Ophélie Chavaroche

Très beau livre, une superbe idée de cadeau pour tous les amoureux de la mer et des livres.



Un documentaire original, agrémenté de magnifiques photos et accompagnés de cartes (c'est un atlas!)



C'est une magnifique invitation au voyage, à la rêverie et à l'évasion. Sans oublier l'écologie et la protection des océans qui sont abordés d'une façon «légère» sans culpabiliser le lecteur.



J'ai particulièrement apprécié le chapitre consacré aux «créatures d'un autre monde».



Je remercie babelio et les éditions «laperouse» pour l'envoi de cet ouvrage dans le cadre de l'opération «masse critique privilégié»

Superbe cadeau de Babelio via les Editions Lapérouse dans le cadre de la masse critique. C'est vraiment un très beau livre que j'ai lu et dégusté avec beaucoup de plaisir. Donc, un grand merci pour cette belle offre de lecture.



Cet atlas présente avant tout la caractéristique de l'insolite, comme annoncé par son titre. Sept thèmes sont abordés autour de la mer, de sa flore et de sa faune, de la diversité de ses paysages. J'ai particulièrement apprécié que, pour la plupart d'entre eux, l'écologie soit évoquée à travers des désastres irrémédiables, mais aussi des actions pouvant aller au-delà de la simple prise de conscience.



Les textes sur chaque thème sont assez courts ce qui permet d'aborder plus de quatre vingts sujets maritimes. Je retiens particulièrement la mer d'étoiles des Maldives, l'albatros ce "vaste oiseau des mers", le Christ des abysses, la peau de chagrin de la malheureuse mer d'Aral, l'île aux trois mille serpents, le Tchernobyl flottant et les trésors engloutis d'Egypte.



Et, naturellement, l'ensemble est illustré par des photographies souvent artistiques, aussi bien pour les prises de vues en extérieur qu'au coeur des fonds sous-marins.



Je n'ai pas cité la grotte Cosquer alors que j'ai souvent marché quasiment au-dessus de son plafond en parcourant les sentiers des calanques, ni le passage du Gois à Noirmoutier que j'ai eu l'occasion de franchir sans danger, ni toutes ces visions magnifiques de mer et montagne comme autour de l'Erebus.



Autre fait marquant digne de grand intérêt : Ophélie Chavaroche fait référence à de très nombreux héros des mers et des montagnes, Shackleton, Tazieff, Etienne et bien d'autres. C'est donc un grand plus de relier tous ces hommes de mer ou d'altitude aux différents sujets présentés.



Enfin, des cartes, puisqu'il s'agit bien d'un atlas, anciennes ou plus récentes, toutes très esthétiques, bien en lien avec les lieux décrits.



Un très beau livre. Encore merci, Babelio!

Un très beau livre reçu dans le cadre de la Masse Critique Babelio d'avril 2022 ! Qui plus est très intéressant sans que les textes prennent le pas sur les photos et autres illustrations.



Il est présenté en 7 chapitres et commence avec un planisphère insolite de la mer :



- Phénomènes étranges

- Créatures d'un autre monde

- La mer source d'inspiration

- Immensités fragiles

- La mer qui isole

- Voyages sans fin

- Cités englouties



Un petit dessin stylisé du globe terrestre montre dans quelle région se trouve le sujet abordé. C'est plutôt bien vu car il est difficile de localiser un endroit juste avec un nom ! Les textes explicites, mais assez courts, sont accompagnés de très belles photos, parfois de cartes et illustrations anciennes ou contemporaines



C'est absolument fascinant ! le genre de livre où plonger et avoir du mal à en sortir ! Histoire, science, mythologie, biologie, écologie et autres sujets relatifs au milieu aquatique sont abordés pour le plus grand plaisir de tout le monde ! Mon petit-fils de 3 ans y est resté un long moment en posant des questions sur tout, absolument tout ! Nous nous sommes fait peur avec des photos, belles photos, de poissons très très laids : baudroie, poisson-vipère et autre poisson-ogre ! le monde maritime est un monde étrange, largement méconnu et totalement fascinant et il est plus que temps d'en prendre soin !



C'est le second livre que je reçois des Editions Lapérouse lors d'une Masse Critique et je peux dire que ce sont de très beaux livres, intéressants et qui font briller les yeux à tous les âges !



Challenge Multi-Défis 2022

Masse Critique Graphique avril 2022

Avant toute chose, je remercie chaleureusement Babelio et les éditions Laperouse pour cet envoi.

Ce très bel ouvrage de grande taille comprend environ 200 pages et répertorie une soixantaine de sites dangereux, que les dangers y soient invisibles ou imprévisibles, résultants de causes naturelles ou soient imputables à l’homme.

Un sommaire détaillé et une carte mondiale permettent de localiser chacun de ces sites.

L’ouvrage est abondamment illustré de photos de bonne qualité et de cartes.

J’ai trouvé que ces sites étaient très variés, tant par leur situation géographique que par la variété des dangers mentionnés.



On trouve un peu de tout : des sites où des catastrophes naturelles se sont abattues, comme des tornades, des tremblements de terre, des tempêtes ou des cyclones, mais aussi des sites pollués, contaminés voire irradiés par la main de l’homme, ou encore des sites rendus inhabitables à cause d’une maladie ou enfin des sites dangereux par nature, comme des montagnes ou des banquises, mais dont la dangerosité est encore plus forte à des endroits ou à des moments précis.



Par exemple, saviez-vous que le mancenillier, un arbre qu’on trouve en Amérique latine est entièrement toxique, sa sève, ses fruits, ses feuilles et même son tronc provoquent des brûlures, des lésions hémorragiques, la cécité ou la mort chez les humains qui le touchent, qui brûlent son bois ou essaient de manger ses fruits ?

Les autorités des pays concernés sont donc obligées de peindre des lignes rouges sur son tronc pour prévenir du danger.

Saviez-vous qu’il existait un lac dans l’Oural, considéré comme l’endroit le plus pollué au monde, dans lequel des millions de tonnes de déchets radioactifs ont été déversé dans les années 50 et qu’approcher de ce lac vous fait mourir en quelques heures ?

Qui aurait pu deviner que « Radio Vatican », un vaste complexe d’émetteurs radio diffusant des informations religieuses depuis une cinquantaine d’années près de Rome, avait été la cause de nombreux cancers et tumeurs notamment chez les enfants de cette région à cause d’une pollution électromagnétique sept fois supérieure aux normes en vigueur ?

Et enfin, saviez-vous qu’il existait une grotte de cristaux aussi belle à voir que résolument mortelle au Mexique, car sa chaleur et son taux d’humidité sont telles que tout homme qui y descend sans un équipement spécial y meurt en très peu de temps à cause de la condensation qui se forme dans ses poumons et l’empêche de respirer en quelques minutes.



J’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir cet ouvrage passionnant, malgré un sujet qui n’est guère réjouissant, surtout qu’une bonne partie de ces sites dangereux le sont devenus de la main de l’homme qui a abimé, pollué, irradié et saccagé irrémédiablement des lieux ou des régions entières du globe.

Certes, chaque site ne bénéficie que de deux ou trois pages d'explications, mais cet ouvrage est un excellent moyen d'apprendre des choses et d'aller ensuite poursuivre des recherches plus approfondies sur un sujet en particulier.

C'est ce qu'on appelle un beau livre : ce genre d'ouvrage qu'on achète généralement pour son esthétique. Et on le laisse négligemment posé sur une table basse en marbre ou en bois exotique en espérant qu'il sera remarqué par l'un de nos invités.

"Tiens, tu t'intéresses à l'environnement, toi, dernière nouvelle."

Mais ce livre est vraiment différent, il est beaucoup plus qu'un magnifique livre. Cet atlas insolite de la mer se démarque également par son contenu, absolument passionnant, original et pédagogique. Ce documentaire ravira non seulement les amoureux des océans mais aussi les amateurs de photographies, les fans de phénomènes étranges, les férus de sciences et les fervents de la langue car les commentaires sont poétiques et bien tournés.

Tout d'abord, évoquons la première de couverture qui mêle le bleu outremer et le vert d'eau ; elle représente une statue, moussue, les bras ouverts, complètement immergée.

"Mais qui est donc ce personnage qui a l'air de stagner depuis si longtemps au fond de l'eau ?

Et la réponse nous est donnée page 107, il s'agit du Christ des abysses, une statue monumentale qui rend hommage aux victimes de la mer. Notre curiosité est éveillée, on cherche le sommaire. Précédé d"une fabuleuse photographie aux tons orangés et bleus électrique, il nous invite à un fantastique voyage : phénomènes étranges, créatures d'un autre monde, la mer source d'inspiration, immensités fragiles... Autant de thèmes qui ne peuvent qu'exacerber notre intérêt. Et le corps du texte ne déçoit pas, il nous emporte loin de notre quotidien. Chaque double-page agrémentées d'incroyables photographies développe un thème différent. On découvre ainsi les fleurs de glace des mers polaires, les salines roses, le dragon des mers feuillus, les sables glissants de l'île Maurice, la forêt engloutie de l'Alabama ou la folle aventure du Kon-Tiki. On a , à chaque fois hâte de découvrir la merveille suivante et on est presque déçu quand on arrive à la dernière de couverture car on en voudrait encore. On referme le livre la tête pleine de connaissances nouvelles et les yeux remplis d'images féeriques.

Plongez donc sans réserve dans cet atlas, bouffée d'oxygène garantie.

Etant quelqu'un de curieux, j'ai toujours aimé ce genre de beau livre permettant de découvrir notre monde différemment. Ici Ophélie Chavaroche avec les éditions Lapérouse ne nous offre pas un Atlas de la mer comme les autres, elle cherche à nous surprendre et elle y réussit. Merci à Babelio et Lapérouse pour cette découverte.



Dans ce grand et beau livre grand format à la reliure en dur et aux pages sur papier glacé remplis de plein de belles photographies, l'autrice partage son propos en 7 catégories pour nous emmener à la découverte insolite de cet univers.



J'ai aimé découvrir aussi bien le côté très terre à terre avec les phénomènes dits étranges qu'on trouve en mer mais dont certains sont bien connus comme les marées rouges ou des créatures d'u autre monde mais qui peuplent les mers depuis longtemps comme le narval ou la tortue ; que le côté plus surréaliste avec les inspirations que la mer a apportée dans l'art et l'architecture.



L'autrice balaye tout le spectre, tous les champs du possible et nous propose d'entrée un planisphère bien utile pour se repérer. Ensuite, elle découpe chaque partie en double page, l'une décrivant et situant le phénomène, le lieu ou la créature, l'autre le photographiant de la plus belle des façons. Elle présente ainsi près d'une centaine de fiche où elle traite aussi bien du spectaculaire Golfe d'Alaska entre deux eaux, des créatures des abysses, d'un bureau de poste sous l'eau à Vanuatu, de la forêt engloutie de l'Alabama, de l'Île Christmas et ses crabes, du sarcophage du pharaon Mykérinos perdu en mer que de Baïes la Pompéi sous-marine. C'est riche, ecclectique et passionnant !



J'ai adoré toutes les découvertes que j'ai faites. C'est un livre où on aime venir picorer de temps en temps, profitant aussi bien des belles photos que des textes simples et abordables qui vont à l'essentiel et poussent juste ce qu'il faut à être assez curieux pour enrichir notre connaissance ailleurs.



Ainsi, cet Atlas est un bel ouvrage de vulgarisation moins classique que ces confrères. Son atypicité volontaire est un parti pris qui me plaît. Je recommande à tous les fans de beaux livres et aux amoureux de la mer !

Je remercie tout d'abord Babelio et les éditions Laperouse pour l'envoi de ce livre dans le cadre d'une Masse critique.

C’est d’ailleurs un très bel atlas qui est arrivé dans ma boîte aux lettres.

Cet Atlas présente des merveilles de la nature, des lieux insolites, des êtres vivants étonnants, des dangers insoupçonnés, des pollutions écœurantes… on fait un tour de la Terre fantastique à bord de ce livre qui nous dévoile des informations incroyables. J’ai été surpris d’avoir déjà croisé seulement quelques infos dans d’autres ouvrages ou d’autres médias, la plupart des sujets abordés étaient pour moi une découverte.

Tout d’abord l’atlas offre un classement thématique intéressant : animaux marins, phénomènes étranges, cités englouties, immensités fragiles… qui nous permet de nous diriger vers les sujets qui nous plaisent le plus. Ensuite, chaque paragraphe est agrémenté de magnifiques photos et de deux pictogrammes qui nous permettent de situer le lieu et de résumé l’élément principal qui sera abordé dans le texte.

J’ai beaucoup apprécié ce livre par ses textes simples et qui nous font voyager aux quatre coins du monde mais aussi par ses extraordinaires découvertes qu’il évoque. J’en cite quelques uns mais ce ne sont ni les plus extraordinaires ni les plus beaux mais juste une liste pour l’imagination : une île peuplée de serpents venimeux, une bombe à retardement sous Naples, un hôtel de luxe sous-marin, des musées sous-marin qui fleurissent, une tortue punk, un mirage qui fait voler les navires, des milliers de tonnes de bombes dans la mer Baltique…

Un très beau livre, ludique, instructif, émerveillant, bref j’ai adoré.

Bel ouvrage qui mérite une place de choix dans la bibliothèque des passionnés du monde marin. L'édition Laperouse offre un répertoire de lieux maritimes insolites, des photos exceptionnelles sur les abysses, ses habitants, les cités englouties, les réserves naturelles et j'en passe. Merci à Babelio pour ce très beau cadeau, j'ai pu ainsi voyager des Svalbard à Dubaï en passant par les Seychelles, ou l'Oural. J'ai tout particulièrement apprécié les photos des vieilles cartes marines et une sélection de tableaux sur le thème de la mer. Les anecdotes présentées sur les forces mais aussi les fragilités de l'univers marins sont instructives: j'ai ainsi découvert les hôtels nichés sous les mers mais aussi la réserve mondiale des semences, un lieu qui pourrait tirer l'homme d'un mauvais pas. L'ouvrage sensibilise à la cause environnementale tout en nous replongeant dans l'Histoire maritime, sans rejeter la modernité, ses technologies et ses savoirs. Malgré des thèmes graves, le contenu reste d'un ton optimiste et léger.

Un beau livre digne de ce nom. La mise en page est agréable, les symboles et les cartes pratiques, les photographies impressionnantes. On peut louer les textes courts, synthétiques, qui dressent le portrait de tant de lieux fascinants et inquiétants. Car, c'est l'angle qui est ici orginal. Cet atlas mondial de tous les dangers pour l'humanité, frappe l'imagination, et procure des sensations contradictoires. Ainsi le lecteur sera partagé entre l'admiration béate de magnifiques sites naturels, l'indignation face à des pollutions catastrophiques, et la frayeur de dangers inconcevables. En tant qu'auteur de fantastique et d'étrange, j'ai trouvé ici un vivier d'idées et de décors pour mes fictions. Un bel atlas pour ceux qui aiment apprendrent et frissonner en même temps.

Un ouvrage très facile à consulter qui se présente comme un panorama de visions fantasmées par l'humanité, parfois incarnées dans l'architecture, dans les lieux, parfois présentes dans l'air d'une époque. Les utopies recensées dans cet atlas sont à prendre au sens très large du terme : des mythologies anciennes aux mouvements sociaux, en passant par des les cités idéales et les figures de proue des styles de vie alternatifs, l'Atlas foisonne de bribes de rêves mais reste très accessible : chaque utopie est présentée en une ou deux pages maximum, avec un texte très synthétique.

C'est ce que l'on peut également reprocher à l'ouvrage : son côté kaléïdoscopique contentera les lecteurs qui cherchent l'inspiration et l'émerveillement, mais laissera sur leur faim ceux qui auraient aimé approfondir davantage l'histoire d'une utopie en particulier.



La force de l'Atlas des utopies est donc de recenser la myriade de lieux et d'initiatives originales qui ont vu le jour autour du globe, afin de laisser à chacune d'elle l'opportunité de résonner dans cœur des lecteurs qui parcourront ces lignes de forces, de vie et de rêves.

Dans le présent Atlas des utopies, s'il est question de Thomas More, l'Atlantide de Platon, l'Eldorado, etc., cela ressemble surtout à une accumulation d'articles bien-pensants, semblant tout droit sortis de la rédaction du quotidien Libération, ou de l'hebdomadaire L'Obs. Quitte à sombrer parfois dans la mièvrerie : voir l'article consacré au Wakanda, société fictive africaine issue de l'imaginaire Marvel, « sans oppression raciste ni coloniale », est-il écrit. le racisme serait-il l'apanage des Blancs, chrétiens de préférence ?!

Que de moralisme, d'exhortations au vivre-ensemble, de communautarisme – notamment LGBT. En un mot, cet atlas ne fait pas souvent rêver. Il fait même, à l'occasion, sursauter lorsqu'il persévère dans l'erreur historique : « À Kiev, les partisans de la Révolution orange [dont certains néonazis décomplexés – note personnelle !] ont investi la place de l'Indépendance jusqu'à faire tomber le gouvernement ukrainien de Viktor Ianoukovytch en 2004. Plus récemment, les manifestants des Printemps arabes n'ont pas dérogé à cette règle. » Pour info, Ianoukovytch a été destitué en 2014, c'est-à-dire après les Printemps arabe…

Pour ce qui est de la Constitution de 1793, initiée par le Club des Jacobins, il eût été bon de rappeler que ces mêmes Jacobins ordonneraient bientôt le massacre d'hommes, de femmes et d'enfants dans les régions de l'Ouest, soulevées contre la Révolution – la fameuse Vendée militaire. Quitte à pointer, comme souvent dans cet atlas, les crimes des uns, autant le faire pour les autres, non ?

Le sommet reste cette étrange uchronie : « Et si les Incas avaient débarqué en Europe ? » Ces mêmes Incas capables de sacrifier des enfants – au préalable drogués – pour calmer leurs dieux ? Mais lisons plutôt ceci : « Car ne l'oublions pas : si l'on gomme la colonisation, on efface aussi l'industrialisation de l'esclavage en Afrique et en Amérique, le commerce triangulaire et l'hégémonie occidentale. » Dites, comme ça en passant, vous avez entendu parler de l'esclavage dans l'Antiquité, voire en islam, ce dernier perdurant notamment au Qatar où plusieurs ouvriers étrangers – employés dans des conditions inhumaines – sont morts sur les chantiers de la Coupe du Monde de Football de 2022 ? Cela dit sans nier le moins du monde le caractère atroce de l'esclavage des Noirs africains.

Gare aussi à la naïveté consistant à célébrer « le pays le plus pacifique du monde », à savoir l'Islande. Il n'aura échappé à personne que cet État insulaire est fort peu peuplé, avec une unité culturelle importante, et qu'il n'a, par exemple, pas de voisins rêvant de l'exterminer comme c'est le cas pour d'autres pays du monde : Corée du Sud, Israël, etc. Gare encore à l'idéalisation de certaines figures comme Che Guevara, lequel s'est livré à des crimes injustifiés, dont l'assassinat d'un fermier cubain devant sa femme et ses enfants, et qui avait le seul tort de ne pas adhérer à la révolution cubaine. Preuve, parmi d'autres, que cet atlas est idéologiquement très orienté. Au fait, dans l'article consacré à Edward Snowden, Barack Obama a droit à son prénom, lui, mais pas (Vladimir) Poutine ; un oubli ?

Question portraits, je préfère de loin lorsqu'il est question de Jane Goodall et son inlassable combat pour la reconnaissance des chimpanzés en tant qu'êtres vivants sensibles, de Léonard de Vinci ou Rosa Parks, qui se battait, quant à elle, contre le racisme ordinaire américain de l'époque.

Maintenant, je serais d'une grande malhonnêteté en prétendant qu'il n'y a rien de bon dans ces pages. En effet, l'utopie m'étreint lorsqu'il est question du familistère de Guise, imaginé par l'industriel Jean-Baptiste Godin ; de New Harmony, une ville américaine « fondée sur les idéaux des Lumières » – projet malheureusement avorté par l'individualisme forcené de l'espèce humaine – ; du Pavillon des Rêves, palais Moghol reconstitué en Normandie, etc.

Idem pour les initiatives visant à repenser la vie, c'est-à-dire autrement qu'en courant après une consommation effrénée, depuis Arcosanti, dans l'Arizona, jusqu'aux Géonefs, en passant par la formidable aventure Wikipédia, ce « temple mondial du savoir ».

Je salue aussi la qualité des images, dont certaines sont une invitation au voyage – un renne sous une aurore boréale –, voire au bonheur quand il s'agit de ces enfants souriants du Bhoutan pratiquant précisément ce bonheur avec ferveur.

Ne pas oublier Guédelon, formidable projet de construction d'un château du XIIIe siècle dans les règles de l'art de l'époque. Et quelle prouesse que de faire voler une montgolfière dans une grotte aux dimensions gigantesques, tout comme celle de Sola Impulse, ce géant des airs volant grâce à l'énergie solaire.

Puis il y a l'évocation de l'avenir, comme « Habiter l'arbre », article illustré entre autres d'un magnifique et onirique dessin de Luc Schuiten – frère du génial François – proposant cette optimiste définition : « L'utopie, c'est un possible qui n'a pas été expérimenté. »

L'utopie s'exporte aussi sur les océans, la Cité des Mériens, conçue par l'architecte Jacques Rougerie, en est un exemple édifiant. Quant aux bâtiments verts imaginés pour faire respirer les mégapoles, nous voici revenus au temps des jardins suspendus de Babylone…

Parler d'utopie sans évoquer les voyages dans l'espace et la possible colonisation de planètes habitables eût été une hérésie. En effet, l'espace est un terrain de jeu infini pour les amateurs du genre. Mais comme il est rappelé ici, le nerf de la guerre étant l'argent, ces rêves-là sont encore hors de portée, étant donné le prix exorbitant de la conquête spatiale.

Dans cette projection sur les futures avancées technologiques, il y a le transhumanisme, un arbre qui cache la forêt de possibles abominations. Ou quand l'utopie se mue en dystopie. Car la science et la technologie, quand elles se prennent pour Dieu, peuvent s'avérer dangereuses, elles l'ont déjà prouvé. Et pour ce qui est de la machine censée palier la solitude affective des humains, le pire, là aussi, est possible.

Globalement, je ne saurais dissimuler ma déception car je m'attendais à un livre racontant l'utopie de manière plus romanesque et non à un manifeste politique qui oriente de facto l'idée même d'utopie. Toutefois, il s'y trouve d'excellents articles, fort bien illustrés, le tout dans un objet-livre très beau, il faut le reconnaître…

La mer m'a toujours fascinée, alors j'ai tenté ma chance lors de la dernière Masse Critique afin de remporter cet atlas pour découvrir les trésors et les mystères que nous cache cette étendue bleue.



Je remercie ainsi Babelio et les éditions Lapérouse pour l'envoi de ce livre.



Cette lecture fut fascinante et très instructive, je m'explique :

* les chapitres de cet atlas sont classés par thèmes, ce qui nous permet de mieux nous retrouver et de passer des chapitres si certains ne nous intéressent pas... Ainsi, la lecture en est plus facile.

* la présence d'un planisphère regroupant toutes les zones explorées dans cet atlas est vraiment très appréciable. Nous pouvons ainsi mieux appréhender ces zones, les repérer et la présence d'un code couleur présentant les thèmes est un gros plus !

* les photos accompagnant chaque chapitre sont magnifiques, elles nous donnent carrément envie de nous plonger dans le livre pour nous retrouver à l'endroit qu'elles indiquent ! Sauf, bien évidemment, quand on se retrouve devant l'une de ces espèces vivantes méconnues et tellement flippantes (ex : le tunicier, le poisson-ogre, le poissons-vipère, le Macropinna, la baudroie abyssale de Johnson...)

* les textes sont simples à comprendre et ne sont ni trop longs ni trop courts pour nous expliquer en détail la teneur du chapitre...



En conclusion, même si vous n'aimez pas plus que cela la mer, vous pouvez lire ce livre pour en apprendre plus sur le passé... mais aussi sur notre futur, car si nous continuons à polluer, de nombreuses espèces (connues et inconnues) vont disparaître et nos mers vont être plus sales les unes que les autres...

De même, pour palier aux causes du réchauffement climatique, et plus précisément à la montée des eaux, peut-être notre avenir sera-t-il de vivre sur l'eau en utilisant les profondeurs comme énergie ?

Avec cette masse critique privilège, c'était franchement Noël avant l'heure ! Un magnifique ouvrage qui vend du rêve tant le livre est joli mais tant les découvertes sont belles et insolites. Une magnifique chambre d'hôtel à Dubaï, des vestiges aussi impressionnants que dangereux en mer baltique, en passant par l'overseas highway, autant de merveilles qui ne peut que nous changer les idées ! A mettre entre toutes les mains et surtout un très beau cadeau de Noël !

Merci Babelio et merci les éditions Lapérousse !

Opération masse critique avec Babélio et une première pour moi avec la réception de ce très bel ouvrage aux éditions Lapérouse.

Pour être honnête, je ne savais pas trop à quoi m'attendre avec la crainte d'être contraint de lire un ouvrage dans lequel je n'arriverais jamais à me plonger.



Eh bien j'ai été emporté par le plaisir de le lire. J'ai découvert les mers et océans du globe à travers une foultitude d'anecdote aussi originales, amusantes, que terrifiantes.



L'eau est un élément essentiel de notre planète qui représente 70% de la surface du globe. Et quelle richesse ! C'est une biodiversité explosive mais fragile qui peuple les eaux, parfois jusqu'aux lieux les plus reculés.

Imaginez-vous que l'on connaisse mieux la Lune que les planchers les plus profonds des océans. La vie y est même présente, à près de 11 kilomètres de fond, là où l'on ne soupçonnerait pas la vie de s'y être installée. Et pourtant, elle s'y est adaptée, elle s'y est installée. Mais pour combien de temps encore...



Car si la mer nous offres des spectacles extraordinaires, il se pourrait que les équilibres y soient complètement bouleversés. La faute à qui ? Pas la peine de chercher bien loin. L'Homme (avec un grand H) est responsable d'une dégradation considérable de l'environnement marin. Du plastique est notamment retrouvé dans la fausse des Mariannes, un nouveau continent de plastique a vu le jour sans que l'on sache comment en venir à bout (je passe les conséquences désastreuses sur les espèces).



C'est alarmant et pourtant, pas grand chose ne se passe pour stopper cette escalade de destruction. Revenons à des choses plus positives car ce livre en est rempli ! Les mers sont aussi peuplées de créatures bien étranges. Que dire de la tortue Punk d'Australie ? Ou encore de l'incroyable sens de l'orientation des anguilles ?

Et la mer est aussi l'expression de toute l'ingéniosité humaine. Oui, l'Homme est capable du pire, mais il est capable de bâtir des choses extraordinaires.



Si la mer a été la source de nombreux mystères, l'Atlantide est sans doute l'un des plus connus. Cette fameuse cité engloutie a t-elle enfin été localisée ? Rien n'est moins sûr... En tout cas, il existe d'autres bien des constructions humaines ensevelies par les eaux et qui vous seront dévoilées dans cet ouvrage.



Voilà pour cet article dans le cadre de l'opération masse critique. Si je ne devais retenir qu'un seul mot de ce livre, ce serait "découverte". Une véritable échappée à travers le monde pour découvrir des phénomènes fantastiques et aussi une véritable prise de conscience sur l'urgence de préserver cet équilibre marin si important pour la vie de tous.

82 utopies, théoriques ou concrètes, traitées de manière roborative, souvent iconoclaste et magnifiquement visuelle.



Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2019/12/05/note-de-lecture-atlas-des-utopies-ophelie-chavaroche-jean-michel-billioud/
Lien : https://charybde2.wordpress...

Quel magnifique voyage j'ai fait grâce à cet ouvrage !

Moi qui suis une grande curieuse, et une amoureuse de la mer, j'ai pris un immense plaisir à parcourir cet atlas insolite.

Au fil des pages, j'ai été émerveillée, surprise, décontenancée, révoltée, époustouflée...

C'est une invitation au voyage et à la préservation de cette richesse marine qui constitue plus de 70% de notre planète.



J'ai ainsi découvert des phénomènes étranges et leurs explications, des créatures d'un autre monde (dont certaines m'étaient tout de même assez familières), des endroits immenses et merveilleux (que l'être humain devrait mieux préserver), des îles surprenantes...

J'ai également découvert ce que la mer a pu inspirer aux êtres humains : des statues immergées pour accueillir la biodiversité, un bureau de poste au fond de la mer, des projets futuristes pour habiter la mer, de la musique produite par les vagues, une autre source possible de lumière...

J'ai aussi parcouru des cités englouties qui m'étaient inconnues, suivi des épopées fantastiques, rencontré des bateaux aux destins variés...



Les photos sont magnifiques, les textes assez courts, les sujets variés et intéressants.

C'est un livre à mettre entre les mains de tous les curieux, et amoureux de la mer.

Connaissez-vous la tortue punk d'Australie ? Le Stonehenge sous les eaux ou encore l'île Christmas qui accueille 35 000 fois plus de crabes que d’habitants ? C’est ce que cet atlas nous invite à découvrir et bien plus encore. En effet, ce n’est pas moins de 256 pages bourrées d’anecdotes qui nous sont proposées à travers des textes concis mais riches et qui nous invitent à naviguer par les mers et les océans.



À travers des phénomènes étrangers, les créatures qu’elles renferment, ses cités englouties etc. l’autrice nous invite à un fabuleux voyage reparti en 7 chapitres emplis d’anecdotes fascinantes parfois cocasses mais qui toujours nous poussent à la réflexion quant à notre rôle à jouer sur la préservation de ces écosystèmes.



Un atlas qui nous en met plein les yeux grâces à de superbes illustrations (photographies pleine page, vieilles cartes etc), nous instruit, nous sensibilise et qui nourrit l’imagination.



Passionnant. Un essentiel pour les amoureux de la mer. Une jolie réussite.



La mer n’aura bientôt plus de secrets pour vous.



Un grand merci à Babelio et aux éditions Lapérouse pour ce bel atlas littéralement fascinant et dont le travail éditorial et la confection sont de belles qualité.

J'ai découvert l'Atlas des trésors disparus lors ma participation à l'une des opérations masse critique proposée par Babelio.

Ce livre d'Ophélie Chavaroche paru aux Editions Laperouse est disponible à la vente depuis quelques semaines seulement.

C'est un bel ouvrage grand format relatant quatre vingt histoires de trésors sur deux cent cinquante pages.

On y trouve des très belles illustrations ( cartes, portraits, photos .. ).

Il est agréable au toucher quand on le feuillète.



En cette période très particulière, un peu d'évasion est vraiment la bienvenue.

On voyage dans le monde entier en passant d'un continent à un autre et en plongeant au fond des océans.

On traverse l'Histoire de l'ère préhistorique ( avec les peintures des grottes de Lascaux ) à aujourd'hui ( l'incendie de Notre Dame de Paris ).



Ce livre se compose de six parties:

Trésors et légendes qui traite des possibles butins de pirates, Graal, trésor de templiers etc .. Vrai ou faux qu'importe ! des histoires qui fascinent toujours de nos jours.



Cendres et poussières où l'on découvre tous ces monuments réduits à néant: temples statues, bibliothèques, châteaux détruits non par le temps ou par des catastrophes naturelles mais par l'Homme lui même. Brûlés, dynamités, rasés au cours de guerres ou au nom de religion entre autres c'est désolant.



Trésors engloutis: Peu de personnes ont pu les approcher mais sachez que l'océan et les mers renferment bien des secrets !



Chefs d'oeuvre portés disparus: Trésor ne désigne pas uniquement des pièces, reliques et pierres précieuses. Dans cette partie il est question des trésors culturels issus de l'art.

Les tableaux les plus rares et les plus réussis des grands peintres manquent parfois à l'appel victime de vols.



Trésors naturels sacrifiés: Les trésors sont aussi dans la nature. Il faut protéger et respecter la faune et la flore qui nous entourent au risque de les voir disparaitre un jour comme le dodo.

Attention à l'urbanisation, le réchauffement climatique et la pollution qui mettent en péril notre écosystème.



Trésors retrouvés: Terminons ce livre sur une note plus positive. Le travail des archéologues et des passionnés ou le hasard payent encore. On n'a pas fini d'apprendre, chaque année de nouveaux trésors, des morceaux de l'Histoire sont retrouvés sous terre ou sous la mer.



Ce livre est très intéressant et accessible à tous. Chaque trésor est bien relaté sans trop rentrer dans les détails. C'est assez court mais précis. Ensuite libre à vous de vous renseigner davantage si certaines histoires attirent plus votre curiosité.

Un beau livre à offrir à vos proches ou à rajouter dans votre bibliothéque.



Pour info, vous pouvez ensuite deux autres volumes disponibles à la vente dans la même collection: l'Atlas des routes mythiques et Tour de monde des dangers invisibles et imprévisibles. Bonne lecture!

Pour une fois, je m'éloigne de mes formats habituels pour vous parler de ce magnifique atlas. Un ouvrage qui en impose et que j'ai trouvé pour le coup original, tant par le fond que par la forme.



Au total, ce ne sont pas moins de 200 pages qui font à la fois voyager et frissonner le lecteur. C'est avec une double page par sujet que l'auteur nous emporte loin de chez nous, entre crainte et émerveillement. Le texte est très accessible et n'est jamais tiré en longueur. Idéal pour apprendre chaque jour quelque chose d'impressionnant. C'est personnellement de cette façon que j'ai préféré le découvrir.



On parle ici de nature tueuse, de maladies mortelles, d'événements dangereux imputables à l'Homme et autres joyeusetés... Les divers faits abordés sont incroyablement intéressants, d'autant plus qu'ils sont réels. Ce qui laisse planer une certaine angoisse au fil de ces nombreuses découvertes.



Le tout est à chaque fois illustré par de sublimes clichés. Entre décors qui font rêver et panoramas surprenants, le dépaysement est garanti. J'étais d'ailleurs obligée de vous partager en vidéo la beauté des photos que vous pourrez y trouver...



Voila donc un très beau livre-objet qui ravira autant les friands de culture que les amateurs de paysages à couper le souffle !

Ouvrir cet Atlas, c'est ouvrir tout un pan de l'humanité que l'Homme a parfois malheureusement perdu à jamais. Des trésors partis en fumée, les accidents ayant provoqué leur disparition, la disparition désastreuse de certains d'entre eux en raison du changement climatique ; ce livre permet de figer sur papier glacé toutes les merveilles du monde aujourd'hui perdues.



Découpé en plusieurs chapitres abordant chacun une thématique globale, cet Atlas m'a beaucoup plu tant grâce à sa mise en page épurée qu'aux images très belles accompagnées d'un texte concis mais très informatif.



Le gros point fort de ce livre très fourni est certainement la diversité des sujets qu'il aborde : que ce soit les classiques que chacun connaît comme le Titanic ou la bibliothèque d'Alexandrie, en passant par des trésors plus méconnus comme certains butins de pirates ayant coulés au fond de l'Océan, l'autrice nous fait voyager d'un bout à l'autre du monde tout en parcourant l'histoire.



Abondamment illustré, cet Atlas est un beau livre qui saura ravir les grands lecteurs comme les plus néophytes comme il a su me ravir, j'en suis certaine !
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