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Citations de Mo Hayder (294)


Un nuage de sable s'élève à une vingtaine de clics.
Des Djinnis. Ou plutôt des Pretas, comme les appelle Amasha - les fantômes affamés. Oui, les bouddhistes croient aussi aux fantômes affamés.
Ils grouillent mais semblent errer.
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C'est le soleil couchant qui renvoie sur la tour un unique rayon, signe que la nuit est proche.
_ On garde le rythme, s'écrie-t-il.
Sa voix résonne contre le métal.
_ Plus que huit minutes.
Il y a urgence et la famille en est de plus en plus consciente. Les corvées sont effectuées dans la plus grande hâte. Splendour s'est remise à pleurer de fatigue et de peur. Cette fois, Spider ne peut rien pour elle. Amasha la guide, de même que ceux qui ne sont pas encore remontés vers le centre de l'enceinte Il va falloir grimper les 30 mètres d'échelle et les adultes font passer les enfants d'abord.
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Pour finir, les russes et moi arrivâmes à un compromis. J'acceptai de garder les agrafes de ma jupe, et elles me laissèrent plaquer mes cheveux à ma manière et retirer leur fard à paupières iridescent.
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il avait toujours copieusement annoté ses livres, qu'il considérait comme des outils et non comme des objets de vénération. Seuls ceux qui étaient enrichis par leurs lecteurs avaient de la valeur.
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On a beau être brave, aussi vaillant qu’on puisse l’être, on a beau se dire qu’on est invulnérable, qu’on sait ce qui nous attend, on s’imagine que ça ne sera jamais trop grave, qu’il y aura un avertissement avant que les choses aillent trop , une musique off, peut être, comme dans les films. Mais il me semble que ce n’est pas comme ça qu’arrivent les désastres. Les désastres sont les grands maîtres de l’embuscade: ils savent nous tomber sur le dos quand on regarde ailleurs.
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Je quittai le lit d’un bond, secouai, frappai, lui empoignait la tête et tentai de lui desserrer les mâchoires, mais le bébé s’accrochait, grondant, mordant, secoué de soubresauts rageurs, la bave aux lèvres. Je réussis enfin à lui décocher un coup de pied qui le catapulta contre le mur; avec un cri rauque, il se perdit dans une ombre qui descendit jusqu’au sol et s’échappa par la fenêtre.
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Le passé est une bombe et, a partir du moment où ses éclats sont en nous, ils parviendront toujours, toujours à remonter à la surface.
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_ Jack? Dit le commandant de police Daniella souness. qu'es ce que c'est que cette tête ? votre tronche ressemble au cul d, un chien.
_ merci danni, dit il en se frottant le visage, avant de s, étirer.je suis de garde depuis minuit
hier.
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Quand il fut reparti et que je me retrouvai seule face à mon image dans le miroir, je constatai avec surprise que je ne ressentais rien. Rien du tout. La vitesse à laquelle je suis capable de me retirer en moi-même a quelque chose d'effrayant. Le fruit d'une longue pratique, probablement.
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Il y avait aussi là une résignation, un renoncement à rencontrer un jour quelqu'un qui puisse comprendre à quel point la culpabilité et le sentiment de perte pouvaient déposséder une personne de sa vie.
(P71)
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Voilà enfin ,un événement à célébrer. Un enfant pour donner raison aux lois de la physique et de l'amour, un enfant pour donner sens aux codes subtils de la société. Un enfant pour m'aider à envisager l'avenir de bon coeur.
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La brutalité des Japonais a dépassé l'imagination. Ils ont élevé la cruauté au rang d'un art.
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J'avais oublié que les Occidentaux ignorent l'art d'écouter.
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C'était une nuit suffocante, tellement suffocante que la ville exhalait une vapeur, une sorte de condensation qui s'élevait jusqu'au dessus des grattes-ciel et brouillait le crépuscule rougeâtre.
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C'est incroyable, la capacité qu'a le temps de se réduire à rien, comme un accordéon.
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Les désastres sont les grands maîtres de l'embuscade : ils savent nous tomber sur le dos quand on regarde ailleurs.
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Je ne suis pas particulièrement douée pour lire les pensées des autres, mais je sais qu'on peut repérer la tragédie, la vraie tragédie, quand elle se cache sous la surface d'un regard.
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Je ne suis pas particulièrement douée pour lire les pensées des autres, mais je sais qu'on peut repérer la tragédie, la vraie tragédie, quand elle se cache sous la surface d'un regard.
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- Vous pensez qu'il va se repointer ici, c'est ça?
On dit qu'un chien revient toujours là où il a vomi.
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- Paul..., soupira Caffery.
- D'accord, d'accord. Je n'arrête pas d'oublier : c'est moi le comédien dans notre partenariat et vous le connard sans humour.
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