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Citations de Mikaël Ollivier (357)


Il y avait aussi un couple [dans le restaurant], qui semblait amoureux, et je me suis demandé si cette femme et cet homme avaient dû mentir à quelqu'un pour pouvoir être là aujourd'hui.
(p. 117)
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C'était à l'époque du premier arrêt maladie de mon père, quand je me suis mis à fermer moi-même les volets, le soir. Période - je ne m'en rends compte qu'aujourd'hui, avec le recul des années - étrange et fébrile, durant laquelle je savais inconsciemment que quelque chose de grave était en marche, dont personne ne me parlait, et dont je n'avais d'ailleurs pas du tout envie que l'on me parle, bien trop agrippé à l'égocentrisme de l'enfance. Pourtant, je ne pouvais manquer de m'apercevoir que ma mère était nerveuse et tendue.
(p. 75-76)
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J'ai su à treize ans que je n'avais aucune envie de prendre la succession de mes parents. Je me suis confié à Barthélémy, qui m'a répondu que rien ne m'y obligeait.
A mes yeux, les choses n'étaient pas aussi simples. Je n'avais pas peur que mes parents m'imposent de devenir boulanger, j'avais peur de les décevoir en ne le faisant pas.
(p. 66)
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Je me réveille,il est mercredi :aujourd'hui c'est une longue journée au planning chargé: solfège,équitation bref ce matin comme tous les matins je suis très très fatiguée.

J'ai aimé car elle ne décrit qu'un jour mais dans les détails. Et c'est très drôle
Lilou v
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Il se précipita dans la cuisine et dit "merde" en voyant la fumée grise s'échapper du grille-pain.
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J'aime bien les chevaux.
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Je n'avais pas eu à réfléchir. C'était sorti tout seul. Comme si j'avais toujours su. J'avais répondu:
-Ma mère, je veux ma mère pour mes dix-huit ans.
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C'est tellement plein de trucs pour faire plaisir aux parents, l'école, que je me demande pourquoi c'est pas eux qui y vont.
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puis ma mère. Ma mère qui avait accouru et qui s'était jetée dans mes bras. Qui m'avait serré si fort que j'avais senti ses tremblements et les battements affolés de son cœur. Il y avait dans ses gestes toute la peur qu'elle avait éprouvée pour moi, mais aussi le soulagement, l'émotion et autre chose. Quelque chose de si gros que je n'osais le nommer, même en pensée. Et l'incroyable bonheur que j'avais ressenti en me laissant aller à son étreinte. En pleurant dans ses bras. Un bonheur, comme un soulagement, qui n'était pas seulement la conséquence de l'épreuve que je venais de traverser, mais celle de dix-huit années de manque. Personne ne peut savoir ce que c'est de pleurer dans les bras d'une mère s'il n'en a pas été privé toute sa vie.
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j'avais vécu dix huit ans sans elle. Appris à marcher, à dire papa et pas maman, à faire du vélo, à tomber et à me relever. Sans elle, j'avais appris à écrire. Sans elle, j'avais appris à compter. Sans elle, j'avais appris à ne plus redouter le noir. Sans elle, j'avais découvert que les filles peuvent être en même temps douces et cruelles. Et les garçons décevants, moi y compris. J'avais appris la confiance et la trahison. La compromission. Sans elle, petit à petit, j'avais appris à moins attendre de la vie.
Et je ne voulais plus, qu'il me reste quelques minutes ou soixante-dix ans à vivre, peu importait. Je ne voulais plus. Plus jamais sans elle.
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Nous sommes des frères. Des frères de sang.
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J'appelai donc mamie.
-Martin ?
-Je voudrai vérifier quelque chose, avant de prévenir la police.
-Quitte pas, je suis en voiture et il y a un flic... C'est bon il ne m'a pas vu.
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- Je vais te sortir de là.
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''Ma femme'', ''mon mari''. Le mariage, c'est pas un acte d'achat! Je crois que personne n'appartient à personne. L'amour n'est pas un titre de propriété
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C'est bon de dormir, mais c'est mal fait parce qu'on s'en rend compte seulement quand c'est trop tard et qu'on est réveillé. Maman vient de me dire "C'est l'heure ma chérie", et déjà uje regrette mon rêve. Je ne sais plus de quoi il parlait, mais il était agréable.
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Mais ça y est, je sais ce que j’ai fait de beau :
- J’ai regardé une araignée qui tissait sa toile…
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Papa en avait marre de la ville et il voulait du grand air…
Résultat : on passe plus de temps dans la voiture que dans notre jardin.
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Maman estime qu'il faut protéger les enfants de la folie du monde.
Elle a toujours été comme ça, mais c'est pire depuis qu'elle est enceinte de ma petite soeur, qui doit naître dans deux mois.
Aujourd'hui, elle a mauvaise mine. Toute pâle, avec des cernes sous les yeux, les ongles rongés, les cheveux secs et des petites plaques rouges sur le haut du front, un truc qui s'appelle du psoriasis, qui apparaît quand elle est nerveuse.
A sa place, j'arrêterais le bio !
(p. 11)
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Du coup, on nous regardait comme des bêtes curieuses, ou pas du tout. Je crois qu'aux yeux des autres lycéens, on faisait un peu pitié. On dit que la musique adoucit les mœurs, mais je crois que c'est parce qu'elle est faite par des gens plutôt doux, au départ, qui vont vers elle par besoin de douceur, par fragilité. Et cette douceur, cette fragilité, comme la culture, la sensibilité au beau ou la bonne éducation sont tout sauf un atout dans la jungle d'un lycée.  (p.114)
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J'ai compris ce soir-là ce que j'aimais chez ma tante. C'était qu'elle ne m'avait jamais traité comme un enfant, ni comme un adolescent. jamais elle ne m'avait demandé comment allait l'école, si j'avais une amoureuse, ce que je voulais faire p)lus tard. Avec elle, je n'avais même pas l'impression d'être son neveu, mais moi-même, tout simplement. Un individu qu'elle prenait tel qu'il était. S'il était très difficile à quelqu'un qui ne la connaissait pas de lui donner un âge (sans même parler de ses tenues vestimentaires hors d'âge et de modes), c'était parce que le temps n'avait pas de prise sur elle car pas d'importance. Et du coup, il en allait de même pour l'âge des personnes qu'elle fréquentait. Elle s'en moquait et se comportait de la même façon avec tout le monde, ne cherchant à plaire à personne, ni professionnellement (...), ni amicalement, ni amoureusement. Elle ne jouait pas à la vie comme nous tous, et cela faisait d'elle un être reposant. et sans doute plus libre malgré ses airs coincés que bon nombre d'entre nous qui passons notre temps à vouloir démontrer aux autres combien nous le sommes. (p.189-190)
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