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Citations de Panaït Istrati (341)


La bonté d'un seul homme est plus puissante que la méchanceté de mille.
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Et maintenant, oubliez moi. De moi, il ne sera plus ici question. Ecoutez cette histoire qui s'est passée dans des coins de la terre que la plupart de vous ignorent.
C'est l'histoire racontée par l'homme que j'ai découvert sur une terrasse à Ramich d'Alexandrie, un homme que j'aimais sans savoir pourquoi, et qui me creva souvent le cœur avec cette alerte chanson grecque dont la première strophe se traduit à peu près ainsi :

Au bord de la mer, sur la grève,
Nerrantsoula foundoti !
Une vierge rinçait sa jupe,
Nerrantsoula foundoti 1 !



1 Petit bigaradier (oranger d'oranges amères) touffu.
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Aussi, je voudrais savoir comment je pourrais vous être utile, car sûrement, vous n'avez pas quitté la maison parce que trop gâtés : "Le chien ne fuit pas la tarte, mais le gourdin."
(Proverbe roumain)
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Il ne faut pas désirer la disparition des gueux : sur l'arbre de vie, ils ne pèsent pas plus lourd que les chenilles, et ils nous rappellent qu'ils sont les papillons pouilleux de nos champs d'activité et la proie facile des oiseaux humains, ce qui est bien triste.
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Et cet or qui alourdissait ma culotte, ni ces bagues précieuses qui paraient tous mes doigts, ni cette montre princière ne surent me donner un conseil, une consolation.
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Dans les grandes détresses qui frappent les cœurs émotifs, ils s'habituent difficilement à l'idée que le malheur a eu lieu, et qu'il n'y a plus rien à faire.
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Les bons princes ont disparu. Les boïars se sont multipliés comme la mauvaise herbe, sont devenus injustes, rapaces et désireux chacun de régner ne fût-ce que quelques mois. Le trône étant, comme aujourd'hui, aux mains des Turcs, et se vendant au plus offrant, les nouveaux boïars eurent besoin d'argent pour se faire des partisans puissants dans le pays et, à Stamboul, acheter les favoris du Sultan (p.27).
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Mille et mille tristesses rongent, en une vie, l'âme de l'être généreux ; mais aucune ne lui est si pénible que la souffrance de son prochain : c'est cela l'âme haïdouque (p. 62).
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Et justement, nous étions des hommes pressés, que le socialisme contemporain ne satisfaisait pas. Ce socialisme ne nous parlait que de salaires à augmenter, de temps de travail à abréger et d'une très problématique société idéale à réaliser, Dieu savait quand. (p. 12)
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Elle vivra toujours,
Sur les grèves,
Des îles roses,
Toujours indocile,
Toujours indomptable,
Avec ses chevilles
Si blanches
Que leur révélation
Passe comme un éclair sur la mer
Et illumine le monde entier.
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Et cette femme qui était faite pour être caressée et embrassée, était battue jusqu'au sang.
Cependant, si mon père ne lui prodiguait pas les caresses, ses amants la dédommageaient brillamment ; et je n'ai jamais su si, à l'origine, ce fut ma mère qui commença à tromper son mari et se fit battre, ou si ce fut mon père qui commença à maltraiter sa femme et se fit tromper.
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Il y a partout des égarés, mais l'intelligence fait tomber les barrières même lorsqu'elle est habillée d'un uniforme militaire.
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Sache donc ceci: l'étranger est une ombre qui porte son pays sur le dos. Cela ne plaît pas aux patriotes et c'est pourquoi l'étranger est partout un homme de trop. Mais il y a pis. Il arrive que l'être dépaysé déplaise à ceux-là mêmes qui l'ont aimé et voilà ce qui est triste.
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….. et quand nous arrivâmes sur la rive où une foule désespérée nous attendait pour nous recueillir, trois âmes vaillantes, sur sept, étaient déjà en route vers le trône du Seigneur.
Cela se passait dans la première semaine de septembre, quand les mûres retardataires sont la gourmandise la plus convoitée des enfants courageux de Braïla. Ils vont tous, sans penser à la mort, mais parfois on les repêche dans le Danube, le museau encore noirci jusqu'aux oreilles par ce fatidique fruit de ronces destiné aux seules bêtes sauvages.
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Ô homme ! Quand la femme peut être pour toi un ami, elle est plus grande que la meilleure des épouses, plus complète que la plus voluptueuse des amantes, et elle dépasse de mille coudées la plus entière amitié que l'homme peut avoir pour l'homme, car la femme est complexe et variée comme la terre qui nous charme et nous nourrit.
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J'ai connu nombre de ces hommes nés pour l'adoration des arts. Je les ai rencontrés dans toutes les couches sociales, mais surtout parmi les déshérités des biens matériels, parmi ceux qui luttent âprement pour ne pas manquer de pain. Ils sont semblables aux grands religieux, que le monde ignore, avec cette différence que leur religion ne les nourrit pas. (p. 14)
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Avant-propos de Daniel Lérault et Jean Rière

La Correspondance Panaït Istrati- Romain Rolland est riche par ses révélations: sur leur rencontre, les relations tissées, leur itinéraire tant spirituel, idéologique et politique, leurs choix respectifs parfois communs, mais aussi différents, voire divergents. Sa lecture sollicite bien des réactions: les confidences intimes dues à une confiance réciproque, d'une simplicité dénuée de pose et d'affectation, sont émouvantes. Les actes et les écrits courageux n'y manquent pas en des temps conformistes spontanés ou stipendiés. (...) S'y ajoutent une Politique de l'Ecrivain, exigeante: être -responsables, témoins et acteurs-, un refus des compromissions (...)
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Mon enfant, le coupable n'a qu'un péché : celui qu'il a commis ; mais l'accusateur en a mille : tous ceux dont il accable à tort son prochain.
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La bouche, c'est la première calamité de l'homme, elle en demande toujours!
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Kem.
[........................]
En attendant la réponse , nous allons déjeuner , et nous nous trouvons soudain dans le plus beau et le meilleur restaurant de toute l'Union soviétique. Il appartient au Guépéou et marche, comme doit marcher tout ce qui appartient au Guépéou : militairement.
Personne n'est rétribué. Du directeur au plongeur et jusqu'à l'orchestre, tout le monde est prisonnier et libre. Libre de bouger dans Kem. C'est une situation préférable à celle dont on a goûté à Solovki. Aussi chacun y met-il du sien et tout va comme sur des roulettes.
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