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Citations de Muriel Zürcher (229)


Il me tourne le dos dans une tentative maladroite de dissimuler ses larmes. Mais j'ai traversé les mêmes difficultés que lui, je connais bien ces moments où la gorge se serre au point qu'elle devient douloureuse, où les larmes coulent sans qu'on puisse les contrôler, et où on ne voit qu'un mur gris et triste comme avenir.
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Faut que j’oublie. L’amour, c’est de l’arnaque, juste de la chimie dans le cerveau et un débordement d’hormones. C’est un piège qui t’enferme. J’ai pas le temps pour une fille dans ma vie. Ma priorité, c’est ma liberté.
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Il était une fois un loup, grand et méchant.
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- C'est horriblement, affreusement, abominablement injuste ! proteste Emma. Pourquoi les clous et les vis ont le droit à un baptême de l'air alors que moi je dois rester par terre ?
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Non, c'est son rapport aux mathématiques. Quand on n'est pas mathématicien, on ne peut pas comprendre combien il est difficile d'utiliser le langage des mathématiques. Si un mathématicien parle à cent autres mathématiciens, il n'y en aura qu'une petite dizaine pour comprendre ce qu'il dit, la petite dizaine qui aura déjà suivi le chemin autour des concepts qu'il manie. On ne peut parler tous ensemble qu'à l'aide des images, des métaphores. Alistair a compris ce que j'étais en train d'écrire sur mon tableau, et il a continué en utilisant mon langage mathématique à moi. C'est comme un écrivain qu'on pourrait lire, quelle que soit la langue dans laquelle il écrit. Je sais que c'est difficile à saisir, mais il a mis ses pieds dans mes pas, il a interrogé chaque mot du langage pour lui redonner ma définition. C'est quelqu'un d'exceptionnel. Il mérite qu'on se creuse la tête pour lui offrir le droit de poursuivre son rêve.
- T'as peut-être raison, mais à ce que je sais, les mathématiciens ne se promènent pas en troupeau, donc ça va pas lui être très utile, ton truc de parler aux autres avec des équations.
- Quand on a ça pour les maths, on a ça pour le reste.
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Les fantômes ne parlent pas, madame Chalandry, parce que les morts sont morts. Mais ma petite sœur, elle, parle. C'est même une vraie pipelette ! Et elle risque de mourir, à cause d'une saloperie qu'elle a dans la tête. Je veux continuer à l'entendre me parler, chanter, rire. Voilà pourquoi j'ai besoin de cet argent, pour faire reculer la mort. Et ça coûte très cher.
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D'habitude les niaiseries de la télé l'énervent au point qu'elle est souvent tentée d'éteindre le poste. Tout s'arrange toujours dans les dessins animés. Le monde est beau, le monde est rose. Son monde à elle en paraît d'autant plus sale et plus gris.
Mais pour une fois, elle songe que ce rose pourrait bien contaminer leur vie, au moins un peu.
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Il est comme ça, le père, quand il a bu. Il étouffe ses filles avec son amour, au sens propre. Il peut les serrer avec tant d'énergie qu'il pourrait leur casser les côtes, leur écraser les poumons, les asphyxier sans même s'en rendre compte. Si au moins il plongeait dans le sommeil jusqu'au lendemain... mais non, les cauchemars le réveillent. Et tant que le poison continue à couler dans ses veines, il tente de s'occuper d'elles, en enchaînant les mauvaises idées.
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Une vie sans rêve, c’est pas une vie.
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Il connaît ces moments où on est sûr de soi, où on se sent invulnérable. C’est toujours à cet instant précis que la vie décide de passer à l’attaque. De faire trébucher pendant l’évaluation d’athlétisme, de faire avaler de travers à la cantine quand LA fille vient de s’asseoir juste en face, de faire éternuer au moment de l’embrasser, de faire arrêter la famille alors qu’on avait presque oublié que ça risquait d’arriver. Ces attaques-là sont celles qui blessent, des égratignures au cœur qui, à force d’être répétées, finissent par ouvrir de larges plaies.
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P. 24. Un jeune black, taille de basketteur, carrure filiforme à la Giacometti, qui donnait la main à une enfant au blouson aussi coloré qu'un cupcake.
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Tyll resta silencieux. On n'étaient pas la flamme de l'espoir avant qu'elle ne vacille.
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Dès qu'il a une seconde de liberté, Il attrape une baguette et s'accroupit par terre. Là, dans la poussière, Thong-Li dessine. [...] Il aimerait tant emporter ses dessins avec lui !
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On peut pas avoir de futur si on n'a pas eu de passé.
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- Stop! N'approchez pas plus loin! J'ai une lame et je sais m'en servir.
- Oh la, doucement madame la râleuse! On se paye une petite crise de nerfs?

[...]

- Je ne suis pas sûre d'être la plus râleuse des deux, monsieur le comique. On ne t'a jamais appris à te présenter? Qui es-tu?
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Les dieux ont cessé d'insuffler en elle la brise de la vie.
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- Tu sais ce que c'est, un enterrement ? demanda-t-il.
- Ouais, c'est quand on creuse un trou sous un arbre et qu'on met le chat dedans pour qu'il reste pépère tranquille tout le reste de sa mort.
- C'est ça.
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Coupure d'alimentation électrique. Plus de chauffage. La mort assurée pour les bêtes habituées à la chaleur humide que Grégoire entretenait soigneusement dans le sous-sol. Le cœur de Grégoire tambourinait dans sa poitrine.
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as-tu vu mes lunettes, celles en écaille à paillettes ?
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- Des victimes [...] ne sont pas des étrangers. Bien sûr qu'il est de notre devoir de les accueillir!
- Les accueillir, c'est à dire les nourrir, les loger, les vêtir, leur donner du travail, s'enquit Sybel, alors que nos habitants manquent de tout?
- Ces gens frappent à notre porte, ils ont besoin de nous pour survivre, que voudrais-tu faire?
- Allons, mon vieil ami, c'est évident. Il faut les chasser pour garantir notre propre survie. Voilà la décision difficile, mais respectable, qu'il convient de prendre. Voilà ce à quoi aspirent les habitants.
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