écrit de Pierre : La Malerune. Un partenariat organisé entre Livraddict et LDP, j’ai donc sauté sur l’occasion de me réconcilier avec l’auteur !



Pari réussi !



Dans cette trilogie, nous suivons quatre personnages : Zétide, Hogo, Lucia et Ariale. Respectivement mage, lycante et soeurs Garamont. Nous sommes plongés dès les premières pages dans un monde extrêmement complexe, fouillé, recherché et développé. L’histoire est basée autour des Runes. Pour sauver leur monde des effets néfastes de la Malerune ils doivent retrouver les traces du père de Lucia et d’Ariale : Eras de Garamont, parti à la recherche de la Belle Arcane, la seule rune pouvant arrêter ces effets dévastateurs.



De premier abord, j’ai trouvé qu’il était difficile de s’immerger dans l’histoire … dès les premières pages, beaucoup d’informations sont données par l’auteur sans vraiment d’explications. Et ces dernières viennent bien à environs la moitié du premier tome. Le début est donc difficile, déroutant, nous ne savons rien de l’Aeldo (Nom du monde dans lequel évolue nos protagonistes) mis à part une vague histoire de rune … de monde écrasé et d’une quête pouvant sauver tout le monde.



Mais en persévérant, les réponses viennent au fur et à mesure ! l’action arrive également un peu tardivement, le premier tome étant vraiment destiné à la mise en place de l’intrigue et des personnages. Ils vont successivement vivre deux enquêtes, une première dans le chateau des Garamont et l’autre dans un Monastère. Fort heureusement, dès le second tome, l’action s’envole ! Nous sommes pris dans un tourbillon de batailles.



Le second tome est réellement celui que j’ai préféré … pourquoi ? eh bien tout simplement pour le passage chez les Sylfes que j’ai adoré ! les descriptions des lieux, des êtres qui y vivent étaient juste sublimes. Petit bémol cependant, j’ai ressenti très nettement le changement d’auteur dans cette partie. J’ai vraiment eu l’impression que Michel Robert n’a pas vraiment respecté la personnalité de Hogo … dans le premier tome, Hogo n’est pas du tout bavard, il grogne et parle avec une certaine … réserve. Hors ici, je l’ai trouvé d’un coup très bavard … différent. Je ne sais pas si d’autres lecteurs l’ont remarqués également mais pour ma part j’ai trouvé cela déstabilisant.



Continuons avec les autres personnages d’ailleurs, ici nos deux auteurs nous offrent des protagonistes vraiment très développés ! très complets !Tellement réaliste que j’avais l’impression de pouvoir les toucher du doigt. Je serais incapable de vous dire quel a été mon personnage favori … car ils sont tous exceptionnels et on s’y attache très vite. Chacun a son propre caractère, sa propre personnalité et personnellement, je les aient tous adorés ! Petite mention spéciale à Shruti, une petite boule de poil qui se lie d’amitié avec Ariale et que j’ai trouvé absolument adorable ! (Tant dans sa description, que dans sa façon de se mouvoir ^^ vous verrez !)



Autour de ces personnages, nous devinons une grande imagination de nos deux auteurs ! car créer tant de nouvelles créatures et un monde aussi riche que celui ci est un exploit !



En bref, si vous aimez la vraie fantasy, bien écrite (ou bien traduite surtout !) avec des personnages fort, auxquels l’ont s’attache facilement, réalistes et un monde très développé, très bien pensé, imaginé, complet et complexe, ainsi qu’une forme de magie tout a fait intéressante, alors cette trilogie est faite pour vous ! En tout cas, pour moi ce n’est pas un roman mais une oeuvre et j’en fais un véritable coup de coeur !



Je tiens donc à remercier très chaleureusement l’équipe de Livraddict et de Le Livre de Poche pour ce partenariat ! Merci de m’avoir réconcilier avec Pierre Grimbert !
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Victimes et bourreaux

Des victimes et des bourreaux, c'est un schéma qui semble simple... Évidemment, vu la qualité des auteurs proposés dans ce recueil, les histoires mettront en scène des victimes pas toujours si démunies, et des bourreaux qui ne sont parfois pas ceux que l'on croit... avec quelques retournements de situation très malins.

Au départ, je l'avoue, j'ai emprunté ce recueil parce que j'avais envie de lire le texte de Jean-Philippe Jaworski, qui ne m'a pas déçu, surtout grâce à un dénouement que je ne voyais pas du tout venir, et qui est plus que convaincant... J'ai également particulièrement apprécié ma découverte de Lionel Davoust, qui, dans un univers très riche et très bien construit, réussit une réflexion sur la manipulation de l'esprit et la folie... Globalement, chaque nouvelle est réussie, dans des styles assez différents, mais l'ensemble du recueil est cohérent.

Le thème m'a bien plu, il est vraiment original par rapport à ce qu'on peut lire ailleurs dans la production éditoriale, même si le sujet demande d'avoir le coeur et surtout l'estomac bien accrochés, parce que certains supplices risquent de vous donner la nausée !
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Victimes et bourreaux

"Victimes et Bourreaux", troisième anthologie fantasy des Imaginales d’Epinal après "Rois et Capitaines" et "Magiciennes et Sorciers". Le thème était risqué. Comme le dit Stéphanie Nicot dans sa préface, les auteurs s’en sont tous sortis sans voyeurisme ni complaisance. Bravo...
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Les quatre mousquetaires... et plus si affi..

Envolés les bons sentiments de Chevalerie et d'aventure de Dumas, envolés les perceptions d'honneur et de code du XXème siècle. Aujourd'hui les 4 Mousquetaires boivent, fument de la beuh, jouent au Uno et font des cochonneries avec la gente féminine dans les buissons, voir n'importe ou du moment qu'ils le font.

Michel Robert nous plonge dans une aventure complétement décalée et loufoque, empruntant un cours instant d'Artagnan, Porthos, Athos et Aramis pour une chevauchée vers Paris. Ils ont la sacrée mission d'accompagner Joyeuse, une des Messagères du Roi à remettre un Traité entre le Portugal et la France. Joyeuse est la cousine de Constance Bonacieux, compagne attitrée de d'Artagnan qui devient l'un des personnages principaux.

En fait, pour le scénario c'est très pauvre. Rien ne bon mais rien de mauvais non plus. C'est le but finalement d'un pastiche qui nous embarque plus dans une histoire loufoque que dans une réflexion personnelle constructive.

Le problème avec le pastiche de Robert, c'est que cela en devient vite ridicule et très lourd. Les « Fuck the iguana » de Porthos sont marrants une ou deux fois mais pendant 400 pages cela devient vite très lourd. Les personnages de d'Artagnan et de Constance sont également difficile à digérer. Aramis est peut être le seul qui dégage un certain humour avec ses calculs scientifiques. Athos est malheureusement très mal pastiché mais le jugement est bien de trop objectif étant donné que Dumas en avait fait un personnage intéressant. Sa relation avec Joyeuse et le personnage même de Joyeuse est ridicule et mal fagotée.

En fait, j'en sors avec un jugement plus ou moins négatif. Cela en devient pas drôle toute cette ambiance un peu four-tout et embrouillée. L'auteur en profite pour insérer l'un de ses personnages de son œuvre la plus connue toujours chez Mnémos L'Ange du Chaos (et qui semble quand même plus intéressante) mais seul l'auteur sait de quoi il parle.

En fait, c'est surtout un auteur qui s'est fait plaisir avec sa bande de pote. Après, comme le lecteur n'est pas dans le délire de départ, on s'en sent un peu à l'écart. Je ne vous conseille pas de l'éviter, mais rien que pour la couverture superbe de David Raphet, l'objet vaut le coup.
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La Malerune, tome 2 : Le dire des Sylfes

Après un tome 1 accrocheur qui transportait dans un univers en conflit, nous retrouvons Hogo, Zétide, Lucia et Ariale pour une plongée plus profonde au coeur de la quête de la Belle Arcane. Seulement, cette suite comporte une grosse différence: l'auteur. En effet, Pierre Grimbert s'est légèrement effacé du projet pour laisser la place à Michel Robert. Ce changement important intrigue et fait légèrement douter mais au final surprend dans le bon sens.[...]
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L'agent des ombres, tome 3 : Sang-Pitié

Voici la troisième aventure de notre agent des ombres, Cellendhyll.



Pif paf pouf, jte fracasse le nez, les côtes. Bouh le méchant, mais je suis encore plus méchant. Ouhh c'est sessy, sensuel, vite viens chez moi faire la fête.

Voilà, ça résume plutôt bien.

Bon ok, Cellendhyll est encore plus méchant qu'avant, bien qu'un soupçon de douceur règne en lui. Il a crée sa propre troupe de soldats d'élite et attention ça peut faire mal. De leur côté, les forces du mal (lesquelles déjà? y'en a trop!!) veulent prendre le pouvoir et tuer ceux-ci et ceux-là. Ca s'embrouille, ça se bat, ça couche par ci et par là, ça fait des bêtises et c'est déjà la fin.





Mais où va-t-on?

Je n'ai pu m'empêcher de lire la suite parce que j'aime ces aventures et certains des personnages. Mais là vraiment c'est la cerise sur le gâteau. Ca se bagarre partout, ça se traitrise, ça se papouille et pour en arriver où? Ben je vous le demande! Je ne sais pas!

Ce livre est rempli d'aventures qui, d'accord, semblent différentes mais sont liées..Vous suivez? C'est la technique du "regarde par là, je suis ici". Eh bien, ça devient vite long. Rien n'avance, machin est toujours méchant et bidule aime toujours truc.

Le point positif, c'est qu'on ne s'ennuie pas trop et que ça se lit bien. La preuve, je compte acheter la suite...Ben pourquoi donc? Jt'en pose des questions? Parce que je veux savoir ce qui va se passer quand même!! J'en suis pas arrivée là pour décrocher!

Mais quand même, je me répète mais je le redis : le premier tome est très bon et se suffit à lui-même, donc si vous hésitez, vous pouvez toujours lire le premier et seulement le premier!
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L'agent des ombres, tome 10 : Destin brisé

Enfin, après 7 ans d'attente, je retrouve un de mes personnages de fantasy préféré : Cellendhyll de Cortavar !

Une fois encore, j'ai pris énormément de plaisir à suivre ses aventures. Ma crainte que l'auteur oublie toutes les questions laissées sans réponse au fil des 9 tomes précédents s'est révélée injustifiée : tout y est, à une exception près (une suite verrait-elle le jour ?). En effet, Morion reste le Maître des Mystères !

Toujours cette écriture que j'apprécie beaucoup, ces descriptions justes, ces batailles d'une précision et d'une beauté surnaturelles, ces danses meurtrières que notre héros nous offre sans retenue.

Triste de quitter les personnages particulièrement attachants que Michel Robert nous a offerts !

Une série que je recommande à ceux qui apprécient la dark fantasy !



Mon seul bémol (mais pas des moindres) va à l'éditeur : comment peut-on vendre un livre numérique avec une augmentation de prix de 100% par rapport au tome précédent et bourré de coquilles (mot pour un autre, mots manquants ou doublés grrrrrr) ??? Autant je peux admettre l'augmentation (mais quand même...) sur le livre "papier" vu l'inflation de ces dernières années, en particulier sur le papier justement, autant rien ne justifie qu'un livre numérique voit son prix doublé pour une qualité médiocre (encore une fois, je ne parle pas de l'auteur, mais des nombreuses coquilles qui parsèment ce tome, du jamais vu auparavant !). Très grosse déception de ce côté là !
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L'agent des ombres, tome 8 : Ange et Loki

Enfin le retour du Loki !

Nouvelle aventure, quelques nouveaux personnages, nouveaux lieux et le tout sans perdre le fil de l'ensemble. Je relis avec un grand plaisir ce second cycle de l'Agent des Ombres avec ses personnages hauts en couleur, son univers particulier, les combats, les introspections, les mystères... Je me régale !
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L'agent des ombres, tome 7 : Chiens de guerre

Nouvelle aventure de Cellendhyll de Cortavar (et mésaventures...) qui nous fait découvrir un passé trouble qui reste une énigme (sera-t-elle dévoilée dans le tome 10 ?).

Toujours aussi fan de cette série malgré quelques défauts d'écriture (des répétitions parfois) mais rien de bien méchant et qui finalement ne gâchent rien au plaisir de suivre ce personnage si complexe et fascinant !

Michel Robert nous transporte dans son univers qui ne ressemble à aucun autre mais qu'on imagine sans aucune difficulté grâce aux nombreuses descriptions dont il a le secret. Et c'est sans parler des combats qu'on pourrait presque voir !
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L'agent des ombres, tome 3 : Sang-Pitié

Troisième opus des aventures de l'agent du chaos. Le bon coté cette fois: la création d'un commando, les "spectres" qui va nous fournir une troupe de spécialistes, qui du pistage, qui du tir à l'arc, qui des soins et de la magie... pour seconder le héros.

Dommage qu'il ne serve que ponctuellement de force d'appoint (mais ils sont pro et c'est très bien).

Cette fois le truculent Loki ne sera pas de la partie, en congés pour raisons familiales après le recrutement et l'entrainement du commando. Dommage il apportait un peu d'humour dans les histoires, comme un Obelix ripailleur et indestructible

Toujours le même défaut de nous ramener des choses modernes dans cet univers médieval.

Les pouvoirs de la dague sont eux un peu développés sans qu'une explication soit donnée (pas encore mais il y a quelques indices).

Par contre attention, cette histoire se finit, non pas par un cliffhanger classique mais carrément par un "to be continued" des intrigues en 2 épisodes des séries tv. Donc à suivre pour une critique plus complète sur l'utilisation des spectres dans l'univers qu'ils vont découvrir.
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L'agent des ombres, tome 1 : L'ange du chaos

'ai beaucoup aimé ma lecture, mais malheureusement plusieurs points m'ont dérangée et ont noirci un peu l'intérêt de l'histoire. 🥺



Commençons par le positif : j'ai beaucoup aimé le personnage de Cellendhyll, un peu trop cliché peut-être, mais le coup du tueur froid mais au cœur tendre quand on gratte un peu, ça marche toujours aussi bien. Ses compétences relevaient parfois de l'abus, mais j'avais besoin d'un héros pour qui son destin se passe "bien". 💛



L'histoire et l'univers sont bien construits. L'auteur, via sa magnifique plume, nous entraîne sans son monde qui fonctionne bien, et qui mérite encore d'être découvert. 😁



Cependant, deux points m'ont posé problème : l'image de la femme et la question de la sexualité. Ça fait peut-être vieux jeu, mais là-dedans, toutes les femmes sont belles, minces, sexy, longs cheveux, sans un gramme de trop... Bref, toutes des divas, même les plus basses esclaves, et j'avoue que ça m'a soûlée. Pas besoin de faire du 36 pour être belle et séduisante... Et puis le côté sexuel, là c'est clairement de l'exagération. Y'en a toutes les deux secondes et aucune relation n'est saine, que ce soit en one-shot ou en continu. C'est malsain, ça traite les hommes comme des bêtes incapables de se contrôler, les femmes jouant de leurs atouts pour avoir tout ce qu'elles veulent... Bref, pas trop mon délire ! 😅



Malgré tout, une bonne lecture que je recommande aux adeptes de dark fantasy ! 😉
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Largo Callahan - Six petites gouttes de san..

Bon, mauvaise pioche en ce qui me concerne !



On est donc chez les cow-boys, avec une bande d'affreux au leader charismatique : Largo Callahan, une brute assoiffée de vengeance pour son père assassiné des années plus tôt. Mais il est bien occupé, ce pauvre homme, entre ses comparses à la loyauté parfois douteuse et des guérillas dans tous les sens où l'on tire avant de réfléchir. Du coup, il tourne un peu en rond et en oublie la vengeance qui était pourtant son principal moteur !



Pour l'aspect western, on y est, pas de doute, on sent tout l'amour de l'auteur pour ce genre (il regardait sûrement La Dernière Séance quand il était petit, lui aussi !). C'est très esthétique, hyper visuel, au point que cela fatigue un peu à la longue, surtout que notre ami Largo est vraiment trop doué pour passer entre les balles, mais passons... Au bout d'un long long long moment (300 pages), il finit par tomber sur une comtesse qui lui donne une nouvelle mission. Mais euh... et la vengeance ? Non ? Non.



Voilà que notre cow-boy se transforme en Indiana Jones et que mon intérêt s'éveille enfin sauf que... Ah ben c'est fini, suite au prochain numéro !

Le western, c'est bien, mais tout un bouquin à voir des mecs plein de testostérone se tirer dessus, ben non en fait, pas pour moi.
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