Nicolas Mathieu

C'est donc ça un prix Goncourt, je comprends mieux !

Des ados qui se demandent comment se défaire de l'héritage social, qu'on suit 4 étés dans les années 90', dans un village paumé de l'est de la France. Y'a qu'à lire le titre des chapitres pour comprendre le shoot de nostalgie pour nous bébés des années 80:

1992, Smells Like Teen Spirit

1994, You could be mine

1996, La Fièvre

1998, I Will Survive

Il y a tout dedans: Waïkiki, Télé 7 jours, étagère de VHS, Débardeur Chicago Bulls, Intervilles, Sonic et cabines téléphoniques, CD rom et David Douillet sur toutes les chaînes. Un souvenir par page et parfaitement écrit. Bravo Monsieur, désormais je lirai tout de vous.

Au pays des pavillons, des ronds-points, des supermarchés, l’écrivain goncourisé signe, en fin observateur, une fresque sociale.


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Lauréat en 2018 du prestigieux prix littéraire avec «Leurs enfants après eux», l’écrivain revient avec «Connemara», un récit encore plus fort et plus intime sur la vie. La sienne. La nôtre.
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J’ai toujours beaucoup apprécié la collection Polaroid chez In8 dirigée par Marc Villard. Cette petite pépite de Nicolas Mathieu ne déroge pas à la règle. On suit Rose une femme qui a la cinquantaine et qui tente de vivre sa vie comme elle l’entend. Malheureusement elle se sent brider et en danger (à raison) face à des hommes qui la déçoivent la plupart du temps. Nicolas Mathieu écrit avec Rose Royal l’histoire d’une femme forte qui tente de s’en sortir dans un couple pour une énième fois. L’auteur porte un regard très juste sur la vie conjugale et sur ses engrenages. Dans la continuité du roman précédent que je viens de lire, ici aussi il est question des comportements violents des hommes envers les femmes, plus nombreux qu’on ne le pense. L’auteur ne s’arrête pas à la violence physique et relève aussi une violence moins visible lorsque les femmes se retrouvent dans une forme de dépendance (plus de travail, de l’argent qui n’appartient plus à Rose, etc.)



Le format court permet d’aller à l’essentiel et c’est très efficace. Ce petit livre se dévore d’une traite.
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Je lis de temps en temps des Albums de ce genre  et j'adore ça.



J'aime prendre le temps de regarder les dessins et lire l'histoire. Je retombe littéralement en enfance.



Dans cet album, l'enfant est mis en scène, l'histoire racontée est un sujet auquel je n’avais jamais pensé. 

Quand laissons-nous notre âme d'enfant ?

On grandit si vite que par moment on se demande comment était-on enfant, est-ce qu'on sera comme nos parents ?



J'ai apprécié ce court album, j'ai réfléchi à mon enfance, et je me suis dis qu'il fallait que je me pose et que je me rappelle mon enfance, et que je prenne le temps de m'amuser comme quand j'étais petite.



C'est difficile par moment quand on est adulte de trouver du temps pour jouer, s'amuser ou retrouver son âme d'enfant.



Je me suis posée beaucoup de questions, c’est rare pourtant qu'un album me fasse penser comme ça.



Je suis ravie d'avoir pu le découvrir ! Je vous recommande de le lire. Retrouvez votre âme d'enfant !!

Et vous qu'avez-vous fait pour garder votre âme d'enfant ?

Rose, bientôt la cinquantaine, divorcée, deux enfants qui appellent aux anniversaires et à Noël, en a soupé des hommes et des relations décevantes. Elle ne compte plus vraiment sur eux, jusqu'au jour où Luc croise son chemin.⁠

La suite est le récit d'un lent glissement.⁠

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Le texte suivant met face à face le juge Wagner, en retraite, et Johann, un petit délinquant. Leur relation commencera sur des bases douteuses et se poursuivra de manière tout aussi étrange.⁠

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Après avoir découvert et apprécié l'écriture de Nicolas Mathieu sur un format long avec Leurs enfants après eux, un petit pavé tout de même, j'étais curieuse de le lire sur un format court. ⁠

Force est de constater qu'il se débrouille aussi bien pour injecter une belle intensité à son texte, qu'il fasse 500 ou 80 pages !⁠

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Je suis restée bouche bée devant certaines scènes, frappantes de netteté, précision et efficacité. Je pense notamment à la rencontre inhabituelle de Rose et Luc ou aux chutes des deux histoires.⁠

Une réussite !⁠

Un album pour les plus grands, qui raconte avec tact ce qu'est être un enfant, et ce désir de toujours vouloir garder son âme d'enfant. Malheureusement, les gens grandissent, vieillissent, oublient...

Kléber se promet de ne jamais oublier, lui, et peint sur ses murs, écris sur ses cahiers, médite, et profite de sa grand-mère.

Mais l'oubli vient avec l'âge... Et lui-même finit par oublier, et devenir l'un de ces adultes qui détestent les enfants...

Mais heureusement que nos sens se rappellent à nous pour réveiller les souvenirs ! Car une odeur, une seule, pour lui rappeler son enfance, et tout revient...

Un livre qui nous ramène des années en arrières, à nos préoccupations de jeunesse. Des préoccupations que l’on pourrait croire insouciantes, juvéniles, éphémères mais dont le livre nous rappelle l’importance qu’elles revêtent pour les jeunes à cet âge.



Le roman nous ouvre à un milieu souvent oublié ou délaissé : le milieu où différentes classes sociales se rencontrent, se parlent, se fréquentent mais ne se mélangent pas vraiment.

Un magnifique roman social avec une acuité de description incroyable. C'est très bien écrit. Les personnages sont attachants et on les quitte à regret en refermant le livre. Bien sûr cela touchera plus les lecteurs de la génération de l'auteur par les références d'époque et les souvenirs que cela entraîne mais c'est néanmoins une réflexion universelle sur le déterminisme social. J'aurais juste préféré une fin au 14 Juillet, avec tous les personnages qui se retrouvent dans cette ambiance incroyablement bien décrite et dramatique.

Assez mitigée sur cette lecture,



En effet on retrouve Anthony personnage central de cette histoire et Hacine, deux personnages avec une culture différente qui évoluent au fil de quatre étés. Gravitent autour d’eux leur famille, leurs amis et leurs connaissances. Ils n’ont pas la même éducation, sont issu de milieux différents, mais issus tout deux d’une classe ouvrière qui a marqué leur enfance, et finalement qui ancre leurs mêmes valeurs.



Lorsque que j’ai vu la longueur des chapitres j’ai pris peur, me disant que s’il y avait des longueurs dans le roman ce serait compliqué de le terminer. Pour autant chaque chapitre m’a plongée dans dans un univers si bien détaillé et si bien décrit. On ressent l’ambiance, on ressent la détresse, le désespoir, et finalement la joie quand elle est présente.



Cet auteur est particulièrement méticuleux sur les détails et la place des description, sans pour autant les rendre longs et lourds. De ce fait c’est une lecture qui m’a plongée dans ces années 90 et j’ai beaucoup apprécié.



D’un autre côté, je suis restée sur ma fin…

Une mère qui rattrape son fils dans le garage avant qu'il ne s'éclipse pour sortir, un père assis sur un casier de bière qui tente de faire bonne figure, des gamins assis sur le rebords, les pieds dans le vide et le coeur à fleur de peau. Dans les rues, l'odeur de beu qui circule et des bruits de moto qui résonnent.

Certains vous diront qu'il ne se passe rien dans ce bouquin et d'autres y verront la beauté brute de la vie à travers ces scènes banales du quotidien.

Un magnifique roman sur la désindustrialisation de la province, sur ces villages perdus où les enfants d’ouvriers n’ont plus d𠆚utres perspectives d𠆚venir que de fuir ou de se fuir.

Un roman sur les luttes contre le monde de la rentabilité et du profit, contre les démons que chacun porte en lui, contre la reproduction des schémas parentaux, contre l’objectivation des gens et de leurs sentiments.

L'histoire se passe dans l'est de la France, au sein d'une vallée où les usines ne fonctionnent plus, les habitants essaient de survivre (pour certains) de petits boulots en petits boulots. Certains ayant peu de qualification.

Leurs enfants adolescents, sont pour quelques-uns sortis du système scolaire, dealent de la drogue, sont oisifs.

L'auteur, Nicolas Mathieu, nous décrit un coin de France très modeste, populaire dont les enfants reproduisent le même schéma que leurs parents.

Le vocabulaire utilisé est très crû, il y est beaucoup question de drogue, de filles. Je n'ai pas spécialement aimé ce livre.

La vie d'adolescents puis de jeunes adultes partagée en 4 parties. 4 étés séparés de 2 ans 1992, 1994, 1996 et 1998.

Des vies cabossées, des illusions, les difficultés financières...

La lecture est très agréable et même si ce n'est pas vraiment ma génération cela m'a rappelé quelques souvenirs. Malgré cela je n'ai pas vraiment accroché sur l'histoire et sur le fait que chaque partie est séparée de 2 ans. J'ai eu le sentiment de louper des choses ou de ne pas vraiment faire partie de l'histoire et la fin me laisse un gout d'inachevé.

Éclaté sa mère, usage de mots "jeunes" beaucoup trop excessif, 500 pages de merde infâme. La biographie de Koba la D mérite plus le prix Goncourt que ce livre qui est à chier.



Cordialement,

Arouf.

Très bien, une sorte de version polar de l'histoire qui lui vaudra le Goncourt

Un des meilleurs Goncourt des 20 dernières années

Magnifique western, sous le soleil, dans la vallée de la Fensch. Les motos ont remplacé les chevaux mais vous aurez votre quota de duels.

Un grand livre inspiré.

A ma gauche, une relation mère-fille en toute liberté. A ma droite, une complicité père-fils qui se tisse. Vive la diversité des modèles familiaux.


Lien : https://www.lesoir.be/330294..

Plus d'une de mon entourage a commencé ce livre et c'est arrêté à la centième page,encore une histoire où l'on n'apprend rien! je n'ai pas de temps à perdre avec Steph,Clem et Anto!.Je comprend j'ai failli m'arrêter et puis cette écriture magistrale,ce sens du dialogue,le fait que l'on s'attend au pire et pof on tourne la page et repartons deux plus tard.Finalement il est top ce livre intelligent