La Bouboulina est un roman historique se déroulant principalement au début du XIXème siècle lors des conflits entre Grèce et Turquie. On y voit une femme se dresser et prendre la tête d 'un groupe de chasseurs de butins et de contrebandiers. J'ai surtout apprécié l'aspect historique de ce roman qui n'est pas, à mon sens, le meilleur de Michel de Grèce. À lire surtout pourquoi l'intérêt historique.
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Je l'ai depuis des années et je l'ai lu et relu, je ne m'en lasse pas, tout comme (La Sultane).
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Michel de Grèce nous conte la fabuleuse histoire de l’impératrice Théodora. Malgré une enfance maltraitée et une jeunesse tumultueuse, le jeune Théodora va se faire un nom dans cette ville de Constantinople, au 6ème siècle, en devenant la femme de l’empereur Justinien. Sa force de caractère va quelque part la mener au pouvoir, en étant l’inspiratrice de l’empereur. Tantôt haïe, tantôt détestée, elle ne baissera jamais les bras, et restera jusqu’à sa mort l’idole de tout un peuple.
Malgré une écriture quelque peu pompeuse, Michel de Grèce nous fait découvrir cette femme hors du commun, qui restera à jamais une impératrice à la poigne de fer dans un gant de velours.
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Michel de Grèce nous livre ici l'histoire du vol du Trésor de la couronne mais de façon presque romancé ,avec bien sûr un fond véridique puisqu'il a consulté les minutes des procés...
J'ai bien apprécié ce livre et je conseille comme même de lire ensuite ou avant le récit plus "scientifique", plus "véritable" : "le diamant bleu de françois farges.
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Roman trépidant retraçant la vie de l'impératrice Théodora à Constantinople et de son mari Justinien. On suit avec elle les intrigues de la cour et la politique, notamment extérieure, menée à cette époque-là. Jamais ennuyeux, de belles descriptions, un portrait sans concessions d'une des femmes les plus fameuses de cette ville. J'ai beaucoup aimé ce roman !
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J'aime beaucoup Michel de Grèce pour ses romans historiques aux influences orientales.
Alors bien sûr il faut faire la part des choses, si il s'agit de "romans" qualifiés d'historiques, c'est avant tout de par le context, les descriptions de coûtumes et d'environnement, que par les personnages (réels cependant) dont ils font la biographie. Je veux dire par là que l'auteur extrapôle la vie de ses personnages à la sauce romanesque en veux-tu en voilà (sur fond de vérité historique) pour la transformer en aventure agréable au lecteur. Finalement ceci est vrai pour la majorité des romans historiques, il faut bien un talent de conteur et savoir broder un chouilla.
Le palais des larmes ne déroge donc pas à cette règle et nous ouvre une porte sur la Constantinople du VIème siècle contemporaine de l'Empereur Justinien et sur les coulisses du palais.
J'ai adoré la description de cette femme forte digne des temps modernes.
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Lu il y a longtemps mais je n'ai pas pu l'oublier avec ces histoires inquiétantes mais captivantes. Tout ça avec l'écriture de Michel de Grèce. Que demander de plus ?
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Voici un livre très instructif, et dans lequel Michel de Grèce nous éclaire avec le talent qui est le sien, sur un aspect peu connu de la personnalité complexe de Louis XIV. Un récit agréable et fluide , très vivant. A recommander aux amateurs de la grande et de la petite Histoire.
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Roman historique: Le rôle d'une femme, Laskarina Bouboulina,(mai 1771 - juillet 1825), dans le soulèvement des grecs contre leurs oppresseurs de toujours: les turcs!
De la misère à la gloire, une vie en dents de scie ... Aventurière dans l'âme, malgré ses 6 enfants plus ceux d'un de ses maris ... Pirate, maîtresse femme, Amoureuse de la liberté de la Grèce avant tout. Rebelle, mais résignée, découragée parfois par la convoitise des hommes ...
Puisqu'à peine libérés du joug des turcs dans certaines parties du pays, c'était une guerre de pouvoir fratricide qui s'engageait entre grecs ... Au risque de laisser l'ex-envahisseur en profiter pour revenir!
Tout cela dans une ambiance de tueries, de coups fourrés, de trahisons, de cruautés /// Auxquels, elle-même, participera activement, la liberté n'ayant pas de prix!
Dramatique & romantique
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Ce roman nous raconte comment, sous la Révolution Française, les bijoux de la couronne ont été volés. A partir de faits historiques, l'auteur nous emmène sur les traces des voleurs. Quelques pages seulement nous racontent comment une partie de ceux-ci ont été retrouvés.
L'histoire n'est pas désagréable, mais pas palpitante non plus. J'avoue m'être un peu ennuyée - j'attendais la fin avec impatience.
Bref, un livre pour se distraire quelques heures.
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Michel de Grèce met en scène une femme passionnée, exceptionnelle, inoubliable et toujours émouvante à travers les aventures qui jalonnèrent son existence.
J'ai passé un très bon moment de lecture car j'ai apprécié l'histoire, l'aventure de l'Inde de surcroit, la révolte des Cipayes.
Il y a un peu d'amour mais sans tombé dans le roman à l'eau de rose.
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Livre lu dans le cadre du Défi Lectures 2022 des Éditions du Seuil, item : "Livre dont l'action se déroule en Inde".
Passionnée de romans historiques, ce roman dormait depuis quelques années sur les rayons de ma bibliothèque sans avoir été lu... Ce défi m'a opportunément donné l'occasion de découvrir cet opus de cet auteur Michel de Grèce que je connaissais déjà pour avoir lu quelques-uns de ses ouvrages.
J'ai suivi avec grand intérêt la quête de l'auteur pour retrouver, à Bhopal en Inde, l'origine généalogique de la présence d'une famille de Bourbon, manifestement méconnue de lui et des autres branches de cette famille. Déni ou réelle méconnaissance ? On en doute. Rappelons en préambule que l'auteur est lui-même un descendant des Bourbons. Voir à ce sujet la préface, la postface et la bibliographie commentée qui précisent l'origine de la quête, les questions qui en ont résulté, le devenir des descendants, ainsi que les sources disponibles pour éclairer le propos.
Néanmoins, ce petit roman (car il s'agit bien d'une histoire romancée à partir de faits en grande partie réels) est captivant tant il fait voyager dans le temps et dans l'espace et tant l'on est happé par les tristes mésaventures et les aventures extraordinaires de cet enfant de six ans, appelé Jean (potentiel fils légitime du grand Connétable de France Charles III de Bourbon, cousin de François Ier), manifestement abandonné (mais néanmoins sous la protection d'une nourrice et d'un moine précepteur) et pauvre, retrouvé dans la campagne italienne du Marquisat de Mantoue, en Italie.
La première partie du livre (dont l'ensemble de l'action se déroule entre 1516 et 1590) évoque la complicité des cousins Charles III de Bourbon et François d'Angoulême avant que celui-ci n'accède au trône de France (il deviendra alors François 1er), ainsi que le rôle incontournable qu'a tenu le Connétable de France dans la mise en application de la stratégie militaire du roi. Puis sont évoquées les intrigues de la Cour - et surtout celles de la mère de François 1er, Louise de Savoie - pour, autant que faire se peut, « récupérer » les nombreuses terres et possessions du Connétable de France dès lors qu'un héritier putatif n'est plus à craindre. En effet, s'il s'avérait que cet héritier existât, il aurait pu prétendre à la couronne de France, en lieu et place de François 1er. Or, il est officiellement « mort à sa naissance ». Dès lors, on peut comprendre le choix opéré par les deux parents de cet enfant, manifestement bien né mais dont la survie est demeurée cachée pour le protéger.
La mort du Connétable de France durant le siège de Rome en 1527 signera irrémédiablement le destin de cet enfant caché et malmené par la vie car, lui, ne sait pas de qui il tient, ni d'où il vient bien qu'il pressente qu'il se passe quelque chose autour de sa petite personne. Alors que ses ennemis se rapprochent de lui, il ne devra son salut qu'à la fuite vers un ailleurs pour le moins exotique : l'Égypte tout d'abord, puis l'Éthiopie et enfin l'Inde. À chaque étape de son périple (il connaîtra à la fois esclavage, emprisonnement et gloire), il sera soutenu, voire protégé par des hommes de valeur qui croiront en ses origines (qu'il décidera, à un moment donné, d'assumer même s'il n'a aucune certitude) et en sa destinée, même si parfois, d'autres cherchent avant tout à en tirer profit.
Au travers l'histoire de Jean de Bourbon, on découvre l'histoire de l'Égypte sous la férule d'un pacha intransigeant et sanguinaire, l'histoire de l'Éthiopie chrétienne qui cherche à se libérer de la domination turque et musulmane, ainsi que l'histoire de l'Inde dans ses différentes composantes, en particulier de l'Hindoustan sous l'administration politique et militaire du Grand Moghol Akbar.
Je n'ai pu vérifier la véracité historique des personnes nommées, mais peu importe, Michel de Grèce donne à voir des situations dont on peut imaginer qu'elles sont crédibles. Tant dans les moeurs sanguinaires de l'époque, dans les rapports entre puissants et peuples assujettis, dans les rapports entre les hommes et les femmes, dans le détail des réalisations menées par notre héros, que dans la description des paysages, du décorum des palais et autres pratiques culturelles ou administratives. Et, c'est un fait avéré, un européen appelé Jean de Bourbon a véritablement existé, est mort en Inde à près de soixante-dix ans, après avoir fondé une famille dont on trouve, encore aujourd'hui, la trace de ses descendants.
Quid de la généalogie réelle ? de quelle branche des Bourbon est-il véritablement le descendant ? Seuls les historiens ou la science pourront peut-être, à l'avenir, apporter des réponses à ce mystère…
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Michel de Grèce fait partie de mes auteurs de genre roman historique préféré. Alors oui c'est romancé, oui la vie de personnalités ayant réellement existé est brodée, extrapolée et tout ce que vous voulez, mais ses romans sont définitivement addictifs et le lecteur vit, aime et pleure au rythme de ses personnages passionnants et hauts en couleur. Toujours une préférence pour l'univers oriental et toujours des femmes fortes au coeur de l'action. La Bouboulina ne déroge pas à cette règle.
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Premier roman que je lis de Michel de Grèce un auteur connu pour être un authentique prince de sang et descendant d'illustres familles royales les Romanov et la maison d'Orléans entre autres, La nuit du sérail est un beau livre historique consacré à un personnage réel que je ne connaissais pas auparavant : Aimée du Buc de Rivery, une fille d'une riche famille de planteurs martiniquais et cousine de la célèbre Joséphine de Beauharnais la femme de Napoléon Bonaparte son second époux. Après un séjour en France pour les noces de sa cousine avec Alexandre son premier mari, elle disparut en mer mais une légende passionnante naquit sur sa disparition et donnant lieu à cette séduisante hypothèse : au lieu de sombrer corps et biens avec le navire, la jeune fille aurait été enlevée par des pirates barbaresques, puis vendue en esclave au dey d'Alger avant d'être envoyée au harem ottoman où elle devint la favorite de deux sultans puis la mère d'un troisième. Une histoire qui est cependant rejetée par beaucoup d'historiens qui la considèrent comme une simple fable romanesque familial. Mais qu'elle soit fictive où qu'elle aurait été réelle, Michel de Grèce s'y décide à l'écrire cette vie incroyable pour nous enchanter avec une certaine rigueur historique et cela donne cet ouvrage fastueux qui nous immerge à la fin du XVIIeme siècle et le début du XIXeme siècle avec ses révolutions et changements pour plein de peuples et d'empires.
Nous suivons Aimée dans sa jeunesse heureuse et libre sur la chaude île de Martinique avec ses cannes à sucres et ses esclaves où elle s'épanouit totalement, avant qu'elle ne parte avec sa cousine Joséphine dont elle est très proche pour la France d'Ancien Régime qui continue de vivre les derniers feux de l'absolutisme d'antan et de son aristocratie noble mais décadent, plus préoccupé des plaisirs que la colère du petit peuple qui gronde et qui annonce la Révolution. Malgré tout, ce début de vie entre la Martinique et la France parait ennuyant et on y soupire de lassitude tant le rythme est lent et peu engageant. Ce n'est que lorsqu'elle vogue en mer que le récit devient très intéressant lorsqu'elle est capturée par les pirates. Nous entrons alors avec elle dans l'Orient du temps des dey et surtout des sultans et surtout au cœur du palais magique du Topkapi à Constantinople, où comme Aimée, nous découvrons la vie du sultan, des princes, des conseillers et surtout des femmes du harem. Car c'est bien là le centre d'intêret du roman : le harem, ce système d'enfermement de femmes pour le sultan que l'Occident a tant fantasmé pour son érotisme et ses captives lascives dans ses hammams ou ses bains dévouées au plaisir d'un roi oriental. Or, ce que nous montre Aimée est bien différent de ce qu'on imagine du harem, qui n'est nullement un lupanar débauché mais un lieu de vie, d'éducation et de culture à des femmes qui sont pour la plupart destinés à d'autres hommes qu'au sultan et qui est gigantesque, comprenant des centaines de pièces, mais aussi et surtout un lieu politique. Le harem ainsi que les couloirs du palais ottoman, c'est le complot, les ragots, les trahisons, le poison qu'on verse pour se débarrasser d'une rivale, un endroit où on lutte pour gagner le pouvoir car celle qui deviendra la favorite du sultan et lui donnera un fils a de grandes chances de devenir la Sultane Valide, la plus puissante des femmes du système ottoman et son garçonnet le sultan. Un Orient certes pleine de cruauté mais un Orient plus riche et plus humaine que l'Occident vu comme froid et étrange. C'est notamment du coté ottoman qu'on voit les événements français s'y déroulant avec fracas, avec la fin de l'Ancien Régime et l'avènement de Bonaparte qui est vu comme un tyran voulant écraser les autres pays et détruire l'empire ottoman par ses conquêtes en Egypte, une vision négative bien différente de notre point de vue française qui tend à l'encenser, accentué par Aimée qui dévisage mauvaisement cet époux falot et brutal de sa cousine qui finira par la répudier parce qu'elle lui a donné point de fils. Finalement, l'Occident n'est guère différent de l'Orient concernant l'importance d'avoir un fils.
Aimée gravite durant son extraordinaire parcours au harem de personnages qui pour la plupart ont réellement existés. Ainsi les trois sultans que nous verrons, Abdulhamid Ier et Sélim III dont elle sera leur amante, et Mahmoud II dont elle sera la mère adoptive, Abdulhamid ce vieil homme sage et aimant la poésie voulant conserver les traditions ottomanes mais conscient que le régime doit changer, Sélim III son fils un révolutionnaire fougueux dans l'âme qui entreprend de réformes cruciales dans l'empire mais qui en sera renversé et exécuté pour cela et enfin Mahmoud II qui poursuivra la voie de son prédécesseur un jeune homme plus prudent mais qui n'évitera pas les troubles occasionné dans l'empire. Trois portraits de sultans différent de notre image stéréotypé du sultan libertin et foncièrement cruel qui modifient leur pouvoir mais se heurtent aux convoitises et autres rivalités politiques. Les femmes du harem ne sont pas en restes, des princesses fières comme Esmée aux vipères désireuse d'approcher au trône comme Sinepèvre en passant par des nostalgiques de leur passé comme la kadine provençale où encore les esclaves fidèles avec l'émouvante Zinah. Tout cela donne une atmosphère colorée à ce monde qu'on perçoit comme singulier et intense mais qui a le mérite d'éviter le cliché orientaliste.
C'est aussi le portrait de la fin de régimes absolutistes et le début de révolutions qui annoncent le printemps des peuples et plus tard nos gouvernements modernes et dont on voit les chemins à parcourir, des peuples qu'ils soient français où turques ne sont pas si différents que ça, et toujours cette confrontation inexorable entre l'Orient et l'Occident qui n'arrivent jamais à se concilier dans la paix tant ils sont différents. Nous voyons aussi et cela est bien lu entre les lignes le lent déclin d'un empire ottoman jadis suprême et qui faisait trembler les royaumes occidentaux et qui emprunte le chemin de la fin malgré qu'elle conserve encore ses fastes et ses puissances.
Dans le style élégant et qui tangue toujours vers le documentaire tant entre deux intrigues d'Aimée il nous raconte le fonctionnement du harem, Michel de Grèce nous livre l'existence avérée où fantasmatique d'une sultane française avec ses sentiments et ses passions et d'un monde oriental dépaysant et avant tout la fin de régimes pour de nouveaux qui viennent d'éclore avec leurs violences et leurs ambitions : on pourra peut-être lui reprocher d'aller trop vite concernant les successions qui semblent se dérouler comme en un jour et d'escamoter les procédures. Un joli parcours féminin à suivre pour les amoureux d'histoires assurément.
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Lu (dévoré !) en deux jours cette histoire (romancée) des Bourbons des Indes issus de Jean de Bourbon, prétendu fils du Connétable de Bourbon. Pour qui aime l'Histoire, ça interpelle... 🥰
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Le vol des joyaux de la couronne : un épisode de la Révolution passé inaperçu pour nous profanes. Un plaisir de suivre cette épopée avec en toile de fond les affres de la Révolution. Belle écriture; très agréable.
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11 petits récits bien construit entre réalité sur le terrain et fiction…
Même si vous n'êtes pas trop magie noire, ésotérisme et compagnie, ce livre se lit facilement.
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