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Critiques de Michel Robert (III) (267)
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La fille des Clans, tome 1 : Balafrée

Séduite par la couverture et la quatrième de couverture qui vantaient l'histoire d'une jeune femme au passé douloureux qui ne vit que pour sa vengeance, j'ai lu Balafrée de Michel Robert.



Début prometteur, l'auteur nous sert un univers plutôt visuel avec une plume efficace et nous transpose directement dans l'action, alors que l'héroïne prend la fuite du camp d'esclaves où elle était retenue prisonnière.

Mais très rapidement, le vernis s'écaille.



Le contexte:

Les joueurs/joueuses de WoW n'auront aucun mal à reconnaître l'influence pour ne pas dire la reprise de certains concepts scénaristiques emblématiques du jeu (la guerre des Clans contre l'Empire ressemble de manière troublante à celle de la Horde contre l'Alliance, les Thaeryns n'ont rien à envier aux Taurens, les Orkhaïs aux Orcs, le Azuréens ont repris beaucoup aux Draeneïs, "gangre" (du gangrefeu) est la traduction du "fel", magie de World of Warcraft qui a la particularité de se décliner en nuances vertes etc ), et de nombreuses idées semblent reprises d'autres sources (le Peuple Noir ressemble beaucoup à l'Engeance de Dragon Age, les elfes-soleils et elfes-de-lune semblent tout droit sortis des Royaumes Oubliés et il y aurait encore pas mal d'exemples à sortir).



Toujours à propos du contexte, l'auteur a voulu jouer sur une très grande abondance de races... Sans entrer dans les détails des spécificités de chacune. Il faut attendre la moitié du livre pour apprendre par exemple que les trolkhs ont le nez crochu, on ne sait pas à quoi ressemblent précisément les nashaï et en quoi ils se distinguent des humains (sinon que les yeux violets ne sont pas une spécificité de leur race), et dans les dernières pages, l'auteur évoque encore une bonne quantité d'espèces... Dont on ne sait quasiment rien. Ce choix donne un effet "fouillis" au contexte, comme s'il était écrit au fur et à mesure et non pas anticipé, défini et délimité clairement dès le début du récit.



L'intrigue:

Si la reprise de concepts existants n'est pas un mal en soi, le résultat ici manque de finesse et d'homogénéité pour donner une idée d'ensemble propre et cohérent.

Cela est d'autant plus flagrant dans la deuxième moitié du livre où le fil rouge de départ (la guerre des Clans contre l'Empire et la vengeance de Balafrée) est mis entre parenthèses pour le développement d'un autre arc dont l'objectif est incertain (quel est le but profond de ces errances sur TerreNeuve? Quel est le rapport avec l'intrigue initiale? )

L'intrigue se perd dans la deuxième moitié du livre (peut-être pour mieux prévoir la place d'une suite...? ou manque de développement des bases ébauchées?) et la surenchère de races évoquées sans être détaillées à Gharadan donne l'impression d'un contexte mal délimité et dont la complexité n'est qu'effleurée sans profondeur.



Gros deus ex machina à la fin de l'histoire destiné sans nul doute à créer le cliffhanger des dernières lignes, l'intervention du personnage de Minuit tend à ruiner une bonne part de l'intérêt du récit. En révélant à Malken qu'elle savait tout ce qui allait se passer, elle lui retire le mérite de chaque action ou décision et sabote tout principe de causalité: comme la destinée de Malken était tracée et que l'Ordre des Regrets avait tout prévu, rien ne pouvait être lié au hasard ou aux efforts de l'héroïne qui en devient prévisible et convenue. Dommage.



Les personnages:

Au niveau des personnages, Malken alias Balafrée incarne parfaitement l'archétype de la femme torturée qui devient forte à l'épreuve des coups de la vie et... c'est tout. Elle n'existe pas vraiment hors de ce cadre et semble incapable de s'en affranchir pour développer une plus grande complexité. Elle n'évolue que dans l'expression de ses démons et sa soif de vengeance, et l'auteur insiste beaucoup plus sur la santé de sa libido débridée que sur sa progression psychique, ce qui est quelque part limitant pour un personnage présentant autant de possibilités à la base.



Les personnages secondaires tels que Valéna, Rorqual, Syléan, Aidhan Flynn et toute l'équipe des Bannis suivent un peu le même traitement, ce qui rend leurs actions et interactions prévisibles et leur fait perdre en relief. Sans être inintéressants, ils en deviennent convenus et perdent une part de leur richesse à mener exactement la conduite à laquelle on peut s'attendre de leur part.



Les antagonistes quant à eux sont des caricatures (spéciale mention au prélat Arkham Fordryng qui pour renforcer son aura inquiétante et ténébreuse... joue de l'orgue!) Tablant sur des archétypes jusqu'à l'excès, ils perdent toute possibilité de nuance qui aurait pu les rendre intéressants et sont tristement prévisibles.



Galbreyth de Tissemort (dont le seul nom est déjà un parti-pris peu subtil sur son alignement) est probablement l'antagoniste principal le moins développé que j'ai pu voir dans un roman de ce genre. Il a à peine deux ou trois chapitres qui lui sont consacrés, a des actions/ des pensées quasi parodiques des "méchants" de la pop-culture tant elles sont clichées, et à la fin du roman, on ne connaît toujours ni ses motivations, ni les raisons qui le poussent à agir, ni le motif de son intérêt pour la famille de Malken.



Bref, le livre est divertissant mais peine à trouver son identité propre et tombe facilement dans tous les clichés du genre sans parvenir à s'inventer. Dommage avec toutes les possibilités qu'impliquaient le pitch de base.

Même si je serais curieuse de connaître la suite parce que de nature à aimer aller au bout des choses, ce premier tome ne m'a pas donné envie de me ruer sur le suivant.





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La fille des Clans, tome 1 : Balafrée

Dans les bois, une jeune femme court, court jusqu'à en perdre haleine. Elle s'appelle Malken, a des yeux violets éclatants et une balafre sur sa joue (qui lui a fait mérité le surnom de Balafrée), et traverse les arbres pour fuir. Fuir Brise-Espoir, un camp d'internement pour femmes dont elle a passé toute sa jeunesse, fuir les Impériaux qui la maltraite, fuir les sévices qui l'accablaient. Sauvée par un guerrier après quelques terribles circonstances, elle est libérée mais s"engage dans l'armée. Lors d'une bataille, elle secoure une elfe de la plus haute importance et cet acte va changer sa vie. Mutée chez les plus grands soldats avant d'intégrer un régiment spécial, les Bannis, qui se battent contre l'Empire impérial, elle sera guidée par une seule motivation : la vengeance.

Et c'est le résumé de Balafrée, un roman de fantasy très bon qui me fait découvrir Michel Robert, l'auteur de l'Agent des Ombres. Je n'ai pas lu sa célèbre série, donc je ne peux pas comparer avec Balafrée.

Bon, il est vrai que l'univers du livre est bien inspiré d'un certain MMORPG (Orkhais, Taerins, Elfe de la lumière, Elfe de lunes, trois continents ça vous rappelle rien ?) et que l'histoire de base est classique, une guerre entre deux mondes et un protagoniste en quête de vengeance, et le concept manichéen (des gentils très gentils contre des méchants très méchants), mais Robert parvient à rendre le tout original et prenant.

Le background est certes peu esquissé mais est rempli d'une faune extraordinaires, avec ses créatures singulières (mention aux Aviaires au début du roman, qui m'a surprise vu qu'ils sont des hommes-oiseau et ont une espèce de dirigeable, dans un roman de fantasy médiéval !) et des paysages très bien décrits et variés, on passe de forêts à des montagnes rocailleuses par exemple. De même, si nous n'avons pas tout les détails sur la guerre opposant l'Empire aux Clans, on comprends vite les enjeux cruciaux. D'autant plus que là s'illustre le talent de Robert : les gentils, les Clans, sont composés d'Orkhais, d'Elfes de Lunes, Taerins et autres créatures. tandis que les méchants sont... les Humains. Eh oui ! Les humains sont les principaux antagonistes, avec leur empire totalitaire, leurs camps, leurs armées redoutable, leurs mages sadiques, d'ailleurs quasiment tous les humains méchants qu'on croisera illustrent (d'une manière caricatural certes ) les pires défauts de l'humanité. J'avoue qu'un roman où les humains sont les principaux méchants m'a impressionnée ! En revanche, la magie n'est guère expliquée à mes yeux, et c'est dommage. De plus, on a de grosses ficelles et des coïncidences un peu trop "hasardeuses".

Les personnages sont divers, certains très construits mais d'autres assez stéréotypés. Malken, où Balafrée, est une héroïne forte, hardie et courageuse, une femme ayant eu un lourd passé et qui ne cherche qu'à se venger, maintenant tête aux restrictions et coups durs. Toutefois, elle est un peu trop impulsive, très tête brûlée. le sombre Roqual qui cache son amour pour l'elfe Valéna, elle-même est une impressionnante femme très stratégique mais d'autres sont clichés comme pas possible comme l'acariâtre Sylean Coeur-Froid (sérieux ce nom), pure représentation du sergent grincheux qui s'en prends à la nouvelle recrue... de mêmes , les méchants sont certes d'une violence et d'un sadisme effroyable mais stéréotypés.

Les scènes de combats fourmillent, tout aussi bien décrites mais aussi un peu gore, avec le sang qui gicle et les membres découpés. On a aussi droit à des passages chocs, des rebondissements qui vous retournent la tête. Il y a aussi des scènes de sexe sauf que parfois, elles sont un peu trop explicites et crues.

Le style de Robert est directe, très descriptive sans jamais être longues à en tartiner les pages comme Balzac (j'aime beaucoup Balzac mais ses descriptions à ne plus en finir sont exaspérante).

Cependant, la fin est bien trop frustrante, coupant abruptement le roman d'une scène capitale.

En bref, Balafrée est un curieux ouvrage de fantasy, avec une héroïne combattante et qui me donne envie de lire non seulement la suite mais aussi la série principale de Robert.
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L'agent des ombres, tome 3 : Sang-Pitié

Un troisième tome qui se lit comme du petit lait. J'ai vraiment apprécié la balade.



Le personnage de Cellendhyll de Cortavar est vraiment intéressant et même si le Loki m'a un peu manqué cela n'a en rien desservi l'intrigue.



Cellendhyll est devenu commandant et doit former un escadron d'élite (l'escadron Spectre) . Entre-temps il doit se rendre seul à Gar-Vallon pour protéger la conseillère Laurianne de Férimond et mettre un terme aux attentats qui déciment la population.



L'escadron Spectre (Elias d'Aclaan, Melfarak Haukskirr, Bodvar, Khorn, Dreylen de Zyldar, Faith et Lhaër de Bénérys) fera ses preuves en plusieurs occasions et de belle manière pour sortir l'Ange d'embarras ou pour l'accompagner sur le plan des Ténèbres pour récupérer Khémal.



L'histoire se termine sur un cliffhanger mais je ne suis pas pressée de lire la suite... il faut faire durer le plaisir, non?



Comme toujours, trahisons, complots, violence, sexe, humour et j'en oublie probablement... sont au rendez-vous.

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L'agent des ombres, tome 2 : Coeur de Loki

Très bon bouquin, très bonne histoire tous les éléments s'emboîtent et à la fin le puzzle est complet. J'ai surtout aimé le tandem Cellendhyll/Gheritarish. Les répliques sont excellentes, j'adore ce genre d'humour.



Bon j'avoue j'ai versé quelques larmes à la fin... mais je me doutais de l'issue depuis le début. C'était prévisible à du 90%. Cela étant dit il y a un personnage que j'aurais aimé revoir par la suite...



Bon ben je crois que je vais lire la suite des aventures de Cellendhyll de Cortavar!!

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La fille des clans, tome 2 : Revanche de sang

Ce volume 2 s’avère au final décevant, surtout si on le compare aux dernières sorties de l’Agent des Ombres, et peine à révéler son potentiel en dépit de ses points fort et de l’envie palpable de l’auteur dans l’écriture des aventures de Malken. Il reste à espérer que le tome suivant renverse la tendance.
Lien : http://www.elbakin.net/fanta..
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L'agent des ombres, tome 3 : Sang-Pitié

L'épisode de trop ? J'écris cette critique aprés avoir lu les 6 tomes et aprés réflexion, il me semble que ce tome aurait pu être intégré dans le précedent et le suivant. Le personnage de Cellendhyl prend un peu plus de densité par sa prise de commandement d'un escadron mais le reste de l'intrigue ne mérite pas à mon sens autant de developpement.



Donc dans cet épisode, Cellendhyl de Cortovar a pour mission de constituer un nouvel escadron pour des missions secrètes pour Morion, prince du Chaos. Aidé de son ami loki, l'ange du chaos va devoir endosser le costume de commandant et s'assurer de la cohésion de son groupe. On suit aussi Estrée d'Eodh, fille du Chaos, toujours amoureuse de Cellendhyl, mais qui doit poursuivre son propre combat contre l'addiction de bleue-songe. De plus, elle cherche à regagner son indépendance par rapport au légat Leprin, qui est lui-même partagé entre son amour pour elle et la nécessité de lui faire livrer des informations stratégiques.



Beaucoup (un peu trop de castagne), un héros boudeur comme un adolescent, une princesse vénale, des ffemmes en pamoison devant le héros.......Un peu trop caricatural, à mon gôut, vraiment le pire des tomes de cette saga.



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L'agent des ombres, tome 4 : Hors-destin

La précédente mission des Spectres à Mhalemort, forteresse des Ténèbres, est un demi succès. Le fief des Ténèbres est infiltré et Khémal est délivré, tout cela avec une facilité déconcertante...Cela ne pouvait être qu'un piège de la part du Roi-Sorcier ! En effet, après une brève entrevue entre Le Père de la Douleur et Cellendhyll, les intrus et Estrée ( rencontré par hasard dans la forteresse Ténébreuse, à son grand dam ) sont pourchassés par la horde du Roi-Sorcier et se retrouvent devant un portail de transfert à la destination inconnue. Autrement dit : Le salut ou la mort...Car nul ne sait si ce portail n'est pas un ultime piège tendu par les Ténèbres...Bingo ! C'est un piège, mais pas celui des Ténèbres...C'est celui du Prince des Arikaris, les Sang-Pitié !



Ce livre débute donc par l'ouverture du portail de transfert dont la destination n'est autre que Valkyr, Plan des Sang-Pitié. Dès leur arrivée, les membres du Chaos ne se leurrent pas : Ils sont sur un plan hostile qu'il faut quitter au plus vite ! Encombré de Khémal toujours groggy, ils vont se frayer un chemin dans la jungle de Valkyr pour essayer d' échapper à leurs poursuivants, qui ont déjà fait retentir le cor annonçant le départ de la chasse à l'homme.

Leprin et Troghöl sont de la partie, accompagnés de leurs guerriers respectifs.

Le Seigneur des Ténèbres a été clair, il veut la tête de ce maudit Cellendhyll de Cortavar. Mais les aspirations diffèrent entre le Légat des Ténèbres et le nouveau Seigneur des Conquêtes...Car si Troghöl a grugé l'escadron Spectre au complet, il se peut qu'il ai d'autres projets en tête...



Voilà une excellente traque ! La première partie du livre, dans la jungle, est assez haletante. Dans la seconde partie on commence à apercevoir le dénouement de l'histoire. Ça se lit bien et l'intrigue est bien plus surprenante que celle du volume trois. Néanmoins j'ai noté une grossière contradiction dans un passage : Après avoir tué un garde et fait disparaitre son corps par une fenêtre, le tueur se rend compte qu'il lui manque des armes, alors il fouille le cadavre du garde occis, comme si ce dernier était encore présent dans la pièce alors que dix lignes avant l'assassin jetait sa dépouille à l’extérieur (Page350)... Bon, c'est pas très très grave, mais c'est complétement stupide et ça fait foirer un chapitre entier, c'est dommage.
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L'agent des ombres, tome 2 : Coeur de Loki

Dans le précédant livre, nous avions brusquement quitté Cellendhyll alors que son Seigneur, Morion, exerçait une mystérieuse magie sur son Agent des Ombres préféré...Expérience magique ayant pour but de récompenser le succès de l' Ange du Chaos. Seulement, la magie de Morion n'a pas eu l'effet désiré.



Dans ce tome nous retrouvons donc un Cellendhyll méconnaissable et les deux pieds dans la tourmente. Il est affaiblit, la graisse a remplacée ses muscles et il n'est plus du tout en phase avec lui-même...Disparu le terrible guerrier Initié... Voyant son Agent se morfondre et alimenter haine, rancœur et frustration, le Puissant du Chaos, Morion, décide d'investir Cellendhyll d'une mission qui s'apparente plus à une villégiature qu'à une mission digne d'un Agent des Ombres. Le point positif c'est que son vieil ami Gheritarish l'escortera jusqu'à l'objectif, profitant ainsi de l'occasion pour remettre physiquement en forme son pote le Petit Homme...Façon Loki !

Bien sûr Estrée n'est pas en reste. Fidèle à elle-même, la sublime Femme du Chaos a toujours la sale manie de fourrer son nez partout et de fricoter avec des Ténébreux. Des défauts dont elle paye le prix...



Cœur de Loki est une très bonne suite, on y retrouve des combats super bien détaillés,c'est très visuel et décrit avec un soins particulier. Le style de l'auteur s'affute et les répliques percutent bien. Les chapitres se sont nettement rallongés, ce qui est une très bonne chose. Ainsi, Michel Robert ralenti cette cadence infernale qui s'était instaurée dans le premier tome. Cela permet de plus développer les personnages, du coup on partage plus leurs sentiments. Grosse dose d'humour aussi, grâce à Gheritarish et à quelques autres joyeux lurons. Presque un sans faute si ce n'est le scénario qui se montre légèrement convenu, sans quoi ce second tome aurait atteint les cinq étoiles.











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La Malerune : Intégrale

Je viens de finir la trilogie et je reste assez mitigée. L'histoire était pourtant si bien partie : des personnages intéressants et intriguants, un univers comme je les aime - riche et passionnant ! - une intrigue qui démarre sur les chapeaux de roue et nous emporte immédiatement dans le fil de l'action.

Le premier tome est très réussi à mon goût ; j'étais vraiment plongée dans l'histoire et je ne pouvais plus en décrocher. Le seul bémol à ce stade, pour moi, était un petit manque de cohérence entre les deux "aventures" qui sont traitées de manière trop détachées l'une de l'autre. Cependant, je me suis vraiment immergée dans l'univers et l'intrigue.

Mais voilà : à partir du tome 2 : patatra ! Mon enthousiasme a été douché. Le changement d'auteur se ressent très nettement : non pas sur le style en lui-même - Pierre Grimbert et Michel Robert ont tous les deux une écriture agréable à lire et à suivre - mais c'est sur le fond que tout s'est écroulé pour moi : certains personnages ont basculé dans la mièvrerie, l'histoire ne m'a plus paru aussi solide. Certes, les quatre personnages principaux sont toujours à la recherche des différentes composantes de la Belle Arcane, ils traversent toute une série d'aventures... mais peut-être un peu trop. J'aurai préféré moins de péripéties mais plus détaillées. Les héros s'en sortent un peu trop facilement à mon goût. Les combats sont expédiés en quelques lignes alors que certaines scènes de voyage durent, durent... Au final, une impression de déséquilibre entre action et description. Certains dialogues m'ont aussi paru maladroits, certains passages ont été vraiment vu en accéléré alors qu'ils auraient mérité d'être plus développé (notamment la rencontre entre Valérius et Ariale à la fin). Le tout manque cruellement d'unité et de cohérence. C'est comme si on avait voulu montrer le plus de choses au lecteur mais sans avoir le temps de les développer. Pourquoi enchaîner autant de petits sous-scénarios qui n'ont pas toujours lieu d'être ? L'histoire s'éparpille trop à mon goût.

Je reste donc sur ma faim, frustrée par des choses que j'aurai aimé lire et qui ont été bâclés, et des choses que j'aurai préféré ne pas avoir à lire.
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L'agent des ombres, tome 1 : L'ange du chaos

Je suis assez partagée sur ce livre : il enchaîne les actions sans que vous ayez le temps de dire "ouf" et alterne combat et sexe en cherchant un équilibre dans des scènes bien campées teintées de violence. C'est ce qui pourrait justifier à mes yeux le qualificatif de "masculin" pour ce livre, bien qu'il soit évidemment trop réducteur.

Je trouve certaines scènes de sexe gratuites, notamment dans leur caractère outrancier. On comprend aisément qu'elles sont un moyen facile et limpide de camper le caractère d'un des personnages féminin et sa relation avec les autres, mais on aurait peut-être apprécié plus de retenue. Surtout que dans ce premier tome, le personnage en question n'a qu'un rôle assez secondaire (on suppose qu'il en sera tout autre dans les suivants). Cela dit, c'est aussi ce qui apporte ce que je qualifie de "masculin" au livre. Et peut-être ce qui attire une partie de la gente féminine, lassée de lire de trop chastes histoires qui leur sont habituellement destinées.

L'histoire en elle-même ne peut pas être gratifiée d'originale non plus. Le héros est un homme trahi autrefois par ses amis et qui revient dix ans après se venger, profitant d'une mission qu'on lui a confiée.

Cependant, les personnages sont bien croqués, répondant peut-être trop facilement à des types de caractères connus, mais qui finalement fonctionnent assez bien.

Le monde est également suffisamment détaillé sur certains points pour que le lecteur se laisse prendre au jeu et que les pages du livre tournent rapidement. La séparation du monde en trois parties (bien que cette description de ma part soit un peu trop schématique), à savoir la Lumière, les Ténèbres et le Chaos, aiguise la curiosité du lecteur quant aux futures ramifications de l'histoire.



Tout cela fait que je suis partagée sur ce livre. Il est incontestable que je l'ai lu avec plaisir, et que je lirai la suite pour savoir ce que certains personnages deviennent. Mais, pour ce premier tome, il fait parti des livres que je qualifie de "faciles", ne m'étant pas délecter de l'écriture plus que cela, et n'ayant pas vraiment été surprise par les rebondissements de l'histoire.



Un bon divertissement en somme, que je conseille pour passer un bon moment.
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L'agent des ombres, tome 3 : Sang-Pitié

C'est toujours un plaisir de lire cette saga dans ce troisième tome on y découvre la suite du destin de l'ange du chaos qui va monter son propre escadron .



Comme à son habitude l'auteur mêle de l'action bien brute sans pitié avec une intrigue politique toujours autant passionnante.



Dans ce tome la rythmique est plus rapide que celui d'avant et ça fait du bien il y a beaucoup plus de missions et ça aussi c'était cool car toute on de l'importance dans le développement de l'intrigue principale .



Comme toujours avec cette saga j'ai pris mon pied a la lire .

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L'agent des ombres, tome 1 : L'ange du chaos

Que dire si ce n'est "Excellent livre"!!!

Tous les ingrédients de l'Héroic fantasy sont présents. Alors ce n'est pas une fantasy enfantine, et toute propre, c'est dark, sombre et bien violent comme il faut.

Je pense que l'auteur était rôliste dans ses heures perdues car on sent du vécu, de l'amour pour ses personnages et situations. J'ai passé de très bonnes soirées de lecture et ai hâte de lire la suite.
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L'agent des ombres, tome 3 : Sang-Pitié

Je suis mitigée à la fin de cette lecture ...

D'un côté, l'histoire est captivante. J'apprécie toujours autant les personnages et l'univers de l'auteur. Même si le comportement et les actions de certains personnages (notamment Cellendyl) m'ont un peu exasperé ... heureusement pas trop longtemps.

D'un autre côté, s'il y a eu une petite amélioration d'écriture dans le tome 2, ce n'est plus le cas ici. J'ai directement trouvé l'écriture lourde et désagréable. Cependant ! Dans les derniers chapitres, j'ai ressenti une différence, mais est-ce dut à l'intéret de l'histoire ou aux petites phrases de début de chapitre nous précisant dans quel lieu se déroule l'action ? Je dois reconnaitre que j'ai beaucoup apprécié ce petit détail.



Concernant l'histoire en elle même - j'ai eu peur de tourner en rond : mission - dodo - fin ... heureusement non. L'arrivée de l'escadron Spectre redonne vie aussi bien à Cellendyl - notre protagoniste - qu'à l'histoire. On s'attache assez vite.



Vous l'aurez compris, à mes yeux, la force de ce livre ne repose pas dans son style d'écriture mais uniquement dans son histoire. C'est l'unique chose qui me fera lire la suite car il y a encore beaucoup de mystére dont je veux connaitre le dénouement.
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La Malerune, tome 2 : Le dire des Sylfes

Grosse déception.



J’avais largement préféré le tome 1 qui avait été rédigé uniquement par Pierre Grimbert, et pas par Michel Robert. Je n’ai pas du tout adhéré au style de ce dernier.



Commençons par le positif, il y en a peu : on en apprend enfin plus sur la magie des runes et ses principes. Aussi, l’apparition d’un troisième camp complexifie l’intrigue, c’est bienvenu. Ariale et surtout Lucia continuent à tabasser des Maunes, ça fait plaisir. Voilà pour le positif.



Maintenant le négatif…



Déjà, la précipitation. Comparé au tome 1, tout devient précipité, mais trop. Les moments d’action/danger/tension sont trop bouclés trop rapidement. Nos héros dégomment les Maunes si vite que c’en est lassant. Je ne me suis jamais inquiétée pour les personnages et je n’ai pas ressenti la même tension et le même suspens que dans le tome 1. De plus, tout devient extrêmement prévisible. L’énorme spoil sur la quatrième de couverture n’aide pas, il gâche toute la surprise en révélant un élément majeur de l’intrigue. De plus, certains événements qui auraient pu être développés et qui sont quand même un peu importants tiennent en un paragraphe…



C’es aussi globalement moins drôle, je ne retrouve pas l’humour subtil de Grimbert. Il y a bien des tentatives, mais franchement c’était bof, ça rendait plus les personnages idiots qu’autre chose.



D’ailleurs, les personnages, dans ce deuxième tome, tombent carrément dans le cliché, surtout Lucia et Zétide, leurs caractères poussés dans les extrêmes. Quand à la romance… je me passerais bien des paragraphes entiers dédiés à la beauté de Lucia et à la puissance de Hogo. Ariale sauve un peu les meubles, mais je me passerais également volontiers des paragraphes dédiés aux pleurs des deux jeunes filles dès qu’on parle de leur papa. Ariale est une enfant, ok, mais Lucia est une guerrière, et elle s’effondre malgré tout dès qu’on aborde le sujet du père, c’est vraiment énervant. Bien sûr, les hommes ne pleurent jamais, vous noterez. Je veux bien qu’on me dise que des enfants pleurent d’inquiétude pour leurs parents, mais est-il vraiment nécessaire que ça se produire genre cinq fois dans le livre ? En tout cas, je n’ai pas aimé la façon dont c’était raconté, ça m’a énervée, et à force de se répéter, ça plombe l’image charismatique/courageuse initiale des deux personnages.



Une autre nouveauté, c’est la violence détaillée. Les « dégâts » infligés aux ennemis sont décrits avec moules précisions. Je veux bien, mais dans ce cas on ne bâcle pas un combat contre une mini armée de Maunes en deux pages. D’ailleurs, les Maunes. Dans le tome 1, Geyor et le Taurin étaient assez impressionnants, j’avais eu ce sentiment d’ennemis redoutables. Ici, ils passent à l’attaque tellement vite, et se font dégommer tellement vite, que j’ai à peine eu le temps de me dire qu’ils sont quand même un peu nuls, surtout le nécromancien. En bref, franchement pas terribles les méchants. J’ajouterai que de manière bien surprenante, malgré des blessures plutôt graves, ça ,ne gène absolument pas nos personnages, que ce soit pour se battre et finir les combats engagés par les femmes, ou pour tracer des runes.



Pour finir, j’ai noté plusieurs choses que j’ai trouvé incohérentes. Un Maune qui tombe dans un fossé alors qu’il a des ailes. Un sorcier qui trace des runes en l’air 5min après avoir perdu un doigts qui s’est mystérieusement arrêté de saigner tout seul. Un nain de la taille d’une fillette qui se trimballe une épée de 96cm. Un Elde qui connait le secret de la Belle Arcane (cf la quatrième de couverture qui explique la révélation majeure du livre, plus besoin de lire le bouquin) et qui, au lieu de prévenir les autorités compétentes, a gardé le secret pendant 5 ans, les laissant patauger dans l’ignorance pendant que les peuples Eldes mourraient au combat ou disparaissent à cause de l’Entropia (dont le peuple du gars en question…).



Tout ça est dommage car l’histoire était très prometteuse.

J’étais contente de me débarrasser du livre après l’avoir fini. Je lirai le tome 3 car je l’ai déjà acheté, et parce que j’ai un minimum envie de connaître la fin, mais je ne recommande pas de se lancer dans cette série, car si le tome 1 est pas mal du tout, j’ai trouvé le tome 2 bof bof, et j’ai peur pour la suite.



Si vous souhaitez découvrir Pierre Grimbert, choisissez une autre de ses séries.
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L'agent des ombres, tome 1 : L'ange du chaos

2 Puissances : La Lumière. Les Ténèbres. Entre les deux ? Le Chaos. Cellendhyll de Cortavar, le protagoniste, œuvre en tant qu’Agent des Ombres sur les différents territoires des deux puissances. Envoyé en mission, il va saisir l’opportunité d’accomplir sa vengeance sur ceux qui l’ont trahi 10 ans plus tôt.



J’ai eu beaucoup de mal à me mettre dans l’histoire mais j’ai fini par accrocher au personnage de Cellendhyll et à sa quête de vengeance. Au fil des pages, j’ai découverts des personnages intéressants et d’autres beaucoup moins. Il y a beaucoup d’actions, quelques temps mort pour que le « héros » se repose, des flash-back nous permettant de mieux comprendre Cellendhyll, … Néanmoins, le monde est sombre et le vice est présent sous toutes ses formes (parfois sans réel intérêt). Malgré le fait que j’ai apprécié la « quête » du protagoniste, je ne pense pas lire la suite de la saga car je n’ai pas accroché plus que ça à l’univers de celle-ci.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Gheritarish : Les terres de sang

Gueritarish, guerrier Loki, mercenaire du Chaos, ne rêve que de vacances mais il se retrouve engagé dans une expédition dangereuse dans les Terres de Sang. Michel Robert délaisse l'Agent des ombres mais reste dans le même univers. Un roman efficace, plaisant avec de nombreux combats, parfois longs et répétitifs.
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Largo Callahan - Six petites gouttes de san..

Après la fin quelque peu frustrante de la première partie, j’étais ravie de retrouver l’univers de Michel Robert avec sa seconde partie de « Largo Callahan, six petites gouttes de sang ». Une histoire qui m’a beaucoup plu, où se mêlent le genre western et fantasy. L’action est encore au rendez-vous et Largo Callahan toujours aussi prompt à se venger...



La chronique complète des deux tomes sur Songe !
Lien : https://songedunenuitdete.co..
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Largo Callahan - Six petites gouttes de san..

Pour cette critique, je préviens de suite que je risque d'être peu objective parce que j'aime beaucoup cet auteur.



Avec Largo Callahan, Michel Robert nous montre un aspect totalement différent de l'univers dans lequel il nous transporte habituellement (en particulier avec l'Agent des Ombres) et c'est plutôt réussi. L'histoire est bien ficelée, même si elle n'est pas finie (vivement le tome 2 !), tout s'enchaîne très bien, presque logiquement mais sans qu'on puisse deviner où l'auteur nous embarque. Les différentes facettes de la personnalité de notre héros se dévoilent petit à petit, sans précipitation, avec quelques indices ponctuellement. Les descriptions sont très précises sans basculer dans l'excès, l'écriture très agréable. Ce que j'aime particulièrement chez Michel Robert et que je retrouve ici, c'est que ses histoires sont faites de plusieurs éléments, plusieurs chemins qui se croisent, s’entremêlent, se dévoilent au fil de notre lecture, qui n'ont pas forcément de rapports les uns avec les autres a priori mais qui finalement peuvent se regrouper pour nous mener au même point.



En conclusion : j'adore !
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L'agent des ombres, tome 3 : Sang-Pitié

What did you expect ? me susurre une petite voix façon Pénélope Cruz alors que je tente de rassembler mes impressions à propos de "Sang-Pitié", le troisième volet des aventures de Cellendhyll de Cortavar.



J'avais fait part ici d'une certaine déconvenue après avoir lu le deuxième tome, c'est donc avec une attente toute relative que j'ai abordé celui-ci.

Eh bien ! la déception fait place à la consternation.

J'avais cru comprendre qu'avec "L'agent des ombres" Michel Robert s'était engagé dans une saga en 5 tomes.

Visiblement il n'avait pas les munitions pour tenir la longueur. Il tente ici d'allonger la sauce au moyen des ficelles habituelles que sont les interminables et soporifiques descriptions de costumes et le développement d'intrigues secondaires peu passionnantes enjolivées de quelques scènes puériles à vocation érotique.



Dans les dernières pages, l'auteur se souvient qu'il n'écrit pas un spin-off, il raccroche finalement les wagons et nous ramène brièvement vers la trame principale avant de nous abandonner sur un cliffhanger quasi crapuleux.



Le pire dans cette histoire c'est que, passé le milieu du gué, je lirai sans doute les deux derniers tomes.



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Largo Callahan - Six petites gouttes de san..

Une envie de Western ? Voici la première partie de la nouvelle série « Six petites gouttes de sang ». Nous découvrons le personnage héroïque et complexe du métis Largo Callahan, irlandais par son père, apache par sa mère, un mélange détonnant et superbement attractif. Si vous aimez l’aventure, l’action, l’amour avec un grand A, préparez vous à découvrir le far west en compagnie des pires canailles que la terre est jamais portée avec une pointe de sorcellerie en plus. J’ai adoré retrouvé l’ambiance des films avec Clint Eastwood, John Wayne même si j’ai toujours été du côté des indiens, je suis heureuse de lire une fiction mettant en scène un personnage métis avec toute la difficulté de trouver sa place parmi les blancs tout autant que parmi les apaches, un thème universel lorsque l’on est métis. Beaucoup d’action dans cette première partie, on apprend à connaître les différents membres de la bande dont largo est le chef. J’ai particulièrement apprécié la qualité et l’épaisseur des personnages cela en fait un roman attachant. Il faut dire que leur chef est très charismatique et semble posséder de nombreuses qualités physiques autant que psychologiques. L’intrigue quand à elle nous emporte sur plusieurs pistes qui sont toutes attrayantes comme celle de la Contessa ou encore celle de la vengeance à venir nous n’en doutons point. Mon seul petit bémol est de la description des détails des vêtements des personnages, une fois ou deux, passe mais c’est devenu pour moi clairement trop répétitif, inintéressant et au final énervant. A part cela, je suis pleinement entrée dans le monde sauvage et périlleux de grand Ouest. J’en ai aimé la géographie entre Etats-Unis et Mexique, la magie du Rio grande, le monde des chevaux avec une caresse spécial pour Arod et un peu moins tout ce qui concernait les armes même si je soupçonne l’auteur d’un véritable travail de recherche à ce propos. Un livre dont j’aurai plaisir à lire la suite car entre attaque de convois, triple galop et bagarre et règlement de compte, je ne doute pas un instant que de nombreux rebondissements et de belles surprises nous attendent. Une dernière chose encore, je trouve la couverture très belle entre tissage mexicain, crane, symbole mystérieux et colts c’est tout un programme qui nous est annoncé. Bonne lecture.
Lien : http://latelierdelitote.cana..
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