Citations de Neil Gaiman (1333)
Dans tout cimetière, une tombe appartient aux goules.
Le Jack était avant toute chose un professionnel , c'était du moins son opinion: il ne s'autorisait à sourire qu'une fois le travail achevé.
"Are there any ponies in this?" asked my sister. "I thought there would be ponies by now."
Il y avait au bord des lèvres de Silas quelque chose qui aurait pu être un sourire, et qui aurait pu être un regret, et n'était peut-être qu'un tour que jouaient les ombres.
I saw the world I had walked since my birth and I understood how fragile it was, that the reality I knew was a thin layer of icing on a great dark birthday cake writhing with grubs and nightmares and hunger
Adults should not weep, I knew. They did not have mothers who would comfort them.
L'inconnu le regarda, et ses yeux étaient deux puits d'ombre.
Et tout à coup...
Il y eut un craquement sec, qui claqua dans la nuit comme un coup de feu, et la lumière qui inondait la clairière disparut.
Enfin presque : une faible lueur pulsait au cœur du bouquet d'amandiers, telle une minuscule nuée d'étoiles scintillant dans l'obscurité.
C'est alors que s'éleva une voix, une voix féminine, claire et haut perchée.
- Oh ! dit-elle, avant d'ajouter tout bas "Merde !" et de répéter "Oh !" une nouvelle fois.
Puis elle se tut et la clairière se tut avec elle.
Gods die. And when they truly die they are unmourned and unremembered. Ideas are more difficult to kill than people, but they can be killed, in the end
Il ouvrit la porte et poussa un énorme soupir de franc soulagement. Ce n'était pas Jessica. C'était ... Qui ? Des mormons ? Des Témoins de Jéhovah ? La police ? En tout cas, ils étaient deux.
Les écrivains sont des menteurs, ma chère. Tu devrais le savoir, depuis le temps.
Elle aura la vie sauve cette nuit là encore, jusqu'a ce qu'il s'ennuie, ou que l'imagination la trahisse. Elle ne sait pas où patientaient les histoires avant d'être contées.
Mais 40 voleurs cela sonne bien, donc 40 voleurs ce sera. Elle espère avoir gagné encore une poignée de jours.
Ainsi préserverons - nous nos vies par d'improbables tours.
Ruislip, son adversaire, évoquait les rêves qu'on pourrait avoir en s'assoupissant devant la retransmission télévisée d'une compétition de sumo, tandis qu'un disque de Bob Marley jouerait en fond sonore : un gigantesque rastafari qui ne ressemblait à rien tant qu'à un monstrueux bébé obèse.
- Tu me laisses partir ? ai je demandé.
Elle a haussé les épaules. "J'ai passé ma vie à espérer que mes enfants sauraient faire la différence entre le bien et le mal. Qu'ils feraient ce qui seraient juste quand il leur faudrait prendre des décisions vraiment importante. Je te crois, Joey. Et tu fais ce qui est juste. Comment pourrais je t'en empêcher?"
"Où que tu ailles, quoiqu'il puisse t'arriver, n'oublie jamais que je t'aime. Je ne cesserai jamais de t'aimer, et je crois, ... je sais que tu fais ce que tu dois faire. C'est ...douloureux, voilà tout."
Ensuite, elle m'a serré contre elle. J'avais les joues humides, sans savoir si c'était des ses larmes ou des miennes.
Je suis Tigre, dit il. Ton père m'a blessé d'une centaine de manières différentes. Tigre n'oublie pas.
Une collaboration de deux écrivains qui donne un résultat intéressant. A l'origine écrit pour la télévision Entremonde possède un style simple et efficace très plaisant. On retrouve le thème des réalités alternatives, plus que familières dans l'oeuvre de Neil Gaiman. Celles-ci sont par contre moins oniriques encore que, Entremonde évoque parfois Abarat de Clive Barker ou encore Beetljuice. Les points forts de ce livre sont de bien mélanger SF et fantasy et d'utiliser de manière intéressante les thèmes des mondes et personnages parallèles. L'idée d'un jeune garçon existant sous de très nombreuses variantes, à des âges différents et qui se retrouve en équipe avec ces autres "presque lui" m'a assez plu.
Voici les dieux qui ont disparu du souvenir. Même leurs noms se sont perdus, et ceux qui les révéraient sont aussi oubliés qu'eux. Leurs totems ont été renversés, brisés, il y a bien longtemps. Leurs derniers prêtres sont morts sans avoir transmis leurs secrets.
Les histoires sont comme les araignées, avec leurs longues pattes, et les histoires sont aussi comme les toiles d'araignées dans lesquelles l'homme s'englue mais qui ont l'air si jolies quand on les voit sous une feuille, dans la rosée du matin, élégamment reliées les unes aux autres, chacune à sa voisine. (63)
Coraline se demandait pourquoi les grandes personnes tenaient toujours des propos incompréhensibles. A qui croyaient-elles donc s'adresser?
Quand on finit quelque chose, il y a ce sentiment de victoire, qui ne ressemble à rien d’autre. Aucun mot pour ce sentiment qu’on a réussi à rapporter quelque chose de l’éternité, arraché au flanc d’un dieu consentant.