Citations de Niko Tackian (738)
“Il avait l’impression de découvrir ce lieu qu’il devait pourtant bien connaître et il se sentit « chanceux » de travailler dans un tel établissement. De discrets accords de jazz s’étiraient dans l’air depuis une petite pièce en alcôve abritant un bar plutôt cosy.”
“À une époque, tu m’avais même donné un petit nom : Chaminou. Mignon tout plein, non ? Plutôt ridicule, en fait”
Après un moment, ses yeux perçurent une violente lumière blanche écrasant ses paupières comme un appel à la vie. Il lutta pour les ouvrir, craignant à chaque seconde la brûlure. Lorsqu’il réussit et que ses nerfs se connectèrent à son cerveau, il aperçut une masse sombre émerger de la lumière : une main gantée et la voix d’un homme qui lui répétait qu’il était sauvé.
Et il se dit qu’il aurait préféré mourir.
Joshua sentit un nouveau frisson lui parcourir l’échine : d’où venait cette voix qui lui soufflait des informations dont il était incapable de se rappeler ? Était-ce un effet secondaire de « sa chute » ou est-ce qu’il avait toujours vécu comme ça ? J’ai toujours été avec toi, Josh, répondit la voix comme si elle avait clairement lu dans ses pensées.
Son esprit lui projeta l’image d’un homme allongé sur une table, alimenté par des tuyaux. C’était donc ça qu’il était devenu, un légume à la moelle épinière brisée, paraplégique ou atteint du syndrome d’enfermement total. Il eut envie de pleurer, mais ses larmes lui semblèrent des gouttes de feu brûlant la chair de ses paupières. Et puis il prit conscience qu’il n’était pas seul ; il y avait tout autour de lui une masse grandiose, presque divine qui l’écrasait comme une fourmi sous un talon.
A côté des attentats de Daesh , l'affaire qui va être donner à l'équipe du "36" est de la rigolade ..
L'assassinat d'une directrice d'école sans histoire , qui avait rendez - vous avec un parent d'élève , donc le coupable est tout trouvé...
Mais au sein de l'établissement , une personne " toxique" est là et guette ses proies ...
Toute sa vie il avait tenté d'échapper à la bête qui le traquait. Son cauchemar était un univers en huis-clos dans lequel il avait fini par se sentir relativement protégé.
-Nous ne sommes pas pareils,non...Vous êtes un planqué dont le job est de casser du flic,répondit Tomar.
La peur faisait partie du métier et ,à voir le visage livide de Dino,il était de trouille.
Les gens sont des moutons, ils ont beau se plaindre, manifester, ronchonner leur mécontentement toute la journée, ils se plient toujours aux règles : une sorte de fatalité nécessaire pour conserver l'équilibre entre les forts et les faibles.
Le monde vivait maintenant dans la peur du croque-mitaine barbu Daesh, et le moindre paumé décérébré en profitait pour laisser éclater sa haine au grand jour.
Comme disait le dalaï-lama, le pape ou une quelconque grosse tête, c'est quand on perdait tout qu'on prenait conscience de ce qu'on possédait réellement, c'est-à-dire, et en résumé, sa bite et son couteau, si on avait la chance d'en avoir un.
Tomar aussi était un encaisseur. Depuis sa naissance, la vie l'avait pris pour un sac de frappe et s'acharnait sur lui. Il n'avait jamais connu l'insouciance d'une enfance "normale", il s'était blindé, recouvert d'une couche épaisse de muscles et de principes pour échapper à la souffrance et ne plus jamais connaître le froid et la peur.
Eric, lui au moins, savait précisément ce que la vie pouvait lui offrir : rien. Comme disait le dalaï-lama, le pape ou une quelconque grosse tête, c’est quand on perdait tout qu’on prenait conscience de ce qu’on possédait réellement, c’est -à-dire, et en résumé, sa bite et son couteau, si on avait la chance d’en avoir un.
Vous savez, Tomar, ce type d'évènement marque souvent une étape. Notre corps et notre esprit nous envoient des messages en utilisant la douleur pour nous réveiller
Un principe de la vie parisienne était de ne jamais croiser le regard de quiconque, de ne jamais sourire et de marcher le plus vite possible.
Faut se marrer, sinon la vie est trop grave.
"Casquette n'avait pas peur, il était planté droit face au messager qui devait lui délivrer un secret que Dieu seul connaissait. La créature se déplaça avec la grâce et l'agilité d'un fauve et vint à son oreille lui chuchoter sa mission : Tue pour moi."