Dans un monde de fantômes et de féérie, la culpabilité diffuse d'une petite pied-noire.
Commenter  J’apprécie         40
Effectivement Aragon avait tort, on ne survit pas vraiment et les choses ne sont plus jamais belles. Ma vie a bifurqué sur un coup de téléphone un soir de 1961. Certes elle a continué mais plus rien n'a été pareil.
Commenter  J’apprécie         44
Je préfère de beaucoup la prose poétique de l’auteur. Quelques poèmes m’ont quand même plu, mais l’ensemble manque de maturité et d’originalité.
Commenter  J’apprécie         42
J’ai lu « Terre du vent » d’un seul trait, avec passion. L’histoire
de l’enterrement d’une poupée dans ces jeux de l’enfance où la conscience de la mort semble renforcer l’instinct de conservation donne le sentiment que Blanche Neige était destinée à survivre aux vicissitudes de l’histoire et à la folie des hommes. Car la recherche d’un jouet perdu amènera fatalement à celle des souvenirs que le temps semblait pouvoir enterrer à jamais … Et la mémoire, aidée par la magie des mots et la maîtrise de la langue amènent Michèle Perret à ressusciter un monde disparu, l’Algérie de notre enfance, celle de ces coins de bonheur, tels le Saint Antoine de ce délicieux récit, où chacun, quelle que fut sa condition, vivait en portant dans le cœur un sentiment d’être au paradis.
Commenter  J’apprécie         40
J'ai aimé ce conte qui a traversé le temps... Son univers onirique et ses sortilèges, Mélusine m'a émue
Commenter  J’apprécie         30
J’ai découvert cet ouvrage au cours de recherches généalogiques concernant des aïeuls de Saint Cloud en Algérie. Quelle ne fut ma surprise de découvrir le nom de mes ancêtres dans la liste des transportés d’octobre 1848 figurant en référence du roman.
Merci à Michèle Perret d’avoir donné vie à ces oubliés des premiers convois ! Nous découvrons les difficultés du voyage entrepris et la déconvenue des voyageurs arrivés sur la terre d’Algérie.
Commenter  J’apprécie         20
Moi, j'aime bien. Un petit air d'Eluard (est-ce un compliment ou une critique ? A vingt ans, on peut manquer d'originalité !).Manque d'unité, aussi, entre les poèmes d'amour et les comptines.
Commenter  J’apprécie         21