Citations de Nele Neuhaus (238)
Je ne connais personne dans mon entourage qui passe autant de temps que mon frère à se bichonner le matin.
L’acte de communication ne se compose qu’à huit pour cent du langage en soi et à quatre-vingt-douze pour cent du langage corporel. Le vôtre révèle votre manque d’assurance face à moi. Ce manque d’assurance, dont vous n’avez peut-être même pas conscience, vous le masquez derrière l’agressivité. C’est d’ailleurs ce que font beaucoup de femmes policiers qui se sentent inférieures, ne serait-ce qu’à cause de la répartition des rôles, mais aussi sur le plan physique. Le fait que je sois assis derrière et vous devant est un geste de domination de votre part, censé me remettre à ma place et me rappeler clairement ma position subalterne dans l’équipe.
Naturellement, il savait qu'elle était morte, mais il trouvait plus simple de faire comme s'il ne le savait pas. Il n'avait jamais entièrement abandonné l'espoir d'obtenir un sourire d'elle.
On rit toujours du malheur des autres.
Un bébé est un nouvel être humain. C’est la chose la plus merveilleuse au monde ! Et c’est le grand privilège que nous avons, nous, les femmes ! Naturellement c’est fatigant et douloureux et ça nous demande de grands sacrifices, mais quand le bébé est là, tout est oublié.
"Le Premier mort s'appelle Grossmann.Meurtre où accident "
Dans ses yeux brillait une fureur refoulée pareille à de petites flammes dangereuses qui n’attendaient qu’une occasion pour se transformer en brasier.
Cela faisait un peu bizarre de ne pas être joignable et de ne pas pouvoir se connecter rapidement à Internet, mais d'une certaine manière, c'était aussi libérateur. ( p 477 )
La malédiction qu'avait prononcée la mère d'Artur lui revint à l'esprit : que la maladie, le malheur et une mort atroce frappent tous ceux qui étaient coupables envers son fils, ainsi que leurs familles, leurs enfants et les enfants de leurs enfants, jusqu'à ce que justice lui soit rendue.
Bodenstein s’était souvent demandé pourquoi la plupart des gens devenaient nerveux à l’apparition de la police. Cela provenait-il des séries policières ou y avait-il, profondément ancrée dans les gènes humains, une sorte de mauvaise conscience innée ?
...Elles commandèrent les spécialités de la maison, des burgers grillés sans graisse provenant de vaches heureuses.
Ce qui animait Bodenstein et l'aidait à supporter la confrontation permanente avec les noirceurs de l'âme humaine était un profond désir de justice. Redonner son identité à un inconnu assassiné, faire la lumière sur un meurtre des décennies après et ainsi donner une certitude aux proches de la victime lui procuraient une satisfaction que seule la mission d'enquêteur pouvait apporter.
En ligne les gens ont tendance à être beaucoup plus ouverts, ils se croient entre eux sur les réseaux sociaux et dans leurs forums. Leur exhibitionnisme les pousse à révéler des choses qu’ils ne confieraient à personne dans des circonstances normales. C’est le lieu idéal pour les rechercher, ces égocentrique qu’ils ne pensent qu’à elles.
« […] les tueurs en série sont des malades qui ne peuvent nullement être guéris, pas plus par la psychiatrie que pat autre chose. La seule chose que puisse arrêter un psychopathe est un psychopathe plus atteint que lui. » (Le profileur)
À La vue de l’homme qui l’abordait, Fiona ressentit une pointe de déception. Elle ne s’attendait pas à voir débarquer George Clooney, mais ce quinquagénaire aux cheveux bruns clairsemés, grisonnant aux tempes, doté d’un visage aux contours imprécis et d’yeux marrons derrière des verres à monture dorée, n’avait rien d’attrayant.
Et les véritables malades mentaux sont mieux en psychiatrie qu’en prison d’où ils sont relaxés, un jour ou l’autre, après avoir purgé leur peine.
Comment s’imaginer une femme – en l’occurrence sa génitrice – mettant un enfant au monde pour l’abandonner ensuite à une inconnue ? Mais cela mis à part, qu’est-ce que ça signifiait pour elle, Fiona ? Elle se sentait dépouillée de son identité, trompée, flouée. La gorge serrée, elle luttait de toutes ses forces contre les larmes.
Les nerfs de Pia étaient tendus au maximum quand elle ouvrit, arme au poing la portière arrière de la Mercedes. Puis sa tension retomba et se transforma en une infinie déception. Le siège arrière était vide.
"Rosie a toujours été ...hum...une bonne vivante. Elle aimait bien les hommages."
Avec les années, les traits de caractère négatifs ont même tendance à s'accuser davantage que les qualités.