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Critiques de Nicholas Meyer (67)
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La solution à 7 %

Sans l’incroyable découverte de ce manuscrit inédit du dr Watson, il est probable que nous n’aurions jamais su que Sherlock Holmes abusait de la cocaïne et surtout qu’il rencontra un esprit aussi délié que le sien, en la personne de dr. Sigmund Freud.

En parfait continuateur d’Arthur Conan Doyle, Nicholas Meyer rapporte fidèlement le récit que fit le bon docteur. L’ouvrage est vif, érudit et bourré de clins d’oeil. Watson a ici la belle part, ce qui ne peut que nous incliner à penser qu’il a légèrement tourné cette aventure à son avantage et j’ignorais aussi que Sigmund Freud fut aussi « physique ».

Un agréable divertissement qui a débouché sur une adaptation cinématographique par l’auteur, himself, sous le titre saugrenu de « Sherlock Homes attaque l’Orient-Express ».
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L'Horreur du West End (Sherlock Holmes)

Voici un petit polar surprenant mettant en scène Sherlock Holmes. Il s’agit bien évidemment d’un apocryphe, même si l’auteur américain prétend l’avoir trouvé chez une héritière de Holmes. J’avais lu une critique intéressante sur un groupe et je l’ai acheté sur cette base, en plus je ne connais pas du tout la géographie londonienne n’y étant jamais allée; au vu du titre et de la couverture, je m’attendais à une histoire sur Jack l’Eventreur, eh bien, pas du tout.



Il s’agit d’une intrigue dans le milieu du théâtre mettant en scène des personnages historiques, notamment Bernard Shaw et Oscar Wilde. Sherlock Holmes a décidé de faire une pause professionnelle pour se consacrer à l’étude des chartes médiévales anglaises. Son ami Bernard Shaw vient l’avertir qu’un critique à la plume particulièrement acérée et aux méthodes douteuses vient de se faire poignarder. Holmes ne peut résister à la tentation et s’empresse de se rendre sur le lieu du crime avec Shaw et Watson. Ils y retrouvent l’inspecteur Lestrade, qui ne comprend pas grand chose alors que le détective trouve un cigare de marque inconnue qui le mettra sur la piste de l’Inde. Le lendemain, c’est une jeune actrice qui est poignardée à son tour.



Je ne peux pas en dire plus pour ne pas dévoiler l’intrigue qui est assez courte mais très originale. Comme toujours avec Holmes, on progresse peu à peu grâce aux discussions avec son ami Watson. C’est un roman policier classique de déductions, il y a assez peu d’action. La pseudo histoire du manuscrit et les notes sur le contexte de l’époque sont intéressantes et donnent vie à ce roman.



C’est une lecture courte mais très agréable. J’ai lu plusieurs suites des aventures de Sherlock et je trouve que celle-ci est une des plus réussie.
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La solution à 7 %

Dans la foulée d'une lecture sur le jeune Freud pratiquant l'hypnothérapie, et dans le contexte d'un approfondissement sur les drogues que je suis en train d'ébaucher depuis quelques mois, ce pastiche d'un policier de Conan Doyle par Nicholas Meyer tombait à propos. Il est notoire qu'Arthur Conan Doyle avait une connaissance précise des fumeries d'opium londoniennes de son époque et qu'il était lui-même consommateur de cocaïne, à l'instar de son héros, Sherlock Holmes, qui en fait un usage régulier exaspérant pour son compère le Dr. Watson, comme il apparaît dans plusieurs de leurs aventures. J'apprends de Cécile Guilbert (Écrits stupéfiants, p. 1196 et passim) que Doyle avait fait des études de médecine à Vienne dans les années 1880, et de la postface de remerciements de Meyer que plusieurs « Sherlockiens » avaient imaginé avant lui une possible rencontre entre Holmes et Sigmund Freud autour du thème de cette drogue qu'il a expérimentée lui aussi et sur laquelle il a laissé quelques pages étonnantes. La bibliographie sherlockienne se montant à des centaines de volumes, un auteur de bonne volonté a pu réaliser le récit d'une telle rencontre dans le respect de l'univers littéraire doylien. L'ayant campé à la fin avril 1891, il est cohérent également vis-à-vis de la biographie freudienne d'imaginer que le docteur viennois ait pu soigner le détective britannique de son addiction par l'hypnose. Et Meyer d'y ajouter une aventure d'esthétique cinématographique contemporaine, non dépourvue d'éléments qui font penser à James Bond : péril d'une guerre de grande ampleur, enlèvement d'une jeune femme, poursuite et cascade sur le toit d'un wagon etc.

Les personnages sont très bien caractérisés, de même que l'atmosphère viennoise (avec ses cafés et son antisémitisme) qui n'a pas beaucoup à envier au soin que Doyle a apporté à décrire celle des différents quartiers de Londres victorien. Je n'ai relevé que deux petites incohérences par rapport à Freud : au moment de l'histoire, il n'avait pas encore emménagé au 19 de la Berggasse et a fortiori le papier peint de son bureau ne pouvait pas y être décoloré au point de révéler l'ancienne présence sur les murs de diplômes ensuite retirés ; et la petite fille pour laquelle Holmes joua du violon ne pouvait pas être Anna, mais bien sa sœur aînée Mathilde, âgée alors de quatre ans.

Par contre, je suis conquis par l'hypothèse psychanalytique concernant la cocaïnomanie du détective, par la description de son sevrage, et surtout captivé par la thèse implicite que la dépendance au narcotique ait amplifié sa névrose obsessionnelle concernant le Pr. Moriarty, dont la trame romanesque laisse ouverte l'éventualité d'une profondeur caractérielle (dans la malfaisance) que ni Holmes (sous hypnose) ni même Freud ne saisissent entièrement :

« De toute évidence, le Pr Moriarty avait, dans cette affaire, joué un rôle plus important que celui que lui attribuait Holmes (ce qui expliquait que Mycroft Holmes eût prise sur lui), mais je savais que, dans l'ensemble, le Dr Freud avait raison. » (p. 241)...
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Sherlock Holmes et le fantôme de l'Opéra

Ce livre est le quatrième volume d'une série mettant en scène Sherlock Holmes. C'est un des pastiches du genre les mieux réussit.



Une série mettant en scène le grand enquêteur Sherlock Holmes et son acolyte, le Dr Watson…. Je ne pouvais me priver de les lire !





Ces pastiches sont de véritables bijoux de par le récit, les enquêtes, l'humour et … la distance que prend l'auteur avec les nombreux autres récits du même style. Sans le moindre problème, je peux vous certifier que lire ces pastiches, c'est être sûr de passer de superbes moments de lecture. Ajouté le cadre pseudo réaliste dans lequel nos héros évoluent et vous avez de quoi halluciné et rêvé ! (



Les livres se présentent toujours sous la forme de manuscrits écrits par Watson et découvert très longtemps après (le premier en vidant un grenier, le second d'un héritier de la logeuse de Sherlock et le dernier découvert dans un inventaire de bibliothèque).



Sherlock Holmes et le fantôme de l'Opéra reprend l'histoire du roman de Gaston Leroux, mais … à la sauce Sherlock. Rebondissements garantis !



Une série plaisante à lire avec une dynamique d'action qui garde le lecteur attentif et près à passer au chapitre suivant sans la moindre hésitation.



Le seul bémol... les livres sont vraiment trop courts
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La solution à 7 %

Une série mettant en scène le grand enquêteur Sherlock Holmes et son acolyte, le Dr Watson…. Je ne pouvais me priver de les lire !



Ces pastiches sont de véritables bijoux de par le récit, les enquêtes, l'humour et … la distance que prend l'auteur avec les nombreux autres récits du même style. Sans le moindre problème, je peux vous certifier que lire ces pastiches, c'est être sûr de passer de superbes moments de lecture. Ajouté le cadre pseudo réaliste dans lequel nos héros évoluent et vous avez de quoi halluciné et rêvé ! (



Les livres se présentent toujours sous la forme de manuscrits écrits par Watson et découvert très longtemps après (le premier en vidant un grenier, le second d'un héritier de la logeuse de Sherlock et le dernier découvert dans un inventaire de bibliothèque).



Dans le premier roman, La solution à 7 %, l'auteur annonce de suite la couleur : Sherlock Holmes est un être humain accroc à la cocaïne et sujet à des hallucinations. Le professeur Moriarty, son ennemi ? … une hallucination de l'esprit !



Bref, dans ce récit nous est livré une autre version de la pseudo mort de Sherlock Holmes aux chutes de Reichenbach. Afin de le sauver de sa dépendance, Mycroft (frère de Sherlock) et Watson vont tout faire pour pousser Sherlock à se rendre à Vienne afin de rencontrer ... Sigmund Freud. Cela n'empêchera pas notre ami de sauver l'Europe tout en se soignant ( . (Je ne vous parle pas de la fameuse scène de la poursuite en train... oui en train ;)
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Sherlock Holmes et les protocoles des Sages..

Le Docteur Watson est le fidèle ami du détective Sherlock Holmes, il l’aide même à résoudre certaines affaires en jouant un rôle actif à ses côtés. Il paraît qu’il écrit un journal et Nicholas Meyer, par un concours de circonstances à découvrir dans l’avant-propos, se retrouve avec une partie de ses écrits. En résulte ce nouveau roman, pastiche holmésien.

Janvier 1905, Mycroft, frère de Sherlock, l’invite avec Watson au club Diogène. Un drôle de lieu où les hommes ont une discussion assez brève. Les deux convives récupèrent des documents qu’une agente britannique assassinée avait avec elle. Il s‘agit des Protocoles des Sages de Sion (texte inventé de toutes pièces par la police secrète du tsar et publié pour la première fois en Russie en 1903. Ce faux se présente comme un plan de conquête du monde établi par les Juifs et les francs-maçons). Une histoire totalement nouvelle, un cas inédit pour les deux compères. Ils vont mener une double-enquête à la fois sur le meurtre de la femme et sur les protocoles pour comprendre ce qui les a inspirés et ce qu’ils peuvent apporter (ou pas) comme danger.

Mêlant habilement le compte-rendu de Watson (avec des pages manquantes ; -) bien à propos), faits réels et fictifs, l’auteur nous entraîne dans l’Orient-Express et nous fait voyager. Explications, fines analyses, suppositions, hypothèses, Nicholas Meyer s’appuie sur tout cela pour nous faire pénétrer dans un univers que Conan Doyle ne renierait pas. C’est très fort et parfaitement bien pensé.

L’écriture fluide, le style vivant permettent au lecteur de s’imprégner de l’atmosphère, du décor, c’est très visuel. Je croyais voir les sourires en coin, les moustaches masculines, les regards échangés, les gestes presque cachés mais vus…. Les images défilaient sous mes yeux, et dans le train, je visualisais les lieux, les scènes. Le pouvoir descriptif de l’auteur est de qualité.

En ce qui concerne les personnages, j’ai apprécié les pointes d’humour pour parler de certains que ce soit pour le caractère ou autre chose. Ils ne sont pas neutres et tissent des liens surprenants parfois et comme dans la vraie vie, parfois on se doute que… et parfois pas du tout.

L’enquête, quant à elle, est particulière. On n’est pas face à une rapide course-poursuite ou à de dangereux malfrats hyper violents. C’est beaucoup plus dans le « non palpable », dans l’étude de chaque indice, de chaque situation que Watson et Sherlock s’investissent. Ils sont en compagnie d’une jeune femme qui traduit le russe et qui n’est en rien une quantité négligeable, bien au contraire.

Si ce récit n’a pas un rythme trépident, il est très intéressant. Les allusions historiques m’ont donné le souhait de creuser ce que j’ai appris, notamment sur les Protocoles de Sion et sur les relations entre les pays de l’époque. On est au seuil de la première guerre mondiale et on sent les prémices de quelques petites choses qui ne rassurent personne….

Cette lecture m’a dépaysée. L’originalité de l’introduction, la cadence plutôt lente qui peut malgré tout provoquer des accélérations cardiaques quand on s’interroge sur le devenir des protagonistes, le phrasé typique, tout cela m’a permis de passer un excellent moment !


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Sherlock Holmes et le fantôme de l'Opéra

Étant un grand fan des aventures de Sherlock Holmes et de son créateur Arthur Conan Doyle, je lis avec précaution, tous les pastiches. J'avoue que celui-ci m'a beaucoup plu. L'auteur prend soin tout au long de l'histoire de nous rafraichir la mémoire et expliquer les détails et anecdotes de ce roman qui ont un lien avec d'autres aventures du célèbre détective. Cette aventure est des plus détonantes, on vogue par moments sur le surnaturel. Sherlock Holmes, qui dans cette histoire est anonyme, nous montre son talent de violoniste. Mais ses dons d'observateur et de détective refont surface pour démasquer « Ce fantôme » et nous faire revenir dans le rationnel. Bref, à lire et à conserver dans sa bibliothèque holmésienne.
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Sherlock Holmes et les protocoles des Sages..

Je suis une inconditionnelle des mystères de Sherlock Holmes d’Arthur Conan Doyle, j'étais curieuse de lire et de découvrir comment Nicholas Meyer avait choisit de revisiter ce personnage mythique ainsi que son compagnon de route le Docteur Watson. Je n'ai pas été déçue, il reste à la fois fidèle aux personnages originaux et nous propose une intrigue haute en couleur à la mesure du grand détective. Une enquête en sous main dans la plus grande discrétion, commandée par Mycroft le frère de Sherlock. Un agent des services secrets britanniques retrouvé flottant dans le tamise, un manuscrit inédit reprenant le compte rendu d'une réunion d'un groupe secret : Le protocole des sages de Sion. Leur unique ambition étant de prendre le pouvoir et de dominer le monde. Tirée de faits réels, l'intrigue menée par le célèbre duo va les emmener à bord de l'Orient Express de Paris en Russie. Ils feront la connaissance d'une femme envoûtante et vont tenter de comprendre l'origine de ce document et de ce complot. Mais il ne savent pas encore qu'ils vont déchaîner contre eux des hommes déterminés à les arrêter. Une enquête extrêmement dangereuse où tous les coups sont permis. L'auteur a réussit sont pari et on retrouve tout le charme des enquêtes minutieuses et intellectuellement élevées de Sherlock. Le voyage dans le temps puisque nous somme en 1905, donne un charme suranné indéfinissable mais qui apporte beaucoup au récit. Les repères historiques ne manquent pas et apportent un éclairage intense de réalisme et de vraisemblance sur notre vision du monde à cette époque. La première guerre mondiale ne va pas tarder à redéfinir les contours du monde. Le style est résolument maîtrisé mais n'empêche pas le suspense et l'introduction apporte à elle seule de nombreuses informations. Une aventure captivante qui donne à réfléchir sur le monde dans lequel nous évoluons. Bonne lecture.
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Sherlock Holmes et le fantôme de l'Opéra

Scénariste, réalisateur et écrivain américain né en 1945, Nicolas Meyer est connu pour son excellent film de science-fiction « C’était demain » et pour deux très bons volets de la franchise Star Trek : le préféré des fans (« Star Trek II ») et l’inventif et nostalgique « Star Trek VI ». Il a également écrit plusieurs romans mettant en scène Sherlock Holmes dont LA SOLUTION A 7%, qu’il a lui-même adapté avec le plaisant « Sherlock Holmes attaque l’Orient Express » réalisé par Herbert Ross. Voici donc sa troisième contribution au monde en constante expansion des « pastiches holmesiens » qui, comme le titre l’indique, voit le fameux limier confronté au non moins célèbre Fantôme de l’Opéra.

Après avoir simulé sa mort (dans un épisode complètement fantaisiste aux chutes de Richenbach), Sherlock Holmes, dissimulé sous une identité factice, donne des cours de musique à Paris. Il réussit également à se faire engager comme violoniste au prestigieux Opéra Garnier, réputé hanté, dirigé par Gaston Leroux.

Comme d’autres pastiches, le roman est réputé « authentique » ou « canonique » au sens où il s’agit encore une fois d’un inédit retrouvé miraculeusement et qui tente d’apporter une lumière sur cette période dite du Grand Hiatus où Sherlock est supposé mort. L’ensemble fonctionne de manière sympathique en accentuant le côté feuilletonesque du récit, à la manière des romans populaires d’antan. Il ne faut donc pas attendre de ce SHERLOCK HOLMES ET LE FANTÔME DE L’OPERA une véritable fidélité au canon holmésien : l’enquête est assez relâchée, Sherlock lui-même apparait assez différent de son « incarnation » traditionnelle et la déduction en elle-même n’est guère pratiquée. Nous sommes plus dans un hommage distancé, quasiment parodique, visant à orchestrer la rencontre de Sherlock et du Fantôme de l’Opéra à la manière des vieux films style « Frankenstein rencontre le loup-garou » dans lesquels les personnages sont triturés pour les besoins de la cause et de la confrontation. Cela dit, le roman, loin d’être inoubliable, demeure divertissant et sa pagination réduite évite les longueurs (bien qu’il soit un peu long à démarrer et que les nombreuses notes de bas de page s’avèrent parfois inutiles).

Si on espérait davantage de ce duel entre deux grandes figures de la littérature populaire, SHERLOCK HOLMES ET LE FANTÔME DE L’OPERA se laisse lire sans ennui. Après de (trop ?) nombreux affrontements entre le limier de Baker Street et Jack l’Eventreur, cette variation apporte une certaine fraicheur pas déplaisante.


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L'Horreur du West End (Sherlock Holmes)

On a l'impression que ce livre est du fantastique, sans en être. Des allusions certaines à J. L'Eventreur sont faites (anatomie, médecins légiste). Nous sommes sans cesse en train de poursuivre ce mystérieux assassin, dont la réponse est devant nous. Le suspense est bien mené, bien que ce soit Nicholas Meyer qui l'ait écrit et non Conan Doyle, ce qui est un peu dommage. L'histoire nous narre les faits du docteur Watson et de son acolyte, Sherlock Holmes, dans les bas fonds du théâtre. Ce que j'ai apprécié est le suspense mis en avant par le docteur, les personnages et surtout la fin, une fin dont on ne s'y attend pas et qui en même temps est surprenante. Elementaire, me direz vous? Pas si élémentaire que cela. Dans cette nouvelle, le détective et son acolyte rencontrent deux personnes littéraires: O. Wilde et B. Stoker, venant de commencer son roman fétiche "Dracula". Tout porte à croire que c'est lui le coupable, mais... Il faut lire la nouvelle jusqu'au bout pour s'en assurer. Ce que j'ai particulièrement apprécié sont les dialogues, les décors et les chapitres courts.



La première de couverture ne nous laisse pas indifférent. Un bleu inquiétant, une femme en blanc,... Tout cela fait partie de la mise en scène mise en place par le Docteur,... Effrayant, peut-être mais intéressant néanmoins. Le bleu représente une nuit glaciale, dans laquelle un intrus, un rôdeur se promène. Si l'on analyse la silhouette noire du deuxième plan, on peut l'identifier à deux personnages: Sherlock Holmes ou le rôdeur.



Très bonne nouvelle à lire, selon moi.
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Sherlock Holmes et le fantôme de l'Opéra

Une introduction poussive et ennuyeuse - où l'on espère naïvement qu'une intrigue sympa viendra ensuite relever le niveau et faire oublier l'écriture lourdingue - débouche sur une intrigue lourdingue que ne relève nullement l'écriture toujours aussi pénible. Les clichés sur Paris s'enchaînent aux leçons d'histoire dénuées du moindre intérêt - le but de tout ça semble d'instruire l'américain moyen en le divertissant, et sans trop le dépayser grâce à l'apparition de quelques américains importants dans le fil du récit. Youpi.

Nicholas Meyer ose beaucoup, mais ce qui pourrait être fun sous une autre plume devient un brin ridicule sous la sienne, pas assez légère, pas assez désinvolte et habile pour faire passer ses audaces. Un Sherlok Holmes complètement dépassé par les événements et guère plus holmésien que mon oncle, un Fantôme dénué de tout charisme, une Irène Adler délicieuse mais caricaturale, des personnages secondaires insipides et quelques noms célèbres pour faire d'époque : le casting est au niveau du reste.



Reste la description de l'opéra Garnier depuis les coulisses, qui ne manque pas d'un certain pouvoir de fascination et m'a permis de tenir jusqu'au bout. Mais je n'irai certainement pas lire les autres romans de M. Meyer.
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Sherlock Holmes et le fantôme de l'Opéra

Comme un certains nombres de romans ‘’inspirés’’, celui-ci s’ouvre sur une lettre de quelqu’un qui trouve un manuscrit relatant les aventures d’un héros de roman célèbre, présenté comme ayant existé, et son biographe aussi, puisqu’il s’agit d’un écrit du Dr Watson au sujet d’une aventure de son célèbre ami Sherlock Holmes. Une aventure qui n’était pas encore parvenu aux yeux du grand public car elle avait eu lieu lors des trois années qui ont succédé la soi-disant mort de Holmes. Watson le croyait mort. L’Angleterre entière le croyait mort, à l’exception de son frère et de sa logeuse. Pendant ce temps, anonyme, il voyage en Italie, puis s’installe à Paris, donne des cours de violon, puis devient violoniste à l’opéra Garnier.

Et c’est là que sous les traits de Sigerson, Holmes entre malgré lui en scène. Meyer rend hommage à l’auteur du Fantôme de l’opéra en donnant à Gaston Leroux le rôle de chef d’orchestre de l’Opéra, et c’est lorsqu’il officie que se déroule dans les niveaux inférieurs la tragédie d’un ingénieur de Garnier. La légende du fantôme refait surface, et Sherlock Holmes enquête, et tente d’expliquer les événements fantastiques qui se produisent.

Petite enquête doublée d’une histoire à l’eau de rose, aventure qui se termine pour notre fantôme dans les décombres d’un souterrain, du temps de la construction du métro parisien.

Cette histoire est présentée par un Holmes à la retraite, cultivant ses abeilles, comme une faveur qu’il accorde à Watson, et donc à ses lecteurs. Il daigne raconter l’une de ses aventures de cette période de sa vie inconnue du grand public. Merci, Holmes, mais ce n’est pas du grand Sherlock, malheureusement. Etant une lectrice des aventures du héros de Conan Doyle, je me devais de la lire, mais elle ne laissera pas une trace indélébile dans ma mémoire.

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La solution à 7 %

Sherlock Holmes manipulé par le Dr Watson et son frère Mycroft ! C'est sur cette idée pour le moins originale que débute ce roman, Watson voulant guérir Holmes de son addiction à la cocaïne. Stamford, le jeune médecin qui fut à l'origine de la rencontre du Dr Watson et de Sherlock Holmes (dans Une étude en rouge) conseille à Watson de consulter un spécialiste à Vienne, le Dr Sigmund Freud.

Le Dr Watson entraîne Sherlock Holmes à Vienne, en lui faisant croire qu'il est sur les traces du sinistre Moriarty, en réalité un inoffensif professeur de Mathématique objet de tous les fantasmes de Holmes. Ce début prometteur débouche sur une véritable enquête de Holmes à partir de la page 154, un peu tard à mon avis, permettant de déjouer une machination de Guillaume II visant à préparer son pays à une guerre européenne. Celle-ci, provisoirement reportée grâce à Holmes, annonce la future première guerre mondiale. A ce stade, le scénario bascule hélas sur une folle course poursuite sur rails à travers l'Europe, parfaitement ridicule et dans le plus pur style hollywoodien, embarquant Holmes, Watson et Sigmund Freud transformés pour l'occasion en mécaniciens chauffeurs de locomotive. On reconnait bien sûr la marque de Nicholas Meyer, scénariste américain avant tout et amateur d'action (le livre donnera une suite au cinéma intitulée "Sherlock Holmes attaque l'Orient-Express" !), peu scrupuleux quant au respect de la vraisemblance historique du scénario et de l'adéquation des personnages à leur profil psychologique supposé.
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L'Horreur du West End (Sherlock Holmes)

Nicholas Meyer, fidèle à sa volonté de poursuivre l'œuvre de Conan Doyle, imagine dans ce roman la rencontre de Sherlock Holmes avec les écrivains et artistes britanniques de la deuxième moitié du XIXème siècle, par ordre d'apparition : George Bernard Shaw, Oscar Wilde, Bram Stoker, (William) Gilbert et (Arthur) Sullivan. L'action se déroule une fois de plus dans le milieu du théâtre, ici le Savoy Theatre, dans le West End de Londres.

Le roman présente quelques artifices et facilités de scénario (Shaw est présenté comme une relation de Holmes, qui accepte de s'occuper gratuitement de l'affaire, on découvre le manuscrit de Dracula, mais cette piste et le personnage de Bram Stoker ne sont pas vraiment exploités).

L'enquête ne progresse que dans les derniers chapitres, ce qui donne un aspect déséquilibré au roman en donnant une place trop importante à la mise en situation des personnages dans la première partie, au détriment de l'action et du suspense.
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La solution à 7 %

Un excellent pastiche de Sherlock Holmes. Il en existe beaucoup ! celui ci est très intéressant et très bien mis en scène, il est respectueux de l'univers d' Arthur Conan Doyle. On apprend beaucoup de choses sur Sherlock, notamment pourquoi il aime si peu les femmes et pourquoi il déteste tant Moriarty, sa rencontre avec Freud est passionnante, cela donne des dialogues ciselés. A découvrir !
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Sherlock Holmes et les protocoles des Sages..

Holmes et Watson sont de retour pour une nouvelle aventure. Nicholas Meyer nous retranscrit les mémoires de Watson, autour d’un complot ourdi contre le peuple juif. Prenant naissance à Londres après la découverte du cadavre d’un agent anglais, cette aventure prend une tournure intéressante voire obsédante pour le détective lorsqu’un manuscrit écrit en français est retrouvé sur le corps de la défunte et que ce dernier  évoque le peuple juif comme complotant pour dominer le monde. Est-ce vrai ? Lorsque Watson et Holmes retrouvent Mycroft au club Diogène et que ce dernier leur remet le document, tout le monde est dans le flou. Holmes va rapidement emboîter les pièces du puzzle et les deux compères devront se rendre en Russie pour dénouer cette histoire. Un complot est-il vraiment en cours ou n’est-ce qu’une lamentable tentative de discréditer le peuple juif avec un procès-verbal purement antisémite ? L’auteur se rapproche ici de faits bien réels car ces protocoles ont effectivement envahis l’Europe à la même époque et que des théories de ce type circulaient encore il y a peu. Pour leur enquête Holmes et Watson vont devoir jouer serrés car s'ils veulent mettre la main sur les auteurs de ces pages, certains ne sont pas prêts à les laisser agir. Leur aventure les conduira jusque dans l’Orient-Express, en route pour la Russie, où tout semble commencer. Aidés par la troublante Madame Walling, les deux anglais ne sont pas au bout de leurs surprises. Cette aide précieuse ne sera pas de trop pour traverser les pays et les pièges qui vont se dresser sur leur chemin. Nicholas Meyer reprend le style et le flegme tout britannique du personnage de Conan Doyle dans cette aventure qui reprend les bases de la légende autour du détective, intuition, intelligence, observation, malice. Tout y est et l'on n'en perd pas une miette. Un petit régal à dévorer très vite. Élémentaire !
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La solution à 7 %

Fan depuis ma plus tendre jeunesse des aventures de Sherlock Holmes (c’est la prose de Conan Doyle qui m’a donné le goût de la lecture que n’avait pu m’inculquer aucun auteur jusque-là), je m’étais, depuis quelques années, cantonné à découvrir les auteurs de récits policiers de langue française afin de ne point être confronté aux problèmes de traductions…



Mais il faut bien avouer que Sherlock Holmes m’a toujours manqué et, récemment, je décidais de me plonger dans un tout nouveau pastiche de Jean-Noël Delétang.



Quelle déception de constater qu’un auteur ne connaissant rien au Canon de Sherlock Holmes ni au style de Conan Doyle pouvait se croire apte à écrire un pastiche digne de ce nom.



Lorsque l’on tombe de cheval, il faut immédiatement remonter en selle. Je n’aime pas rester sur un échec aussi, décidais-je dans la foulée de me plonger dans un vrai pastiche, qui a fait ses preuves « La solution à 7 % » de Nicholas Meyer. Pour ce faire, je surmontais mon désir de ne lire que des récits de langue francophone.



Dans un avant-propos, l’auteur nous confie être entré en possession d’un manuscrit inédit de John H. Watson découvert par son oncle dans le grenier d’une vieille maison qu’il venait d’acquérir.



Ce manuscrit s’ouvre sur les propos de Watson qui, le 24 septembre 1939 (même si la date n’est pas renseignée exactement, alors qu’il a 87 ans, très fatigué et bourré d’arthrite, au point de dicter son récit à une sténographe.



Avant de mourir, Watson veut revenir sur les deux seules histoires de Sherlock Holmes qu’il a inventées : « Le dernier problème » et « La maison vide ». Le premier étant l’affaire dans laquelle Sherlock Holmes périt dans les chutes de Reicheinbach en affrontant le Pr Moriarty, la seconde, celle dans laquelle il ressuscite.



Et Watson de vouloir expliquer la raison de ces mensonges et, surtout, de rétablir la vérité, maintenant que l’un des principaux protagonistes de l’histoire est décédé depuis moins de 24 heures : Sigmund Freud.



Car Sherlock Holmes a sombré dans la cocaïne, plus que de coutume, depuis le mariage de Watson, au point de voir des chimères et de considérer le Pr Moriarty comme le génie du mal, de le suivre, le persécuter…



Le Professeur Moriarty, ancien professeur de mathématiques de Sherlock et son frère Mycroft, vient s’en plaindre auprès de Watson et lui demander de faire quelque chose s’il ne veut pas que Moriarty porte plainte.



Alors, Watson, avec l’aide de Mycroft, va mettre au point un plan pour amener Sherlock Holmes jusqu’à Vienne afin de lui faire rencontrer Sigmund Freud, un médecin un peu particulier qui a réussi à guérir l’addiction à la cocaïne…



Pour ce faire, il convainc le Pr Moriarty de s’enfuir jusqu’à Vienne, persuadé que Sherlock Holmes, dans son délire, va le suivre jusque là-bas…



La principale différence entre mes deux dernières lectures réside dans le fait que l’un des deux auteurs ne connaît visiblement rien à Sherlock Holmes quand l’autre le maîtrise parfaitement le Canon.



Et cette connaissance se remarque immédiatement à la lecture et permet à tout fan de Sherlock Holmes de se plonger dans l’histoire et d’y croire.



Effectivement, Nicholas Meyer reprend tous les codes du Canon, et plusieurs éléments, afin de créer une nouvelle histoire.



Tout lecteur de Sherlock Holmes sait dans quelles conditions son héros trouva la mort en 1891 dans les chutes de Reicheinbach pour réapparaître en 1894 à l’occasion de l’affaire de « La maison vide ».



Et nul n’ignore la raison de cette mort et de cette résurrection, tant dans le Canon, que dans la vie de l’auteur Conan Doyle.



Mais Nicholas Meyer décide de livrer la véritable raison de cette absence : Sherlock Holmes souffrait de cocaïnomanie morbide et il lui fallut guérir et se reconstruire.



Pour guérir, il rencontra le docteur Sigmund Freud qui, via l’hypnose, le délivra de son addiction…



Au fur et à mesure de la lecture, je ne cessais de me dire que j’avais déjà goûté à ce récit, du moins, que j’en connaissais parfaitement l’histoire. Depuis, j’en trouvais la raison : j’avais vu le film « Sherlock Holmes attaque l’Orient-Express », adaptation du roman de Nicholas Meyer qui en signa d’ailleurs le scénario.



Nicholas Meyer démontre donc qu’il maîtrise le Canon et parvient parfaitement à s’immiscer dedans pour insérer son histoire en plein Hiatus, cette période de l’absence de Sherlock Holmes.



Il en profite pour mixer l’art du détective à celui du psychiatre, mettant en place des parallèles entre les méthodes des deux hommes et à plonger tout ce beau monde dans une aventure ayant pour enjeu la future Première Guerre mondiale, rien que cela.



C’est d’ailleurs un peu le problème de ce roman, cette deuxième partie dans laquelle Sherlock Holmes enquête sur une jeune femme repêchée par la police alors qu’elle s’était jetée d’un pont pour mourir.



Car le plus intéressant du roman reste la première partie, celle où Sherlock Holmes est malade, et même la fin de cette première partie où Sigmund Freud tente de guérir le détective.



Cette confrontation entre deux méthodes, une policière, l’autre médicale, deux méthodes en apparence éloignées et pourtant assez proches, est vraiment le morceau le plus savoureux du récit, mais également et malheureusement le plus court.



Car cette guérison est bien trop rapide à mon goût et aurait mérité que l’auteur s’y attardât un peu plus.



Car la suite devient bien trop classique pour se prolonger dans un final qui tient plus du « Sherlock Holmes » de Guy Ritchie que de celui de Conan Doyle. Dommage.



D’autant plus dommage que l’auteur, s’appuyant sur le Canon, mais également sur des études et autres récits apocryphes autour de Sherlock Holmes, propose des hypothèses intéressantes quant à la psychologie d’Holmes : l’origine de sa misogynie, de sa cocaïnomanie, de son métier de détective, de sa relation étrange avec son frère Mycroft et… du Professeur Moriarty.



Au final, un honnête pastiche de Sherlock Holmes qui débute fort adroitement, délivre une première partie passionnante avant de sombrer dans un récit d’aventures avec, notamment, une scène finale loin des l’esprit Holmesien.
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La solution à 7 %

Mon pote Sherlock a vous le savez un sale vice la cocaïne Watson sous un prétexte fallacieux parvient a l attirer chez le Dr Freud à Vienne pour le faire désintoxiquer cela n ira pas sans mal et bien sûr une enquête sinistre viendra aussi se mêler au séjour autrichien du détective . Pour mémoire il en a été tiré un film en 1976 au titre Français idiot "Sherlock Holmes attaque l 'Orient Express"avec Nicol Williamson en Sherlock ,Robert Duval en Watson, Samantha Eggar en Marie (Morstan) Watson Laurence Olivier en Moriarty en contre emploi Vanessa Redgrave en victime et notre Régine "nationale"un petit rôle de chanteuse tenanciére de maison close
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L'Horreur du West End (Sherlock Holmes)

Un auteur qui a su reprendre le flambeau de Sir Arthur Conan Doyle ! j'ai adoré ma lecture !
Lien : http://wp.me/p5dQA9-pQ
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Sherlock Holmes et le fantôme de l'Opéra

Plus qu'un pastiche de Conan Doyle ce livre constitue un véritable hommage non seulement aux aventures de Sherlock Holmes mais aussi au talent de de Gaston Leroux et constitue également un plaidoyer en l' honneur des romans populaires du début du XXe siècle

Cette aventure pleine de références aux intrigues de Sherlock Holmes nous dévoile également une partie caché de sa vie intime déjà abordée dans "la solution à 7%"

un petit ravissement de lecture
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