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Critiques de Nathalie Kuperman (283)
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Le garçon qui aimait deux filles

Un petit roman, très court sur l'amour, les débuts de l'adolescence, les difficultés à comprendre son cœur, quand on cherche à se raisonner, mais le cœur à ses raisons que la raison ignore. Louis est un héro très sympathique qui partage avec nous ses interrogations et ses déboires. Il nous entraine dans ses aventures rigolotes. On s'amuse, on se rappelle de cette époque et de cette situation compliquée, quand notre cœur nous dit que deux personnes y ont une place importante.

Sensible, drôle et attachant, que demander de plus?



La critique en entier, par ici:
Lien : http://110livres.blogspot.fr..
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Mensonges et vérité

Déception! Jean n'ai pas trouvé ce livre crédible.

Certes, un enfant peut mentir mais, dans le cas présent, il me semble vraiment impensable qu'un enfant puisse inventer un tel mensonge ( mes parentents ne sont pas mes parents, je suis une enfant adoptée) pour un zéro en lecture.

D'autant que cette fillette adore ses parents et fait montre d'une grande sensibilité à leur égard. Elle ne sait pas si elle peu accepter de partir en vacances de Noël avec son amie car sa famille sera peu être malheureuse. Et vlan, ce mensonge n'en était pas un.
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Mensonges et vérité

Clarisse rend copie blanche à sa rédaction. Elle est en effet bien incapable de répondre puisqu'elle n'a pas lu le livre mentionné. Elle rentre dépitée chez elle, sachant qu'elle aura zéro. Sa mère lui demande ce qui ne va pas, la fillette prétexte une dispute avec sa meilleure copine Anna... Mais celle-ci invite Clarisse à passer Noël à la montagne avec elle. La fillette va donc aller de mensonge en mensonge, s'emmêler les pinceaux, découvrir un secret...

On retrouve la maman intuitive qui perçoit tout de suite les états d'âme de sa fille, comme dans "Punie !" du même auteur. J'ai trouvé ce roman moins subtil, le mensonge servi à l'institutrice extrême, le secret des parents invraisemblable. Bof.

J'aime beaucoup les illustrations de Soledad Bravi (auteur de la BD pour adultes Pourquoi j'suis pas aux Maldives ?).



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Petit éloge de la haine

Comme le titre l'indique, ces nouvelles de Nathalie Kuperman ont pour thème commun la haine.

Haine qui naît pour une amie, haine de deux frères enfants qui les pousse à la violence, haine conjugale, haine entre amants, haine de son environnement professionnel, etc... mais souvent haine de soi-même, de sa vie, reportée sur d'autres.

C'est très agréable à lire, on passe de bons moments. La façon dont s'exprime la colère de la narratrice dans "Ta mère" m'a particulièrement amusée.

J'avais également apprécié de cette auteur le roman J'ai renvoyé Marta.



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Nous étions des êtres vivants

Une entreprise spécialisée dans la littérature enfantine, et plus particulièrement la presse, vient d'être rachetée par un homme d'affaires cynique.

Cela faisait un an que l'entreprise était à vendre. Ce repreneur aurait pu être un sauveur. Malheureusement, il n'est est rien. Sa logique est celle du profit. L'humain n'a aucune importance.

Dans ce texte a plusieurs voix, chaque salarié se fait entendre; par la voix de quelques uns ou par le choeur (tous les salariés).

C'est une situation de crise, l'entreprise déménage, des rumeurs de licenciements circulent, chacun se sent menacé. Tous sont bouleversés.

Les réactions vont être différentes et terriblement révélatrices de la personnalité de chacun. Certains résistent, d'autres collaborent, dénoncent ou encore se mettent en avant, il y a ceux qui perdent pied.

Dans ce combat pour la survie, tous les coups sont permis et les vrais visages apparaissent. Petites lâchetés, trahisons, vengeance personnelle, sabotage et les rumeurs deviennent le quotidien de Mercandier Presse.

Le monde du travail est une jungle. Jamais cette phrase ne s'est révélée aussi vraie.

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J'ai renvoyé Marta

Sandra engage une femme de ménage, comme tout le monde, pour gagner du temps. Elle vit avec son mari, les deux fils de son mari, et Marta, sa fille. Sa grand-mère aussi s'appellait Marta. C'est drôle, la femme de ménage aussi.

Elle fait son travail correctement Marta (la femme de ménage). Mais peut-être pas. Elle ne vole rien Marta, contrairement aux autres femmes de ménage. Mais peut-être que si en fait. La tâche sur la moquette de la chambre ? Elle n'y était pas.... mais peut-être que si ? Grincheux a disparu... mais peut-être que non !!!

En fait de gain de temps, Sandra perdra beaucoup d'énergie à épier les moindres poussières, tenter de savoir ce qu'a finalement fait Marta pour rendre l'appartement plus brillant, plus accueillant. Dans quelles positions elle a pu passer l'aspirateur, dans quel ordre a-t-elle accompli ses tâches, et dans quelle mesure a-t-elle respecté les couleurs des éponges ???

Avoir un intrus chez soi, c'est difficile : surtout lorsqu'il s'y trouve quand on y est pas. Confier la propreté de son espace de vie à quelqu'un d'autre qu'au conjoint, c'est encore pire : pourquoi céder à autrui le plaisir d'enlever soigneusement les tâches de dentifrice des enfants sur le miroir de la salle de bains ?

Sandra, on l'aura compris, ne gagne pas une minute : elle gagne le droit de se torturer indéfiniment sur la personne de sa femme de ménage. 10 euros l'heure pour investir, nettoyer la vie des gens, et ce, dans toutes les positions, ce n'est pas cher payé. Pire encore : le prix est bien plus élevé pour celle qui ne voit en l'affaire que l'occasion de se torturer encore et encore avec la somme infinie des possibles... et avec sa mère.

Car il s'agit de cela au fond. Résister ou non aux tentations que le temps retrouvé suscite : les plus aberrantes des tentations. Les plus psychotiques. Les plus malsaines, les plus névrosées des tentations. Le souvenir est là, il revient de plus en plus fort, le souvenir de cette mère qui est devenue folle. Pourquoi ? Mais... parce que le simple fait d'avoir une femme de ménage rend marteau. Et lorsqu'on engage quelqu'un pour s'appliquer à la tâche à notre place, bien souvent, notre application à être quelqu'un de normal prend des vacances, elle aussi....



Au fil du livre, Sandra voit ressurgir les images d'Isabelle, sa mère. Celle-ci est devenue folle, il a fallu l'enfermer. Elle n'avait jamais eu de femme de ménage. On comprend peu à peu que Sandra doit absolument reconquérir les tâches du ménage, afin d'échapper à l'emprise de cette tradition qui n'en voulait pas dans la famille. Le seul moyen pour Sandra, d'échapper à la tradition de la folie, c'est justement de ne pas laisser aux autres ce qu'elle doit faire elle-même : le ménage en grand.



J'ai renvoyé Marta est un livre drôle, qui cache pourtant un sujet délicat, évoqué avec cette ambition intelligente de l'air de rien, qui donne ces petits moments de malaise avec lesquels on flirte sans bien comprendre. L'écriture est fluide, agréable. Un livre à lire, qui donnera sans aucun doute envie de découvrir les autres romans de l'auteur, Nathalie Kuperman.



Voir ici l'excellent article de Carole Zalberg, qui traduit bien mieux que moi l'intelligence de ce court roman : http://www.avoir-alire.com/article.php3?id_article=8018


Lien : http://lethee.over-blog.com/..
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Je suis le genre de fille

Je suis le genre de fille qui abandonne la lecture de ce livre au bout de quelques chapitres alors que ce n'est clairement pas dans mes habitudes.



Je m'ennuie. Aucun lien entre les chapitres, c'est une suite d'anecdotes de la vie quotidienne dans lesquelles, certes, on peut se reconnaître parfois mais cela ne va pas plus loin et ne me decoche pas même un sourire...



Bref, si j'essaie en général de persévérer dans mes lectures, ce coup ci j'abandonne au profit d'un autre dans lequel je me plongerais plus facilement et avec plus de plaisir.
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Amoureuse

Un roman pour jeunes adolescents, sur les pas du premier amour.

Salomé, en cinquième, vit sa petite routine tranquillement entre les cours, sa meilleure amie et sa famille qui l'entoure. Mais le jour où Julien entre dans sa classe, tout son équilibre vacille.

Écouter ses sentiments, en parler ou pas, comprendre ce grand chambardement,... Quand l'Amour est là, tout change.

Ce petit texte de presque 90 pages partage avec nous de petits instants de ce grand moment avec simplicité.
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J'ai renvoyé Marta

Sandra est mariée, une petite fille et deux garçons un peu plus grands, issus du premier mariage de son mari. Un bel appartement. En apparence, une vie parfaite. Sur un coup de tête, elle décide d’engager une femme de ménage. Cette décision va faire ressortir de vieilles angoisses, et peut-être fissurer cette image de vie idyllique.



Ce roman est un bel exercice de style. En tant que lecteur, on se trouve entraîné dans les méandres des pensées de Sandra tout en observant en arrière-plan une autre réalité. C’est cependant particulièrement angoissant et je n’ai pas aimé cette sensation de malaise pendant toute la lecture, cette impression de plonger dans la folie de quelqu’un d’autre.
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On était des poissons

Il est rare qu'un livre me fasse un tel effet. On était des poissons est un livre d'une remarquable puissance, un huis clos qui explore la complexité du lien maternel entre une femme bipolaire et sa fille. Une relation aussi fusionnelle que toxique. Une mère aussi aimante que maltraitante, une mère fragile psychologiquement, névrosée. Une mère qui s'en prend à son petit macaroni, sa petite salamandre, sa petite fille. C'est simple, ce roman est si poisseux, cette mère si instable, qu'il m'a gênée. J'ai d'abord cru que je ne l'avais pas aimé. En fait, ce n'est pas On était des poissons que je n'ai pas aimé, c'est cette mère. J'ai souffert pour cette petite Agathe. Comme elle, j'ai été noyée. Comme elle, je ne savais pas si cette mère lui vouait un amour infini ou si au contraire elle faisait tout pour se faire désaimer de sa fille. Comme elle, je guettais les signes annonciateurs de changement d'humeur. C'était insoutenable. Mais mon désir de comprendre m'a empêchée de refermer ce roman. Et quand la dernière page fut tournée, cette mère, Alice dans sa robe rouge, m'a poursuivie.



On n'était des poissons est un roman sous tension que l'on aimerait tenir à distance mais qui une fois commencé nous aimante. Et c'est là tout le talent de Nathalie Kuperman. Son écriture est à la fois puissante et fluide, la psychologie de ses personnages si fine et profonde, qu'inévitablement le lecteur nage entre empathie et colère. Chapeau bas, Madame, vous m'avez bien eue !

Enfin, à toutes celles et ceux qui verraient une similitude entre On était des poissons et Fugitive parce que reine de Violaine Huisman, je répondrai que s’il est vrai que dans ces deux romans les mères sont psychologiquement fragiles, au moins dans le second elle est drôle, tellement romanesque et fantasque que sa fragilité en est touchante, alors que dans On était des poissons cette mère est vraiment toxique. Allez, Maillot de bain ! comme dirait Alice, lisez On était des poissons et laissez vous porter par ces rouleaux émotionnels.
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Je suis le genre de fille

si on aime l'autodérision, ce roman sonne juste. L'héroïne est divorcée et élève une ado. Elle nous raconte ses relations avec son ex, ses collègues de travail, sa fille et sa grande solitude: elle a en effet perdu ses parents, voit peu son frère, a de rares amies. Elle a tendance à se dévaloriser et trouve sa vie terne. Résumé ainsi, ce roman ne donne pas envie. Mais je l'ai beaucoup apprécié pour son ton; il y a du réalisme pour qu'on puisse facilement s'identifier à Juliette,pour peu qu'on ait du mal, comme elle, à jouer la comédie sociale. C'est une qualité de nous faire rire avec du mélancolique et cette lecture peut nous faire rire de notre propre vie qui n'est souvent pas à la hauteur de nos rêves. Chaque chapitre commence par "je suis le genre de fille..." " à faire des bagages une activité à plein temps"/ "à envoyer des sms tard le soir" " à rêver d'être la fille devant elle dans la queue de la caisse". Qu'elle soit agaçante ou touchante, on se retrouve forcément en Juliette
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On était des poissons

💣Petite Bombe💣

Du haut de ses 11 ans, Agathe nous raconte son été de 6ème, au bord de mer, avec sa mère bipolaire, odieuse, affreuse, complètement timbrée (il faut le dire )... Entre amour et haine, on se retrouve au cœur d’un récit (qui ne vous laissera pas indifférent) poignant, tendre et cruel. Les émotions de cette petite fille sont parfaitement décrites et tellement réalistes. Je l’ai lu d’une traite. Un coup à mon cœur de maman 🖤

Maillot de bain !

.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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On était des poissons

Une lecture qui ne peut pas laisser de marbre. Agathe y parle de sa mère, une femme-enfant bipolaire qui nous évoque autant de haine que de compassion. C𠆞st l’histoire d’un amour inconditionnel dont la psychologie tordue nous retourne le ventre.

Poignant, frappant, étourdissant.
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Je suis le genre de fille

Rares sont les livres que je lis en diagonale... Hélas, je ne vois pas où Delphine de Vigan a "énormément ri" comme indiqué sur la 4ème de couverture. Je ne vois pas non plus à quel moment l 'auteur fini par dire non. Cette litanie sans fin de plaintes et de reproches m' ennuie ! .
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Je suis le genre de fille

très sympa,moi,je me suis bien retrouvée dans ces pensées cachées,ces attitudes injustifiées.Livre ironique ,léger quoique....style léger et plaisant

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J'ai renvoyé Marta

Très belle construction, qui glisse d'un quotidien pas très reluisant mais bien banal, bien familier, à la folie. L'embauche d'une femme de ménage est le germe sur lequel elle va s'épanouir, au fil d'un monologue très bien écrit.
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Je suis le genre de fille

Chaque chapitre commence par « Je suis le genre de fille qui… ». et s’en suit des situations de la vie de tous les jours argumentées en 4/5 pages . Au début j’ai trouvé cela drôle et frais mais à la longue cela en devient un peu lassant. Enfin le dernier chapitre qui ne commence pas par cette phrase et qui parle de sa mère.... mais pourquoi ? Je n’ai pas bien compris.





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Une nuit à Manosque

Essentiellement des récits de rencontres qui peuvent vous toucher, vous charmer, vous emballer, ou vous laisser indifférents, selon votre sensibilité.

Le champ est assez large, de la nouvelle très réaliste à la nouvelle franchement fantastique en passant par l’émouvant et le poétique.

Un lieu revient plusieurs fois, l’hôtel Voland. Une jeune Manosquine est également présente à plusieurs reprise, celle à qui l’hôtel doit son nom, Honorade de Voland. Dans la dernière histoire du recueil, Alice Zeniter nous fait un très beau récit de la cruelle destinée de ce personnage emblématique de la ville. Pierre Ducrozet, quant à lui, brode une histoire des plus réussies de l’hôtel hanté par son fantôme.

Miguel Bonnefoy surfe également sur la vague surnaturelle avec une improbable rencontre avec Elzéard Bouffier «l’homme qui plantait des arbres».

Avec Véronique Ovaldé c’est un vieux monsieur original que l’on croise, mais l’a-t-elle vraiment rencontré?

Pour Julien Delmaire la nuit à Manosque est pleine de surprises quelque peu hallucinées.

René Frégni, auteur que j’apprécie tout particulièrement, évoque deux rencontres et nous offre, à mon humble avis, le récit le plus émouvant.

Robert McLiam Wilson se prend pour le roi des pigeons de Manosque et, malheur, on a bien failli perdre Philippe Jaenada, pour qui le plus difficile est de rentrer se coucher.

Il y en a pour tous les goûts. Chaque auteur propose son univers et son style, ce qui peut donner quelques idées de lectures et de découvertes, surtout qu’une bibliographie rapide est proposée à la fin des textes.

Je remercie Gallimard et lecteurs.com
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Je suis le genre de fille

Un roman lu en « saute-mouton », avec parfois de francs sourires et parfois de suprêmes agacements…

On dirait un petit roman facile pour l'été… et puis finalement non !

Il y a beaucoup d'émotion à lire les passages sur l'absence de la mère, les regrets de ce qu'on a loupé, cette culpabilité qui ronge,

et tous les mots qu'on peut si bien écrire puisqu'on n'a pas pu les dire.

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Je suis le genre de fille

Contrairement au dicton, toute vérité est bonne à dire. C'est ce que fait avec humour et auto-dérision l'auteur. Absolument rafraîchissant et réconfortant.
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