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Critiques de Michel Rostain (127)
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Le fils

Les premières phrases du roman annoncent tout de suite la couleur: « Papa fait des découvertes. Par exemple ne pas passer une journée sans pleurer pendant 5 minutes, ou trois fois 10 minutes, ou une heure entière. C’est nouveau. (…) Le onzième jour après ma mort, Papa est allé porter ma couette à la teinturerie ». De fait, c’est un jeune homme récemment décédé, prénommé Lion, qui va s’exprimer sur le deuil de ses parents, et plus spécialement de son père.

Donc, le jeune mort raconte lui-même sa brève maladie, son décès, son incinération et, surtout, les affres de douleur et d’incompréhension de son père. Il le fait avec détachement, humour, à la limite de la "mise en boite". En fait, son père est à la fois sentimental et provocateur, hyper-rationnel et intuitif, impulsif et porté aux regrets. Les parents improvisent des belles obsèques empreintes de folie et choisissent pour Lion un cimetière marin. Ils conservent les cendres pour les disperser sur les pentes d’un volcan islandais - celui-là même dont l’éruption perturbera le trafic aérien quelques années plus tard.



J’ai trouvé que ce roman véhicule une énorme émotion, qui fait vibrer le lecteur, généralement sans sombrer dans le pathos. Le lecteur compatit, il sourit douloureusement, il accompagne le père éploré (qui refuse sa pitié), il note avec indulgence ses réactions… parfois saugrenues ou déplacées. Tout simplement parce que ce héros malgré lui est humain, comme nous tous.

J’oserai une critique, la voici. Dans sa vie professionnelle, Michel Rostain est un homme de théâtre. De fait, par la bouche de son fils décédé, le papa se "met en scène"; j’ai quelques réserves devant cet étalage de sentiments douloureux. Par exemple, aux obsèques le père manifeste un manque de pudeur qui est rapporté fidèlement et qui me gêne un peu. Ou encore le réflexe de « paparazzi » du père, consistant à emporter son appareil photo pour aller « mitrailler » le cadavre de son fils aussitôt après son décès.

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Le fils

Comment raconter ce très beau livre ? Tout est dans le texte de présentation ci-dessus. C'est le fils, décédé, qui raconte l'histoire de sa fin mais surtout qui regarde son père...

Le récit est touchant, émouvant mais, paradoxalement, l'écriture est légère et même parfois humoristique. C'est tendre, triste et drôle à la fois et, à mon avis, ce livre mérite amplement le prix Goncourt du premier roman qu'il a obtenu.

Nous assistons donc à la mort de Lion, raconté par lui-même, au désespoir de ses parents, puis au deuil et finalement au message de l'auteur : « On peut vivre avec ça. »

Un superbe livre mi roman-mi réalité.


Lien : http://lefantasio.fr
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Le fils

Sur le même thème – la tragédie que constitue pour un père de perdre son fils – ont paru deux livres il y a quelques temps : "Tu verras" de Nicolas Fargues – Prix Télérama France Culture - et "Le fils "de Michel Rostain – Goncourt du Premier Roman.

Deux pères que le tragédie bouleverse profondément : l’un perd son fils adolescent dans un accident de métro (Tu verras) l’autre par suite d’une méningite foudroyante non détectée à temps (Le fils). Mais la comparaison s’arrête là.



Car le point de vue qu’adopte Michel Rostain est bien plus original : il donne la parole – fictive, par définition – au fils défunt.

Celui-ci s’adresse à tous, et à son père en particulier.



Se déroule le récit des jours qui ont précédé la tragédie – comment le père va s’en vouloir rétrospectivement d’avoir fait ses courses pendant que son fils vivait ses dernières heures – puis le récit de l’enterrement – ses parents ont eu la bonne idée de choisir la crémation – et les mois qui suivent avec les photos qu’on regarde en boucle, jusqu’au voyage pour disperser les cendres. « On peut vivre avec ça » lui avait confié un ami au moment fatidique. Il avait raison.



Pas de dolorisme, simplement un récit juste où on entend résonner la voix d’un jeune garçon qu’on aurait aimé rencontrer. Le lecteur, jamais pris au piège du voyeurisme, suit, à travers le regard ironique du fils, les errements pathétiques mais aussi drôles parfois, de ce père qui essaye de survivre à un événement dont on ne revient pas.



Metteur en scène, notamment de spectacle lyrique, la musique est une constante pour Michel Rostain. L’auteur explique qu’il a vraiment perdu son fils, pendant la préparation d’un spectacle musical : « Notre fils est réellement mort à la fin des répétitions d’un spectacle musical que Martine et moi nous étions en train de créer. Musique de Richard Dubelski d’après des textes de Nancy Huston. Évidemment, Martine et moi, nous nous sommes demandé si nous allions annuler cette création. Nous nous sommes dit que non, il ne fallait pas, Lion faisait partie de l’histoire de notre spectacle. En plus, c’est un des rares spectacles que j’ai faits avec la maman de mon fils, avec cette femme tant aimée. »



D’un style sobre et en évitant l’écueil du pathos, Michel Rostain livre donc un récit plein d’espoir. On n’adhère pas forcément à la cascade de « signes » que l’auteur va trouver dans la fin de l’ouvrage, mais une fois le livre refermé on reste touché par l’humanisme de son auteur, et du message final sur lequel il se conclue :



"On n'a jamais EU un enfant", écrit Michel Rostain en citant Marina Tsvetaieva, "on l'a toujours !"
Lien : https://www.biblioblog.fr/po..
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Le fils

Un récit tout en émotion. Et le fait que l'auteur fait parlé son fils rajoute à l'émotion. Une très bonne lecture
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Le fils

Dans ce roman à la fois mi-réalité et mi-fiction, Michel Rostain nous livre un récit poignant à l'écriture saisissante dans lequel il fait parler son fils Lion décédé à l'âge de vingt ans d'une méningite foudroyante.

Ce qui fait le charme de ce livre, c'est que l'auteur donne la parole à Lion pour décrire les tourments d'un père en deuil, ainsi cela nous permet de mieux analyser cette douleur terrible.

Même si ce témoignage est émouvant dû aux larmes et à la colère que peut causer la perte d'un enfant, il n'est pas déprimant pour autant car notre narrateur nous décrit tout ceci avec un brin d'humour et d'impudence et aussi il nous fait part de quelques questions imaginées nous donnant parfois le sourire.

En conclusion, j'ai été touchée par cette lecture, étant aussi un hymne à la vie dont la fin est pleine d'espoir.

Un prix bien mérité pour ce premier roman de l'auteur !
Lien : http://univers-des-livres.ov..
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Le fils

Michel Rostain nous livre un récit intime, le récit des derniers jours de son fils et des jours qui ont suivi. Ce livre nous percute dès les premières lignes. "Papa fait des découvertes. Par exemple, ne pas passer une journée sans pleurer pendant cinq minutes, ou trois fois dix minutes, ou une heure entière. C'est nouveau."



Le ton est donné, l'émotion est palpable. Au fil du récit, on passe des larmes aux rires tant l'auteur manie l'humour noir avec brio. On sent toute l'émotion de ce père, de cette mère. Toutes ces fois où il se rejoue le scénario des dernières semaines, des derniers jours, les "et si", la culpabilité, la recherche de signes dans les moindres recoins, le manque du toucher, de la voix. Leur vie semble s'être arrêtée en même temps que celle de leur enfant, et pourtant... Pourtant la vie continue, elle doit continuer. Michel Rostain nous montre que le chemin est long mais que la vie est belle malgré tout.
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Le fils

J'ai découvert ce livre par hasard. J'en ai lu un rapide extrait, au début, sans avoir pris la peine de lire la 4ème de couverture. Je ne connaissais pas le thème central du récit. Et donc, j'avais souris en imaginant ce père portant la couette de son fils au pressing, faisant un grand détour pour profiter au maximum de son odeur.

En fait, ce n'est pas un récit comique ou ironique. Malgré les traits d'humour de certaines descriptions, il s'agit du récit de la réalité du deuil d'un père. Il nous fait partager avec pudeur ses interrogations, ses regrets, son désarroi et, enfin, la piste vers sa reconstruction. En tant que mère, j'ai compris certains comportements, comme ce besoin de comprendre l'incompréhensible. Mais, surtout, les larmes ont coulé tout au long de ma lecture. C'est donc un livre poignant mais optimiste puisqu'on "peut vivre avec ça".
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Le fils

C'est l'histoire d'une mort. Une mort atroce, injuste, indicible. La mort de son enfant qui pourtant fait entendre sa voix, souvent pleine d'humour, et la souffrance de ses parents, à travers tout le roman. Un roman audacieux, tout autant qu'éprouvant.
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Le fils

Ce livre est un concentré de vie, un hymne à la vie, lancé par un père qui a eu la douleur de perdre son fils d'une vingtaine d'années, victime d'une méningite foudroyante.

L'auteur fait parler le fils défunt dans ce livre. Il relate l'affolement qui suit sa mort, le désespoir, les interrogations: pourquoi Lion (c'est ainsi qu'il s'appelle) avait-il pris rendez-vous chez le psy juste avant le décès?

A aucun moment et malgré la gravité du sujet on ne tombe dans le morbide ni le mélo. Tout est empreint de dignité, d'émotion contenue.

Les parents doivent faire face à ce drame le plus terrible que des parents puissent connaître; Ils vont continuer à assurer leurs activités et monter le spectacle sur lequel ils travaillaient.

Plusieurs mois après le drame, ils vont partir en Islande, à la mémoire de leur fils défunt, qui avait prévu d'y faire des études.

Un récit court mais beau, poétique, intense, émouvant.

L'auteur est Michel Rostain qui a dirigé le Théâtre de la Cornouaille à Quimper.

Le livre a reçu le prix Goncourt du premier roman et le prix Jean Bernard de l'Académie de médecine.
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Le fils

J'ai beaucoup hésité à lire Un fils: comment écrire sur la mort d'un enfant sans faire du lecteur un voyeur? Comment avancer dans la lecture sans de trouver soi-même broyé? Et un jour de "rien à lire" dans une ville sans librairie (oui ça existe), je n'ai trouvé que cela au supermarché, noyé dans les DVD et les revues . Alors, il faut y aller. S'armer d'une bonne armure: impossible. Le narrateur est Lion, le fils mort. Il raconte: sa mort, les jours d'avant, les jours d'après, les rendez-vous ratés, les regrets, les souvenirs... C'est triste bien sûr, mais pas morbide. Il y a aussi des rires, de l'absurde dans cette mort, des signes qui n'en sont pas, mais qui rassurent un peu... Néanmoins, le malaise ne m'a quittée : impression d'entrer dans l'intimité de cette famille, projection inévitable sur la mienne, et une fois de plus, perception aiguë de la fragilité de la vie.
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Le fils



J’ai retrouvé ce récit dans ma bibliothèque, complètement vierge de lecture, j’avais dû le glisser là à l’époque, puis l’oubli et la machine de la vie avait fait le reste. J’ai finalement mis la main dessus durant le premier confinement en dépoussiérant les rayons de mes lectures antérieures achevées ou inachevées.

Le corps s'en va ... et l'âme reste aurait-on envie de dire suite à la découverte de ces lignes racontant la vie post mortem d'un fils unique décédé d'une méningite à l'âge de vingt et un ans.

Son esprit plane au-dessus de la lande bretonne à l'image d'un drone druidique capable de déceler le moindre sentiment, renonciation, lutte pour continuer à vivre sans lui chez des parents contraints entre matérialisme et spiritualité, bien des choses qu'il était incapable de mesurer de son vivant parce que le feu de la vie empêchait la contemplation et que tout allait trop vite.

Face à la mort, la réalité n’a point tué la fiction. Belle allégorie que ce voyage au pays de feu et de glace se réveillant en 2010 pour ralentir les aiguilles du temps, un peu comme aujourd’hui en ces moments de crise sanitaire

Le sommet du volcan au nom imprononçable exhumait les cendres du fils de Michel Rostain et j’ignorais qu’elles étaient la cause d’une immobilisation à Shangaï lors de mon premier voyage d’affaire en Chine.

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Le fils

Un père subit le décès de son fils. J’avoue, avant d’ouvrir le livre j’ai pu craindre un thème trop difficile, qu’il aurait été naturel d’aborder de façon larmoyante. Il n’en est rien. Dès les premiers mots, j’ai été saisie.



Ce texte est magnifique de lucidité, d’intelligence. Le regard du fils sur le deuil du père est d’une justesse rare. Quel recul ! Qui plus est, l’écriture est belle, raffinée.



J’ai ri, j’ai pleuré avec cet homme désemparé, vrai, bon. Comment ne pas succomber devant un tel ouvrage ? Un vrai moment de lecture, émouvant, passionnant, enthousiasmant que je n’oublierai pas de si tôt.

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Le fils

J'ai beaucoup aimé ce roman où l'auteur nous parle avec beaucoup de pudeur.de son fils disparu brutalement et beaucoup trop jeune

Tous ceux qui ont vécu un deuil se retrouveront dans les thématiques abordées.

Je regrette simplement qu'à mesure qu'on avance dans sa lecture, le fils narrateur (pour son père) s'efface de plus en plus et que le père reprenne la main. Quand ce dernier nous parle de ses amis ou d’évènements très personnels et plus universels, cela a du coup beaucoup moins d'intérêt pour le lecteur qui ne s'y retrouve plus
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Le fils

Il y a dans la vie des acte qui marque, des fait de vie gravé à jamais dans la mémoire , des souvenir qui remonter et qui peuvent durant un court instant vous mettre à mal !!!



Des moment que l'on aurez jamais souhaitez vivre, mais ce livre dans un sens je sens qu'il peut m'aider et ce fus le cas!!!!







le livre de Michel ROSTAIN n'est pas sur l'un des thèmes des plus joyeux, car il est sur le sujet de la mort d'un être cher a son coeur "son fils"



Comment aborde un thème aussi dure , l'auteur le fais avec brio sachant que le texte est autobiographique (vu qu'il parle de la mort de son propre fils) même si lui n'est pas d'accord sur ce sens la , il arrive a mélange la fiction (le deuil du père vu pas on fils décède) et la réalité (les faits)







Ce texte est magnifique, écrit avec justesse, amour, douceur, tendresse. Forcément, on pleure mais on ne peut s’empêcher de sourire aussi parfois.







A lire absolument !







comme dis l'auteur "ON PEUT VIVRE AVEC CA"

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Le fils

Oeuvre très touchante. L'auteur a un style correct, qui lui permet surtout de provoquer des émotions chez le lecteur. Trop sensibles s'abstenir ...
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Le fils

L'auteur a perdu son fils de 20 ans, Lion, mort en deux jours d'une méningite foudroyante. Il conte dans ce livre, vu par les yeux de son fils après sa mort, les derniers jours de celui-ci, tous les détails qui auraient pu lui faire penser que son fils allait mourir, les regrets aussi de n'avoir pas profité de chaque instant avec lui, au lieu d'aller faire les courses au supermarché. On passe ensuite à la période de deuil et au message final d'espoir qui est que l'on peut, malgré tout, vivre avec ça.

Au delà du thème qui est très personnel, on peut reprocher à ce livre son style télégraphique sans grande recherche et son absence de descriptions et d'anecdotes en dehors de tout ce qui touche au décès du fils. Je ne suis pas sûre que le fait de faire parler le fils apporte beaucoup au récit, ce d'autant que la mère apparaît très absente dans les pensées de son fils; cette construction paraît ainsi artificielle. En outre, les réactions des parents et des proches m'ont parues beaucoup trop théâtrales, à tel point que cela en devient agaçant, au lieu d'être touchant. Enfin, le dernier chapitre est comme un condensé de tout ce qui n'a pas pu être placé avant, des anecdotes en relation avec le fils sans véritable lien entre elles. Par rapport aux Vies imaginaires d'Eugène, par exemple, je trouve qu'il y a finalement peu de matière originale pour en faire un roman intéressant. L'impression générale est que l`auteur cherche surtout à faire passer un message d'espoir, non à faire une oeuvre littéraire.

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Le fils

tendrement drôle
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Le fils

Le Fils, c'est Lion, celui qui est mort à 21 ans mais qui continue d'être tellement présent auprès de ses parents, Martine et Michel.



Le Fils, c'est le narrateur de ce petit livre, celui qui s'exprime sous la plume de son père, celui qui nous fait le récit de sa mort, de la semaine qui l'a précédée et des jours après.



Michel Rostain, philosophe, psychologue, metteur en scène d'opéra et directeur de théâtre a connu le pire un samedi d'octobre 2003. Après 2 jours de fièvre et de vomissement, son fils unique est mort d'une méningite fulgurante à l'hôpital de Quimper.

Une mort brutale, douleur immense, la pire qu'un parent puisse connaître.



Des années après, par un procédé original, le père s'est glissé dans la tête de son fils pour mettre des mots sur cette tragédie, pour témoigner, pour aider.

"La mort fait partie de la vie, on peut vivre avec ça."





Le fils raconte en détail ses dernières heures, l'inquiétude de ses parents face à son état, la fièvre, les marques bleues qui apparaissent sur le corps, et le verdict qui tombe à l'arrivée du SAMU, juste quelques heures avant que la méningite finisse de lui exploser les veines.

Assez terrible à lire, mais jamais larmoyant ou plombant.



Plus léger, le fils raconte également la belle semaine qui a précédé sa mort, riche en émotions et dialogues avec ses parents, d'une conversation téléphonique, en déjeuner et opéra.

À travers la voix de son enfant perdu, Michel Rostain se soulage. Il dit ses éternels regrets de ne pas avoir été plus présent à ses côtés lors des derniers jours, lors des dernières heures. Ignorant de la réalité, de l'état gravissime dans lequel était tombé son fils, ne pouvant supposer une seule seconde que bientôt il ne serait plus, il était obsédé par ses envies de bien faire. Bien ranger les courses dans le frigo et les placards, bien préparer le passage des secours pour qu'ils puissent accéder rapidement à son fils.

Autant de minutes précieuses qu'il n'a pas passées au chevet de Lion.

Ces passages m'ont vraiment émue.



C'est le fils qui s'exprime, mais c'est bien du père qu'il parle (et c'est bien le père qui parle), de la façon qu'il a eu de faire face à la situation.

C'est très habile.



Les heures après, à la morgue, pour décider de la suite, préparer les funérailles.

Réalité insoutenable mais implacable.


Lien : http://linecesurinternet.blo..
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Le fils

Michel Rostain a réussi l'impossible : mettre des mots justes sur le pire qui puisse arriver. Ce livre parle de la douleur causée par la perte de son enfant et de comment on vit avec ça mais c'est surtout la plus belle déclaration d'amour d'un père pour son fils trop vite disparu.
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Le fils

Michel Rostain utilise les yeux de son fils décédé pour revenir sur cet évènement et prendre du recul sur ses réactions après le drame. Il semble se servir de cet écrit pour pouvoir tourner la page sur cette triste période de sa vie familiale, tenter d'effacer son sentiment de culpabilité et ainsi continuer à vivre avec.

C'est un roman empli de larmes, qui nous prend aux tripes. Quelques petites touches d'humour sont parsemées dans le récit, mais ne permettent pas de monter le niveau de notre moral à la sortie de cette expérience. En père endeuillé, l'auteur ne retient que les bons souvenirs de son fils et nous tire un portrait peut-être un peu trop idéalisé pour notre oeil extérieur.

L'écriture originale offre une lecture plaisante. Seulement cet ouvrage paraît être finalement plus indispensable à son auteur qu'à ses lecteurs.
Lien : https://leslivresdek79.wordp..
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