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EAN : 9782709630252
353 pages
J.-C. Lattès (03/11/2008)
3.3/5   30 notes
Résumé :
Voici l'extraordinaire aventure du plus grand cambriolage de l'Histoire de France.

Paris, septembre 1792. Alors que la France entière craint la guillotine, le garde-meuble de la place de la Concorde abrite les joyaux de la couronne. Plus de dix mille pierres précieuses et diamants, dont le célèbre Régent, le plus gros diamant du monde, sont là, à portée de main... Une bande de brigands, avec à leur tête un gentleman escroc et une espionne anglaise, va... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Le vol des joyaux de la Nation au Garde-Meuble en septembre 1792.

Un beau roman, même si il est un peu long.
Basé sur les minutes du procès et inspiré par celui de Françoise Kermina.
Le mélange d'intrigue policière et de vérités historiques est bien réalisé, même si le côté romanesque est plus présent.
Danton et Fabre d'Eglantine avec Roland et Santerre y sont clairement accusés...
On suit jusqu'au bout cette énigme.
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L'histoire commence tout juste avant la révolution française de 1789. Nous suivons Anne-Louise Roth, une juive franco-anglaise basée à Paris. C'est une espionne anglaise sous la couverture d'une joaillière. Tout le livre tourne autour d'elle et de ses relations. C'est à travers sa vie que le lecteur vivra la révolution française jusqu'à l'arrivé de Napoléon. le titre du livre est un non-sens puisque, certes, oui, le régent est volé mais, toute l'intrigue ne tourne absolument pas autour de lui mais plutôt autour du vol du garde-meuble contenant tous les bijoux de la Couronne.

La plongée dans l'époque est plutôt réussit. Beaucoup de faits historiques sont cités, j'ai lu que l'auteur avait étudié les minutes du procès et s'est documenté. Ça ajoute un coté sympathique à l'histoire.

Cependant, je n'ai pas spécialement apprécié ma lecture. le plus gros problème du livre, pour moi, réside dans le style de l'auteur. le rythme est presque inexistant. J'avais l'impression de lire une description de fait simplement énoncés dans un ordre chronologique. Pas d'envolée dans l'histoire, pas tellement d'action. Tout reste calme, d'un rythme très posé, très extérieur aux faits. Ce détachement peut avoir son charme mais il n'a pas opéré sur moi.

J'ai apprécié que l'on est une vrai fin concluant réellement le livre (je dois trop être habituée aux séries à rallonge) même si j'aurai préféré ne pas avoir les deux ou trois dernières lignes (sorties de nulle part).

Personnages : le livre est centrée sur Anne-Louise et le cercle de ses relations. Notre héroïne est assez plate. Je ne me suis pas mise à sa place une seconde. Ça n'aide vraiment pas à l'immersion. C'est dû au style de l'auteur et à l'ambiance générale du livre. Pas un moment, je ne compatis pour elle, ou autre. de même avec les autres personnages. Je me contentais de lire ce qui se passait et de passer à l'information suivante. J'ai rarement eu aussi peu d'intérêt pour tous les personnages d'un livre.

En bref : le (seul) point fort du livre est le côté « histoire de France ». Mais, j'ai trouvé la narration très molle et peu engageante pour m'entraîner dans l'histoire. J'ai été contente de voir la fin arrivée pour pouvoir passer à autre chose.
Lien : http://under-books-spell.e-m..
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Michel de Grèce nous livre ici l'histoire du vol du Trésor de la couronne mais de façon presque romancé ,avec bien sûr un fond véridique puisqu'il a consulté les minutes des procés...
J'ai bien apprécié ce livre et je conseille comme même de lire ensuite ou avant le récit plus "scientifique", plus "véritable" : "le diamant bleu de françois farges.
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Ce roman nous raconte comment, sous la Révolution Française, les bijoux de la couronne ont été volés. A partir de faits historiques, l'auteur nous emmène sur les traces des voleurs. Quelques pages seulement nous racontent comment une partie de ceux-ci ont été retrouvés.
L'histoire n'est pas désagréable, mais pas palpitante non plus. J'avoue m'être un peu ennuyée - j'attendais la fin avec impatience.
Bref, un livre pour se distraire quelques heures.
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Paris, septembre 1792. Alors que la France entière craint la guillotine, le garde-meuble de la place de la Concorde abrite les joyaux de la couronne. Plus de dix mille pierres précieuses et diamants, dont le célèbre Régent, le plus gros diamant du monde, sont là, à portée de main...

Une bande de brigands, avec à leur tête un gentleman escroc et une espionne anglaise, va tenter le casse du millénaire. le gentleman ayant de contact au plus haut sommet de l'Etat révolutionnaire, c'est sans peine que la bande pourra retourner 4 jours de suite piller les bijoux de la couronne française.

Mais Anne-Louise, l'espionne et diamantaire croit reconnaître parmi la bande son fils, enlevé quelques années plus tôt. Elle fera tout pour le retrouver.

Mon avis :

Comment un simple vol de bijoux par des brigands à la petite semaine peut avoir des conséquences politiques à long terme sur le statut de la France en Europe.

Mais aussi l'espionnage au temps de Louis XVI et de la révolution, ainsi que les relations déjà très compliquées entre la France et la perfide Albion.

Sans oublier l'histoire des plus beaux diamants de France.

Un roman historique pleins de rebondissements et très bien documenté.

Lien : http://motamots.canalblog.co..
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Finalement, elle (la pierre) fut léguée au Smithsonian Institute où elle est aujourd'hui exposée. Le Diamant Bleu ayant été volé à l'Etat français et l'instruction du cambriolage du Garde-Meuble n'ayant jamais été close, on peut en toute bonne foi considérer la vénérable institution wahingtonienne coupable de recel, et le gouvernement des Etats-Unis complice de ce recel.
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Finalement, les deux armées étaient arrivées face à face, dans l'est de la France, au lieudit Valmy. Les Français avaient attaqué avec une fougue qui avait stupéfié les Prussiens et les Autrichiens. Ils avaient beau être mal armés, mal nourris, mal entrainés, ils étaient jeunes et ardents, ils avaient bousculé l'ennemi et l'avaient forcé à la retraite.
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Anne-Louise avait décidé de suivre la mode anglaise pour bien marquer qu'elle était l'épouse de Lord Carrington. Par goût aussi, elle la préférait à la mode française qu'elle jugeait tantôt trop lourde, tantôt trop légère. Elle portait une robe de faille d'un jaune qui tirait sur l'orange,suffisamment moulante pour révéler ses formes magnifiques.
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A la fin des débats, Fabre d'Eglantine fit une curieuse déclaration : "Il m'a paru qu'il a été fait deux vols au Garde-Meuble, un grand par lequel les effets les plus précieux ont été soustraits, et un petit par lequel on a cherché à couvrir le premier, n excitant des voleurs subalternes et en les inspirant à voler les restes du grand vol.
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Paris courbait la tête, Paris restait chez soi, Paris tremblait. Parce que Paris savait. Une chape de plomb semblait avoir recouvert la ville. L'insouciance qui avait survécu à tous les évènements ne résista pas aux massacres de septembre.
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Videos de Michel de Grèce (6) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Michel de Grèce
« […] toute chose vraie est prophétique et inonde son temps de lumière, et c'est à la poésie qu'il incombe de répandre cette lumière ; c'est pourquoi l'esprit ne doit et ne peut surgir qu'à travers elle. L'esprit ne surgit qu'à travers l'inspiration… » (Bettina von Arnim, Begeisterung)
« Hölderlin (1770-1843) a seize ans. […] déjà, c'est de poésie surtout qu'il se nourrit […]. […] ce sera toujours immédiatement, antérieurement à toute réflexion, à tout vouloir, au désir même, que le monde bourré de sa charge de sacré l'assaillera, indubitable, indéchiffrable. […] […] Hölderlin méditera longtemps, et avec quelle profondeur, sur la Grèce ; mais il ne l'aurait pas fait, ni de cette manière, s'il n'avait été d'abord emporté, ravi (au sens le plus fort). […] » (Philippe Jaccottet, avant-propos)
« […] Jamais peut-être la haute tristesse méditante n'a été si magnifiquement exprimée. Parfois ce génie devient obscur et sombre dans le puits amer de son coeur ; mais le plus souvent, son apocalyptique étoile Mélancolie brille, merveilleusement touchante, au-dessus de la vaste mer de ses émotions. […] » (Clemens Brentano à Philipp Otto Runge, le 21 janvier 1810)
« […] je parle comme quelqu'un qui a fait naufrage. On est alors porté à conseiller aux autres de rester au port jusqu'à l'arrivée de la saison propice au voyage. J'ai de toute évidence voulu m'élancer trop vite, j'ai aspiré trop tôt aux grandes choses, et je l'expierai sans doute tant que je vivrai ; il est peu probable que je réussisse parfaitement en quoi que ce soit, faute d'avoir laissé mûrir ma nature dans la tranquillité d'une modeste insouciance. […] » (Friedrich Hölderlin à son frère, Francfort-sur-le-Main, le 12 février 1798, traduction par Denise Naville)
« Durant toute la première moitié de sa vie, Hölderlin est resté presque inconnu ; la démence, durant la deuxième moitié de cette vie, l'a maintenu dans une étrange absence où, du monde des hommes, il ne voyait plus que les images des saisons. […] » (Philippe Jaccottet, avertissement)
« […] […] Il affirme que la source de la sagesse est empoisonnée aujourd'hui, que les fruits de la connaissance sont des noix creuses, une tromperie. […] » (Fragments de l'entretien du menuisier Zimmer avec l'écrivain Gustav Kühne, qui rendit visite à Hölderlin au cours de l'été 1836)
« […] C'est ainsi : qui hante de trop près les dieux, ils le condamnent à la misère. […] » (Bettina von Arnim, Die Günderode, 1840)
0:00 - le Laurier (poème) 0:18 - Lettre à Neuffer
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Empédocle : 7:54 - La mort d'Empédocle (extrait)
8:11 - Lettre à Suzette Gontard
Période des grands poèmes : 8:57 - Vocation du poète 10:14 - le pain et le vin 11:25 - L'archipel 12:13 - Comme au jour de repos
13:51 - L'esprit du Temps 14:18 - Générique
Référence bibliographique : Friedrich Hölderlin, Oeuvres, édition publiée sous la direction de Philippe Jaccottet, Éditions Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1967
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