Le Comte de Monte Cristo 1
Je suis la preuve vivante qu'il ne suffit pas d'élever un enfant d'une autre race pour qu'il s'intègre !...
Et depuis la mort de Lord Carnarvon, il y a cette ridicule histoire de malédiction imaginée par ce Weigall du Daily Mail et d’autres journalistes ligués contre moi.
Même si Lord Carnarvon est mort d’une piqûre de moustique qui s’est infectée, les gens son persuadés que Toutânkhamon nous punira tous pour avoir profané sa tombe !
Malgré que le style du moine m’ait piqué, la hardiesse de ce projet ne m’a pas déplu. J’avais des preuves de la bêtise de Laurent, mais je trouvais trop naturel qu’il déployât la pelisse lui-même en entrant dans le galetas comme pour la leur faire mieux regarder, d’autant plus que leur cachot n’était pas bien clair : le verrou serait tombé sur le plancher. J’ai cependant écrit au moine que j’adoptais son projet et qu’il n’avait qu’à me faire demander la pelisse. Laurent le lendemain me pria d’excuser la curiosité de la personne qui me prêtait des livres qui délirait de voir ma pelisse. Je la lui ai donnée sur le champ très-bien pliée en lui disant de me la rapporter d’abord ; mais j’espère que le lecteur ne pensera pas que j’aie été assez bête pour y mettre dedans le verrou. Il me la rapporta deux minutes après en me remerciant. Je lui ai dans le même moment ordonné pour le jour de la saint Michel trois livres de macaroni dans une chaudière d’eau bouillante sur un grand réchaud. Je lui ai dit que je voulais en assaisonner moi-même deux plats, un, le plus grand qu’il eût dans sa maison, dont je voulais régaler les dignes personnes qui me donnaient des livres, l’autre, de moyenne grandeur, pour moi. Je lui ai dit que je voulais fondre le beurre moi-même et y mettre le fromage parmesan qu’il me porterait tout râpé. J’ai décidé de mettre le verrou dans le dossier de la Bible en y plaçant dessus le grand plat de macaroni dont le beurre abondant dans lequel ils devaient nager aurait engagé les yeux de Laurent tellement qu’il n’aurait pas osé les en détacher pour prendre garde aux extrémités du dossier du livre. Le plat devait être si plein qu’il devait craindre d’en verser sur le livre.
Il était entièrement blanc, et d’une taille démesurée. C’était Moby Dick, celui que peu ont vu mais que tous connaissent !
Tu ne trouves pas que ce cimetière est triste ? Regarde, il est rempli de femmes qui reposent seules. Loin de leurs époux, de leurs fils, de leurs frères... Tous nos hommes meurent en mer...
Bourreau, en fin de compte , c'est un métier. Certes, il n'est pas comme les autres. Mais il s'apprend. Et j'ai appris. J'ai appris à flageller, j'ai appris à marquer au fer rouge. J'ai appris à mutiler les yeux, la bouche, la langue, les oreilles, les dents, les bras, les mains et les pieds, et même le cœur. J'ai appris à découper et à arracher tout ce qui peut se découper ou s'arracher sur un corps humain. J'ai appris à mettre au pilori ou en croix. J'ai appris à rouer jusqu'à ce que mort s'ensuive, à pendre, à décapiter. J'ai même appris comment brûler un condamné sur un bûcher. Par contre, je ne crois pas que l'on s'habitue jamais à tuer un homme, mon fils. C'est à chaque fois une expérience terrible et très traumatisante, comme tu t'en rendras compte bien assez tôt. Je suis juste devenu meilleur pour effectuer cette besogne. (p. 16-17)
Nous sommes une race ancienne, Baptiste Beaufils. Presque aussi vieille que celle des hommes qui furent un moment nos frères.
Tome 2, page 26
Arthur M.
L'étrangeté est le condiment nécessaire de toute beauté.
- ... tu as dû t'y reprendre à plusieurs fois pour le décapiter ! C'est indigne de notre profession !
- Notre métier n'est pas de faire souffrir inutilement, mais d'appliquer la justice ! Imagines-tu seulement ce que ce pauvre homme a enduré ?
- Figurez-vous que j'en ai eu une idée précise, mère : j'étais aux premières loges ! (p. 10)
Il y a eu une lumière aveuglante et un guerrier en armure sur un cheval blanc est apparu entre les deux camps (Tome 1, page 18)
Ila commencé à avoir une sale réputation parmi le régiment. On racontait qu'il portait la poisse, que les balles qui l'évitaient, les autres se les prenaient (Tome 1, page 27)
Arthur M.