Citations de Neil Gaiman (1333)
One describes a tale best by telling the tale. You see? The way one describes a story, to oneself or to the world, is by telling the story. It is a balancing act and it is a dream. The more accurate the map, the more it resembles the territory. The most accurate map possible would be the territory, and thus would be perfectly accurate and perfectly use-less.
The tale is the map that is the territory.
You must remember this.
Religions are places to stand and look and act, vantage points from which to view the world.
Looking out over the World from above, he could never remember feeling so alive as he did at that moment. There was a skyness to the sky and a nowness to the world that he had never seen or felt or realized before.
"You're not dead,' she said. 'But I'm not sure that you're alive, either. Not really."
He was happy. It was as if the last thirty six hours had never happened, as if the last three years had not happened, as if his life had evaporated into the daydream of a small child […].
Le courage c’est quand on a peur mais qu’on y va quand même
On me dit sage, mais je suis loin de l’être, malgré les bribes que j’ai pu prédire, les instants gelés à la surface des mares ou sur le verre froid de mon miroir. Si j’étais sage, je n’aurais pas tenté de changer ce que j’ai vu. Si j’étais sage, je me serais tuée avant de l’avoir rencontrée, avant d’avoir séduit son père.
« « Avant le commencement, il n’y avait rien – ni terre, ni cieux, ni étoiles, ni ciel : rien que le monde de la brume, sans forme, et sans structure, et le monde du feu, toujours ardent. »
Je ne crierai pas. Je ne leur donnerais pas cette satisfaction. Ils auront mon corps, mais mon âme et mon histoire sont à moi, et mourront avec moi.
-Je ne crois pas que les tulipes aient des noms, plaça Coraline. Ce sont juste des tulipes.
-Possible, répondit la voix avec tristesse. Mais moi, je me suis toujours dit que celles-là devaient en porter un.
"Excusez-moi, dit-il. Je sais que c'est une question indiscrète. Mais êtes-vous cliniquement fou ?
- La chose est possible, quoique très improbable. Pourquoi ?
- Parce qu'il faut bien que l'un de nous deux le soit."
Make
interesting
amazing
glorious
fantastic
mistakes
Je vais démembrer le monde, je crois, et après, danser sur les décombres.
C'est une bizarrerie de la narration que souvent tout accélère avant de s'arrêter. Comme une tour penchée, lasse d'attendre, ou un esprit sénile dans son ultime et charitable déclin. Comme sur l'échafaud les regrets s'épanouissent sans frein. Si près de la fin, la tension d'un récit monte et nous sentons ce que signale l'écho strident du Doppler. Nous le reconnaissons si bien que lorsque les roues se brouillent, que les parois du récit tremblent quand les acteurs poussent des cris et que le rythme se précipite alors nous, passagers de l'orage, nous nous perdons tant dans le souffle brûlant du point d'orgue que, que nous ayons adoré ou détesté le récit lui-même...Le poursuivre serait de la cruauté.
Je ne sais pas si tu es venue à moi ou moi à toi. Ni si c'était la réalité ou un rêve. Le sommeil ou l'éveil.
Je suis perdu dans les ténèbres d'un cœur abattu. Rêve ou réalité. Que cela se décide ce soir.
Pour commencer, le noir.
Dans le noir, une lumière s'alluma en clignotant. Puis une autre, et encore une autre. Les lumières se déplaçaient.
C'étaient des lucioles. D'abord une poignée, puis un essaim, et ensuite des centaines, des milliers de lucioles scintillant de leur feu glacé dans le noir.
Pour le moine, elles ressemblaient à un fleuve, ou à un pont d'étoiles, ou à un ruban qui se tordait dans les ténèbres, impalpable et luisant, et ce fut le long de ce ruban que le moine se mit en route.
Dans sa main, il tenait un bout de papier qui brillait encore plus fort que les lucioles.
Au fil de sa marche, les lucioles qui clignotaient se mirent à disparaitre, à tomber et à basculer comme des fleurs de camélia.
Le moine bascula avec elles. Il comprit, dans sa chute, qu'il ne tombait pas à travers des lucioles mais à travers la Voie lactée, le fleuve des dieux qui traverse le ciel de la nuit.
That's how it goes, you think you're on top of the world, and suddenly they spring Armageddon on you.
Octobre savait, bien entendu, que le fait de tourner une page, de clore un chapitre ou de refermer un livre, ne concluait pas une histoire.
Ayant admis ceci, il reconnaissait également que les fins heureuses n'étaient jamais difficiles à trouver :
"C'est simplement une question, expliqua-t-il à Avril, de trouver un endroit ensoleillé dans un jardin, où la lumière est dorée et l'herbe tendre ; un lieu où se reposer, où arrêter de lire et se sentir satisfait."
Tiré de Le nommé Octobre de G.K. Chesterton/Bibliothèque des Rêves
Le ciel n’avait jamais été plus ciel, le monde jamais plus monde.
Je suis une exploratrice, songea-t-elle. Et il faut que je m’en aille d’ici par tous les moyens Alors je continue à avancer.