Nelly Delay

Étant amateur de littérature japonaise, j'étais souvent frustré car je ne comprenais naturellement pas toutes les coutumes japonaises décrites dans les romans que je lisais, ce qui me faisait parfois manquer des aspects des œuvres que je lisais. Je recherchait donc un livre synthétique capable de m'expliquer les grandes tendances artistiques et religieuses du Japon à travers son histoire, sans entrer dans des détails excessifs qui m'auraient embrouillé.



En Le Japon éternel, j'ai trouvé un petit livre clair et synthétique, bien conçu qui recoupe les thèmes en chapitres thématiques compréhensibles. Le livre suit l'évolution chronologique de l'histoire du Japon et remet dans leur contexte tel ou tel événement artistique ou sociétal sans enter dans des explications trop complexes. Les illustrations sont sélectionnés avec soin et sont très belles et utiles. Les témoignages et les documents à la fin du livre sont un supplément utile car ils donnent des sources concrètes et permettent d'éventuellement approfondir les recherches sur un sujet.



Ce livre valorise très bien la culture japonaise et en rend intéressante la découverte, de par son propos bien construit et instructif.



Au final, un petit ouvrage concis mais utile qui constitue une introduction fort bien menée dans la culture japonaise que l'on découvre riche, complexe et attirante.

PS : en général j'apprécie les livres de la collection de Histoire de Gallimard, qui sont tous instructifs, agréables à lire et incisifs.

Historienne de l'art de formation, Nelly Delay s'est, durant sa carrière, spécialisée dans l'art du Japon ancien. Elle est l'auteur notamment de plusieurs ouvrages sur les maîtres estampistes nippons tels que Hokusai et Hiroshige.



Avec Le Paradis des chats, elle signe un court essai sur la perception de cet animal à la fois si familier et toujours mystérieux, en Asie, et plus particulièrement dans l'archipel japonais.

Non content d'être fort intéressant et instructif au niveau du texte, les pages s'ornent de représentations de nos félidés par des artistes reconnus. J'ai été subjuguée par les dessins de Kuniyoshi où le chat représenté est constitué de plusieurs chats imbriqués les uns dans les autres. Je ne connaissais pas du tout ce peintre du XIXème siècle; son art m'a fortement interpellée.

J'ai regretté que toutes ces reproductions d'oeuvres n'aient pas été en couleurs.



Revenons-en au contenu lui-même. Nelly Delay traite donc ici du chat et de sa perception dans les diverses régions de l'Asie, de l'Inde au Japon. Elle rappelle en premier lieu que cet animal est originaire d'Afrique, où il fut d'ailleurs vénéré sous les traits de la déesse Bastet dans l'Égypte antique.

On découvre, à travers continents et périodes historiques, une certaine universalité du rapport que les humains ont entretenu avec ces animaux. Traditionnellement, ils sont rattachés à la nuit et à l'étrange qui en découle. D'où une perception et des rapports marqués par une ambiguïté certaine. Le chat représente à la fois la douceur (fourrure, ronronnement, ...) et la violence  (versatilité de l'humeur, griffe véloce et cruauté envers ses victimes). Il est aussi le roi de l'entre - deux monde, une patte dans notre réalité, une autre dans le monde surnaturel. Il apparaît alors soit en tant que gardien de l'équilibre entre ces univers, soit comme entité maléfique douée de métamorphoses et pouvant même prendre forme humaine.



Nelly Delay étudie la symbolique du chat en matière de croyances, traditions et religions. Elle donne des exemples tirés de mythes et légendes, comme celle du manukineko au Japon ou celle de l'origine du chat sacré de Birmanie.

Elle observe également les rapports au quotidien avec les humains. Elle rappelle d'ailleurs que les marins japonais prenaient soin d'en apporter à bord pour les débarrasser des rats. Mais aussi car le chat était reconnu pour annoncer les changements de temps et prévenir ainsi les risques de tempêtes.

Enfin, elle s'intéresse (et moi avec) aux liens entre le monde artistique et nos félidés. Partie tout particulièrement passionnante et qui fournit des clés de compréhension des oeuvres picturales nippones.



Passionnés des petits minous ou du Japon, ou simplement curieux, aucune hésitation à avoir!

Très court, cet ouvrage se déguste d'une traite, quitte à y revenir pour le plaisir plus tard. Le propos est intelligent et immersif. De par son faible nombre de pages, Nelly Delay ne noie pas le lecteur sous des tonnes d'érudition. En revanche, elle offre des axes à creuser pour sa curiosité personnelle. En ce sens, une bibliographie n'aurait pas été de trop.

L'écriture est fluide et très agréable à lire. Et toujours ce régal des yeux que ces croquis sur le vif de dizaines de chats!



Un bien joli ouvrage que nous offrent l'auteur et les éditions Picquier. J'en redemande!

Comme son titre l'indique, cet ouvrage présente les aspects du Japon "éternel", qui se maintiennent à travers les siècles, qui constituent ses traditions culturelles.

Les grands thèmes abordés sont "l'empire des "Kami"", "une civilisation bouddhique", "l'art de la cour", "la voie des guerriers", "la voie du zen" (avec notamment la cérémonie du thé et l'art des jardins), "l'époque Edo : la vie est un théâtre". Les explications sont simples et claires, enrichies de nombreuses belles illustrations - comme toujours dans la collection Découvertes Gallimard je trouve.

Le tout est complété par des "témoignages et documents" tout à fait intéressants.

Je trouve que cet ouvrage pose bien les bases de la culture japonaise (il n'y est pas question des successions de pouvoirs etc., ce n'est pas l'objet).



Un seul bémol : il est dit que l'écriture japonaise a été créée à partir du sanskrit or, après vérification dans des ouvrages spécialisés, elle a été inspirée par l'écriture chinoise.



Une belle découverte bien avérée après recoupement avec d'autres sources : ce sont les femmes de la cour, fin Xème- début XIème siècle, qui donnent naissance au récit littéraire en langue japonaise (les hommes n'écrivant qu'en chinois à l'époque, ce qui était interdit aux femmes).

C’est en sortant de l’expo Okusai que je me suis offert ce superbe recueil d’estampes présenté dans un coffret. Les illustrations, chacune sur deux pages, se déploient en accordéon et racontent le voyage en cinquante-six stations, de la route du Tōkaidō ; de Tokyo à Kyoto. C’est une des voies les plus importantes qui était fréquentée en toutes saisons.



« LeTōkaidō fut pour Hiroshige ce que le Fuji était pour Hokusai : une passion. »



Hiroshige admire la nature et la dessine sur tous ses aspects. De caste élevée (son père était un officier de la brigade des pompiers), il a pu choisir à vingt-sept ans de se réaliser dans sa passion, le dessin. Toutefois, héritier de la charge de son père, il n’a pas pu abandonner ses responsabilités qui le menèrent à voyager...



« La nature était aussi vivante que les êtres humains. »



A l’âge de trente-six ans, il décide de reprendre les routes qu’il a prises lors de ses périples officiels. Les estampes s’accumulent et parlent essentiellement du Tōkaidō.

Le livre, « œuvre considérable », prendra forme sous le titre « Le grand Tōkaidō », paru entre 1833-1834. Le petit Tōkaidō, avec une sélection de dessins, a été édité en 1840 par Sanoki ; chaque station étant accompagnée d’un poème.



Peintre paysagiste, il célèbre la nature et l’anime par des voyageurs qui la sillonnent.

On voit sur la première station le mont Fuji au loin et au premier plan, le pont Nihonbashi qui enjambe la rivière Sumida. C’est un matin, rose de son aube, déjà en activité.



Sur les autres peintures, toutes les vues sont égayées par une effervescence qui témoigne des passages incessants. Commerçants, cortèges, porteurs, itinérants…, sur terre et sur eau, les processions semblent s’accommoder de la pluie, du vent, de la neige et de la nuit.

Les couleurs sont lumineuses, variées, des dégradés bigarrent les tons, les bleus sont superbes, mais aussi les verts et les ocres. Les traits sont bien dessinés, précis, les compositions sont magnifiques !



Je vous incite à noter ce livre des Editions Hazan. Son originalité pourrait faire un beau cadeau. La couverture est toilée d’un tissu moiré, riche, sobre, ses dimensions sont 120 x 176 mm, les reproductions sont de belles factures, et un petit livret écrit par Nelly Delay, historienne d’art et spécialiste d’art japonais ancien, nous permet de comprendre et de situer les planches.

N’hésitez pas !

Ce joli petit livre a pour vocation de nous faire découvrir Hiroshige et son oeuvre.



Les auteurs ont choisi de séparer la vie d'Hiroshige en trois périodes et de présenter en introduction de chacune d'elles une chronologie fort intéressante permettant de visualiser en un coup d'oeil les évènements marquants de la vie de Hiroshige mais également ceux du Japon ou de l’Occident.



Les estampes présentées sont superbes et illustrent parfaitement les travaux d'Hiroshige. J'ai particulièrement apprécié les explications des auteurs sur la vie au Japon en cette période. On ne se contente pas de nous montrer les oeuvres du maître, on nous les explique. Ces explications sont simples et enrichissent l'ouvrage sans jamais l'alourdir.



La finesse des estampes d'Hiroshige est remarquable, on ne se lasse pas de les regarder. On plonge dans un monde à la fois poétique et réaliste.



Les auteurs abordent également l'influence qu'a eu Hiroshige sur l'art occidental.

La fascination de l'Occident pour le Japon dans la deuxième partie du XIXème siècle est impressionnante. Des artistes tels que Vincent Van Gogh ou Claude Monet vont s’intéresser de près à l'art japonais. L'adaptation d'une des oeuvres d'Hiroshige par Vincent Van Gogh en est l'illustration parfaite.



Pour clôturer le livre, on nous présente les techniques de fabrication des estampes. Cet partie permet au lecteur de comprendre en globalité le processus de réalisation d'une estampe, de la création à la réalisation.

La sélection du bois, sa gravure, la sélection des couleurs, les contraintes de la censure ou encore la signature des oeuvres n'auront plus de secret pour vous !



Un petit livre d'une grande qualité, qui permet de découvrir ou d'approfondir sa connaissance d'un grand maître de l'estampe japonaise : Hiroshige. A noter que l'objectif du livre n'est pas de reproduire des oeuvres d'Hiroshige mais bien de nous raconter son histoire. Le format est donc logiquement assez petit et les illustrations rarement en pleine page.



Note : 8/10


Lien : http://www.les-mondes-imagin..

Un grand merci au éditions A propos et à Babelio pour cet événement de masse critique.



Hiroshige, Invitation au voyage des éditions A propos est un livre qui reflète une partie des œuvres d'Hiroshige. Par œuvre, on entend plutôt des estampes. Celles qui sont sélectionnées sont principalement liées aux voyages qu'a pu faire l'artiste sur la route de Tokaido. La célèbre route qui relia Edo (anciennement Tokyo) à Kyoto.



Le format du livre est assez pratique. Il est plus grand qu'un livre poche classique mais suffisamment petit pour être transportable aisément. Le rendu des estampes est de qualité. Il se lit assez vite. Il n'est pas non plus très volumineux.



Ce petit livre est bien pensé, il est découpé en plusieurs parties de la vie d'Hiroshige en rappelant de temps en temps les faits de sa vie personnel en parallèle des événements culturels ansi que des événements politiques économiques et sociaux.



Ce livre nous apprend ce qu'est une estampe et comment elle se conçoit. On se rend compte que l'artiste ne fait qu'une partie du travail : le dessin. L'autre partie est réservé à l'artisan choisi par l'artiste en fonction de ses qualités. On y apprend comment les artistes furent influencé par Hiroshige comme Van Gogh.



C'est un très bon livre pour quelqu'un qui s'intéresse de près comme de loin à la culture Japonaise de cette époque.
Lien : http://boutentraindelalectur..

Un ouvrage magnifique qui présente, avec une délicatesse toute japonaise, vingt-huit animaux domestiques mais symboliques qui peuplent la culture nipponne. Par ordre alphabétique, de l'araignée à la tortue en passant par la célèbre carpe, la grenouille, la luciole et le paon, qu'il soit beau ou insignifiant, chaque animal est traité de la même façon et a toute son importance ; son nom et son signe en japonais ainsi qu'un haïku en introduction, des images d'œuvres et d'objets, des explications, des anecdotes, et pour certains, un conte. Les textes sont accessibles et très intéressants, et les illustrations vraiment magnifiques, on apprend quantité de choses.

En plus de son intérêt, c'est un très bel objet à exposer !


Lien : http://www.levoyagedelola.com

Très bel ensemble sous coffret deux albums « en accordéon » et un livret de commentaires . le petit album présente les 53 stations de la route avec ses scènes qui nous font plonger dans la vie du Japon au XIXème siècle. le grand album présente des variantes de ces différentes stations .Le livret de Nelly Delay explique ce que sont les différentes stations. Les estampes sont fascinantes et le livre est un superbe objet.

Un joli petit livre qui touche avec subtilité à la nature la plus originale de la culture japonaise, le 'mono no aware' dont parlait déjà Claudel.

Ce coffret est un très bel ouvrage d'art des éditions Hazan, en 3 parties :

* la reproduction en fac-similé du Petit Tôkaidô et de ses 53 stations. C'est donc le format original avec sa lecture à la japonaise ;

* un livret de présentation écrit par Nelly Delay, avec l'explication de chacune des stations ;

* un autre album de reproductions des stations dans différentes éditions du Tôkaidô (il y en a une trentaine !) . La reliure est à la japonaise, mais cette fois la lecture est à l'occidentale !



Se plonger dans la "lecture" de ces estampes, c'est un moyen d'admirer la nature du Japon et de découvrir la vie animée de ce pays au XIXe siècle. C'est une source presque infinie d'observation de mille détails.

La station qui me plaît le plus est celle de Fujiwara, la 38e, représentée en hiver. Au milieu de ce tableau hivernal, par la présence d’un cavalier et de son guide, recouverts eux aussi de neige comme le paysage, on sent le rapport fort avec la Nature qu’Hiroshige veut transmettre. La représentation du ciel neigeux, rempli de flocons, accentue encore le réalisme de la scène : je crois entendre le silence hivernal, brisé seulement par le bruit si particulier des pas dans la neige.

Livre reçu dans le cadre de masse critique.

J'ai beaucoup apprécié ce livre pour son double aspect: pédagogique et illustratif.



Le contexte historique est bien décrit ainsi que les aspects plus techniques de l estampe. Et le format permet d'admirer les œuvres.



Bref un condensé de théorie et pratique qui plaira à tous ceux qui veulent aller plus loin dans la connaissance de l'estampe japonaise, et d'Hirochige en particulier.

Hiroshige nous sert de guide sur la Route de Tôkaidô Célèbre route qui reliait Tokyo à Kyoto au XIXème siècle.

Parsemée de relais cette route était un grand axe de communication parcourue par des coursiers qui assuraient les échanges entre la Cour et les Shoguns.

Pas vraiment faite pour le tourisme, elle est empruntée malgré tout par les paysans, les pêcheurs, des bonzes, des soldats. Et comme il faut bien se sustenter on trouve aussi nombre d’auberges. On pouvait aussi y croiser des processions en route vers un pélerinage.

Tout au long des saisons tout un petit peuple parcourt cette route et fait étapes dans une des 53 stations.

Toute sa vie Hiroshige a peint cette route, les étapes, les ponts, les vues de la campagnes environnante et les personnages qui l’empruntèrent au fil du temps.

Il existe environ trente séries d’estampes, certaines plus célèbres que d’autres.



Chaque estampe est un petit monde pittoresque, des couleurs très variées selon les séries, des bleus ou des verts violents pour les unes, des couleurs douces presque ternes pour les autres. Les personnages semblent s’animer, certains courent sous la pluie, d’autres plient sous le poids de leur charge.

Il n’existe pas de séries identiques ! Chaque fois Hiroshige reproduit un monde différent.



On dit que les Japonais ont appris à connaître leur pays à travers ces estampes : jolie leçon de géographie



Cette route est toujours empruntée aujourd'hui, c'est le tracé du célèbre Shinkansen et pendant le voyage on peut apercevoir le Mont Fuji comme à l'étape Hara

Ces vues magnifiques sont regroupées dans un coffret superbement présenté : un fac-similé du « Petit Tôkaidô » présenté en un long dépliage et qu’il faut lire bien entendu de droite à gauche.

En accompagnement des reproductions de ces mêmes stations mais dans d’autres séries.C’est facile à suive car le nom des stations est toujours identique et les comparaisons montrent toute la diversité de l’art d’Hiroshige.



Un bel objet et un voyage dans le temps et le Japon d’autrefois.

Ce livre nous présente avec talent la vie et l’œuvre de celui que l’on appelle Hiroshige (1797-1858)

Rien ne destinait Hiroshige à l’estampe mais il est tombé amoureux du travail de Hokusai lorsque celui-ci a publié les 36 vues du mont Fuji.

Après un apprentissage auprès d’un maître, le succès vient en 1934 lorsqu’il publie un recueil d’estampes illustrant les 53 stations de la route de Tokaido reliant Edo (Tokyo) à Kyoto. Il renouvelle l’art du monde flottant.

Il parcourt à de nombreuse reprises la route qui lui a apporté du succès car pour un artiste et pouvoir vivre de son art il faut toujours produire et créera d’innombrables estampes où se conjuguent réalisme et poésie.

Grace notamment aux progrès techniques venus de l’occident il dépassera les limites de la gravure sur bois avec un magnifique travail en couleur et des cadrages inédits.



Il voua sa vie à peindre des paysages (ce qui est révolutionnaire car à l’époque les estampes représentaient des personnes, scènes de ville et non des paysages). Il rechercha toujours la subtilité du détail, des atmosphères.

Sa vision continua de vivre à sa mort et influença les plus grands artistes occidentaux comme Van Gogh et Monet et tant d’autres. En s’attachant à la nature vraie Hiroshige parvient à faire émerger l’universel



Excellente collection qui présente avec efficacité ce maitre de l’estampe japonaise. Ce livre nous parle de son apprentissage, son œuvre, sa vie et son influence.

Il est régulièrement replacé dans le contexte historique japonais mais aussi mondial. Certaines pages sont dédiées à l’analyse d’œuvre tandis que des encarts nous en apprennent plus sur les traditions japonaises (la question des changements de noms) ou des éléments technique ( l’apparition du bleu de prusse)

Dans ce livre d'art en format poche, on découvre en intégralité les reproductions de la route du Tokaido (chemin qui mène de Tokyo à Kyoto) peinte par Hiroshige. D'un côté un carnet qui explique la démarche du peintre, de l'autre, un livre en accordéon qui permet de voir toutes les estampes côte à côte si on le souhaite. Non seulement les reproductions sont assez fidèles mais surtout ce coffret est un très bel objet pour un encombrement minimum. Un véritable coup de coeur.
Lien : http://madimado.com/2013/03/..

Tout simplement splendide, les dessins sont magnifiques, certains plus beaux et intéressants que d'autres, mais l'on sent dans chacun la réalité de la prise de vue.



Une belle réussite que ce petit livre rééditant les œuvres d'Hiroshige, dont je ne connaissais rien avant la lecture du livre. Je ne connaisais pas non plus le Tokaido, qui est le chemin reliant Tokyo à Kyoto.



Les petites descriptions sont très intéressantes, et permettent parfois de voir des choses que l'on avait pas observé à première vue.



Mes scènes préférées sont : 7 Fujisawa ; 9 Oiso ; 12 Mishima ; 14 Hara ; 27 Kakegawa ; 30 Hamamatsu ; 38 Fujiwara ; 39 Okazaki ; 43 Kuwana ; 52 Ishibe ; 55 Kyoto.

C’est avant tout un ouvrage magnifique que j’ai découvert dans ma boîte aux lettres ! Quand je l’ai sélectionné dans l’opération Masse critique de février, je n’avais pas réalisé les dimensions de ce livre, la qualité de sa mise en page et la beauté des illustrations que j’allais y trouver.



C’est ensuite des textes de quelques pages très clairs que nous proposent les deux autrices pour découvrir vingt-huit animaux. Empreints de poésie, ces textes présentent la place dans l’histoire, les mythes et le folklore japonais de ces bêtes tantôt bienveillantes tantôt malveillantes.



Cet objet livre ravira les passionnés d’art et d’histoire nippons, mais aussi les néophytes.

Je remercie l’éditeur et Babelio pour m’avoir permis de découvrir cet ouvrage.

Depuis le temps que je voulais ce livre...Vous n'avez pas idée! Mes merveilleux libraires l'ont mis en rayon. J'ai résisté un mois et j'ai craqué. Une admiratrice du Japon aimant de surcroit les beaux livres se devait de craquer. Mais quel bonheur d'avoir craquer.





Comme vous le voyez sur la photo, il s'agit d'un coffret comportant un livre dépliant avec les œuvres de hiroshige sur le parcours du Tokaido et un livret expliquant chacune des étapes. Au début, je me suis demandée quelle était l'utilité de ce petit livre. Heureusement qu'il était là puisque j'ai appris des choses. Ces œuvres permettent également de voir à quel point le Japon à changer depuis cette époque. Certaines villes sont réputées et ont radicalement changer. C'est aussi intéressant de voir que le mont Fuji apparaît souvent.





On parle souvent de Hiroshige et Hokusai comme de deux visions du Japon. Ayant déjà vu quelques œuvres de Hokusai, effectivement, c'est très différent. Hokusai propose quelque chose de figé tandis que Hiroshige préfère le mouvement. Je ne sais pas combien de fois je l'ai feuilleté depuis que je l'ai acheté. J'en suis vraiment dingue de ce livre. Il est magnifique. On peut, en plus, s'amuser à étendre le livre afin de faire le voyage et de voir l'évolution des paysages au cours du périple.





En bref, ce petit livre ne s'adresse pas uniquement aux amateurs du Japon. Il s'adresse également à ceux qui aiment les beaux livres, l'art ou tout simplement qui veulent s'émerveiller.

De très belles reproductions pour s'initier à l'art d'Hiroshige. Un intéressant focus sur l'estampe.

Ce beau-livre présente 28 animaux familiers du bestiaire japonais. On peut retrouver les animaux les plus communs de la culture nippone, notamment la plupart de ceux présents dans le calendrier zodiacal sino-japonais. Ces animaux sont d'habitats variés, tels que la campagne, les rivières, les montagnes ou encore la ville. Ils sont aussi souvent associés à des divinités ou à des personnages historiques célèbres.



Le livre respecte un format identique pour chaque animal même si la présentation est différente. Sur la page de gauche se trouve le nom de l'animal en français, écrit de la même manière que le titre de la couverture, suivi du nom de l'animal en japonais - romanisé et idéogramme. Diverses informations éclairent le sujet : son apparition, son habitat, des légendes, des anecdotes, etc. Plusieurs productions illustrent l'animal. Celles-ci sont très diverses : objets de quotidien, statues, tapisseries, kimonos, tableaux... Ils sont en tout cas tous splendides. Quelques contes et haïkus mettent à l'honneur ces animaux parsèment aussi le livre. Le contenu est ainsi très riche sans être trop imposant. J'apprécie beaucoup la présentation du livre, très aérée, et donnant une belle place aux œuvres. La couverture est cartonnée ce qui fait que le livre est plutôt léger et peut facilement se manipuler.



Bestiaire japonais est un très bel objet permettant de découvrir avec plaisir et émerveillement les animaux de l'archipel nippon.

Sublime...à mettre dans les mains de tout passionné d'art japonais!!!