Le sujet m’attirait, forcément !!! La quatrième de couverture annonce « une traversée » du collège sur 34 ans, « de la disparition de l’estrade à l’arrivée du numérique », « des mutations insidieuses aux réformes à marche forcée »… Je n’ai pas eu ce sentiment en lisant le livre. C’est davantage, à mon sens, un tableau de cas particuliers (qui peuvent ramener à l’ensemble, bien sûr) vécus par l’auteur. Je n’ai pas senti une réflexion particulière, plus un constat.
Certains chapitres m’ont d’ailleurs même paru étranges, sans rapport direct avec le thème, comme cette séance de piscine où l’auteur décrit sa nage de façon un peu longue. D’autres idées m’ont semblé très obscures : je n’ai pas compris dans quelle position se place un candidat au concours, la condition de hamster, l’idée de transfert qui me fait dire que je suis très différente de cette professeure entrant assez facilement dans le favoritisme ou le blocage à l’égard d’un élève ; je ne suis ainsi pas sure que les parents sont jaloux des professeurs qui leur volent leur enfant dès l’âge de trois ans !!! Ou alors ai-je mal compris ? Je ne crois pas être trop bête et pense plutôt qu’il s’agit d’un manque de clarté (oui je sais, on essaie toujours de reporter la faute sur l’autre !).
J’ai également repéré des choses fausses avancées par l’auteure : le devoir de réserve des enseignants, par exemple, existe bel et bien dans les textes malgré ce qu’elle dit (j’ai vérifié).
Enfin, ce qui m’a le plus freinée, c’est le style !!! Cette auteure est professeure de français et écrit comme elle parle, sans ponctuation, avec quelques constructions erronées (« ça aboutissait qu’on »), des orthographes choquantes reproduisant l’oralité (« comment y faisaient »), avec du registre familier (« niquer leurs choix d’orientation », « viteuf » - pour vite fait…). Sans compter l’alignement du texte qui n’est pas ajusté (pour donner un style poétique ?). Trop c’est trop ! J’ai assez des copies de mes élèves pour souffrir !
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Défi ABC 2020-2021
Bon, j'ai essayé , je n'ai rien compris. Un anti-conformisme de bon aloi, une révolte attendue et bien correcte. Et après? Rien. Non, rien. Ça n'avance à rien. Si , tout de même: après un moment d'ennui, finalement, comme somnifère, c'est pas mal.
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Découvrir un auteur n'est jamais aisé. C'est drôle, caustique, ancré dans une époque qui paraîtra déjà lointaine à certains.J'ai du mal à dire. Incertain.
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Il s'agit d'un recueil de réflexions de l'auteur (qui porte, au début en tout cas, sur les événements de Tarnac). L'ensemble de ses réflexions est rassemblé et ne forme pas un tout. Ces réflexions seraient sûrement pertinentes si l'auteur mettait un peu d'ordre. De plus, il faudrait éviter le recours à des notes de bas de pages et des annexes qui rend la lecture pénible. J'ai abandonné mon premier livre de Nathalie Quintane.
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Certes, le style de l'auteure n'est pas désagréable mais je n'ai trouvé aucun intérêt à la lecture de son roman. Je n'y ai vu qu'un bavardage inutile. Contrairement aux annonces de la quatrième de couverture, on ne sent jamais l'âme de Paris, joyau inexploité. Je suis rapidement passé en mode diagonale avant d'arrêter à la fatidique page 100.
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Comment rendre compte d'une réalité ? de celle qui devrait être tangible, brute ; littéralement attrapable lorsqu'elle se lit ?
Nathalie Quintane s'en questionne, y travaille toujours avec une même minutie. Faisant suite au récit d'Un oeil en moins, Les enfants vont bien restitue, sans fioritures aucunes, des centaines de fragments, morceaux choisis de quelque déclaration politicienne, d'un texte de loi, d'un courrier administratif et, parfois, de ce qu'on imagine être un communiqué, la parole d'une association caritative. A chaque page, son caractère propre, à chaque voix sa typographie et ce, autour d'un même thème : la précarité du statut des réfugié·es en France.
Il en résulte un OLNI (Objet Littéraire Non Identifié), au premier abord, d'une froideur clinique – et pourtant ! cette succession de bribes semble diffuser les ondes d'une radio dédaignée, d'où s'émaille par ses manques, ses maladresses, sa solennité quelque vérité qui, bien que communément admise, retient soudain une attention, une oreille neuve dans cette écriture dépouillée qui la valorise. S'entend dès lors, phrase après phrase, la redondance comme l'hypocrisie de nombreux discours officiels sur la question migratoire ; mais aussi la détermination, la solidarité dont font quotidiennement preuve les personnes conscientisées, en dépit de la léthargie ambiante.
Un livre-objet inclassable, d'un militantisme surprenamment poétique dans son exercice de style, tout autant qu'une incitation à s'interroger sur les subtiles ramifications du langage.
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Le témoignage de Nathalie, c’est l’urgence tranquille. Un peu zazou, un peu allumée, complètement engagée, cette prof de bientot 20 (30 ?) de carrières retrace en zig zag les changements et les désillusions de son métier.
Mais pas que.
Ceux de la société aussi.
Car le métier de prof, professeur, instit - quelque soit l’orthographe employée - est le thermomètre de notre société. Des profs malade, désunis, qui n’y croient plus, c’est un monde sans lien, sans empathie, sans cohérence.
Nahtalie Quintane nous plonge la tête dans ce bac d’eau froide tout en nous offrant des sucettes pour nous rassurer.
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Très court (54 pages illustrations comprises) mais très joli livre.
L'auteure nous promène dans la ville de V. dont nous ne saurons jamais laquelle est-ce, tout juste comprendre qu'elle se trouve dans le sud de la France.
Et de pages en pages, nous nous retrouvons dans cette petite ville de province qui pourrait être n'importe quelle ville de province avec ses petits commerces qui ferment «mangés » par la grande surface qui s'y est implantée, ses ragots et ses commérages.
Un joli texte plein d'humour marqué par la désespérance de voir jour après jour cette ville mourir en silence
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Première lecture pour moi de Nathalie Quintane, bien que sensible au sujet et enthousiasmé par les diverses présentations, je n'ai pas vraiment apprécié l'ouvrage. Entrecoupé de souvenirs quotidiens banals, le cœur de la réflexion est noyé dans la banalité. C'est d'ailleurs peut être ça la réussite du livre, une description fidèle de la noyade de nos idéaux dans la mélasse quotidienne.
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En quatrième de couverture une phrase d'un critique littéraire du monde est citée : "Nathalie Quintane expérimente la possibilité d'une écriture insurgée"... effectivement il semble bien qu'il s'agisse d'une expérimentation dont je n'ai absolument pas compris les codes... il m'a manqué le mode d'emploi pour comprendre ce texte et arriver à m'y plonger. Bref je n'ai rien compris et j'ai refermé le livre au bout de quelques pages épuisé de relire, et relire les mêmes phrases, revenir deux pages en arrière, d'annoner les mots pour essayer de comprendre déjà le sens des phrases, ... la lecture est plaisir avant tout... pas cette fois-ci.
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Malgré quelques anecdotes, je n'ai pas accroché du tout au livre ni à l'écriture. En fait, je n'ai pas compris où Nathalie Quintane voulait en venir avec son "Crâne chaud".
L'article que j'ai lu dans le magazine Transfuge était bon pour ce roman a l'écriture expérimentale.
Dommage, je suis passée complétement à côté.
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Deux écrivaines, sept dessinatrices et dessinateurs pour un petit livre de 64 pages.
Tous et toutes racontent avec leurs mots ou dessins les dernières actualités (manifestations ? )comme réforme des retraites, la manifestation de Sainte Soline.
J'ai fortement apprécié les dessins et photographies cependant le texte de fin m'a complètement sorti du livre je n'ai pas saisi où voulait nous emmener l'autrice.
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Une découverte d'il y a longtemps et qui remonte à la mémoire. On lisait les poèmes de Mme Quintane, ses fameuses remarques éditées chez le non moins fameux Cheyne éditions, dans le tram à Grenoble, parce qu'on voulait faire ressentir aux passants la beauté fulgurante et intense des plus petits instants, vivre bien est un combat. C'était bien... et aujourd'hui l'auteure continue ses combats, voir aussi Un Œil en moins, émouvant comme notre époque non pas épique mais dramatique qui rime avec capitaliste...
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Le collège et ses disfonctionnements depuis une trentaine d'années, vu par une prof de français. Noir et désopilant. A la fois militant et sensible. Triste constat des inégalités des chances, des souffrances des professeurs, des élèves... Le style est original, très "oral" (pas bien compris l'intérêt des retours à la ligne ?), mais efficace. A lire !
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