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Critiques de Miguel Bonnefoy (755)
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Sucre noir

Troisième livre de Miguel’ Bonnefoy que je lis et je ne suis pas déçue. Cet écrivain a un talent fou pour raconter des histoires et décrire de multiples petits riens tous azimuts ou des événements d’importance… c’est un conteur que l’on écoute tout au long de la nuit. Et on y est, dans les univers qu’il dépeints, on est au milieu de ses personnages qu’il aime. Un conteur latino américain avec cet onirisme propre à ces écrivains là. Une écriture travaillée mais sans prétention. Miguel Bonnefoy nous prend par la main et nous emmène.
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Héritage

Quelle frustration !

Ce roman est bien trop court pour la masse de personnages et le fond géopolitique à couvrir.

On ne peut pas écrire une fresque familiale sur plusieurs générations en 200 pages, c’est trop dommage.

La plume de l’auteur est vraiment efficace et immersive mais la structure du récit est vraiment trop rapide sur autant d’années.

En un seul paragraphe, vous apprenez la rencontre de deux personnages et leur bébé à venir, comme ça, en quelques lignes, idem pour les morts, si vous avez la lubie de cligner des yeux trop longtemps, vous ratez un élément essentiel en une seule ligne tellement tout va trop vite.

Il manque facilement 300 pages pour en faire une pépite, n’est pas GGMarquez qui veut...pourquoi écrire une trame aussi prometteuse avec si peu de développement ?

Quel gâchis, c’est comme bâclé...

J’ai eu l’impression de lire l’esquisse du roman à venir, le squelette sans sa substantielle moelle, c’est très frustrant car vraiment le potentiel de cette histoire est indéniable.

Il y avait tellement à dire sur autant de sujets, entre les ravages de la guerre sur cette famille, les troubles interculturels, les racines, les secrets du passé, la psychologie des personnages...

Bref, je suis très déçue avec la sensation d’avoir lu la bande annonce d’un chef d’œuvre qui ne viendra pas.
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Le Voyage d'Octavio

J’ai fait découvrir cet auteur à une amie qui dès lors a acquis une grande partie de son œuvre et me le prête. Voilà donc le deuxième livre de Miguel Bonnefoy que je lis, le premier étant « Héritage » que j’avais beaucoup aimé. Ce livre-ci est son premier et le style est moins affiné par moments mais on y retrouve sa verve, une forme d’impatience, son érudition, son onirisme et sa culture . Et en plus, un rythme et un amour de ses personnages et de ces paysages. Même si le sujet m’a moins enthousiasmée que dans « Héritage », cet auteur est vivifiant dans la pure tradition hispanique.
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Héritage

Dans une langue très riche et un style foisonnant, Miguel Bonnefoy décrit le destin de plusieurs familles françaises immigrées au Chili à la fin du 19ème siècle et qui vont voir leur destin s’entrecroiser jusqu’aux années 70. L’histoire est agréable mais j’ai trouvé certains passages trop rapides et certains personnages, pourtant très intéressants, pas assez développés. Je pense que ce roman aurait mérité d’être parfois plus long pour prolonger ce voyage dans ce Chili si lointain de nos décors habituels. La partie se passant pendant la dictature de Pinochet est celle qui m’a le plus plu en termes d’écriture et de structure du récit.
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Héritage

J’ai pris ce livre totalement par hasard.

Et il faut croire que le hasard fait bien les choses.



J’ai beaucoup aimé l’écriture, plein de poésie et de tendresse. Au fil des chapitres, nous suivons différents protagonistes qui permettent de retracer l’histoire d’une famille. On traverse l’Atlantique pour passer tantôt en France, tantôt au Chili.



J’ai beaucoup aimé découvrir l’histoire de cette famille où la grande Histoire se mêle. C’est notamment les échos que se font les différentes histoire qui rend la lecture intéressante. Comment la vie d’un Homme peut avoir des résonances sur les générations futures.



Un livre pour voyager et s’évader.
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Sucre noir

« Le langage de la passion est la sublime et véritable éloquence. »

Madame du Deffand. (Maximes et pensées -1780)



Miguel Bonnefoy a l’éloquence opulente de la luxuriance des caraïbes. Son langage foisonne de l’exubérance des passionnés. Les personnages de son roman épique sont tous expansifs attachants ou exaltés sans exception.

L’ardeur de Severo Bracamonte ou de l’Andalou à la quête de la richesse du trésor englouti du capitaine Morgan n’est contrecarrée que par l’attirance d’une même ferveur à d’autres extravagances.

C’est un petit bonheur de lecture, une sorte de fable avec moralité : La contrariété à l’issue d’un projet envisagé peut incontestablement entrainer un bonheur plus rare.

Il est établi que le bien-être, la maternité ou l’amour peuvent se substituer à la richesse.

Les destinées de Serena Otero et d’Eva Fuego ont la succulence de la démesure.

Ce court roman est séduisant dans le fond comme dans la forme. Miguel Bonnefoy est une machine à alimenter les passions sans compassion mais avec panache.

« Le panache mon petit, c’est accepter l’échec et rebondir. » Mathias Malzieu.



Et pour finir heureux :

« Je boirais un tonneau de rhum pour la récompense de ton cœur. »



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Le Voyage d'Octavio

J’ai découvert la plume de Miguel Bonnefoy avec SUCRE NOIR. J'ai adoré son style littéraire et sa capacité à nous transporter dans son récit.



J’ai eu envie de découvrir d’autres romans de ce monsieur. Mon choix s’est porté sur Le Voyage d'Octavio.



Octavio est un homme simple, analphabète, qui au gré des aléas de son existence, va parcourir le Venezuela.



Le roman est court, la poésie présente. Peut-être trop.



Je n’ai jamais été fan des écrits oniriques.



Je vais prochainement entamer la lecture d'Héritage.

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L'Inventeur

Miguel Bonnefoy s'intéresse plus à ses effets de style qu'à Augustin Mouchot.



L'histoire, formidablement digne d'intérêt, est malheureusement ensevelie sous des couches et des couches de misérabilisme à faire pâlir Zola.



Certes Augustin Mouchot a fini sa vie dans la misère mais est-ce une raison pour nous affliger du sordide du début à la fin.



Miguel Bonnefoy confond visiblement style et artifice.


Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Sucre noir

Bon en vrai c'était pas mal, ça retraçait l'histoire d'une famille des Caraïbes avec un trésor et grosso modo la vie de la famille sur deux générations.

Mais bon deux générations en moins de 200 pages, ça fait que c'est très rapide et que t'as à peine le temps de t'attacher aux personnages ou quoi.

Enfin ils sont pas très développés

La fin est tout de même un peu trop romancé, c'est pas très crédible cette affaire et c'est dommage ça gâche un peu le reste du livre.

Mais c'était assez sympa à lire!
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Héritage

Miracle des passages des livres et des hasards des rencontres avec les livres. Ainsi ai je pris ce livre ci dans un passage des livres sans rien en connaître. Et quelle découverte fantastique ! Des les premières pages on ne lâche plus cette saga familiale franco chilienne à l’écriture lumineuse, au rythme parfait et à la précision parfaite pour décrire les sentiments, les actions, les personnages, les paysages… on ne s’y perd pas et moi qui ne suis pas particulièrement adepte de l’onirisme de Garcia Marquez, on en trouve l’ébauche mais ici c’est parfait…
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Le Voyage d'Octavio

Lu en 2017. Ce roman d'une petite centaine de pages m'avait bien plu. La plume de l'auteur, allégorique, mystique et sensuelle, m'avait émue. Un premier roman de qualité, entre récit d'apprentissage et onirisme, entre épopée initiatique et conte mystérieux.

L'histoire se déroule au Venezuela dans la moitié du XXème siècle, où la pauvreté du peuple côtoie la luxuriance de la nature. Octavio, simple analphabète, est un homme qui incarne à la fois la force et l'ignorance de ce pays. La fin du récit est comme une jolie boucle, un retour inévitable à la source : la matière brute, le sang, le dépouillement, le silence, la poussière et la paix éternelle...
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L'Inventeur

Loin du style flamboyant de « Sucre noir », Miguel Bonnefoy met une plume sobre au service de la biographie romancée d’Augustin Mouchot.

Avec simplicité et fluidité, on suit cette destinée qui s’est tournée vers le soleil sans jamais en refléter l’éclat. En effet, la vie de l’inventeur Mouchot est terne et aurait été sans lumière s’il n’y avait eu sa découverte d’un système de production d’énergie solaire.

La face du monde aurait pu être changé si on avait donné sa chance à cette invention. Je me suis complu à rêver d’une uchronie où l’énergie solaire suppléait dès la fin du XIXè siècle le charbon.
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L'Inventeur

Un super roman que je conseille VIVEMENT ...une histoire vraie ou l'on revit avec émotion la vue d'un inventeur , qui avait 100 ans d'avance, qui a cru aux rayons de notre étoile : le soleil . Née dans une famille de serrurier , sa mère le destine pour faire des études ( vu qu'il est souvent malade , maigre comme un coucou mais il a un quelque chose de mathématique) qu'il réussit brillament . Mais de fait il devient un vulgaire professeur. Sauf qu'il a une idée : transformer les rayons du soleil en "quelque chose".
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Le Voyage d'Octavio

Je continue mon « tour du monde » avec cette escale vénézuélienne et la découverte de l’auteur, Miguel Bonnefoy.

Une écriture poétique, qui nous emporte. Un sacré personnage que cet Octavio, qui ne sait ni lire ni écrire, mène une vie des plus discrètes, et va quitter son village et voyager dans son pays.

« Le voyage d’Octavio » est un court roman riche en descriptions, parfois un peu longues. On y relèvera tardivement une note fantastique, étonnante dans cette histoire plutôt terrienne, qui prendra un virage inattendu.

Une jolie découverte pour cette étape sud-américaine.
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Le Voyage d'Octavio

Lire un roman de cet auteur, est un moment de détente assuré.

Les mots sont posés, calibrés et j’ai la sensation d’avoir parcouru ce pauvre pays en un éclair.

Il y a de la joie, de la ténacité et des souhaits. La nature prend un grand pas dans ce récit, la terre est noble et l’eau dévastatrice.

Mais le courage de notre héros Octavio nous invite à prendre un chemin de vie avec plus de volonté et de simplicité.

La sagesse de son voyage nous confirme que l’homme dans son imperfection dévoile des facettes de bonté et que les apparences sont parfois trompeuses.

Un vrai plaisir de lecture …

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Héritage

Magnifique roman, à la fois doux et puissant, que j'ai lu avec délectation et dont je ressors un peu abasourdie. Une histoire familiale longue de cents années, déclinée en quelque deux cents pages poétiques et enivrantes. Un roman qui nous fait voyager jusqu'au Chili dans ce pays refuge du premier Lonsonier, arrivé du Jura, quelques sous en poche et un cep de vignes pour seuls bagages.

Ce Chili, terre d'accueil, ne lui en fera pas pour autant oublier ses racines. La France, même loin, restera dans son cœur, mais également dans celui de sa descendance, un héritage de plus en plus lointain mais qui saura se rappeler à eux lorsque la guerre sonnera.

Des années d'histoire familiale, bousculées par les guerres, teintées de drames et de grands bonheurs, ont glissé sous mes yeux de lectrice . Une histoire dépaysante, au départ, vivifiante dont je me suis imprégnée au fil des pages, lointaine puis de plus en plus proche jusqu'à émouvoir aux larmes. Des derniers chapitres difficiles qui m'ont secoué, sortis de ma torpeur puis un atterrissage en douceur orchestré d'une main de maître par notre auteur, Miguel Bonnefoy.



Mon avis



Plus que l'histoire, elle-même, c'est la plume de l'auteur qui m'a subjuguée. J'avais lu plusieurs avis très favorables sur certaines de ses œuvres, et je dois dire que je suis à mon tour conquise.

Une plume poétique, une écriture soignée, une narration ficelée, tressée avec soin, une temporalité particulière qui berce le lecteur. On est envoûtés. Et malgré les ellipses temporelles, les omissions, les trous béants que l'histoire laisse parfois, j'ai apprécié être ballottée par l'auteur, guidée par ce conteur magnifique qu'est Miguel Bonnefoy. Attention toutefois aux quelques pages sur la dictature qui viennent en fin de roman, très dures qui vous sortent brutalement de la rêverie mais fort heureusement, notre auteur vous remettra sur pieds avant la fin. Magistral ! Une belle découverte , lu dans le cadre du challenge Atout-prix ... Je ne vais pas m'arrêter en si bon chemin et continuer le voyage littéraire avec cet auteur...



Challenge Atout- prix 2024

Challenge entre-deux 2024

Challenge gourmand 2024
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Naufrages

j'ai plus préféré 2 de ses autres livres que celui ci.

7 histoires réadapté. écriture original.

Pour moi c'est peut etre que c'est 7 nouvelles m'ont réussit à me capter, mais ce livre m'a moi ns plus que les autres, c'est un autre style, peut etre pas le mien.
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Sucre noir

C’est le premier livre que je lis de M.Bonnefoy et ce fut une très belle découverte.

Ce livre est à la fois un roman d’aventures, un conte philosophique avec beaucoup de références culturelles américaines latines ou françaises (Garcia Marquez, Emma Bovary, voire la Vénus d’Ile de Merimee..).

Le livre suit de manière synthétique et d’une écriture poétique des personnages sur 3 générations en quête de trésor, de sens de leur vie.

Les personnages féminins sont les plus forts du récit.

Une belle découverte, une bonne lecture et un auteur à suivre.
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Sucre noir

Sucre Noir - Miguel Bonnefoy



Français et Vénézuélien, Miguel Bonnefoy, récompensé par de nombreux prix littéraires, nous transporte dans ce roman sous forme de conte philosophique dans les Caraïbes avec un parfum d’aventures exprimé dans une langue voluptueuse, chaude, riche, colorée.



Le premier chapitre donne le ton : la frégate du Capitaine Henry Morgan, célèbre corsaire, s’échoue sur la cime d’un arbre au milieu d’une forêt. Les images sont poétiques telles les filets jetés du bateau pour pêcher des oiseaux permettant de survivre, la végétation qui s’empare de la coque ou celle du coffre empli de toutes les richesses gardé jalousement par un capitaine affaibli se morfondant au fond de sa cabine.

Le navire naufragé finit par s’effondrer avec son équipage et son trésor. Les images, les sons sont d’ores et déjà sollicités avec bonheur et nous pénétrons avec l’auteur dans un univers empreint de merveilleux.



300 ans plus tard, la famille Otero achète une ferme sur le site présumé du naufrage à la condition qu’une pièce reste fermée à clef et que personne n’y pénètre. Seule une vieille femme l’ouvre et s’enferme une fois l’an avant de repartir jusqu’à l’année suivante.

Serena, la fille du couple Otero épouse un chercheur de trésor, Severo Bracamonte, trésor qu’il cherche en vain, mais fait prospérer la propriété en exploitant la canne à sucre, transformée en mélasse, le sucre noir, puis en rhum, situation qui n’est pas sans faire penser à Jean de Lafontaine « Le laboureur et ses enfants ».



La suite aux multiples rebondissements que je vous laisse découvrir est savoureuse et surprenante, reflet du riche imaginaire de l’auteur.



J’ai beaucoup apprécié ce roman qualifié de « bonbon » par la personne qui me l’a offert. À la lecture on ressent bien qu’il n’est pas fait allusion qu’au titre. C’est une magnifique épopée caraïbéene relatée avec sensualité
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L'Inventeur

Dans la seconde moitié du XIXe siècle, les inventions fusaient de toute part. Entre autres, le vaccin contre la rage, le télégraphe, le téléphone, la lampe (à incandescence) la machine à coudre, le phonographe, la machine à écrire, le réfrigérateur, la caisse enregistreuse, le moteur à combustion interne et l'automobile (à essence) annonçaient des changements importants dans la façon de vivre, de se soigner, de communiquer et de se déplacer. Mais d'autres inventions sont restées inexploitées et ont fini leur carrière dans l'oubli ; ainsi, par exemple la machine volante (Alphone Pénaud, 1878).



"L'inventeur" nous conte l'histoire vécue d'Augustin Mouchot et de son four solaire. Nous avons ici affaire à un roman dit historique. Les personnages principaux ont en effet existé et les faits rapportés sont authentiques, vérifiables et replacés dans leur contexte.



Si vous voulez savoir comment, à l'Exposition universelle de Paris en 1878, a été fabriqué un bloc de glace à partir des rayons du soleil comme seule source d'énergie et comment son inventeur passa de l'anonymat à la gloire, puis de la notoriété à l'oubli et la misère, lisez ce récit dans lequel l'auteur démontre ses talents de conteur (avec toutefois un usage exagéré de l’hyperbole grandiloquente), mais en restant trop, à mon avis, à la surface des événements.



Les rayons de ce récit ne pénètrent pas la profondeur de l'âme. N'en attendez donc pas autre chose qu’une histoire bien racontée, mais curieusement froide.
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