Un très bon policier très "page turner", comme disent nos snobs...
D'autant que (et c'est une critique) il n'y a pas de chapitre matérialisé; difficile donc de reprendre son souffle. On a le choix entre conrinuer, jusqu'à tomber raide, ou s'obliger à refermer le livre, ou sa liseuse.
D'autre part, un conseil: les personnages sont nombreux: attention donc à bien appréhender chaque nouveau venu, sous peine de perdre pied à un certain moment !
Ce mises en garde étant faites, le livre est bien constitué, l'action reste soutenue ; c'est un régal !
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J'ai adoré ce livre!!!!
Elena, l'héroïne de ce livre, est une jeune fille courageuse et gentille.
Ses parents dirige un centre équestre et se disputent souvent à cause des soucis financiers causé par celui-ci.
Tim, le fils du patron du centre équestre concurrent va lui proposer son aide pour entrainer Fritzi, le cheval d'Elena.
Fritzi est un cheval entier que Elena a guérit.
Dans ce livre, on retrouve: secrets, colères, amour, amitié, concours, blessures et surtout, beaucoup de suspens et d'aventure.
Bonne lecture!!
Commenter  J’apprécie         90 ![Flétrissure par Neuhaus Flétrissure](/couv/cvt_Fletrissure_6477.jpg)
Un vieillard juif est retrouvé assassiné dans son appartement. Il semble avoir ouvert la porte en toute confiance à son meurtrier. Le vieil homme était réputé pour son engagement auprès d'associations juives. Son autopsie va en apprendre davantage sur les circonstances de son décès, bien sûr, mais aussi révéler un élément surprenant de son passé.
De nouveaux personnages qui ne cessent de surgir sur les cent premières pages (à vos crayons si vous ne voulez pas perdre pied rapidement !), des cadavres comme s'il en pleuvait, une enquête aux multiples ramifications qui s'entrecroisent, entre seconde guerre mondiale et époque contemporaine. Une intrigue lourdaude à base d'intérêts financiers, de secrets de famille, de règlements de compte. Le tout est alambiqué, presque confus par moments et franchement poussif. Tout cela pour arriver à un dénouement interminable et théâtral.
Une lecture vraiment laborieuse, donc, à l'inverse d'un thriller réussi qui ferre son lecteur et lui fait tourner les pages de plus en plus vite. Le suspense est émoussé par la lenteur de l'enquête, ses trop nombreuses directions et la quantité de protagonistes. Je n'ai aucune envie de retrouver ces policiers dans une éventuelle suite, aucun "petit plus" ne m'a rendu attachants les membres de l'équipe. J'éviterai désormais cette auteur, je pense...
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un polar de bonne facture et qui finit bien de surcroit !
On est dans la banlieue chic de Francfort, un vieil homme d'affaires juif est assassiné, le crime étouffé, avant que d'autres vieux se fassent tuer de la même manière. Quel est le lien qui les unit ? C'est en Prusse, en 45 lors de l'exode et l'avancée des russes que l'histoire a sa genèse.
Ici pas de privé dépenaillé, mais des policiers bien élevés, on évolue dans la bonne société allemande.
Commenter  J’apprécie         80 ![Blanche-Neige doit mourir par Neuhaus Blanche-Neige doit mourir](/couv/cvt_Blanche-Neige-doit-mourir_1504.jpg)
Commençons par l'objet livre. La couverture me faisait vraiment peur!
Le roman en lui-même est intéressant et nous avons assez d'éléments pour avoir envie de connaître le dénouement. J'ai aimé l'ambiance de petit village et l'omerta qui peut y régner. Au début j'ai eu du mal avec le nombre de personnages. Puis finalement on se prend au jeu.
Mais... j'ai trouvé les histoires vraiment glauques et tristes. et au final l'ambiance village m'a gênée. J'ai trouvé cela effrayant que tant de mensonges soient si bien conservés.
Au final le dénouement est un peu trop tarabiscoté et improbable pour moi. Et les actions à la fin du/des/d'un des coupable(s) (laissons le suspens) sont totalement idiotes et incohérentes avec l'intelligence présumé de celui-ci ou ceux-ci.
Bref. J'ai été absorbée par ma lecture mais ce n'était pas une lecture qui va me marquer. Je n'ai pas trouvé cela assez plausible: trop de choses.
Enfin, le commissaire a une vie privée désastreuse et cela m'a gâchée l'empathie que ça devait provoquer en moi.
Commenter  J’apprécie         80 ![Flétrissure par Neuhaus Flétrissure](/couv/cvt_Fletrissure_6477.jpg)
*** On s'y perd ***
Bon sang quelle lecture !
Je ne comprendrais définitivement pas les auteurs qui prennent plaisir à dérouler une liste sans fin de personnages dans leur roman, d'autant plus qu'il y a de ces personnages qui interviennent rapidement alors qu'ils n'ont aucune importance dans le roman ...
Lecture pénible, difficile, fatigante !
Trop d'intervenants, tellement qu'il vous faudra revenir plusieurs fois en arrière pour savoir qui est qui et qui le frère, du cousin de la soeur du père de ...
Honnêtement, je suis même incapable de vous faire la chronique détaillée tant j'ai déjà oublié qui est qui par rapport à qui.
Une histoire de famille allemande, aux secrets bien cachés de leur passé sous le régime nazi, des morts, des pourquoi des comment ... Une enquête longue, mais longue ...
Un point de départ de l'enquête prometteur et intéressante, puis l'auteur commet l'erreur de trop de détails superflus, trop trop !! de personnages (rien que l'équipe de police compte 9 intervenants et la famille en question .. ben .. j'ai même pas compté !)
Cette lecture m'a ... achevée ! Alors pourquoi ne pas l'avoir abandonné ? parce que ça aurait fait le troisième abandon en un mois .. Je fais une longue traversée du désert littérairement parlant !
Donc pour ceux ayant envie de se masturber le cerveau foncez sur Flétrissure (le titre n'a rien à voir avec l'histoire !) et pour ceux qui veulent un bon moment de décontraction .. passez surtout votre chemin ...
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J'ai beaucoup aimé ce roman qui était dans ma PAL depuis très longtemps, mais les couvertures de "babel noir" étant tellement sinistres qu'elles coupent toute envie de lire les livres si on ne connaît pas l'auteur (pour cela les liseuses ont peut-être un avantage ...) !
Les policiers forment une équipe hétéroclite avec tous leurs personnalités propres et l'histoire se tient du début à la fin. Par contre, on devine certaines choses avant les policiers. Le style est facile à lire et je vais pouvoir embrayer sur la suite que j'ai dans ma PAL ... avec toujours une couverture aussi moche !
Commenter  J’apprécie         81 ![Flétrissure par Neuhaus Flétrissure](/couv/cvt_Fletrissure_6477.jpg)
Neuhaus Nele, - "Tiefe Wunden" - List Taschenbuch / Ullstein Verlag, en 2009 (ISBN 978-3548287430) - Publié en français sous le titre Flétrissure (trad. de Jacqueline Chambon, Actes Sud, 2011 – ISBN 978-2-7427-9908-4)
Précision : je n’ai lu que la version originale en allemand.
Autant préciser dans un premier temps que c'est un roman policier relativement médiocre : l'auteur conçoit une intrigue principale complexe, trouvant ses racines dans le passé nazi et la débâcle de 1945, sur laquelle elle rajoute une intrigue secondaire d'aujourd'hui un peu tirée par les cheveux, et trouve le moyen de rajouter encore de multiples évènements connexes, dont les traditionnels et rebattus avatars frappant l'enquêteur (jusqu'à une histoire grotesque de quasi-viol dudit inspecteur par une des protagonistes vers la fin du récit) ainsi que de multiples détails sans intérêt sur la vie privée des autres enquêteurs. A vouloir trop en faire, elle en arrive à un texte lourd, qui n'avance pas, dénué de la dynamique qui doit emporter le lecteur d'un bon roman policier.
L'intérêt de l'ouvrage – à mes yeux – réside dans les thèmes principaux ici abordés : une série de meurtres de personnes très âgés (au-delà de quatre-vingt ans) fait remonter en surface leur passé nazi qu'elles et ils avaient soigneusement dissimulé en abusant de l'identité d'une famille noble qu'elles avaient massacrée au cours de la déroute de mai 1945, aux confins de ce qui était alors la Prusse orientale, la Masurie, aujourd'hui polonaise, agissements qui ne purent venir au jour qu'après la chute du mur de Berlin puisque le principal témoin restait coincé en RDA-DDR. Ces thèmes prennent un intérêt particulier car il s'agit ici d'un roman à fort tirage, destiné au grand public, d'un auteur à succès, abordant ces thématiques sensibles pour les Allemands que sont le passé nazi, son vécu dans la génération d'après-guerre, son héritage dans la génération des petits-enfants, la perte des territoires immenses de la Prusse orientale, la coupure du mur de Berlin, l'abus d'identité commis par des dignitaires nazis pour se réinsérer après-guerre en Allemagne de l'Ouest, dans ce qui était la RFA-BRD.
Le cœur de sa démarche aurait pu se trouver dans les deux pages 235-236 (dans le chapitre "Samstag, 5. Mai 2007"), lorsque l'un des principaux protagonistes, dans la soixantaine, explique à quel point son absence d'identité fiable, ses soupçons sur la falsification de son passé par sa mère, ont ravagé toute son existence.
Malheureusement, l'auteur noie ces lignes directrices du récit dans un flot d'autres intrigues de faible intérêt, et détruit ainsi elle-même la force de son propos. Dommage.
Quelques détails sans rapport avec le fond : en page 242, l'auteur se livre à la figure imposée de l'enquêtrice qui se choisit une musique de fond : elle énumère alors une file de succès commerciaux anglo-américains comme s'il s'agissait de grands chefs d'œuvre et d'un choix original, alors que ça va de Robbie William aux Beatles, en passant par des Abba, U2 et même Madonna, toute cette production commerciale assénée dorénavant à l'échelon du monde entier, si bien qu'on trouve les mêmes listes dans la plupart des romans policiers, que l'auteur soit Français, Allemand ou autre... Navrant.
Une caractéristique bien germanique tout de même : tout au long de l'enquête, l'auteur tient à nous révéler ce que mangent les deux héros enquêteurs, et c'est consternant pour un bon français franchouillard (kebab, pizzas, surgelés etc), à l'exception des vins, qui sont bien entendu de grands crus français, mais mentionnés la plupart du temps sans aucune intelligence et hors de propos.
Une lecture tout à fait possible pour un germaniste pas trop débutant, car ce roman est écrit dans un niveau de langue banal et courant.
Commenter  J’apprécie         80 ![Promenons-nous dans ce bois par Neuhaus Promenons-nous dans ce bois](https://images-eu.ssl-images-amazon.com/images/I/41dmUxk8dsL._SX95_.jpg)
Une bonne surprise que ce roman policier qui, dans cet opus, met en scène un enquêteur, Bodenstein, qui revient dans son village et se retrouve aux prises avec son passé et de difficiles souvenirs d'enfance et d'amitié trahie.
L'histoire est d'entrée de jeu intéressante car Bodenstein connaît toutes les victimes ; se pose alors la question de sa légitimité en tant qu'enquêteur principal, trop impliqué pour être objectif ? Cela ajoute un certain questionnement et instille, dans une enquête qui pourrait paraître classique, une bonne dose de doutes et de suspicion.
Dès lors, on n'a qu'une idée, tourner les pages pour savoir ce qui a bien pu se passer trente ans plus tôt dans ce petit village de la campagne allemande.
Certes, l'intrigue se déroule lentement mais cela nous permet de bien appréhender les différents (et nombreux !) protagonistes de cette intrigue, de nous faire nos propres idées, de partir sur de bonnes ou mauvaises pistes, bref d'être actif dans cette enquête.
Pas de rebondissement à n'en plus finir, donc, on est dans un polar classique, efficace.
Le héros est très attachant, les liens qu'il a liés ou lie avec son équipe semblent solides et sincères, il a des failles et des blessures secrètes mais cela n'en fait pas un loser alcoolique pour autant, ce qui change un peu de certains héros de polars ces derniers temps...
L'intrigue permet aussi à l'auteure de survoler le thème de l'accueil des étrangers, sujet d'actualité en Allemagne comme ailleurs, et de refermer une blessure de son héros récurrent.
Je n'ai pas lu les enquêtes précédentes de ce personnage mais celle-ci donne envie de découvrir plus encore cette auteure allemande, et je remercie NetGalley et les Editions Calmann-Levy de m'avoir permis de la découvrir par le biais de ce bon polar.
Commenter  J’apprécie         74 ![Flétrissure par Neuhaus Flétrissure](/couv/cvt_Fletrissure_6477.jpg)
Si je ne me trompe pas, mais j'ai cherché un peu, "Flétrissure" est le premier roman de la série Bodensteint - Kirchhoff, mais en fait, c'est le troisième écrit par Nele Neuhaus. Donc il y a quelques références des personnages à ce qui s'est passé dans les deux premiers épisodes qui sont un peu (mais pas beaucoup) gênant, comme le divorce de Pia, par exemple.
Autre point un peu négatif, sachant que j'ai lu le livre dans sa version de poche, je ne sais pas ce qu'il en est dans les autres éventuelles versions, donc, ils ne sont pas foulés, chez Babel Noir, sur la présentation, et en particulier, la séparation des paragraphes. Je sais que je vieillis, donc c'est sans doute un peu de ma faute, mais parfois il faut s'arrêter deux secondes dans le récit, pour se rendre compte qu'en fait, vraisemblablement, dans le texte d'origine, il y a une séparation qui a sauté.
Donc si on excepte ces deux aspects, c'est un très bon polar qui donne envie tout de suite d'aller acheter la suite de la série. Je vais me retenir un peu, mais certainement pas beaucoup.
Des vieux qui meurent, c'est dans la logique des choses, mais quand ce sont des rescapés de la Shoah, qui sont exécutés d'une balle dans la nuque, et dont on découvre à l'autopsie qu'ils ont tenté de maquiller des tatouages nazis, l'enquête prend une tournure très intéressante.
Sans doute les allemands, comme les scandinaves, prônent ils le travail en équipe pour les enquêtes, probablement davantage que nous autres français. C'est bien rendu, c'est riche, les personnages sont bien étudiés, bien rendu. C'est un plaisir. Parfois, on a un peu l'impression que ça traine un peu, mais bon, ce n'est tout de même pas Derrick qui vient hanter le corps de l'auteure.
Donc une réelle très bonne surprise !
Commenter  J’apprécie         70 ![Méchant loup par Neuhaus Méchant loup](/couv/cvt_Mechant-loup_1213.jpg)
Etoiles Notabénistes : ******
Böser Wolf
Traduction : Jacqueline Chambon
ISBN : 9782330058746
Le titre du roman s'inspire évidemment du célèbre personnage de contes pour les enfants connu sous le nom du "Grand Méchant Loup" mais aussi d'une marionnette représentant un loup, d'ailleurs très sympathique, qui fut longtemps le jouet préféré de la petite Louisa Finkbeiner, cinq ans à peu près, jusqu'à ce que, au grand désespoir de son institutrice et de ses parents, en particulier sa mère, Emma, enceinte à 39 ans pour la deuxième fois et presque à terme quand début l'histoire, elle commence à manifester de brusques changements d'humeur, passant de la colère violente au mutisme le plus absolu et dormant visiblement fort mal la nuit. Qui pis est, Emma découvre un jour une paire de ciseaux sous l'oreiller de sa fille et, dans la poubelle de la salle-de-bains de l'appartement qu'elle occupe chez ses beaux-parents avec son mari, Florian, la fameuse marionnette du loup, impitoyablement et soigneusement découpée en petits morceaux. Son mari, médecin, a beau lui affirmer qu'il ne s'agit là que d'une phase dans le développement de leur fille, la mère s'inquiète. Elle est donc déjà bien mal dans sa peau quand elle tombe sur des préservatifs dans la poche de l'un des vestons de son mari, signe indiscutable qu'il la trompe. Avec qui ? Est-ce parce qu'elle en est à son huitième mois de grossesse bien entamé ? Ou pour une autre raison ? Toujours est-il que, après une explication orageuse, Florian quitte l'appartement, y laissant sa femme et sa fille, en sûreté auprès de ses parents, Josef et Renate Finkbeiner.
Le grand-père de Louisa, Josef, a jadis fondé une organisation caritative pour les enfants abandonnés et/ou en difficultés, Sonderkinnen e. V. Certaines mères célibataires y étaient aussi accueillies. Josef et Renate, qui avaient déjà un fils, ont eux-mêmes adopté certains de ces enfants : Corinna, Sarah, Ralph & Nicki. Devenue adulte, Corinna a d'ailleurs épousé Ralph - aucune précision n'est apporté sur les dispositions légales qui ont pu le permettre d'ailleurs et on peut le regretter . Emma s'entend bien avec tous mais surtout avec Sarah. C'est donc à celle-ci qu'elle fait part de l'adultère de Florian et, événement qui a fait encore grimper la tension, de la découverte, suite à un examen médical subi par Louisa après une chute de poney, de plaies et de blessures à l'entrecuisse et jusque dans le vagin de la petite. Ces plaies, a précisé le médecin, sont anciennes. Mais qui a pu abuser de l'enfant ?
Bien sûr, Emma songe à son mari, pour qui la petite a toujours eu un faible affectif et qui, tous les samedis, vient prendre l'enfant en vertu de son droit de visite. Mais, d'interrogation en interrogation, elle va voir s'épaissir cet inquiétant mystère qui met en danger l'équilibre psychique et moral de sa fille. Par exemple, alors que ses beaux-parents sont partis à Berlin pour le week-end, elle déniche au grenier, parmi les cartons dans lesquels Renate a pieusement conservé les souvenirs d'enfance de ses rejetons, le biologique comme les adoptifs, celui réservé à la jumelle de Florian : Michaela. Or, de cette jumelle, jamais, jusqu'à ce qu'elle extirpe le carton de la poussière sous lequel le temps l'a enseveli, Emma n'avait jamais entendu parler : c'était comme si Michaela n'avait jamais existé ...
De leur côté, Bodenstein, remis en selle après sa désastreuse aventure sentimentale de "Vent de Sang", et Pia Kirchhoff, promu à un grade supérieur, travaillent toujours ensemble, avec l'équipe habituelle, sur la découverte du corps d'une adolescente de quinze ans, découverte dans le Main mais avec de l'eau chlorée dans les poumons. Comme il s'avère pratiquement impossible de découvrir son identité - il faudra en fait trois semaines pour que l'appel au public passé dans la presse fasse effet - ils baptisent la jeune victime l'"Ondine" et s'interrogent entre autres sur les débris de coton rose, portant encore une inscription en blanc visiblement incomplète découverts dans son estomac.
Vient ensuite la découverte, dans le coffre de sa propre voiture, nue, attachée et sauvagement violentée, de Hanna Herzmann, célèbre présentatrice d'un talk-show très en vogue, qui est passée bien près de la mort et qui, suite au choc subit, souffre d'une amnésie provisoire. Evidemment, on n'atteint pas au niveau de Mme Herzmann sans s'attirer des inimitiés mais peu à peu, très lentement, se dégage l'impression que c'est le prochain sujet qu'elle comptait traiter à la rentrée - et qu'elle avait classé top-secret - qui se trouve à l'origine de ses malheurs.
En troisième position, arrive l'assassinat, dans des conditions très sadiques, d'une psychothérapeute, Leonie Verges, qui avait vraisemblablement mis Hanna sur la piste d'un très gros scandale qu'elle s'apprêtait à dénoncer dans son émission. Malheureusement - en tous cas, c'est ce que pensent tout d'abord les policiers - elle l'avait du coup mise en contact avec Bernd Prinzler, ancien membre du gang des "Road Kings", qui s'était fait défendre jadis par M° Kilian Rothemund, lequel était "tombé" peu après pour ... pédophilie. Son ancien camarade de promotion, Markus Maria Frey, le procureur qui se trouve en charge de l'Affaire de l'Ondine, avait alors eu une attitude que, en dépit des circonstances, on pourrait taxer de choquante. Sortant de son devoir de réserve, il avait monté une campagne de presse acharnée contre Rothemund.
De toutes façons, chaque fois qu'un nouveau fait et qu'un nouveau corps, vivant ou mort, viennent s'ajouter à la liste des affaires qu'ont à traiter Bodenstein et son son équipe, toujours, la haute et aimable silhouette du procureur Frey se dresse presque aussitôt, "venant aux nouvelles". Ce qui finit par susciter d'abord la surprise, puis de l'agacement et enfin une certaine méfiance chez les enquêteurs. En outre, comme par un fait exprès, Frey compte également parmi les enfants adoptés par les Finkbeiner. Ajoutez à cela une sombre affaire de "bavure" de la police - deux motards des "Road Kings" et la "taupe" qui avait infiltré le groupe, Erik Lessing, abattus il y a plus de dix ans sans qu'on puisse mettre un nom sur le tireur - et vous aurez une vue relativement complète de ce roman qui se dévore lui aussi d'une traite et dont la chute est glaçante - mais pouvait-elle être différente avec pareil sujet ? ...
Quoi qu'il en soit, bonne lecture ! ;o)
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