Tout d'abord, je remercie Babelio et Louis Vuitton de m'avoir fait découvrir la collection Travel Book et plus particulièrement celui qui est dédié à Rome. Illustré par Miles Hyman, il est une invitation au voyage dans cette ville incroyable qu'est la capitale italienne.
Premier contact avec l'ouvrage : son format paysage est celui d'un carnet de voyage, sa couverture cartonnée et reliée est celle d'un "Beau Livre" et son papier épais est celui d'une édition de qualité.
Organisé par quartier, l'ouvrage offre une vision de certains lieux mythiques de cette cité (le Dôme du Panthéon, la Fontaine de Trévi,...) , mais aussi des scènes de la vie quotidienne ( un homme dégustant une glace, un couple enlacé sur un banc, etc.)
J'ai retrouvé dans ces illustrations, la chaleur qui se dégage de la vie romaine, la richesse de son architecture, des ambiances de quartiers. Miles Hyman a judicieusement choisi de réaliser plusieurs scènes en gros plans, afin d'immerger le "visiteur".
À la fin du livre, une biographie en anglais, français et italien présente ce dessinateur de talent qui a signé des adaptations en BD de romans, ainsi qu'une présentation de la collection Louis Vuitton Travel Book. Je ne connais pas encore les autres ouvrages et je vais y remédier sans tarder avec les carnets dédiés à Édimbourg et Venise.
Ce livre est une invitation à visiter Rome ou un album souvenir à feuilleter pour se replonger dans l'ambiance de cette ville antique.
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Je connaissais la nouvelle d'origine que je n'ai plus relu depuis de très longues années.
Cette BD dont le dessin m'a furieusement fait penser à du Norman Rockwell (en moins bien) n'a pas suscité un grand enthousiasme chez moi. De larges et grandes vignettes, la plupart sans dialogues, tentent de restituer la sécheresse de la nouvelle d'origine et mieux préparer le lecteur à la sidération du coup de poing final, mais je n'ai trouvé ça ni agréable à lire, ni beau à regarder. C'est au génie de la nouvelle originale qu'il faut rendre grâce et cette adaptation n'y parvient pas trop, à mon humble avis.
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J'ai depuis quelques mois Le dahlia noir, de James Ellroy, dans ma liste de livres à lire, sans jamais avoir trouvé le courage de m'attaquer à ce pavé (morbide). Ma motivation pour le lire est que le film va bientôt sortir (avec Josh Harnett et Scarlett Johansson) et que je préfère lire le livre avant de voir le film. J'avais voulu faire de même pour Marie-Antoinette, mais je n'avais pas réussi à m'y tenir...
L'histoire : En 1947, une superbe jeune femme toujours vêtue de noir est retrouvée torturée et sectionnée en deux dans un terrain vague de Los Angeles. Deux anciens boxeurs, Bucky Bleichert et Lee Blanchard, sont détachés de leur service pour enquêter (enfin ... ce ne sont pas les seuls à être détachés de leur service, mais c'est autour d'eux que tournent l'histoire !)
J'ai bien aimé le rythme de l'histoire (malgré le fait que sur 500 pages, le meurtre n'apparaisse que vers la page 100). Bref, à lire !
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Los Angeles, 1946. Bucky Bleichert a enfin rejoint le service des Mandats de la police de la ville. Il va faire équipe avec Lee Blanchard, qu'il a déjà rencontré lors des émeutes des Zazous en juin 1943 et avec qui il a sympathisé. Les hommes font aussi de la boxe, ayant chacun obtenu une bonne petite réputation locale, Blanchard étant surnommé le Feu et Bleichert la Glace. Entre les deux hommes se dresse Kay Lake, une beauté fatale rencontrée par Blanchard lors de l'arrestation d'un braqueur de banques nommé Bobby de Witt. Mais un matin de janvier 1947, le corps mutilé d'une jeune femme est retrouvé dans un terrain vague non loin de la planque d'un voyou que Bucky et Lee étaient en train de surveiller. Il s'agit d'une jeune starlette pas farouche, Elizabeth Short, surnommée le Dahlia noir, et tous les effectifs de police de Los Angeles sont mis sur l'affaire. Mais cette enquête va finir par devenir obsessionnelle pour Bucky et Lee …
J'ai lu le roman d'Ellroy il y a tellement longtemps que je serais bien incapable d'apprécier la qualité de cette adaptation en BD. Ce que je peux affirmer, par contre, c'est que j'ai ressenti les mêmes sentiments, retrouvé la même ambiance dans le roman et dans l'album (j'ai aussi vu le film de Brian de Palma mais je n'en garde strictement aucun souvenir !). Je me doutais qu'avec Miles Hyman au dessin, l'aspect graphique ne pouvait être que très réussi. Je trouve que ce dessinateur est le meilleur pour rendre l'ambiance des années 1940-1950. Son trait est simple, précis, ses décors magnifiques (il me semble presque regarder des photos d'époque tellement l'ensemble est réussi et homogène. Le choix des couleurs me plait aussi beaucoup : les marrons et ocres dominent mais les autres tons ne sont pas en reste, le tout n'étant jamais agressif. J'avais découvert Hyman avec Nuit de fureur et cet album me conforme dans mon appréciation de son style. Quant à l'histoire, je connais bien celle d'Elizabeth Short (forcément, un cas bien glauque et non résolu a tout pour me plaire) et j'aime bien voir comment les auteurs peuvent s'emparer d'une histoire réelle pour développer leurs propres théories. Avec James Ellroy, on est sûr de découvrir un milieu de policiers pas toujours très clairs, quelques femmes fatales, certaines étant plus troubles que d'autres. Par contre, j'ai trouvé que Bucky et Lee se ressemblaient un peu trop et j'ai parfois peiné à les différencier (il fallait que je me concentre sur des détails pour les identifier). La relation entre Bucky et Lee est mise en avant et est une part importante de l'ensemble car elle va expliquer certaines choses. Bien sûr, la théorie d'Ellroy n'est pas une solution à laquelle j'aurais pensé (trop de concours de circonstances pour être vraiment crédibles) mais elle est intéressante à découvrir et elle est originale (impossible de la voir venir … tout au moins dans sa totalité !). L'album me paraît donc contenir l'essentiel du roman et surtout l'ambiance particulière des livres d'Ellroy. Pour ceux qui n'ont jamais lu Ellroy, cet album me paraît une réussite pour le découvrir et pour ceux qui en sont fans, je pense qu'ils ne seront pas déçus ! En tout cas, moi, j'ai passé un excellent moment de lecture !
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Léon et Noël sont des cochons jumeaux, que tout oppose. Un des cochons est doué pour la peinture, on trouve des références au monde de la peinture. Le ton est plutôt humoristique, bien que la fin soit triste...
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Une très belle bande dessinée qu'il faut prendre le temps de savourer. Je n'ai pas lu le roman, mais tout cela met l'eau à la bouche. Les dessins me font penser à des sculptures, les cases semblent ainsi un peu figées. Les couleurs sont chaudes. L'histoire, rendue complexe par le nombre important de personnages est simplifiée par un découpage en chapitres. Autant d'actes qui structurent ce polar très finement adapté, qui soulignent les points de rupture du scénarios et qui font attendre le dénouement.
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