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Critiques de Patrice Ordas (324)
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L'ambulance 13, tome 6 : Gueules de guerre

La série continue son entreprise de sabordage débutée depuis au moins trois tomes maintenant, et achève de perdre toute crédibilité en cherchant à se faire le catalogue quasi exhaustif de tous les évènements connus de la première guerre mondiale, tellement connus que devenus des clichés pour certains d'entre eux : l'offensive allemande de Mars, la grosse Bertha, le bombardement de l'église Saint-Gervais, les gueules cassées... Car voilà t'y pas que notre Bouteloup se fait ravager la tronche par une grenade. Allons, haut les cœurs, c'est quand même pas ça qui va l'arrêter, quand même ! Une opération, quelques semaines d'hosto, et le voilà prêt à rempiler à la Légion Étrangère. Bon, ses supérieurs voulaient le réformer, quand même (Dieu merci), mais c'était juste pour l'emmerder.

Alors pour info, les gueules cassées, c'était des mois d'hospitalisation, des années de souffrances, d'opérations de réparation multiples, plus ou moins réussies, de rééducation pénible, et c'était la réforme obligatoire dans 100 % des cas... surtout avec un œil crevé ! Remonter en ligne avec un postiche en cire sur la moitié du visage qui tient par un crochet derrière l'oreille, faut vraiment pas beaucoup se soucier de crédibilité pour oser un truc pareil.

Bon, et je ne m'étendrai pas sur le fait que les 4 survivants de l'Ambulance 13 se retrouvent comme par hasard tous les quatre dans la même compagnie du régiment de marche de la Légion Étrangère après avoir été séparés aux quatre vents. C'est pas comme si y avait 5 millions d'hommes mobilisés avec des centaines d'unités différentes, hein.

Seule petite éclaircie au milieu de toute cette misère : deux ennemis jurés de Bouteloup, Bicornet et Favre, comprennent enfin qu'ils n'ont aucune raison de lui en vouloir. On a envie de dire : il était temps.

J'ai vu que le massacre continue pendant encore plusieurs tomes... sur le front d'Orient. Ah ben oui, on l'avait encore pas fait celui-là.

Ben non merci, ce sera sans moi.

Rarement vu une série aussi bien commencée et aussi mal continuée.
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L'ambulance 13, tome 5 : Les plumes de fer

Décidément ce Bouteloup, tout le monde veut qu'il crève.

Voilà maintenant qu'on l'envoie nettoyer les tranchées avec une bande de corps-francs (intéressante, cette bande, d'ailleurs, mais on se demande bien ce qu'un médecin vient faire dans cette galère), mais comme il ne se décide toujours pas à crever, on l'attribue aux Américains, d'abord pour les former, passage intéressant également.

Mais c'est sans compter sur le talent inné de Bouteloup à se retrouver sous les ordres des pires ordures que la terre ait engendrées, et l'officier de Marines américain qui le commande est un champion du monde dans ce domaine, au même titre que ses anciens chefs français. Aussi sec, il l'envoie encadrer une bande de Cheyennes armés d'arcs et de flèches (!), avec un fusil pour quatre, dans une opération suicide sur les Vosges qui n'a d'autre ambition que de se débarrasser d'eux. Comme ça ne va pas assez vite, les doughboys vont même les bombarder.

Bien sûr, inutile de dire que cette foutaise n'a aucun fondement historique, j'ai vérifié. Certes, il y a eu des soldats Peaux-Rouges qui se sont battus dans l'armée US au cours de la première guerre mondiale, au coude à coude avec leurs collègues blancs, mais ils étaient armés de la même manière et n'ont pas été volontairement surexposés (pour ce qui est des noirs c'était encore différent... La plupart d'entre eux ne furent même pas engagés sur le front car on ne leur faisait pas confiance).

Alors on commence à comprendre le message :

- Les officiers sont tous des pourris, des incompétents et des racistes.

- Dès qu'ils le peuvent, ils envoient se faire tuer tous ces sous-hommes de bicots, de sénégalais, de turcos et de peaux-rouges.

Outre que ce message commence vraiment à être redondant et que la série ferait pas mal de se diversifier un peu (Tardi avait été très loin dans ce domaine, mais il a su rester malgré tout un peu plus mesuré), le problème est plus profond. Ça commence vraiment à ressembler à une uchronie, et à la rigueur, pourquoi pas... Le problème, c'est qu'à force de faire croiser au lecteur les vrais personnages, les vrais lieux et les vrais évènements, que les auteurs veulent à tout prix placer, plaquer même, de façon parfois un peu artificielle, celui-ci peut légitimement croire que cette BD est vraiment historique et qu'elle s'appuie sur des fondements documentaires sérieux. Elle a fait illusion dans ce domaine durant les 2-3 premiers tomes, mais là ça devient vraiment n'importe quoi, en dépit d'une qualité narrative et de dessin toujours présente.
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L'ambulance 13, Tome 4 : Des morts sans nom

Jusqu'à présent, j'ai tout pardonné à cette série, tant elle était bien dessinée, narrativement fluide et bien documentée. Mais là, les petits défauts que j'avais déjà identifiés deviennent de plus en plus prégnants.

Bouteloup n'a décidément pas de chance. On le savait déjà, mais là ça frise le sketch. Son père est une enflure (bien qu'un peu moins depuis 2 tomes, mais il faut dire qu'on le voit moins qu'au début), sa copine a été fusillée pour d'obscures raisons politiques, et toute sa hiérarchie sans exception le persécute alors qu'il n'a, disons-le bien, pas fait grand-chose pour mériter ça, bien au contraire.

Ce capitaine Bicornet et ce colonel Garnier sont des caricatures. Odieux, lâches, veules, méprisants, jaloux, incompétents, rien ne nous est épargné. Qu'un des deux soit à ce point haïssable, d'accord, mais pourquoi les deux ? Pourquoi donner une image aussi désastreuse de la hiérarchie ? Là, on frise le poncif (sujet abordé sans l'être vraiment, hélas, par le récent livre d'Elrick Irastorza, La tranchée des poncifs) selon laquelle tout l'encadrement de l'armée aurait été nul à chier. Si ça avait été le cas, on n'aurait sûrement pas gagné.

Autre poncif abondamment utilisé : le racisme et le mépris endémiques des officiers et des troupes métropolitaines (hormis le gentil Bouteloup et ses quelques infirmiers) envers les "turcos" de l'infanterie coloniale. On le sait bien : cette condescendance était tout sauf générale et les coloniaux n'ont pas été jetés et sacrifiés en première ligne davantage que les métropolitains, comme il est souvent dit à tort. D'ailleurs, ils ont eu moins de pertes, malgré l'énormité de celles-ci. Quant à la légitimité de leur présence, ça, c'est un tout autre débat.

Or, dans cet épisode, aucune avanie n'est épargnée à ces malheureux tirailleurs arabes et sénégalais.

Dans le petit personnel de l'ambulance, les têtes continuent à tomber dans cette inique offensive du Chemin des dames, mais finalement ça nous en touche une sans faire bouger l'autre. Qui étaient Citron, Kascher ? C'est seulement là que j'ai vraiment compris que c'étaient les pseudos de Galas et de Maïdenberg, ce qui en dit long sur les problèmes de ressemblance physique et de non caractérisation des personnages. Il est vrai que le même uniforme pour tout le monde n'aide pas, mais tout de même, je pense que la série paye ici son parti pris de vouloir montrer la Grande Histoire autant que la petite. Toute la place dépensée à nous faire rencontrer Marie Curie, Nivelle, Pétain, Dorne, Guynemer, Clemenceau et j'en passe, toute cette place vient finalement à manquer cruellement pour nous faire aimer les petites mains de l'ambulance 13.
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L'ambulance 13, Tome 3 : Les braves gens

De février à l'été 1916, en pleine bataille de Verdun, puis de la Somme... Au bois des Caures, en se portant au secours des fameux chasseurs du Lieutenant-colonel Driant, l'ambulance 13 va déplorer ses premières pertes et les prendre avec philosophie. Le lecteur aussi, d'ailleurs, tant il est vrai que les petites mains qui entourent Bouteloup sont finalement assez peu caractérisées depuis le début de la série, hormis sans doute le curé Satan (ça ne s'oublie pas). La faute sans doute à des digressions qui seront encore présentes dans ce tome, sous forme d'allusions sans lendemain à Marie Curie, à l'aviation, aux luttes de pouvoir entre Foch et Joffre, aux manœuvres occultes de Clemenceau. Aux généralités sur les évènements, aussi, et par endroits l'album veut se faire "pédagogue".

C'est bien mené malgré tout, mais il faut faire attention à ne pas y perdre son âme en abandonnant le côté intimiste des tribulations d'un médecin avec son petit groupe de bonshommes.

À déplorer deux anachronismes malheureux avec les mots "communiste" et "génocide".

Cependant, le dessin, toujours très bon, les enchaînements narratifs, absolument irréprochables et c'est assez rare pour le dire, et le texte, toujours puissant et littéraire, avec des répliques d'orfèvre, compensent ces quelques errements.
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L'ambulance 13, Tome 1 : Croix de sang

Des BD sur la guerre 14, il commence à y en avoir un sacré paquet. La plupart, cela dit, se concentrent sur la vie des fantassins, à la fois la plus dure et la plus risquée (c'est un faible mot), mais aussi la plus rebattue dans les médias et les livres d'histoire.

Celle-ci a le mérite de s'intéresser, tout comme le roman autobiographique de Louis Maufrais ("j'étais médecin dans les tranchées") au très difficile exercice du service de santé aux armées pendant ce conflit.

C'est un bon début.

Le dessin est réaliste et sans concessions (si on se rapporte aux nombreux témoignages qui existent sur les affreuses blessures de cette guerre), et le scénario semble solide. Surtout, les auteurs se sont extrêmement bien documentés, ce qui se voit par une multitude de petits détails iconographiques et par le langage utilisé.

Quelques bémols cependant :

- Les nombreux flash back et changements de points de vue ont parfois tendance à nous éjecter de l'histoire, et je ne suis pas sûr qu'ils soient tous utiles.

- Certains personnages ont vraiment des soucis de ressemblance physique : le baron Bouteloup et le médecin major supérieur du héros à l'armée, par exemple, non seulement se ressemblent beaucoup, mais en plus sont tous deux d'insupportables salopards.

- L'histoire ne manque pas de gens qui se conduisent comme des pourritures, mais on a presque envie de dire qu'il y en a trop. Entre les deux vieux cons et le jeune lieutenant Favre, ça commence à faire beaucoup.
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Les Naufragés du métropolitain, tome 2

Cela faisait longtemps que j'avais lu le premier tome et je n'ai pas réussi à me remettre dans l'histoire de cette bd.

Complète après 2 tomes, l'enquête est close et fait de l'inondation parisienne un élément déterminant.


Lien : http://boumabib.fr/
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Nous, Anastasia R, tome 2 : Les cendres de ..

Comme je suis ennuyée dans ce tome ! Il ne se passe rien ou si peu de chose ! Jouer avec un mythe historique devrait être exaltant : deux tomes et non seulement l'histoire ne décolle pas mais je m'endors ! je vais finir la trilogie parce que le tome 2 d'une trilogie est souvent le moins bon : j'espère sincèrement qu'il va se passer quelque chose !
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Nous, Anastasia R, tome 1 : Villa Ipatiev

l'idée de base n'est pas originale mais repose sur un mythe historique étayé de pas mal de prétendantes au XX°s : la survie d'Anastasia Romanov, fille du tsar Nicolas II. Même Disney s'y est collé ... L'hypothèse choisie n'est pas non plus originale SPOILER : elle survit à la fusillade et est sauvée par un jeune russe blanc infiltré chez les Rouges ... le dessin/le graphisme est intéressant, le choix des couleurs, mais il y a parfois des ellipses, des raccourcis et il manque quelque chose que je ne peux identifier clairement, le truc qui fait que l'histoire m'embarquerait et que j'aurais envie d'y croire ... l'historienne que je suis reste un peu sur sa faim ... va pour le tome 2, mais sans enthousiasme débordant !
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L'Ambulance 13, tome 8 : D'un enfer à l'autre

Cette série BD sur l’horreur de la première guerre mondiale et le dévouement des personnels de santé a produit plusieurs tomes remarquables. Les auteurs ont voulu avec le septième épisode, Les oubliés d’orient, rappeler que la grande guerre a aussi concerné un front balkanique à l’est. L’idée était bonne… elle a tenu à peine un tome.

Car ce tome 8 est de trop. Le médecin capitaine Bouteloup a survécu à tout, et surtout à ses compagnons, qui tombent les uns après les autres d’épisode en épisode. Il est toujours là malgré les missions foireuses que ses ennemis à l’État major lui ont confié. La répétition de ce schéma fait que le lecteur devine à peine un cycle commencé que de toute façon rien ne lui sera épargné.

Bouteloup est de la dernière charge de cavalerie de l’armée française à Uskub en Macédoine le 29 septembre 2018, dernier combat avant l’armistice sur ce front. La guerre va durer encore quelques jours à l’Ouest… Évidemment, Bouteloup et les derniers membres de son ambulance, rapatriés d’Orient, feront partie de la toute dernière offensive.

Encore un tome et la Grande guerre sera finie. A trop en faire Ordas a un peu perdu son personnage. Bouteloup est désabusé, mais bizarrement il accepte tout. Il se fait même cassant avec ses comparses. Son attitude ne suscite plus l’empathie. Les dessins de Mounier impressionnent moins dans ce contexte que lors des premiers tomes dans les tranchées. Tout cela sent la fin…
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L'ambulance 13, tome 9 : Pourquoi ?

« Voilà c’est fini… » comme dirait Jean-Louis Aubert, eh oui, malheureusement ma série fétiche de BD prend fin ! Ce n’est pas un hasard si elle s’arrête en 2018, puisque le centenaire de la Grande Guerre a, lui aussi, touché à sa fin.



Durant ces commémorations, on a vu fleurir des tonnes de livres et BDs sur le thème de la Grande Guerre. Je ne vous cache pas que cette multitude d’écrits a donné naissance aussi bien à des ouvrages terriblement bâclés qu’à d’autres particulièrement travaillés. Bref, on a pu lire le pire mais aussi le meilleur ! Cette série fait partie des meilleures réalisations concernant les BDs consacrées au centenaire, en effet, c’est la seule, à ma connaissance, qui prenne en compte les débuts et l’évolution du Service de Santé en temps de guerre. En parallèle de l’histoire, dans chaque album, une documentation précise nous renseigne sur le fonctionnement et les améliorations du Service de Santé à travers des documents d’archives. On sent qu’il y a eu en amont un gros travail de coordination entre les auteurs, des historiens et les services d’archives – et qu’est-ce que ça fait du bien !



Le duo Ordas et Mounier signe là encore un superbe album ! Certes, on quitte le champ de bataille pour le retour à la vie civile mais les personnages sont toujours aussi poignants, attachants, parfois torturés tant physiquement que moralement et la mort rôde toujours autour d’eux comme dans les tranchées… Ce dernier opus nous montre encore la bravoure de ces hommes et femmes qui ont soigné les mutilés et les blessés, il met également en lumière la difficulté d’une réinsertion dans la société après tant d’années passées à voir des tripes à l’air et des membres arrachés.



Allez savoir pourquoi mais ce dernier tome m’a plus touché que les autres. On sent une grande émotion, est-ce parce que l’unité tente de se réadapter à la vie civile ou bien est-ce un sentiment purement personnel parce que l’aventure se termine ?



Bref une série que je vous conseille autant pour vous divertir que pour accomplir votre devoir de mémoire !
Lien : https://ogrimoire.wordpress...
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L'oeil des dobermans, tome 3 : La grimace d..

Ce cycle de 3 BD mélange des thèmes ésotériques en pleine période nazie dans les années 30.



Dans ce troisième et dernier tome, le professeur d’archéologie Arno Ixks, atteint enfin l’objectif qui lui avait été donné par Hitler et les chefs nazis : un monastère perdu au fond d’une vallée himalayenne. Un endroit porteur de légendes et chargé de religiosité. Un endroit bien connu de celle qui avait commencé le voyage comme son garde et le finit comme son amante : Palden.



L’arrivée dans les hautes montagnes du Tibet s’accompagne d’une plongée en plein surnaturel. Pouvoirs infinis, tradition bouddhiste. Mais la traque menée par les sbires d’Himmler continue.



Objectivement, ce troisième tome part dans le décor. Beaucoup d’excès, un final alambiqué au possible. Pas très convainquant. Dommage, dommage, car la série avait fort bien débuté.
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L'oeil des dobermans, tome 2 : L'ombre des ..

Ce cycle de 3 BD mélange des thèmes ésotériques en pleine période nazie dans les années 30.



Dans ce deuxième tome, le professeur d’archéologie Arno Ixks, accompagné de la magnifique Palden, va collecter à Athènes, à Rhodes, en Syrie et en Inde, divers objets majeurs issus de civilisations passées. Autant de rappels de pouvoirs mystiques ou religieux passés.

Cet épisode est celui où les scénaristes pompent le plus ouvertement les aventures d’Indiana Jones. Avec un certain brio, il faut le reconnaître.

C’est aussi celui où la série commence à entrer de plein pied dans le surnaturel. Pouvoirs spéciaux, hypnose, …

Cothias et Ordas y ajoutent de la brutalité gratuite et un début d’uchronie.



Tout cela fait beaucoup… Ce cycle qui partait sur de bonnes bases bascule dans l’irréel. Reste que les personnages sont toujours plaisants, et que le rythme de l’intrigue est élevé.
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L'oeil des dobermans, tome 1 : Pour la gloi..

Ce cycle de 3 BD mélange des thèmes ésotériques en pleine période nazie dans les années 30.



En 1938, Arno Ixks est un respecté professeur en archéologie à Vienne. Durant la grande guerre, sa capacité à sentir le danger, lui a permis de sauver son caporal : un certain Adolf Hitler. Si Ikks avait su ce qu’allait devenir celui qu’il sauvait, il l’aurait sans doute laissé dans son trou d’obus.

A l’heure de l’Anchluss, le chancelier du Reich le convoque et le menace de tuer ses amis intellectuels et étudiants s’il ne prête pas son aide à une expédition secrète. Les nazis veulent prouver que leurs thèses sur la supériorité du peuple allemand s’appuient sur un fond de vérité. De là, la nécessité de collecter des objets majeurs des civilisations passées et de montrer des liens entre un peuple aryen original implanté dans l’Himalaya et le peuple allemand.



Voilà Ikks, accompagné de Palden, une magnifique tibétaine employée par la SS, envoyé au Wewelburg, le château qui accueille le centre de formation des SS, et aussi le siège de l’Anherbe, ce service chargé d’expérimenter les thèses raciales.



Ce premier tome est assez réussi. Il utilise efficacement des réalités historiques pour montrer la folie absolue du régime nazi et de ses zélés serviteurs. Le personnage de Ikks, intellectuel doué d’une sorte de prescience et d’un sens de la révolte, donne envie de suivre ses aventures. D’autant qu’il est fort bien accompagné.

Le scénario attire et le dessin l'accompagne fort bien, avec un sens du cadrage intéressant.

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L'ambulance 13, tome 9 : Pourquoi ?

L'armistice est signé à Rethonde le 11 novembre 1918, cependant jusqu'à 11 heures la grande faucheuse continue son œuvre et les morts s'accumulent même après 11 heures.



Le capitaine Bouteloup et toute son équipe auront côtoyé l'horreur et l'absurdité durant toute cette guerre, d'où le titre bien choisi.



Un bel album qui rend hommage à toutes ces femmes et ces hommes qui ont soigné les blessures physiques et morales des soldats.



Une saga pour ne pas oublier.

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L'ambulance 13, tome 7 : Les oubliés d'Orient

Dans cet épisode toujours excellent, les auteurs abordent un épisode méconnu de la Première Guerre mondiale, à savoir la dernière charge de la cavalerie française en Bulgarie.

Notre héros est de plus en plus seul beaucoup trop de morts autour de lui. S'en relèvera-t-il?



Un épisode à l'image des précédents avec ce petit cahier technique en fin de tome bien documenté sur les évolutions et le développement du ravitaillement sanitaire.
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Nous, Anastasia R, tome 1 : Villa Ipatiev

Une très belle BD réaliste, on ne peut que la lire jusqu'au bout tellement elle nous tient en haleine, malgré la malheureuse fin que l'on connait déjà.
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L'ambulance 13, Tome 3 : Les braves gens

Louis est désormais sur le front de Verdun qui engendre beaucoup de blessés et décès. Il continue de s'occuper du poste de secours et apprend l'arrestation de soeur Isabelle dont il est épris. Elle est coupable de haute trahison et d' informer l'ennemi. Dans ce tome on voit aussi l'apparition de Marie Curie qui tente de mettre au point une machine pour radiographier les combattants.

Un tome intéressant où le scénario s'étoffe, mais graphiquement on a du mal à reconnaître les personnages car ils se ressemblent trop.
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L'ambulance 13, tome 9 : Pourquoi ?

11 Novembre l'armistice se signe dans un wagon dans la forêt de Compiègne. Mais sur le front il faut attendre 11 heure pour le cessez-le-feu, en attendant certains irréductibles continuent de tirer et alors que la guerre est finie la mort continue sa moisson.

Ambulance 13 se termine avec ce tome sur le dernier jour de la Der des Der. Elle aura retracer le parcours courageux de ses brancardiers, infirmiers, et médecins du front. Jusqu'à cette dernière journée de guerre où malgré les ordres, l'équipe du capitaine Bouteloup va aller soigner les allemands blessés abandonnés.

Comme d'habitude la BD se termine par un cahier historique retraçant l'organisation et les avancées médicales et technologiques pendant la guerre. Très instructif.
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L'ambulance 13, Tome 1 : Croix de sang

Guerre 14-18 et la présence d'un médecin ambulancier qui va au front et remplace son prédécesseur tombé quelques jours auparavant. Louis Bouteloup doit prendre sa relève et s' imposer comme un chef avec le respect qui va avec. Pour l'équipe de l'ambulance 13 seuls les actes peuvent créer ce respect mutuel.

Très bien détaillé on plonge bien dans l'univers des tranchées mais les dessins sont un peu datés dans le style et manque un peu de dynamisme dans la mise en page. Certaines cases sont très belles.
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L'ambulance 13, tome 9 : Pourquoi ?

Un titre qui fait partie des meilleurs dans le genre, il vous faut impérativement lire et découvrir l'histoire de ces hommes et femmes qui ont porté le brassard de la croix-Rouge au péril de leur vie.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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