Citations de Olivier Jouvray (138)
- Mais bordel de merde, C'EST QUOI CE CIRQUE ? Vous vous êtes donnés le mot ou quoi ? D'abord Dieu et maintenant le Diable ? et les trois trouducs, c'est les rois mages ?
- Ah non, ce sont juste des trouducs !
Dieu n'a pas de pitié pour les hommes qui ne savent pas pleurer les enfants perdus en mer.
- On ne peut pas te laisser faire ça, Martin ! C’est autour de cette table que trouveras la grâce de Dieu, pas dans je ne sais quel couvent !
- Votre sollicitude pour l’avenir de mon âme me touche, je vois bien que vous êtes prêts à m’entraîner à votre suite dans les flammes de l’enfer pourvu qu’il y ait force bière et saucisses sur le chemin !
…je ne suis que l’instrument de la volonté de Dieu qui exige de moi une discipline de fer ! Seul Dieu peut vous pardonner, seul Dieu peut faire acte de miséricorde !! Moi je suis son bras armé et j’ai le droit et devoir de vous claquer la gueule quand vous faîtes des conneries !
- Les crises, ça fait sortir les connards, comme la pluie pour les champignons.
Dieu au Diable :
- C'est pas croyable... j'ai toujours voulu que les hommes vivent heureux, motivés dans leurs actions par l'amour et la fraternité et toi tu réussis toujours à faire en sorte qu'ils ne ne se mobilisent que pour la guerre ou le cul !
- Ça s'appelle le talent mon pote !
(à Dieu)
- Franchement, sans déconner, quand tu l'as crée ce monde, c'était l'acte d'un adulte responsable ou celui d'un gosse qui joue avec des allumettes ?
Les grandes écluses du monde des merveilles s’ouvraient devant moi, et dans les folles imaginations qui me faisaient pencher vers mon désir, deux par deux entraient en flottant dans le secret de mon âme des processions sans fin de baleines, avec, au milieu, le grand fantôme blanc de l’une d’elles, pareil à une colline de neige dans le ciel.
Lincoln — Mais bordel de merde, c'est quoi ce cirque ? Vous vous êtes donné le mot ou quoi ? D'abord Dieu et maintenant le Diable ? et les trois trouducs, c'est les rois mages ?
Le Diable — Ah non, ce sont juste des trouducs !
- En tout cas, je te remercie de m'avoir défendue !
- comment ça ?
- Ben oui, si tu es là, c'est bien parce que tu as dû me soutenir non ?
- Ben non, j'ai pas eu le temps.
- Décidément...
- Hé, je suis pas un héros comme toi, moi. Quand tout part en couille, généralement je plie bagage et je me tire !
- Bien sûr, c'est tellement plus simple...
- Évidemment que c'est plus simple ! Tu vois où ça t'a mené tes histoires ? Tu te bats pendant des mois pour ces péquenots et au final, ils te crachent dessus !
Il avait une haute opinion de lui-même, au point que, comme beaucoup de chefs d'État et de dictateurs du XXe siècle, il voulut aussi être un roi.
Les grandes écluses du monde des merveilles s’ouvraient devant moi, et , dans les folles imaginations qui me faisaient pencher vers mon désir , deux par deux entraient en flottant dans le secret de mon âme des processions sans fin de baleines, avec, au milieu, le grand fantôme blanc de l’une d’elles, pareil à une colline de neige dans le ciel.
-Je peux savoir ce que tu fous ? Pourquoi t'arrêtes pas ce massacre ?
-Ah, tu vois ? Je t'avais bien dit qu'il dirait ça !
-Le libre arbitre les enfants ! Je vous l'ai déjà dit, je suis coincé par le libre arbitre !
-Mais arrête tes conneries ! Si tu t'étais appliqué quand t'as créé le genre humain pour qu'il soit parfait, j'aurais compris ! Mais là, tu nous as bâclé des singes stupides qui passent leur temps à se foutre sur la gueule. Et t'as rien trouvé de mieux que de leur filer le libre arbitre ?
- j'entends plein de bruits, ça me fait peur.
- C’est comme ça ma chérie, les vieilles maisons ça craque un peu mais c'est pas grave.
[Luther] Je suis le fils d’un paysan, mon père, mon grand père, mon aïeul, étaient de vrais paysans. Mon est allé à Mansfeld et y est devenu mineur. Moi j’y suis né. Que je dusse être ensuite être bachelier, docteur, etc. cela n’était point dans les étoiles. N’ai pas étonné les gens en me faisant moine, puis en quittant le bonnet brun pour un autre ? Cela vraiment a bien chagriné mon père et lui a fait mal. Ensuite je me suis pris aux cheveux avec le pape, j’ai épousé une nonne échappée et j’en ai eu des enfants. Qui a vu cela dans les étoiles ? Qui m’aurait annoncé d’avance qu’il en dût arriver ainsi ?
- ... vous Paloma, telle la liberté sur les barricades, votre poitrine nue et fière bravant les balles ennemies, vous mènerez les masses laborieuses vers la plus belle des victoires, celle du peuple sur le tyran...
- Hého, tu vas te calmer gamin, je pige pas deux mots de ton baragouin mais je crois bien que tu manques de respect à ma fille !
- Ah non mais c'est juste une métaphore, je ne voulais surtout pas...
- Rien du tout, change de sujet avant que je m'agace !
- C'est bon maman laisse tomber...
- Faut m'excuser pour tout à l'heure, je suis très enthousiaste et j'ai tellement rêvé ce moment...
- Ah mais c'est tout le problème mon garçon... quand un enthousiaste rencontre une instinctive comme moi, ça finit souvent avec une tarte sur le museau !
- Ca va, papa ? T'as mal quelque part ?
- J'ai mal partout ! Mais on s'en fout. À mon âge, quand t'as mal nulle part, c'est que t'es mort.
(page 54)
- C’est rien que des gamins…
- Ouaip… c’est vrai qu’ils se foutaient bien de nous les vétérans en nous parlant de barbares assoiffés de sang…ha,ha !
- Ils voulaient pas qu’on sache qu’on allait tirer sur des mômes morts de peur comme nous…
Depuis quelques années, au prix de larges concessions, nous avons pu obtenir une représentation nationale qui nous permet jour après jour de retrouver un peu de notre dignité, alors la perspective de se voir ramenés au rang d'attraction forain peut être légitimement perçue comme une insulte.
- L'appât du gain n'en finit pas de gangrener notre monde, Georges, je ne peux pas rester les bras croisés sans réagir !