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Critiques de Michel Robert (III) (267)
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L'agent des ombres, tome 2 : Coeur de Loki

Un tome deux a la hauteur du précédent ou l on retrouve avec plaisir nos héros légendaires.

L auteur ne nous laisse peu de répit tant la lecture est mouvementé ,1ction kon stop avec pas' mal de violence ou Michel Robert ne fait pas dans la dentelle,c est avec impatience que je vais me plonger dans Sans pitié la suite 1vec Ceddendhyll kotre héros préféré.
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L'agent des ombres, tome 9 : Ruisseaux de s..

Je peux vous dire que j'ai passé la journée a le lire car je n'arrivais pas à décrocher. Ce livre est un vrai drogue car des qu'on le commence on ne peut plus en décrocher.

Pour les amateur de fantasy ne passaient pas à coté car cette série est un chef d'oeuvre et chaque tome et de mieux en mieux et on ne s'en lasse pas, au contraire, Cellendhy est une vrai drogue malgré son caractère de chien. Donc foncez même pour ceux qui ne sont pas adepte de ce genre.
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La Malerune : Intégrale

Le premier tome écrit par Pierre Grimbert est très bon. L'idée du roman est très intéressante, les personnages attachants et bien faits. Cependant le changement d'auteur vient gâcher tout cela et l'écriture est moins passionnante. La fin surtout est décevante.
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La Malerune, tome 2 : Le dire des Sylfes

Sans conteste de moins bonne qualité que le tome un ... j'ai bien senti le changement d'écrivain. Michel Robert n'est pas mauvais mais il joue dans la répétition et les phrases simplettes. L'écriture s'améliore en avançant dans l'histoire qui, elle, reste passionnante.

Je lirai donc le troisième tome en espérant que Michel Robert continuera à s'améliorer en même temps que Ariale se développe.
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L'agent des ombres, tome 1 : L'ange du chaos

Un univers inventif et riche qui promettait de beaux moments mais une écriture lourde et une intrigue trop classique qui ne m'ont pas convaincue. La quête de Cellendhyll est parsemé de trop de facilités. Et il y a trop de décalage entre l'atmosphère "bon enfant" qui y règne et ce qui es posé par l'auteur.
Lien : http://lespipelettesenparlen..
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La fille des clans, tome 2 : Revanche de sang

Avec plusieurs années écoulées entre le tome 1 et 2 de La Fille des clans, je me suis en premier lieu replongée dans la lecture du premier tome pour tout avoir en tête. Et je peux donc vous dire que le résumé présent dans les premières pages de La Revanche de sang est très détaillé ! Il fallait bien ça si vous n'avez pas forcément le temps de relire les presque 500 pages du premier tome. Oui, je l'ai fait, mais rien ne dit que je recommencerais si le tome 3 paraît dans plusieurs années !



Je lis les romans de Michel Robert depuis plusieurs années maintenant, et c'est toujours un immense plaisir que de plonger dans ses univers riches et bien construits. Je suis une grande fan de la saga L'agent des Ombres, et je ne peux m'empêcher de comparer les deux univers. Je dois dire que bien qu'il soit moins abouti que celui dans lequel vit Cellendhyll, l'univers de Balafrée recèle des particularités extrêmement intéressantes et j'ai aimé visiter ses villes et arpenter de nouveaux paysages.

Mais la comparaison s'arrête là, pour la simple et bonne raison que le but de cet article n'est pas de tenir exclusivement ces propos.



Michel Robert démontre une fois encore son talent d'écrivain, aux descriptions efficaces et au style direct. L'enchaînement de ces descriptions et des phases d'action donnent à l'histoire un rythme soutenu et en font une lecture rapide et vraiment prenante.



La suite sur le blog !
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Gheritarish : Les terres de sang

n tout cas, on peut pas reprocher à Michel Robert de laisser ses lecteurs s’ennuyer ; il y a de l’action à revendre, on a à peine le temps de reprendre son souffle.

Cependant, je ne sais pas si c’est moi, mais j’ai trouvé qu’il manque un je-ne-sais-quoi, ce je-ne-sais-quoi qui m’a complètement emballée dans le cycle de L’agent des Ombres (quoique, pas trop dans le dernier) et dans le premier tome de La fille des Clans. Est-ce que c’est l’écriture de Michel Robert qui ne me transporte plus, ou est-ce qu’elle est différente de ce qu’elle était à ses débuts, je ne saurais le dire sans relire les premiers tomes de L'agent des Ombres… toujours est-il que j’ai eu un mal fou à me plonger dans l’histoire. Il faut dire que, si Gheritarish est un personnage sympathique dont les apparitions sont toujours un plaisir, il n’est pas pour moi le plus intéressant du cycle et 500 et quelques pages, c’est peut-être un peu trop long…

Mais bon, bref, tous les ingrédients habituels de Michel Robert y sont, et ça reste une lecture très divertissante : humour, baston, sexe, bonne bouffe, sauvetages héroïques, un peu d’émotion… tout amateur de fantasy dynamique et couillue y trouvera son compte.
Lien : http://jaimeleslivresetjensu..
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L'agent des ombres, tome 1 : L'ange du chaos

L'Agent des ombres est un livre facile et rapide à lire. Le style d'écriture est simple et les descriptions sont sans longueurs. Michel Robert maitrise parfaitement l'univers dans lequel ses personnages évoluent.



Cellendhyll de Cortavar n'est absolument pas le héros auquel on pourrait s'attendre mais néanmoins ce guerrier, à l'âme torturée, ne nous laisse pas indifférent et on se prend facilement d'une affection toute particulière pour lui. Nous ferons la connaissance de personnages forts sympatiques. Gheritarish, un guerrier de la race Loki est bourré d'humour et j'ai beaucoup apprécié les liens d'amitiés et la complicité qui l'unissent à Cellendhyll. Rhober Rathe, dit Le Corbeau, n'est pas en reste non plus...



Nous sommes constamment malmené entre Lumière, Ténèbres et Chaos où les maîtres mots sont : pouvoir, conquête et trahison. Ce premier tome est une bonne mise en bouche pour la suite de cette saga.
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L'agent des ombres, tome 4 : Hors-destin

J'aime toujours autant cette série chaque tome est magique celui là est encore mieux que les autres il se lit pas vite , il se dévore .



J'ai tout aimé l'intrigue , l'histoire le déroulement des événement .



On retrouve un ange du chaos plus virulent et sensible que jamais .



Estrée se dévoile d'une façon inattendue j'ai tout aimé . Les scènes d'actions sont si bien monté qu'on plonge direct dans l'univers .vraiment c'est une super série . Je peux que la recommander au friand de fantaisie mais avec un véto il y a des scènes de sexes cru il ne faut pas être choqué et la quantité va varié suivant les tomes .
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L'agent des ombres, tome 10 : Destin brisé

La fin du cycle, enfin. Et il se passe plein de choses, avec une révélation majeure, un soupçon de prophétie et une tripotée de nouveaux personnages, ça valait le coup d'attendre. Michel Robert n'a pas hésité à mettre tous les curseurs à fond, les méchants sont vraiment exécrables, les héros et héroïnes débordent d'habileté et de courage, les combats sont plus qu'intenses (avec des membres tranchés qui volent dans tous les sens, on n'y voit plus rien) et quand Cellendhyll copule, il copule. Une ode à la virilité ? A certains moments peut-être, mais je ferai observer en défense de l'auteur qu'il ne parle jamais de barbecue.

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L'agent des ombres, tome 6 : Guerrier des L..

Après sept ans depuis le dernier opus de l'Ange du Chaos, il me fallait retourner dans l'univers si particulier de Cellendhyll (je n'avais pas le même souvenir de la fin du tome 9 qu'un ami...) avant de me lancer dans la lecture du dernier tome de la série. Je reprends donc le second cycle de l'Agent des Ombres avec un plaisir immense.

Retour sur le plan du Chaos avec des personnages hors norme, un univers captivant, des aventures à chaque page... Et des méchants bien bien méchants !

J'avais adoré la première fois, c'est toujours le cas. Des personnages complexes et très bien développés, un style d'écriture auquel j'adhère totalement, un vocabulaire intéressant (l'existant et l'inventé), une imagination sans limite, des descriptions qui nous permettent de nous immerger totalement. Bref, un bijou pour moi !

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Gheritarish : Les terres de sang

Un roman bien enlevé et sans prétention qui donne la vedette à Gher', le compagnon lumineux du sombre Cellendhyll de Cortavar présent dans le cycle l'Agent des Ombres du même auteur. L'histoire se lit de manière indépendante, même si on y retrouve quelques-uns des méchants qu'on a déjà croisés, et se déroule dans une ambiance de type fantasy western particulièrement réussie.

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La Malerune, tome 3 : La Belle Arcane

Un tome 3 dans la continuité du tome 2.



Une fois encore, commençons par le peu de positif : le concept de l’histoire est bien, l’idée est bien, le worldbuilding est bien. C’est tout.



Gros problème au niveau des personnages, pas attachants du tout, et surtout de la narration. Je m’explique : sans être professionnelle, mais lectrice assidue de fantasy, je trouve que le texte est rédigé de manière très inégale. Certains passages avec des révélations ou explications sur la magie tiennent en 2 lignes, tandis que les combats et surtout les blessures infligées aux combattants sont décrits avec beaucoup de détails, au point de prendre plusieurs pages (on sent que ce sont ces passages que l’auteur a pris plaisir à écrire). La violence est vraiment très mise en avance, au détriment du reste qui m’a donné le sentiment d’être bâclé. Certaines phrases essaient de mettre en place un certain suspens, mais le texte est rédigé de telle façon qu’on sait dès le tome 2 qui va utiliser la Belle Arcane : le personnage est tellement mis en avant pour son talent inné, il n’y a aucune surprise. On sait également que quoi qu’il arrive, les personnages vont s’en sortir magistralement, même à 4 contre une armée. Aussi, pas d’inquiétude, les héros sont des génies qui s’en sortiront forcément.



Il y a du progrès sur les personnages « gentils » par rapport au tome 2, ils sont un peu moins clichés, mais j’ai eu du mal à passer outre mon horrible ressenti du Dire des Sylfes. Je n’ai pas compati, et je ne me suis pas inquiétée du tout pour eux.

Les méchants, eux, sont toujours aussi nuls. Geyor est le pire de tous : charismatique dans le tome 1, depuis la reprise par Michel Robert, il est devenu tellement pitoyable que je me suis sérieusement demandée si ce n’était pas censé être un personnage comique, sans en être vraiment sure. Quant au grand méchant de l’histoire, franchement bof. Si encore on avait eu plus d’informations sur lui avant de le rencontrer, peut être aurais-je ressenti quelque chose, mais là ça ne m’a rien fait.



Outre un certain nombre de ponctuations et de mots mal écrits (fautes de frappe ?), il y a pas mal de choses qui ne tiennent pas la route. A savoir :

- un personnage qui a traversé le continent à cheval prend une leçon d’équitation. Vraiment ?

- un personnage refuse catégoriquement de livrer les secrets de la Belle Arcane, mais à peine s’en prend-on à son compagnon qu’il demande grâce sans même chercher à gagner du temps !

- un certain personnage se plaint de ne pas avoir eu d’amant depuis longtemps… alors qu’avant la quête, elle était dans une pension pour jeunes filles de bonne famille !

- tous les méchants, mais vraiment tous, se sentent obligés d’expliquer leurs plans aux gentils. Et après ils s’étonnent d’échouer…

- les gentils révèlent les secrets de l’Arcane en présence d’un personnage dont ils se méfiaient, et surprise, c’est bien un méchant et les secrets de l’Arcane sont dévoilés…

- Geyor prend un certain personnage en otage pour s’assurer que Zetide ira bien dans le Maune, alors que de toutes manières, il doit y aller pour trouver la Malerune… ce que Geyor sait, puisque Zetide l’a dit devant lui moins de 5 minutes avant !

- on apprend que le grand méchant de l’histoire est « réputé » (parmi les gentils) pour toujours être dans son palais, alors que dans le tome 1, on était étonné de découvrir que les Maunes étaient dirigés par un seul maître…

- Zetide peut subitement utiliser la magie en cas d’urgence alors que depuis la partie précédente, la magie ne marchait plus pour personne…

- comme par hasard, les dieux sont bien gentils, ils ont laissé un portail de voyage magique près d’une rune…

- Eras de Garamont débarque de nul part pour sauver tout le monde de l’annihilation. Et on ne saura jamais comment il a trouvé ses informations sur les runes.

- et mon reproche favori : nous lecteurs avons de la chance, car Lucia, la seule femme du livre, se trouve être la belle parmi les belles, même balafrée !



Dernier détail qui n’en est pas un pour moi : j’ai lu les 3 livres de l’édition « Points ». Sur la première couverture, on avait droit à Zetide, Lucia et Hogo. Sur la deuxième, Hogo. Sur la troisième, Lucia et deux humains non identifiables. Donc je note déjà que la pauvre Ariale, tant pis pour elle, ce n’est après tout qu’une fillette, et son rôle n’est manifestement pas si important que cela aux yeux de l’éditeur. Mais les deux humains derrière Lucia, c’est qui ? Eras pourrait correspondre à l’un deux, mais l’autre ? Il n’y a pas d’autre humain dans le livre, à moins que Zetide ait mystérieusement rajeuni de 40 ans !



Je ne recommande pas cette série. Je suis triste de le dire, car la série a été entamée par Grimbert, et parce que le tome 1 offrait beaucoup de potentiel pour la suite selon moi. Pour ma part, je reste grande admiratrice du travail de Grimbert, dont je recommande les livres sans réserve, mais je ne lirai pas les oeuvres de Michel Robert, c'est une certitude. Cependant, tentez votre chance, ça peut certainement plaire à certains vu les notes sur ces livres.
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L'agent des ombres, tome 2 : Coeur de Loki

Honnêtement, je suis plus que sceptique sur cette lecture. A la fois l'univers est vraiment intéressant, avec différents clans et créatures, mais la morale de ce livre m'a choquée et vraiment déplu. 😡

.

Encore une fois, comme dans le premier tome, on est face à des vices vraiment particuliers, bien que moins trash que pour "L'Ange du Chaos". Cependant, les propos grossophobes sont intolérables et vraiment pas camouflés. Que ce soit le personnage en lui-même qui le soit, j'aurais pu accepter. Mais ici, TOUS les personnages ainsi que l'auteur utilisent un vocabulaire horrible, type : "diforme", "incapable", "couvert d'un manteau de graisse" et j'en passe. Ca devient lourd. 🤯

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Bourré de clichés sur "Cellendhyll est trop fort", le récit alterne sans arrêt entre combats et relations sexuelles (ultra détaillées). A un moment, je ne les lisais même plus tant ça devenait redondant. 😪

.

J'ai adoré les passages avec Estrée, une jeune femme (clichée elle aussi mais bref) qui baigne dans les intrigues politiques. Le seul personnage sympa et intéressant, relié à elle, meurt. Bêtement, en plus. Génial. 💩

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Bref, vraiment partagée. J'aime les passages avec Estrée, mais tout le reste, c'est juste toujours la même chose : des clichés, des combats, du sexe, des dialogues à "qui lancera la meilleure punchline" et "je fais trop peur avec mon regard, mouahahaha !". 👿
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L'agent des ombres, tome 1 : L'ange du chaos

J'ai adoré ce roman. Cela faisait longtemps que je n'avait pas lu de la fantasy de cette qualité. Le style et les caractéristiques du monde développé par Michel Robert m'a fait penser au monde d'Elric de Michael Moorcock. Les personnages sont extrêmement intéressant. J'ai vraiment hâte de lire la suite.
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L'agent des ombres, tome 1 : L'ange du chaos

Pause à la page 39



Fantasy visiblement testostéronée avec plein de trucs de magie, le plan des Ténébres, du Chaos et Des Lumières, des mages, des sorciers, des warriors... un univers imaginaire de ouf!

- Heureusement que les guerriers se posent de temps en temps pour siroter... un café. Ça m'a rassurer de savoir que dans ce monde infernal se passionnent encore et toujours des petits producteurs guatemaltèques d'Arabica bio.

- Des noms et des créatures d'outre-univers dont Priam qui s'est vu téléporté de Troie à ici ou des Lokis... vive l'exotisme feinéant.

- des gonzesses toutes ceintures noires de BDSM au service de ces, je cite, "chaudes virilités" qui se chevauchent comme des selles de mobilettes.



Et je n'ai lu que 39 pages...
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Largo Callahan - Six petites gouttes de san..

Premier pas dans les univers de Michel Robert et je suis agréablement surpris.

Le personnage de Largo un irlandais/apache est bien travaillé. L'histoire démarre bien mais ce n'est que le premier tome d'une trilogie et je me doute qu'on est loin d'avoir tous vue.

Le style est simple mais efficace à la manière d'un Gemmell. Une touche d'humour en plus.

Vraiment une très bonne surprise. Je vais très certainement m’intéresser à son grand cycle l'agent des ombres voir ce que ça donne.
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La fille des Clans, tome 1 : Balafrée

Balafrée est une fille des Clans, autrement dit, une fille de rien. Prisonnière depuis des années des Hommes, cruels, brutaux, sans pitié, l'adolescente a tout perdu. Tout sauf son envie de vivre. Grâce à sa détermination, elle est enfin libre. Libre de se venger de l'homme à qui elle doit son surnom. L'homme qui a tué sa mère.



Ce résumé ne fait pas justice à l'univers créé par Michel Robert, qui n'est pas sans rappeler les RPG, ces fameux jeux vidéos où l'on peut incarner un elfe, un mage ou encore un nain. Et ce résumé succinct ne fait pas non plus justice aux RPG, mais ce n'est pas la sujet.



Michel Robert nous plonge dans un monde où se côtoient des Elfes (attention à ne pas confondre les Elfes de Nuits qui combattent du côté des Clans et les Elfes de Soleil qui sont du côté des Hommes), des Nains, des Mages ainsi que toute sorte de peuples issus de l'imagination de l'auteur.

Ce roman fait la part belle aux personnages féminins forts, bien que très peu nombreux, et cela je le déplore. Balafrée n'est pas une petite demoiselle en détresse, elle est une arme vivante qui ne vit que pour la vengeance.

J'ai été plus qu'agréablement surprise par ma lecture. Michel Robert dispose du véritable talent de conteur, celui de nous dépeindre son histoire avec juste ce qu'il faut de détails pour nous plonger dans son univers. Et quel univers...Sombre, injuste, cruel.



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La Malerune, tome 3 : La Belle Arcane

Il y a de ces lectures qui vous envoûtent; vous font oublier où vous vous trouvez et ce qui encombre votre quotidien. Celles-là vous amènent très loin et jamais ne donnent envie de quitter le voyage. Ce 3e tome de La Malerune ne fait pas partie de ce lot.



Après d’innombrables soupirs et autant de combats pour conserver mon attention sur le livre, j’en suis venue à la conclusion qu’il manquait définitivement quelque chose d’essentiel pour que la magie opère.



Le lecteur averti ne veut pas se faire décrire les événements, il veut les vivre.

Or, à titre d’exemple, voici comment Michel Robert traite un passage de guerre particulièrement violent : « Sur la tête des Borghs furent jetés des dizaines de fagots enduits d’un liquide combustible, aussitôt suivis d’une torche allumée. Les Maûnes n’eurent pas le temps de réagir, emprisonnés par de hautes flammes, ils brûlèrent en s’agitant vainement. Pour faire bonne mesure, les Pégölas provoquèrent l’avalanche de pierres qu’ils avaient préparée ».



N’ayant heureusement jamais assisté à une horreur pareille, je peux toutefois dire sans me tromper qu’en un tel carnage, les cris désespérés des proies à l’agonie, souffrant le martyr en tant que torches vivantes, devaient percer les tympans et déchirer l’âme des témoins les plus endurcis. L’odeur devait être à la limite du supportable puisque même un simple cheveu qui brûle emplit les narines d’une puanteur incomparable, alors pour ce qui est de la chaire qui fond, en plus de tout le reste… Mais la scène, sous la plume de Michel Robert, reste muette à ces éléments : on décrit froidement comme on le ferait d’une banalité, d’un passage obligé : « ils brûlèrent en s’agitant vainement ».



Vous me direz que l’auteur est journaliste et qu’il s’agit d’une déformation professionnelle que de traiter ainsi certains événements. Oui mais voilà, ici, il prend le rôle d’écrivain et il a d’autres responsabilités que celle de simplement « informer ». Par ailleurs, d’autres auteurs, pour ne citer que David Gemmell, ont aussi été journalistes avant de se lancer dans l’écriture de romans et ils offrent malgré tout une vision vivante et complète des scènes qu’ils partagent avec le lecteur.



Cette vision limitée, écourtée et incomplète sous la plume de Michel Robert ne permet donc pas d’être considérée comme « captivante ». À cela s’ajoutent également des faux pas au niveau de la cohérence des idées exprimées.



C’est entre autres le cas lorsque trois des personnages principaux deviennent captifs de Maûles en pleine forêt et que Lucia, en liberté et usant de flèche et d’une épée à la faveur de la nuit, s’échine à éliminer un à un chacun des tortionnaires (qui sont à distance de vue des captifs) plutôt que de libérer ses acolytes dont deux étant beaucoup mieux placés qu’elle pour venir à bout rapidement de cette bande de malfrats : le mage Zétide et Hugo le lycante guerrier.



D’autant plus qu’après deux jours, elle décide d’affronter seule les cinq adversaires restants. Et que dire de l’idée subite d’Ariale, après tout ce temps, de demander à Shruti (son animal de compagnie bien camouflé et toujours à ses côtés) de ronger les liens du sorcier pour aller en renfort auprès de Lucia? Un peu lent, comme temps de réflexion, non? Sans compter que l’un des poursuivants de Lucia avait quitté la poursuite pour « se soulager derrière un fourré », avec les conséquences qu’on imagine trop facilement…



Comme pour le tome précédent, on retrouve les couleurs particulières de l’auteur telle la tendance au cannibalisme (dont les personnages ne semblent pas s’émouvoir outre mesure) et l’omniprésence du réveil de la libido masculine devant le personnage de Lucia (devenue sous la plume de Michel Robert une guerrière irrésistible même aux yeux des créatures du Maûne).



Tant qu’à souligner les clichés, que dire de Hogo, présenté dans le premier tome comme étant l’assistant et protecteur de Zétide, mais devenu ensuite « l’imbattable prince guerrier au leadership incontesté »… qui, naturellement vu cet ordre d’idée, va s’amouracher de la belle Lucia au point d’amener le lecteur à se demander si le sujet de l’histoire réside dans cet idylle amoureux plutôt que dans la recherche des arcanes pouvant rétablir l’Équilibre (cette quête semblant plutôt devenir un prétexte à offrir un contexte pour la relation amoureuse des deux personnages clairement mis au premier plan par ce second auteur).



Bref, après avoir lu le quart seulement de ce troisième tome, j’ai abdiqué. Tant mieux si l’écriture s’améliore par la suite, mais alors, aux autres d’en juger!

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L'agent des ombres, tome 2 : Coeur de Loki

"Cellendhyll de Cortavar, l’Ange du Chaos, le guerrier implacable et invincible, a tout perdu. Sa technique, sa force et sa rapidité ne sont plus que de lointains souvenirs.

Déchu, ayant inéluctablement perdu sa puissance physique, il s’est enfermé dans un mur de mépris et de haine. Désireux de lui faire reprendre du service, son maître Morion lui confie ce qui doit être une simple mission de routine : se rendre à la cité-franche Véronèse sous une fausse identité afin d’acquérir un établissement marchand qui intéresse la Maison d’Eodh…".

J'ai voulu lire ce second tome bien que le premier m'ai laissé une impression de livre baclé, du moins dans la mise en forme et le style. Je pensais que l'auteur ne pouvait que s'améliorer, évoluer vers le haut dans sa prose et son vocabulaire, ben non, c'est pire ! Pourtant il y a un univers original, des personnages intéressants, mais rien n'y fait, ce livre me tombe des mains. Des phrases avec des mots manquants, des contresens, et j'en passe. Je ne suis pas un lecteur pédant ou trop exigeant, je veux juste lire une histoire avec un peu de style dans l'écriture quand même ! J'ai mis deux étoiles car l'auteur propose quand même un univers bien particuliers, qui a d'ailleurs trouvé son public de lecteurs, et il a plus d'idées que d'autres auteurs français insipides pourtant auréolés de prix littéraires ! Bonne continuation à lui, le tome 9 est en cours d'écriture, mais ça sera sans moi.
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