Olivier Jouvray

De Gaulle envoie son corps expéditionnaire restaurer l'autorité française pour négocier ensuite un accord avec les nationalistes.
En gros, ça signifie mettre une raclée au Vietminh, et ensuite, on impose nos conditions.
[...]
La télévision française ne parlera jamais de guerre.
- Nous sommes en guerre quand nous sommes attaqués, mais quand c'est nous qui attaquons, nous appelons ça des "opérations de maintien de l'ordre".
(20-21)

S'ils ont déployé autant d'énergie pour prendre le pouvoir c'est que leur ressentiment contre nous est immense. Nous devons le comprendre et y mettre un terme. Où nous condamnons Majipoor à une guerre perpétuelle.

- Dites chef, il faut faire quelque chose pour ce pauvre gars ...

- Tiens, c'est plus un sale indien maintenant ?

- Ben, disons qu'on a un peu revu not' jugement après ce qu'il nous a raconté ...

- Moi, je pense que cette histoire pue la merde et je n'ai pas très envie de foutre les mains dedans !

- Qu'est ce qu'on est venu faire dans le coin alors ?

- Vous j'sais pas, mais moi je suis en vacances ...

Les étrangers et les non-Berlinois peuvent traverser, ça ne devrait pas être si compliqué à trouver !

Ils ouvrent le mur pendant les fêtes, ceux qui ont des membres de leur famille en RDA pourront exceptionnellement leur rendre visite, tu vois ?

p.42.

Lincoln à Morris :

- Bon, c’est pas tout ça mais je peux savoir ce que t’as foutu de mon pognon ?

- Ton pognon ? Ben je l’ai planqué évidemment, je pensais que t’étais mort, tu te souviens pas ?

- Ben non, vu qu’il paraît que j’étais mort, alors je me souviens pas.

p.39.

- Je rêve ou il a l’air de faire semblant de mourir toutes les trois secondes ?

- Comment qu’il fait pour mourir pour de faux là où on peut que mourir pour de vrai ?

p.27.

Dieu à Lincoln :

- Techniquement, c’est forcément toi qui te trouves là où je suis et pas l’inverse, puisque je suis partout à la fois !

- Ah merde hein ! Commence pas avec tes… Tes théories à la con, c’est pas le sujet !
Des fois je te vois, des fois je te vois pas. Des fois tu me files un coup de main, des fois tu me laisses dans la merde. Tu fais que comme ça t’arrange !

- Exactement.

p.8.

Deux français discutant entre eux :

- Regarde-moi ces ostrogoths, tout le monde il leur fait les yeux doux parce que ça se rase de près et que ça se tient bien droit dans leur costume tout raide.

- Pis nous on revient du front alors qu’eux z’ont pas entendu un coup de feu, et pourtant y a pas une donzelle pour nous servir la soupe. C’est pas de justice.

-T’sais que l’Marcel hier l’a point voulu m’vendre une livre de beurre parce qu’il m’dit qu’il peut la vendre bien plus cher aux amerloques maintenant.

- Ben tiens donc, y z’ont une solde de sept francs par jour ces gars-là, quand nous on doit s’démerder avec vingt-cinq centimes ! Faudrait économiser deux semaines pour s’faire une tartine !

p.38.

Tu comprends mieux, maintenant ? Je ne pouvais pas le dire tout haut mais moi aussi je voulais faire interdire l’alcool, comme toutes les bonnes femmes de ce pays !
Parce qu’on en a marre de se faire bourrer de coups par nos maris qui se saoulent tous les soirs…

p.31.

MES AMIS… Mes chers amis ! Encore une fois, la lumière de la vérité trop aveuglante pour vos âmes égarées…

p.15.

La joie de vivre est intimement liée à la notion de liberté, non ? En ce moment t’es en taule, t’es pas libre et donc t’es pas content. Et avec le vieux sur le dos, t’es finalement jamais libre et donc, t’es jamais content.

p.27.
Lincoln à Dieu :

- T’as de drôles de disciples toi !

- Si je devais assumer tout ce qu’on fait ou dit en mon nom…

p.24.
Lincoln à Dieu :

- Qu’est-ce que tu vas me dire ? Qu’il y a des méchants dans ce trou à rats, que le directeur est un sadique qui torture les gens ? … Que les gardiens font subir des horreurs aux prisonniers, que les prisonniers eux-même s’entre-tuent et que tout ça va finir en bain de sang si personne ne fait rien ?

-Ben, entre autres…

-Mais bordel, c’est quand même toi qui es à l’origine de tout ça, non ? Tu peux pas le corriger tout seul d’un claquement de doigts ?

-AH NON ça c’est pas possible… J’ai donné naissance à l’univers, mais tous ceux qui y vivent sont censés se débrouiller tout seuls…

-Franchement, sans déconner, quand tu l’as créé ce monde, c’était l’acte d’un adulte responsable ou celui d’un gosse qui joue avec des allumettes ?

p.22.
Lincoln à Dieu :

- Est-ce que tu vas un jour te décider à me lâcher les noix, morpion ?
- C’est mon gros défaut, je m’attache !

p.21.

- Monsieur ?
- Oui ?
- Qu’est-ce qu’on fait pour Lincoln ?

[silence]

-Qui ?
-Le type condamné à deux cents ans, ça va faire dix-sept jours qu’il trempe, monsieur !
-Pourquoi ne l’avez-vous pas sorti ?
-C’est vous qui m’aviez demandé d’attendre votre ordre.
-AH évidemment ! Je l’avais complètement oublié celui-là, il est encore envie ?

p.13.

-Oh je comprends très bien, si on veut nettoyer cette ville, faut commencer pas les taches les plus visibles !!

-Les plus nuisibles tu veux dire !

-Hoho !

T'es bien comme tous les hommes, quand il y a de la bagarre quelque part, faut que tu t'en mêles...

Leur engagement au côté de nombreux combattants de toutes nationalités a servi et doit servir encore aujourd'hui à nous rappeler que la survie de la nation française est le résultat de la coopération entre différentes cultures, rassemblées au nom de la défense de la liberté contre la barbarie. (pl. 29)

- Eh bien, plutôt que d'exhiber un groupe de mes compatriotes dans vos jardins zoologiques, j'aimerais que vous organisiez une tournée en Angleterre pour une troupe de danseurs et de chanteurs traditionnels.