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Critiques de Olivier Bocquet (747)
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Transperceneige : Terminus

Ma BD préférée de la saga.



Elle se déroule exactement là où La Traversée se terminait bien que le scénariste, en préface, avoue ne pas être un fan des tomes 2 et 3. Il avoue aussi avoir été inspiré par le visionnement du film Transperceneige.



Ici, les personnages quittent le train pour entrer à la gare. La station complète s'est transformé en expériences eugénistes où les épreuves les plus gores et les obstacles les plus insolites leur bloqueront la route.



C'est le seul autre tome de la saga, après le tome 1, à assumer complètement ses thématiques politiques et sociales, même s'il n'aborde pas exactement les mêmes enjeux que le livre original.



Bref, ce dernier opus réussi à être à la fois fidèle et à innover. Il contient aussi, à mon avis, les meilleures illustrations de Rochette.
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Ailefroide : Altitude 3 954

Ecrit et scénarisé par Olivier Bocquet et Jean-Marc Rochette



Cette magnifique BD de 284 pages raconte la rencontre de Jean-Marc Rochette avec la montagne. Sa mère se désespérait car il préférait les musées à la nature. C'est donc elle qui l'a poussé vers ce qui allait devenir une passion.

Images vertigineuses d'ascensions de plus en plus difficiles.

Démonstration, avec exemples à l'appui, que la montagne est dangereuse, mais si belle.

Je recommande à tous cet album, même à ceux qui préfèrent la mer.
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Frnck, tome 1 : Le début du commencement

Une bande dessinée fort sympathique que j'aurais grand plaisir à lire avec mon neveu.

Il y a de l'action, de l'humour, des hommes préhistoriques et des dinosaures de quoi plaire aux plus jeunes.

Quant au personnage frnck, c'est un jeune garçon dégourdi, qui n'a pas sa langue dans sa poche et espère retrouver ses parents.

J'ai bien aimé les graphismes et les expressions de Frnck qui permettent de suivre l'histoire pour ceux qui ne sont pas de grands lecteurs.

Je dois dire que c'est avec plaisir que j'offrirais les prochains tomes mais je vous ferais un petit commentaire avant je suis incapable de résister aux bandes dessinées.
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Le tailleur de pierre (BD)

Troisième volet de la série consacrée à Patrik et Erica Hedström de l'auteure Camilla Läckberg, le tailleur de pierres a réussi à tenir toutes ses promesses pour ma part.

Profitant de mes vacances pour lire une partie de l'oeuvre de cette auteure, je reconnais que les premiers tomes se sont enchainés à assez grande vitesse.

J'ai retrouvé avec plaisir les différents protagonistes des tomes précédents. On découvre Erica jeune maman mais surtout affligée d'une dépression post-partum. Ce n'est pas son mari Patrik qui pourra l'aider autant qu'il le souhaite car lui-même va être obligé de mener une enquête difficile sur un crime atroce : une petite fille a été assassinée. de plus, la maman de de la victime est une amie d'Erica.

En parallèle, nous suivons l'histoire d'un tailleur de pierres. Cette histoire se déroule dans les années 1920 et on apprend surtout à connaitre son épouse, Agnès.

J'ai suivi avec intérêt les deux histoires, que ce soit celle d'Agnès ou l'enquête en cours qui paraissait bien délicate. Même si je savais que les deux histoires seraient forcement liées, j'ai mis très longtemps à faire le lien, je le reconnais.

De plus, retrouver tout le petit monde qui gravite autour de Patrik et Erica est sympathique, il faut le dire. Que ce soit l'entourage proche du couple ou alors les collègues de Patrik, j'aime bien suivre leur évolution et leurs histoires.

Le tailleur de pierres est peut-être un des tomes de la série que j'ai préféré. On ne s'ennuie pas une minute à la lecture de ce livre, même s'il s'agit d'un pavé de presque 600 pages. Pas de longueurs, et le style fluide de l'auteur permet cette aisance de lecture tout à fait adaptée pour des vacances. Une lecture que je qualifierais donc de fort sympathique.



Challenge Pavés 2018

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Ladies with guns, tome 1

En ce premier jour de l'année 2022, je vous souhaite qu'elle soit la meilleure possible pour vous et vous apporte ce que vous souhaitez, à commencer par la santé :)

Je remercie les éditions Dargaud pour l'envoi, via net galley, de la bande dessinée : Ladies with guns, tome un, d'Olivier Bocquet.

L'Ouest sauvage n'est pas tendre avec les femmes.. et c'est peu dire !

Nous découvrons une esclave en fuite, une indienne isolée de sa tribu massacrée, une veuve bourgeoise, une fille de joie et une irlandaise d'une soixantaine d'années.

Ces cinq femmes sont réunies par la force des choses.

Des hommes veulent les maintenir en cage..

Elles décident d'en découdre, et ça va faire mal..

Ladies with guns est un western dans lequel on ne s'ennuie pas une seconde. Il y a toujours de l'action, cela pète parfois de partout. C'est très rythmé et j'ai apprécié. J'ai parfois eu l'impression d'y être, c'est une BD très vivante.

Bien sur, c'est violent, comme l'époque dans laquelle ses femmes vivent. C'est un western, pas une romance ;)

L'histoire est bien ficelée. Ces cinq femmes sont différentes, elles vont se compléter car elles ne vont pas avoir le choix de s'aider pour survivre. Même si ce n'est pas toujours de gaité de coeur vu les circonstances (mais je ne peux pas en dire plus, ne souhaitant pas trop en dévoiler).

C'est le premier tome, qui pose les bases et m'a vraiment donné envie de lire la suite quand elle sera publiée.

J'ai apprécié la colorisation, bien dosée suivant les différents passages.

Je n'ai pas toujours accroché aux dessins même si dans l'ensemble cela m'a plu.

Appréciant la série Frnck de cet auteur, j'étais curieuse de lire un autre de ses ouvrages et je n'ai pas été déçu par la découverte du premier tome de sa nouvelle série.

Ma note : quatre étoiles.
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Ladies with guns, tome 1

Ladies with guns , le ton est donné , c’est un western au féminin .

A l’époque où les femmes n’ont aucun droit , quelques unes cherchent à faire bouger les choses . C’est la rencontre improbable entre cinq femmes d’univers différents qui vont s’unir pour affronter cet univers violent , machiste .

La jeune esclave , propriété de son maître , la jeune londonienne qui est beaucoup moins fragile qu’elle paraît , la jeune indienne , l’ancienne institutrice qui se moque éperdument des conventions de l’époque et enfin une ´ fille de joie ´ , prête à changer de vie .

Un monde violent certes mais n’ayez crainte l’humour est omniprésent.

Un bon moment de lecture cette escapade dans l’Ouest sauvage .

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Ailefroide : Altitude 3 954

Jean-Marc est un enfant passionné par le dessin, mais il va se découvrir une seconde passion, la montagne et l'alpinisme. C'est un récit autobiographique, je ne le savais pas au moment d'ouvrir cette bande dessinée, et j'avoue que Jean-Marc Rochette m'a vraiment impressionné. On grimpe littéralement avec lui, il partage chaque moment, chaque pas, chaque coup de piolet, je n'ai jamais rien lu d'aussi fort sur l'alpinisme. La sincérité qui se dégage de cette bande dessinée est totalement bouleversante, il nous fait partager sa passion, ses émois. Le graphisme est juste, vif et dynamique, la montagne y est montré dans sa puissance, chaque trait de crayon est un éloge à la verticalité, Jean-Marc Rochette grimpe sur les sommets, et il est aussi au sommet de son art. Cette bande dessinée nous ouvre une nouvelle perspective sur la manière d'aborder son œuvre en général, qui prend alors une dimension supplémentaire. Cette lecture m'a donné envie de relire encore une nouvelle fois le fameux “Transperceneige”.

Tout simplement magistral.
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Ailefroide : Altitude 3 954

Je lis très peu de BD, sauf s’il s’agit de l’adaptation d’un roman connu, tant je suis persuadé qu’il est intéressant d’avoir un regard différent sur une œuvre.



Rien de tel ici, « Ailefroide, altitude 3954 » est une autobiographie dans laquelle l’auteur évoque sa passion pour le dessin et pour la montagne.



Nous le découvrons au musée de Grenoble où sa mère soucieuse de sa santé le tira de sa contemplation d’une toile de Soutine, pour l’emmener sous une pluie battante faire une marche en montagne.

Rapidement, le jeune garçon ne se contente pas de ces sentiers balisés pour promeneurs du dimanche, il voit plus haut, beaucoup plus haut.



Sa première ascension, c’est avec son copain Sempé qu’il la fera, après avoir emprunté le matériel nécessaire, faute de moyen pour en faire l’acquisition.

Les deux jeunes garçons vont escalader d’abord des rochers proches de la ville, puis se former, grimper de plus en plus haut, prendre des risques, se régaler et devenir accro à ces montagnes.



Au fil des pages, Jean-Marc Rochette nous expose les risques pris par les alpinistes mais aussi le bonheur d’atteindre les sommets tant convoités. Il rend hommage à ceux qui ont laissé à jamais leurs noms sur les parois, en y perdant parfois la vie.



Lorsqu’il ne grimpe pas, le jeune garçon s’adonne à son autre passion, le dessin, dont il fera son métier.

« Ailefroide, altitude 3954 » se lit comme un roman d’apprentissage. J’ai adoré cette BD, les dessins sont magnifiques, d’une grande précision et reflètent parfaitement les difficultés de ce sport extrême.

Ce livre, véritable ode à l’alpinisme est magnifique, j’ai adoré cette lecture et j’adresse un grand merci à Bablio et aux Editions Casterman.





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La princesse des glaces (BD)

Lu en parallèle du roman, cette adaptation est très fidèle au roman. On retrouve les personnages du livre et l’enquête d'Erica et de Patrik.



J'ai beaucoup aimé les dessins, les couleurs utilisées qui sont très gaies et tranchent avec la noirceur du meurtre d'Alexandra.

J'ai aimé visualisé les paysages suédois : la neige et les maisons colorées du bord de mer m'ont procuré un vrai dépaysement.



Par contre, je dirais que tout va trop vite au niveau de l'intrigue. Pas facile de retranscrire un roman de plus de 500 pages (version poche) en une centaine ici. Or, ce qui fait le charme des enquêtes d'Erica c'est un peu la lenteur de l’enquête. Erica est certaine très rusée mais c'est avant tout une femme qui savoure la vie et qui prend son temps. Le petit coté, desperate housewife, c'est perdu ici dans la BD.



Malgré tout c'est une très bonne adaptation et j'ai beaucoup apprécié retrouver les personnages et de pouvoir les visualiser en dessins.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Ladies with guns, tome 3

Rhhaaaa enfin la suite de Ladies with guns, un western féminin, hyper sympa mais aussi particulièrement violent. Bon après c'est un western et nos 5 femmes ont leur tête mise à prix à 1000 dollars chacune. Donc niveau violence on ne peut pas rêver.

On a fini le tome 2 en pleine action où les filles étaient plutôt mal, très mal, mais entre les mains d'un shérif et non de leur tueur à gages. Au moins c'est le pénitencier.....

Que vous dire ? C'est toujours aussi dynamique, les dialogues font mouche, les dessins sont vraiment sympa, les couleurs extra... et le puma a grandi ! On en apprend un peu plus sur Abi et ses talents de tireuse. J'aime beaucoup ces petits temps en flash back.

.

Toute la famille s'est jetée dessus en se régalant. Clairement une BD qu'on a tous appréciée ! C'est sûr on va avoir une suite. Super !!!
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Ladies with guns, tome 2

Après un tome 1 explosif, j'ai donc envoyé mon mari chercher le tome 2 (je sais il fait caniculaire, c'est pas très sympa !). Il l'a dévoré, je l'ai dévoré ! Je lui ai quand même laissé le plaisir de le lire en premier....

Même dynamisme, même explosivité ! Et ces 5 femmes qui ridiculisent les mâles qui les poursuivent.

Toujours un western conjugué au féminin.

Je vais profiter du commentaire du deuxième tome pour parler des dessins et des couleurs. J'ai un peu oublié de le faire dans mon premier commentaire.

Les couleurs font honneur au récit : elles sont explosives !

Quant au dessin : rien à dire, on reconnaît bien les personnages, ils sont fouillés. Les décors sont beaux. Vraiment je les aime bien.

Et puis allez je l'avoue, il y a un gros chat dans l'histoire.... enfin un puma !

Vivement la sortie du tome 3 !!!!
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Le Métier le plus dangereux du monde, tome 1 ..

Depuis la chute d’une météorite, ceux qui ont eu un contact avec ses cristaux sont dotés de super-pouvoirs. Les super-héros sont devenus courants, n'importe qui peut devenir un super-héros, il suffit de tomber sur un de ces cristaux.



Ziad aimerait devenir un super-héros…



C’est une bande dessinée jeunesse avec un dessin classique mais bien dynamique coloré, vivant, et dans ce monde croulant sous les super héros, c’est assez ingénieux d’avoir choisi un super-héros sans super-pouvoirs.

Le côté “jeune ados” de l’aventure est franchement rafraichissant, on s’attache aux personnages, pétillants, sympathiques, l’action n’est pas en reste, avec une pointe de fantastique inventif, un humour bien présent, souvent burlesque mais assez varié quand même.



Mais le must, c’est cette idée particulièrement bien exploitée du récit à plusieurs voix. Il existe un autre tome 1 de cette aventure avec comme personnage central Louna, la sœur de Ziad, qui elle aussi rêve de devenir une super-héroïne.

C’est vrai, il s’agit là d’une astuce narrative, le “truc” qui va bien, mais la dynamique des personnages et du récit rend cette idée particulièrement savoureuse, même si chaque partie reste suffisamment autonome pour pouvoir se passer de l’autre. Les deux récits se déroulent en parallèle et certaines actions et répliques bizarres s’expliquent alors dans l’autre tome, le chassé-croisé est vraiment bien réussi, une belle prouesse narrative. Évidemment, il faut lire les deux tome 1 l’un après l’autre, le plaisir est plus grand. J’espère que la suite saura exploiter aussi bien cette astuce.
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Ladies with guns, tome 1

C'est mon mari qui a emprunté cette BD. Depuis "Lonesome Dove", je ne fais plus de remarque du genre "les westerns c'est pas ma tasse de thé".

Là une BD, le far west.... Des cow-boys ? Non des femmes. Un western féminin, féministe avec tirs dans tous les sens, course poursuite, et secrets.

Tout commence avec une gamine noire enfermée dans une cage. Vont l'aider une anglaise fraîchement arrivée et une Indienne. L'histoire de la gamine est éprouvante.

A ces 3 femmes vont s'ajouter deux autres, une ancienne instit et une prostituée en cavale.

Et ça tire dans tous les sens, ça court, ça galope, ça fuit.... très jouissif tout cela !

Enfin vous l'avez compris je me suis bien amusée avec ces 5 héroïnes.

Juste un bémol, un gros bémol : mon mari n'avait pas emprunté le tome 2 ! Quelle idée non ??
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Du plomb dans la tête

Bonjour amis lecteurs ,

Aujourd’hui je vous propose « Du plomb dans la tête » d’ Olivier Bocquet. Ce livre fait partie des deux finalistes français du Prix Nouvelles Voix du Polar Pocket pour lequel j’agis en tant que membre du jury. J’ai eu un coup de cœur pour ce roman à l’intrigue machiavélique et redoutable. Le texte est à la fois très sombre et très lumineux grâce à l’humour subtil et corrosif qui peuple les pages. Nous suivons un homme qui a été kidnappé, torturé et rendu aveugle et qui va essayer de survivre et de comprendre pourquoi son destin a basculé. Le personnage principal est très attachant, rempli d’émotions. Sa détresse, sa douleur, ses interrogations et son désespoir le font exister. Le duo d’enquêteurs improbables et atypiques est original et haut en couleurs. J’ai été séduite par la plume brillante de l’auteur, trempée dans l’humour noir, grinçante, incisive, ainsi que par les références aux séries TV et par le twist final explosif. Voici un polar passionnant et angoissant, au rythme trépidant, sans temps mort aucun . Un régal à savourer au plus vite !
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Frnck, tome 1 : Le début du commencement

Franck est orphelin et balloté de famille en famille. Jusqu'au jour où il décide de fuguer. Il va partir, ça oui. Loin. Très loin. Dans le temps !



---



Bonne surprise que ce premier tome qui pose les bases d'une série dont l'originalité tient en un seul mot "Frnck". C'est le postulat invraisemblable mais drôle de l'absence des voyelles à la préhistoire, et le principal intérêt de ce tome réside dans la réflexion qu'aura le lecteur à retrouver les sons manquants.

L'histoire n'est pas non plus dénuée d'intérêt et les questions demandent des réponses.

A suivre !
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Du plomb dans la tête

🔴Chronique Spéciale🔴



🔺Prix Nouvelles Voix du Polar🔺



🔻Du plomb dans la tête🔻





J’ai noté quelques trucs dans mon « petit » carnet. Des notes comme ça, pour faire des liens. Parce que le plomb est malléable et conducteur, il me faut un stylo et une feuille pour que tout, ne fonde pas dans ma tête. Puisque dans celle de Thomas Bourriol, c’est foutu, foutufoutufouuuuuuuutu. Mince, voilà que ça recommence ce bug. Mais qu’est-ce que nous avons alors pour vous convaincre de vous jetez sur ce thriller?

De la matière. En dehors du métal, c’est du lourd que nous avons là, pendant 400 pages. Une enquête moderne et complexe qui va vous remuer les méninges. Quelques faits divers gore, mais la vie a ses petites lubies et autres esprits ravages pour éviter l’ennui. Et puis, des enquêteurs tout à fait atypiques mais, attachants.

De la substance. En dehors des jeux de pouvoirs politiques, c’est tout une réflexion autour du sens de la vue. Voir et être vu. La cécité et la nécessité d’être vu. Toutes les petites subtilités et autres réjouissances de la vidéosurveillance. Et puis, le regard d’autrui. Toujours ce regard acéré sur la différence et les handicaps. Quelle image cela va laisser d’eux?

Du corps. En dehors de la torture, qu’est-ce qui donne corps aux monstres? Puisque le Monstre vient bien de quelque part, qu’est-ce qu’il lui met comme ça, Du plomb dans la tête, pour mettre ses délires à exécution? Est-ce que vous verrez seulement la transformation, l’obstruction, la meurtrissure dans la chair? Qu’est ce qui forge la haine?

Et si jamais avec ça, Toi lecteur ou lectrice, amateur.ice ou pas de polar, il te manque encore des éléments: prends toi aussi un carnet parce qu’il est évident que je te conseille de découvrir sans tarder cette histoire, et les notes manuscrites ne seront pas de trop. Le tout étant bien sûr de savoir si vous me faites une confiance aveugle pour choisir votre prochaine lecture de l’été…
Lien : https://fairystelphique.word..
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Le tailleur de pierre (BD)

Cette adaptation du roman de Camilla Läckberg m'a étonné car malgré le peu de pages (une petite centaine) par rapport au roman qui était un pavé de presque 500 pages, je n'ai pas eu l'impression que l'histoire ait été tronquée.

Bon, il est vrai que j'ai lu le roman à sa sortie en 2009 et que mes souvenirs ne sont plus très frais, mais mon impression générale c'est que l'histoire est respectée et que l'ambiance de cette petite ville suédoise est bien décrite.

Tout comme dans le roman, deux histoires sont racontées, mais alors que dans le livre les deux histoires étaient racontées à tour de rôle en intercalant les chapitres, ici, on a d'abord une vieille histoire datant du siècle dernier qui nous est relatée et ensuite l' histoire actuelle, celle de la découverte du corps noyé d'une petite fille de 7 ans, la fille d'une amie d'Erica, et le suspense est bien respecté car les éléments importants ne nous sont pas dévoilés avant la fin.

On voit bien le travail de la police, on ressent le désarroi des protagonistes principaux qui sont de jeunes parents épuisés, on voit quelles pistes les policiers suivent, on suit aussi la vie privée de Patrik et Erica.

Une très belle découverte, cette bande dessinée pourra peut-être donner envie à certains lecteurs de BD d'aller découvrir le roman.

En tout cas, moi, je vais essayer de me procurer les autres adaptations des romans de cette auteur en BD.
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Ailefroide : Altitude 3 954

Le Loup de Jean-Marc Rochette se trouvait dans mon pense-bête. Mon choix s’est porté sur ce livre car je m’intéresse aux loups et le nature writing est une thématique que j’aime suivre : Jack London, Nicolas Vanier, Clara Arnaud… Le livre m’ayant plu, j’ai voulu lire Ailefroide : Altitude 3954 du même auteur. Ce livre étant une autobiographie, j’ai appris qui est cet homme.



Jean-Marc habitait à Grenoble. Il aimait traîner dans les musées. Sa mère le secoue pour son bien et lui recommande de sortir au grand air. A l’occasion d’une promenade, il laisse en plan sa maman et gravit une montagne jusqu’à son sommet. C’est alors qu’il prend goût à l’alpinisme. Il aime grimper des versants abrupts. Pour grimper, lui dit Sampé, il faut du matos, du matériel. Sa mère qui a une pension de veuve, lui promet du matériel s’il a un quinze sur vingt en allemand. C’est chose faite, le voilà parti avec son ami.



Je suis ces deux braves avec intérêt me posant la question : Quelle est la différence entre alpinisme et escalade. L’alpinisme se pratique au-delà de 2500 mètres. L’alpiniste est confronté à la neige et à la glace. L’escalade se pratique en basse et moyenne montagne.



Les deux amis cherchent des voies tracées dans un topo guide. Ils échangent sur les difficultés. Ils dorment dans des refuges ou bivouaque. En cordée, il convient d’être solidaire, de s’entendre d’être prudent et de suivre certaines règles. Pas d’initiative à l’insu du guide de montagne ou du chef de cordée. Les deux amis ont évolués la nuit avec une lampe frontale. Parfois, ils se levaient tôt pour jouir du lever du soleil vu du sommet. Jean-Marc s’est fait des connaissances et s’est ainsi trouvé de nouveaux partenaires avec qui il a fait équipe. Sampé et lui, en tant que jeunes ont voulu faire des prouesses et épater les filles. Il est arrivé à Jean-Marc de monter en solo. Il y a eu des accidents, des blessés des morts par chutes. Quand Jean-Marc s’imaginait mourir, il disait : « Je ne serai jamais un grand dessinateur » et pas « … un grand alpiniste ».



A la suite d’une chute, il a été défiguré et à subit de nombreuses opérations. Dans ces circonstances, il relativisait. Lui sortira de l’hôpital, son voisin de chambre va y rester et mourir d’un cancer.



Il n’aura peut-être pas de deuxième chance de s’en sortir. Il substituera à l’alpinisme le dessin.



Il a eu raison Jean-Marc, Il est scénariste et dessinateur de bande dessinée. Le résultat est au rendez-vous. J’aime sa façon de représenter les personnages, ses ciels bleu, de tempêtes, ses levés de soleil.



Ces mordus de la montagne sont des gens déterminés qui risquent leur vie et doivent pouvoir prendre des décisions rapides pour eux et leurs coéquipiers. J’ai appréciés les vues en élévation, les vues plongeantes aussi où l’on voyait ce qui se trouvait au sol en miniature, des voitures dans un parking, par exemple, à vous donner le vertige.



A un moment de ma lecture j’en avais assez de voir toujours de la montagne. Lors d’une deuxième lecture certains points ont vu le jour, ont recadré les choses et accru mon intérêt pour l’ensemble



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Du plomb dans la tête

C'est l'avis de Gérard Collard qui m'a fait acheter ce livre : ce type se trompe rarement dans ses coups de foudre.



Et moi, lorsque dès la page deux, je me dis que « j'en tiens un bon », de thriller, j'en suis sûre. Style, accroche, génial. . Il y a tellement de bouquins, et parfois des bons, d'après d'autres blogueurs, que j'ai abandonnés dès la page deux. Enfin peut être la page cinq. Si l'auteur ne m'embarque pas dès le début, c'est direct à la revente. Parce que le remettre dans ma PAL, je sais que ça ne sert à rien, le souvenir de l'ennui lui reste associé, donc basta.



4e de couverture :



« Enlevé, torturé, aveuglé. Il ne pense qu'à se venger.

Ce n'est qu'en sentant le plomb fondu couler dans ses orbites que Thomas Bourriol a compris qu'il ne verrait plus. Que s'il survit, désormais, ce sera pour crier vengeance. Une vengeance aveugle… Que s'est-il passé, cette nuit-là, au fin fond de la forêt de Fontainebleau ? À en juger par les policiers mis sur l'affaire, un lieutenant gaffeur et une stagiaire sans expérience, personne ne s'en soucie vraiment. Un » monstre « , pourtant, rôde dans la ville. Et il n'est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir… »



Bon, la 4e de couverture et le sous-titre sur la couverture mentent tous les deux. Ce type ne pense pas à se venger. du tout. J'ai vu le sous-titre lorsque j'étais page 319. Sur 405. C'est idiot, ce choix de balader le futur lecteur. Alors que ce roman est excellemment bien construit, bien écrit et plein d'humour. Noir, souvent.



Je vais rétablir l'histoire : le personnage central de l'histoire, l'homme qui se retrouve lié sur une table d'atelier, la tête dans un étau, prête à exploser, est un inconnu pour le lecteur. Et pour tout le monde. Lorsqu'il s'aperçoit qu'un type qu'il ne connait absolument pas, est en train de ramener du métal fondu dans une espèce de louche, il se met à hurler. Essaie de se débattre. Sans aucun effet, il est entravé. le métal est versè dans ses yeux. le bourreau se moque de lui et part, on entend la voiture. On ressent la souffrance du blessé, et il finit par arriver à se dégager on ne sait comment, mais tombe dans le coma.



Le lieutenant de Police de Fontainebleau qui est d'astreinte cette nuit-là est averti qu'un cadavre est dans la Forge au bord de la Foret. En arrivant l'officier Toulouze se trompe, s'embourbe, finit la route à pied. On l'informe que ce n'est pas un cadavre, l'homme est encore vivant, parti en ambulance. En déroulant la Rubalise, Toulouze s'accroche, fait tomber un maximum de choses dans l'atelier de la forge, titube, se prend le pied, s'effondre…. alors les gars de l'identité judiciaire savent qu'ils auront du mal à retrouver des indices, des empreintes… son cas est connu, ce lieutenant est un bras-cassé, et buté avec ça. Et son chef, qui est sur place, l'informe qu'une stagiaire arrive et que c'est lui qui la formera, c'est comme ça.



À l'hôpital, l'inconnu est opéré, les os de son crâne sont cassés, sa mâchoire aussi, le plomb on ne peut pas le retirer : c'est ça qui retient le reste de sa boite crânienne. On le place dans le coma. On verra s'il survit.



La stagiaire, Rachel et le pauvre lieutenant Toulouze, le policier le plus gaffeur mais le plus respectueux de la loi à Fontainebleau sont obligés de faire équipe, tout différents qu'ils soient, et mènent l'enquête, secrètement et hors de la Loi, car le maire aimerait classer l'affaire. L'identité du blessé est trouvée car un collègue et ami vient de signaler sa disparition. Conrad, géant obèse et tatoué, travaille avec le blessé, Thomas, à la surveillance des nouvelles caméras de la ville récemment installées par le maire. On suit les réflexions du blessé, Thomas, qui essaie de se réveiller, bouger, et qui se rend compte qu'il est devenu aveugle. Une femme nommée Marilou s'installe bientôt à ses côtés pour lui faire la lecture, puis peu à peu lui apprendre à prendre en main sa future vie de non-voyant. L'autre présence bienfaitrice aussi, c'est Conrad, avec son humour à deux balles et sa gentillesse.



L'enquête est difficile, avec rebondissements, mais l'équipe que font Toulouze et Rachel est jubilatoire, de par le style de l'auteur, et de l'autre côté Thomas et ses aides Conrad et Marilou forment un trio intéressant. le suspense est parfait. Un thriller à ne pas manquer !



Ma note : 5 sur 5
Lien : https://melieetleslivres.fr/..
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Ladies with guns, tome 2

Le deuxième épisode de Ladies with Gunes nous offre un nouveau déferlement de violence tandis que les cinq héroïnes, cinq femmes que rien ne semblait devoir réunir, font tout pour sauver leur peau : des chasseurs de prime sont lancés à leurs trousses après le massacre qui concluait le premier tome.



Les auteurs ménagent toujours aussi bien le suspense alors qu'aucune issue ne semble possible pour les cinq femmes qui se mettent en plus en tête de braquer une banque pour avoir de quoi vivre. On retrouve la même énergie que dans le premier tome et tous les ingrédients d'un western survolté sont réunis : armes à feu, explosions, machisme, violence, effusions de sang, vengeance implacable, etc.



Les dessins sont vifs, colorés, avec des personnages aux traits acérés reflétant bien la sauvagerie qui s'empare d'eux par moment.



Maintenant, il ne reste plus qu'à patienter jusqu'au troisième tome pour découvrir comment elles se sortiront du mauvais pas dans lequel elles se sont fourrées à la fin de ce tome...

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