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Critiques de Motorô Mase (358)
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Heads, tome 3

Titre sympathique mais bien trop prévisible malheureusement.

C'est à la fois long à se mettre en place et les auteurs ne vont jamais au bout du concept.

Dommage car forcément l'idée de départ est plus qu'intéressante et appelle à beaucoup de questionnements, avoir plusieurs niveaux de lecture pour découvrir l'oeuvre plusieurs fois.
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Heads, tome 2

Titre sympathique mais bien trop prévisible malheureusement.

C'est à la fois long à se mettre en place et les auteurs ne vont jamais au bout du concept.

Dommage car forcément l'idée de départ est plus qu'intéressante et appelle à beaucoup de questionnements, avoir plusieurs niveaux de lecture pour découvrir l'oeuvre plusieurs fois.
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Heads, tome 1

Titre sympathique mais bien trop prévisible malheureusement.

C'est à la fois long à se mettre en place et les auteurs ne vont jamais au bout du concept.

Dommage car forcément l'idée de départ est plus qu'intéressante et appelle à beaucoup de questionnements, avoir plusieurs niveaux de lecture pour découvrir l'oeuvre plusieurs fois.
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Ikigami, tome 2

Deux nouveaux dossiers pour le stoïque Fugimoto. Deux sentences de mort pour nous à découvrir, deux vies, jeunes, avec leur quotidien et leurs projets plus ou moins définis, deux fins qui sont toujours riches de sens, riches d'espoir et de beauté pour ceux qui restent.

Et puis le point de vue du fonctionnaire, notre perso principal qui exécute son job de plus en plus mécaniquement, de mieux en mieux au regard de ce système glacial et immuable, justifié. pour la patrie.

Chaud.



Enfin, le spirituel, à se demander la valeur de la vie, celle de la mort, au milieu de ce métro boulot dodo.

Impérial.

Très bon tome.
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Ikigami, tome 3

Cette fois, les deux ikigami sont abordés du côté sombre je trouve. Surtout le premier qui considère les choses de manière plus violente plus radicale ; à quoi ça sert de lutter, de vouloir se rattraper en 24h puisque tout va s'arrêter de toutes manières, puisqu'il n'y a personne assez importante pour se faire pardonner ou aider pour après.

Ce fils là ne pardonne rien d'une mère qui ne l'a jamais considéré et qui se sert encore de lui, jusqu'à la dernière seconde de son sacrifice imposé.

les personnages sont toujours aussi bien travaillés présentés rapidement dans leurs situations et fascinants dans leurs réactions. Chacun suit le tracé de leur volonté ou leur destin sans jamais en dévier et en tout que spectateur, cela me fait toujours froid dans le dos ou chaud au coeur, selon.

Le graphisme participe aussi grandement à ces histoires ciselées et précieuses.
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Hitomoji, tome 1

Le Japon a connu bien des catastrophes au cours de son Histoire. Mais ici, le manga est un rappel de celle de Fukushima (2011) ainsi que de la crise sanitaire mondiale de la Covid (2019). Une “nouvelle” maladie, due à des mutations radioactives, touche les êtres humains. Il s’agit d’une espèce de champignon qui contamine les voies respiratoires et transforme le corps (à l’exception de la tête) en blob. Voilà pour la partie Fukushima.



Concernant les références à la covid, il y a cette contamination par voies respiratoires et que les personnes contaminées peuvent être asymptomatiques. Le seul moyen de “vaincre” la contamination et de retrouver un aspect “humanoïde” est de diminuer la source de stress. Cette source de stress, on l’a tous et toutes vécu lors du confinement. Ne pas sortir, ne voir personne, etc. Et ce pendant plusieurs mois. Mais même une fois sortis du confinement, de nombreuses études ont montré que nos comportements ont changé. Dans Hitomoji, qui est aussi le nom donné aux patients contaminés et dont le corps est un blob, deux histoires, deux cas de stress sont mis en scène.



[...] Lire la suite
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Démokratia 1st season, tome 5

Après Ikigami que j'ai apprécié malgré ses quelques répétitions, je poursuit ma découverte de l'auteur avec ce Demokratia au pitch plus qu'intéressant.

Et le début est vraiment prometteur, beaucoup de questions pertinentes, notamment sur la responsabilité de chacun dans un système démocratique.

Et finalement, le dernier tome vient casser toutes les questions sociétales de l'oeuvre malheureusement. Le tout va trop loin pour montrer l'impact des "extrémistes" dans un système démocratique, mais l'auteur illustre son propos d'une manière bien trop grotesque par rapport à tout ce qu'il avait construit avant.

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Démokratía 1st season, tome 4

Après Ikigami que j'ai apprécié malgré ses quelques répétitions, je poursuit ma découverte de l'auteur avec ce Demokratia au pitch plus qu'intéressant.

Et le début est vraiment prometteur, beaucoup de questions pertinentes, notamment sur la responsabilité de chacun dans un système démocratique.

Et finalement, le dernier tome vient casser toutes les questions sociétales de l'oeuvre malheureusement. Le tout va trop loin pour montrer l'impact des "extrémistes" dans un système démocratique, mais l'auteur illustre son propos d'une manière bien trop grotesque par rapport à tout ce qu'il avait construit avant.

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Démokratía 1st season, tome 3

Après Ikigami que j'ai apprécié malgré ses quelques répétitions, je poursuit ma découverte de l'auteur avec ce Demokratia au pitch plus qu'intéressant.

Et le début est vraiment prometteur, beaucoup de questions pertinentes, notamment sur la responsabilité de chacun dans un système démocratique.

Et finalement, le dernier tome vient casser toutes les questions sociétales de l'oeuvre malheureusement. Le tout va trop loin pour montrer l'impact des "extrémistes" dans un système démocratique, mais l'auteur illustre son propos d'une manière bien trop grotesque par rapport à tout ce qu'il avait construit avant.

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Démokratía 1st season, tome 2

Après Ikigami que j'ai apprécié malgré ses quelques répétitions, je poursuit ma découverte de l'auteur avec ce Demokratia au pitch plus qu'intéressant.

Et le début est vraiment prometteur, beaucoup de questions pertinentes, notamment sur la responsabilité de chacun dans un système démocratique.

Et finalement, le dernier tome vient casser toutes les questions sociétales de l'oeuvre malheureusement. Le tout va trop loin pour montrer l'impact des "extrémistes" dans un système démocratique, mais l'auteur illustre son propos d'une manière bien trop grotesque par rapport à tout ce qu'il avait construit avant.

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Démokratía 1st season, tome 1

Après Ikigami que j'ai apprécié malgré ses quelques répétitions, je poursuit ma découverte de l'auteur avec ce Demokratia au pitch plus qu'intéressant.

Et le début est vraiment prometteur, beaucoup de questions pertinentes, notamment sur la responsabilité de chacun dans un système démocratique.

Et finalement, le dernier tome vient casser toutes les questions sociétales de l'oeuvre malheureusement. Le tout va trop loin pour montrer l'impact des "extrémistes" dans un système démocratique, mais l'auteur illustre son propos d'une manière bien trop grotesque par rapport à tout ce qu'il avait construit avant.

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Hitomoji, tome 1

C'est une histoire originale et prenante. Nous y verrons un nouveau type de virus, et des cas aux multiples facettes. Il est question d'un stress pouvant être mortel. Nous savons tous qu'un mauvais stress peut provoquer bien des choses malsaines, mais ici nous sommes au stade supérieur. Une personne trop stressée, c'est trop intense, elle ne se contrôle plus, ne voit plus de retour en arrière possible, peut se transformer en Hitomoji. Pour l'essentiel, c'est en une sorte de blob flasque, où on voit encore que la tête. Si rien n'est fait pour réduire le stress, celui-ci va dégénérer, la personne mourir et libérer des spores dangereux. Un concept très intéressant.

Pour gérer ce genre de cas, il est fait appel au SMCC. C'est d'ailleurs une des personnes de l'équipe de trois personnes que nous voyons dans le haut de la couverture à droite.

Nous avons le droit à quelques pages couleurs pour commencer. Si nous verrons des cas de loin, auront des explications, dans ce tome nous traiterons de deux cas très captivant, avec un côté complexe et très humain. Nous pourrons également mieux comprendre la globalité en ayant les différentes témoignages et points de vue.

Le premier cas s'appelle Amour véritable, celui d'un père pour sa petite fille malgré tout. Et le deuxième Dépendance, celui d'une jeune femme qui tombe dans des dépendances, autant celle de l'alcool qu'une autre.

La façon de raconter les histoires gère terriblement bien la tension pour réserver quelques surprises à son lecteur et jusqu'au bout le rendre incapable de savoir si la personne pourra ou non être sauvé. Sans voir la globalité de l'histoire, il peut aussi se faire des idées, du genre quand on est quelques temps qu'avec le personnage principal qui sera infecté de chaque histoire.

Et quelque part, ironiquement, il montre bien également l'importance de la communication et de pouvoir décharger tout ce qu'on a sur le cœur.

Petit à petit, nous apprenons également à connaître l'équipe du SMCC, leurs compétences. Ils font au mieux mais cela n'empêche pas les soucis. Nous pourrons également noter leur façon de questionner, d'interroger la personne alors qu'elle est un hitomoji et cela en gardant le sourire. Le but étant bien de faire diminuer au plus vite le stress de la personne ainsi que de détecter ce qui déclenche le stress mortel.

La signification de SMCC est "Slime Mold Care Coordinators". Leur mission est de réduire le taux de stress des Hitomoji pour les sauver de l'anthropamibe. Ne vous inquiétez pas, ils vous expliqueront.

Le graphisme m'a fait un peu bizarre au départ, ainsi que la façon de raconter sur le coup, mais pour le premier je me suis habitué, il capture bien les expressions, et pour le deuxième c'était bien vu.

Tout se découvre petit à petit jusqu'à ce que ça explose.

La série sera finie en 4 tomes, elle est édité par Crunchyroll (anciennemenent Kazé) et du mangaka MASE Motoro qui est notamment à l'origine de "Ikigami, préavis de mort", où la puissance de réflexion et les idées étaient tout aussi forte.

Alors prêt à découvrir ce nouveau virus et voir le SMCC à l'œuvre pour tenter de sauver les gens transformés en hitomoji ?

Ce premier tome fait 233 pages. C'est une belle surprise.
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Démokratia 1st season, tome 5

La fin d'une saga, c'est souvent un petit (ou grand) moment de déception pour le lecteur qui a adhéré au récit de l'auteur. Il ne peut y avoir qu'une seule fin, celle décidée par l'auteur, et chaque lecteur a SA fin préférée... Dès lors, bardaf, c'est l'embardée assurée.



Motoro Mase plonge pieds joints dans le "hard ending". Cela va faire mal, on le sent bien. Déjà, cela fait mal à a démocratie. L'expérience de démocratie en ligne où 3000 panelistes guident une androïde, c'est bancal car les luttes de pouvoir, les rancoeurs, les coups en force qui se font jour lors des discussions et débriefings, tout cela déstabilise le beau mécanisme imaginé au départ. Comme on dit en blaguant, j'aimerais vivre en Théorie, car tout s'y passe toujours bien.



Mai s'est fait racketter par 2 petites frappes sans envergure. Mais ils ont la dent dure, et reviennent à 4. Mais, Mai n'est plus seule. Miyu, en grande curieuse a tenu à se rapprocher de Mai. Elles sont toutes les deux prises en otage. Et en conséquence, les panelistes aussi, car comment utiliser la force brute de Mai sans que les malfrats s'en prennent à Miyu. C'et très tendu, finement observé, puissant et on sent bien la détresse des internautes. Cela va vite dégénérer, tant du côté des malfrats que du côté des panelistes, qui seront de moins en moins à vouoir décider...



Car parallèlement on suit l'enquête de police qui se rapproche de Mai et de Maezawa, le concepteur de Demokratia. Celui-ci n'a pas trop le choix, il doit enfreindre les règles et porter secours à Miyu. A mesure que la police progresse, la télévision v dévoiler les dessous du projet, dont le fait que Mai a tué un des deux créateurs du jeu. Apprenant cela, beaucoup de panelistes s'en vont.



Ils terminent à 12... Un joli pied de nez de Motoro Mase qui poursuit son oeuvre critique de notre société. Une démocratie à 12... Et fatalement, deux clans se dégagent. Les violents d'un côté, qui veulent une solution radicale, et les autres, qui veulent bloquer Mai par l'indécision du panel, et permettre à la police de l'appréhender. Il suffirait qu'ils soient 6 contre 6. Mais un des 12 ne vote pas... 6 contre 5, le clan des violents l'emporte et Mai va voler de l'uranium pour créer une bombe atomique... Quand on vous dit que c'est radical !



Je n'en dis pas plus, Le reste du tome part dans tous les sens. Un régal. Bien sûr, le lecteur, comme je l'ai dit au début, doit abandonner l'idée que la fin lui plaise. C'est facile, finalement, quand on a une BD d'une telle qualité.



Je salue aussi l'intelligence de Motoro Mase de réussir à nous étonner jusqu'au bout, à nous surprendre jusqu'à la dernière case, et surtout à accepter de conclure sa saga en 5 tomes, là où d'autres mangakas moins regardants auraient dilué pour tirer 10 tomes de moindre qualité. Excellent concept, brillante critique de notre société, réflexions profondes sur des thèmes essentiels au vivre ensemble. Un grand auteur.
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Démokratía 1st season, tome 4

En ce qui me concerne, le moins intéressant (à ce stade) des tomes de la saga. C'est très lent, mais en plus il y a assez peu de tension ou de suspense. On va tourner principalement autour d'une seule thématique, dérivée du tome 3: le droit à choisir sa mort. C'est plus complexe que le droit à mourir dans la dignité. Le vieux monsieur que Mai a sauvé d'un malaise cardiaque souhaite mourir et le fait savoir, avant de refaire un malaise cardiaque (excédé par l'insistance de Mai, en partie).



Et là, le panel de citoyens choisit de ne pas intervenir. En quelque sorte, on pourrait se dire que l'on respecte les volontés du monsieur... Mais l'auteur, via les discussions du panel, pousse le débat un peu plus loin: faut-il faire le bonheur des gens contre leur gré? Car ce monsieur a visiblement une fille, qu'il n'a plus vue depuis 30 ans. Faut-il ou pas le signaler à l'hôpital?



Donc on rentre dans des discussions éthiques, citoyennes, assez poussées, et fatalement assez peu "bédégéniques"... D'où une certaine lassitude qui peut poindre chez le lecteur.



Cette partie est assez longue, elle prend plus que la moitié du tome. La fin du tome est consacrée à la vengeance de Harukic2, un paneliste qui a émis des propos racistes à l'encontre d'une autre paneliste, avant que son identité soit diivulguée à tout le monde. Dès lors, il souhaite se venger en montrant le projet Demokratia à l'ensemble de la population. Si on repense à la tension du tome 2 lorsque Kero avait pris Mai en otage, on n'est clairement pas dans le même tempo.



Mais face à cette menace, le panel pousse Maezawa, le concepteur du jeu, à contourner les règles et à intervenir pour sauver Mai. En la débranchant et en la transportant, cela évite à Harukic2 de retracer le parcours de Mai. Hélas, le concepteur est pris sur le fait par Miyu, une jeune fugueuse qui menace de tout révéler si Maezawa ne lui paie pas à manger et une chambre d'hôtel.



Dessin toujours hyper précis, techniquement irréprochable.
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Ikigami, tome 1

La vie n’a pas de prix, mais bien souvent, nous l’oublions, il faut que nous manquions de mourir pour se le rappeler, ou que nous voyons partir des plus jeunes que nous…



Alors, pour bien faire comprendre à toute la population la valeur de la vie, un pays, totalitaire, inocule une capsule dans les vaccins que sont obligés de recevoir les élèves. Un sur les mille mourra entre ses 18 et 24 ans, de manière arbitraire.



Sont préavis, il le recevra 24h avant sa mort… C’est un ikigami et c’est pour assurer la prospérité de la nation.



Prospérité ? J’t’en foutrai, moi, de ta prospérité. Depuis quand la mort d’un jeune assure-t-elle la prospérité de la nation ? C’est un devoir ? Ben merde alors… Mais bon, je n’ai jamais été atteinte de patriotisme non plus… Défendre mes proches, oui, mais sacrifier ma vie pour le pays qui se fout bien de moi, je ne suis pas encore prête.



Dans ce premier tome, nous assisterons à plusieurs réactions, suite à la réception du préavis de mort. Au moins, aucun des personnages ne réagira de la même manière et j’ai apprécié les questionnements que se pose Fujimoto, qui est un livreur d’ikigami, même si je trouve qu’ils arrivent fort rapidement, comme s’il mettait déjà le système en doute.



Fujimoto a raison, le système est arbitraire et débile, puisqu’on ne sait pas à quoi cela sert d’éliminer une personne sur mille. C’est même totalement absurde ! Mais si les régimes totalitaires ne l’étaient pas, cela se saurait !



La menace n’empêche pas les jeunes de se comporter comme des salopards, comme la bande de harceleurs, et les sanctions qui pèsent sur les familles, si jamais le futur mort semait des troubles, n’a pas empêché l’un des personnages à se venger avant de mourir.



La lecture est intéressante parce qu’elle permet de se poser une question terrible, à laquelle nous n’avons pas toujours de réponse : qu’aurais-je fait à la place de ? Que ce soit à la place du fonctionnaire qui fait son job et délivre ses ikigamis ou à la place des personnes qui apprennent qu’il leur reste 24h avant de mourir.



Malgré tout, je suis restée sur ma faim… Fujimoto n’a pas beaucoup de place pour la rébellion, ni pour poser trop de questions. Quant aux chapitres consacrés à ceux qui allaient mourir, s’ils étaient intéressants, je n’ai pas envie que toute la série se déroule de la même manière, cela deviendrait redondant.



Un manga qui oscille entre thriller et dystopie, qui instaure un climat de malaise face à ces crimes institutionnalisés, réglés comme du papier millimétré et dont les fonctionnaires sont très fiers de cette "Loi pour la prospérité nationale" et du système mis en place pour que personne ne sache à l’avance dans quel vaccin la puce mortelle va être insérée (ni dans quel élève).



Ma foi, j’ai beau être restée sur ma faim, je vais tout de même lire le deuxième opus afin de voir si l’histoire bouge où si elle reste statique.


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Démokratía 1st season, tome 3

Troisième tome et encore carton plein, à mon avis, pour une saga manga largement mésestimée (voire inconnue).



Mai, l'androïde pilotée par 300 internautes, s'est échappée. Son concepteur la suit en étant convaincu qu'elle a tué l'autre créateur avant de mettre le feu à l'atelier. Le lecteur sait que ce n'est pas vraiment ce qui s'est passé.



Mai va sauver un vieil homme qui fait un infar. Une des 3000 internautes a chargé les extensions "premiers secours" dans la base de données de Mai et elle connaît tous les gestes. Mais le vieillard ne veut pas aller à l'hôpital. Le panel des 3000 va diriger Mai sur les pas du vieil homme, qui vit seul et souhaite mourir.



Il s'ensuit un débat intéressant entre les panelistes, sur "jusqu'où aller contre la volonté des gens". Par aiileurs, certains ont pris leur pied dans l'action et le rythme de la course-poursuite avec Kero (qui a conduit Kero à la mort). Et ils souhaitent revivre ce boost d'adrénaline. Le plan "aider un vieil homme" leur plaît moyen.



Petite parenthèse: l'auteur joue avec le lecteur, car si j'en juge par les commentaires d'autres babéliotes, eux aussi veulent de l'action et du rythme. C'est astucieux de la part de Motoro Mase. Et cela marche bien.



Le vieil homme est atteint d'un cancer. Or, une paneliste est infirmière en soins paliatifs. Elle voudrait que Mai aille discuter avec le vieil homme pour lui parler de toutes les options qui s'offrent à lui. Mais elle tape lentement sur le clavier car elle est étrangère. S'ensuit alors un véritable débat sur l'immigration et la place des étrangers. C'est vif et particulièrement bien observé.



Afin de museler le plus vindicatif des panelistes anti-immigrés, un des panelistes va googler le profil du raciste et exposer sa vraie personnalité (ainsi que son nom) au vu et au su de l'ensemble des panelistes. Il s'agit d'un jeune homme que l'on suit depuis un moment et qui a été viré pour racisme de son poste de manager (dans une boîte de fringues rachetée par une multinationale étrangère, d'où son ressentiment).



Trois thèmes d'importance donc (solitude de la vieillesse, racisme, harcèlement et divulgation sur les réseaux sociaux), bien amenés et bien traités par l'auteur. Bien sûr, cela reste un peu superficiel, mais cela pose de très très bonnes questions. Le tout emballé dans un dessin de très bonne facture. J'en redemande.
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Ikigami, tome 10

Il fallait quelque chose d'assez exceptionnel pour clôturer cette série. Motorô Mase a fait monter la pression tome après tome et donc il fallait finir dans une apothéose exceptionnelle. Fujimoto se fait avoir comme un lapin dans les phares d'une voiture. Il tombe dans le piège que son chef a construit pour lui. Le voilà considéré comme un rebelle qui mérite un redressement pour devenir un fidèle serviteur de la nation. Avant son départ la guerre allait être déclaré et à sa sortie le pays est encore dans une situation assez conflictuelle. Le Japon n'est pas forcément l'allié tant attendu. Les enjeux politiques sont tendus et font références à des tensions bien existantes encore de nos jours. Mais ce qui est important repose sur notre livreur d'Ikigami. Quand il ressort, il n'est plus le même. Le lavage de cerveau l'a rendu plus corvéable et il va devoir se transformer en surveillant. La peur reste le meilleur système pour isoler les gens et éviter toute rébellion. Malgré tout son éthique reste bien là. Quand il comprend que le vaccin pour réguler la population était juste un point d'appui pour faire accepter une guerre et permettre d'y envoyer des citoyens volontaires. Tout est manipulation. Là aussi le parallèle avec notre société n'est pas si difficile et sans devoir tomber dans le côté complotiste. L'angoisse est bien présente pendant toute la lecture car plus aucun espoir ne semblait possible. Et puis tout se conclut avec des rebondissements digne d'un Jason Bourne. Le mangaka propose une conclusion satisfaisante et palpitante. Impossible d'aller dormir l'esprit tranquille par la suite. Rien de tel pour faire travailler notre esprit critique.
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Démokratía 1st season, tome 2

Mai, l'androïde, est prise en otage par Kero, un jeune en perte de repères qui a flashé sur elle et a mis des messages assez mençants sur un forum de discussion. Cela donne des échanges très denses et profonds entre Mai (pilotée par le panel de 3000 internautes) et Kero. Sur l'amitié, les relations, la tolérance. Le tout est entrecoupé de réminiscneces de l'enfance de Kero, dure et violente.



La mort de Kero dans une sorte de suicide-accident provoqué remet fortement en cause le programme secret mené par Taku Maezawa, élève en ingénierie, et Hisashi Iguma, spécialiste en robotique. Cela suscite également pas mal de discussions dans le panel des 3000 au sujet de la responsabilité individuelle et/ou collective. Ces pages sont très puissantes et interpellantes.



Je passe sous silence le reste du tome... car il vaut mieux ne pas spoiler. Mais c'est super bien vu, rondement mené, très profond avec pas mal de sujets importants pour la vie en société, le consentement, etc. Ce tome vaut plus que largement la peine. C'est hyper bien vu. Une excellente suite à un premier tome qui était hors norme. Le coup de coeur du premier tome se confirme.
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Démokratía 1st season, tome 1

Voilà du manga connoté SF comme je les aime... loin des clichés habituels. Un récit adulte, loin des bouches rectangulaires et des émotions surjouées.



Taku invente un algorithme qui permet à un panel d'individus d'exprimer leur vote et de dégager une majorité. Face à une situation ou à une question, chaque personne du panel va proposer sa solution. L'écran affiche les 3 solutions les plus fréquemment exprimées et les deux plus rapides singletons. Face à ces 5 propositions, le panel vote.



Récupérer 2 singletons (proposition n'ayant qu'une personne la soutenant) permet d'ouvrir le débat en amenant le panel à réfléchir "hors cadre".



Taku a vendu son idée à une firme de jeu. Mais Husashi, spécialiste en robotique, imagine qu'ils pourraient doter un robot de ce logiciel. Le panel pourrait alors "guider" le robot dans la ville pour interagir avec les habitants et l'environnement. L'androïde a une apparence féminine bluffante, grâce à une peau synthétique de haute technicité. Après avoir choisi un nom, le panel lance Mai dans les rues.



Elle y fait la rencontrer d'un jeune homme en colère contre la société et les gens en général. Il tombe sous le charme de l'androïde. Mais, repoussé, il énonce des menaces sur un site web. Cela pousse le panel à renouer le contact pour persuader le jeune homme à revoir ses menaces.



Le résultat est un produit mature autour de vraies questions de société. Le vivre ensemble, la démocratie, les réseaux sociaux, les rapports humains... Un réel coup de coeur.
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Ikigami, tome 9

Le tome 9 est beaucoup plus épais que les tomes précédents. Normal quand on voit la densité des histoires beaucoup plus complexes et fouillées. Quel régal à lire. Motorô Mase approfondi vraiment tout ce qu'il avait entamé auparavant. Trois éléments ressortent de la lecture. Le premier repose sur Fujimoto et son travail. Il s'applique toujours autant dans sa tâche de remettre l'ikigami. Pourtant, en s'intéressant auparavant aux gens et en voyant ce qui se passe après il s'interroge de plus en plus sur le sens de son travail. Il ne peut rien dire à personne ce qui le ronge grandement. D'ailleurs, il commence à perdre pied. Où est la logique de tuer sa force vive et de détruire autant de familles? Sa supérieure a identifié qu'il pourrait devenir un élément subversif s'il est sous mauvaise influence. A lui de faire les choix les plus judicieux en connaissance de cause. Puis il y a la conscience qui devient plus collective. Des mères, des professionnels de la santé débute leur rassemblement pour en finir avec le meurtre organiser des enfants. Dans le plus grand secret, le groupe prend de l'ampleur. On ne doute pas qu'il y aura des conséquences à gérer par la suite. Surtout qu'il y aura un lien indéniable avec le troisième aspect avec l'approche d'une guerre. Les ennemis se rapprochent et la sureté de la nation est remise en cause. La rumeur court que se sont les rebelles qui iront au front. Leurs vies valent-elles moins que celles des autres citoyens? Personne ne devaient s'engager dans le conflit. Jusqu'où cela va aller? Qu'elle va être la limite du raisonnable et de l'acceptable?
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