Patrick Mallet

J'avoue avoir eu beaucoup de mal avec tous ces peuples qui sont représentés au Nord de l'Ecosse à commencer par les thuliens, puis les pictes et les romains et les hirudinées, les descendants de Carthage sans compter les autres peuples qui composent l'ancienne Grande-Bretagne. On s'y perd quand même un peu.



Le thème est celui de forces occultes venant d'un autre monde qui vont être réveillé par de la sorcellerie sur fond de lutte entre les romains et les peuples celtes dans une Ecosse déchirée et divisée par un mur de démarcation. Il s'agit d'unifier tout ce monde pour combattre ce grand mal. La mission incombera au valeureux roi des Pictes. Et puis, il y aura un lourd prix à payer.



Tout n'est pas à jeter, loin s'en faut. Le développement de ce récit bien que parfois compliqué mènera à une scène finale assez attendue.



A noter un graphisme plutôt dynamique et une belle colorisation. J'ai apprécié notamment le détail des décors absolument fabuleux.



Bref, c'est une histoire fantastique qui se base sur des réalités historiques et cela donne quelque chose d'assez intéressant.

Doté d'un sang froid à toute épreuve, Fouché est aussi intelligent, tenace et opiniâtre, des qualités qui le conduisent à une destinée exceptionnelle, retracée dans ces débuts dans cet album.



Principal de l'Oratoire de Nantes, catholique, athée puis catholique, girondin puis montagnard, régicide, président du club des Jacobins, tombeur de Robespierre, inventeur de la mitraille à Lyon pour éliminer promptement les adversaires de la République - on estime entre 1600 et 2000 le nombre de civils exécutés sur son ordre, entre novembre 1793 et avril 1794 - Fouché est retors, et féroce vis à vis de ceux qu'il considère comme ses ennemis.



Cette BD soignée aux dessins efficaces trace le portrait fidèle et concis de cet homme pendant la période révolutionnaire. Un des hommes politiques français les plus puissants et secrets, dont la brillante carrière se révélera être une suite d'intrigues, d'abus et de trahisons, mais aussi d'habilités. À lire.

Il s'agit d'une biographie d'Howard Carter centrée sur ses fouilles en Egypte et sa découverte exceptionnelle du tombeau de Toutankhamon, intact après siècles d'oubli.



Outre la vie de l'archéologue et l'importance de la découverte, les auteurs évoquent les relations entre l’état égyptien et les archéologues européens ainsi que l'évolution dans la façon dont l'Egypte considère ses trésors historiques.



J'ai bien aimé les dessins richement détaillés qui restituent les décors opulents des tombeaux, l'aridité des campements de toile ou la grisaille de l'Europe. Un bémol quand même : certains hommes sont difficiles à distinguer les uns des autres (bruns, à moustache…).



J'ai finalement trouvé intéressante cette B.D. que je n'aurais sans doute pas lue si elle ne m'était pas tombée entre les mains.

Patrick Mallet et Paul Marcel nous livrent là un très beau portrait. Celui d'un homme opiniâtre, amoureux fou de l'Egypte et investit dans ses recherches, au point d'y consacrer toute sa vie...

On mesure pleinement en lisant Toutankhamon : L'odyssée d'Howard Carter, le retentissement planétaire que fut cette découverte, insensée, inimaginable, incroyable...

On suit au file des pages tout le cheminement, les embûches, l'acharnement qu'il aura fallu à Howard Carter pour enfin se retrouver devant le plus beau tombeau du monde...

Les dessins sont superbes, foisonnant de détails. On a l'impression de se tenir au plus près des protagonistes de l'histoire.

Merci aux éditions les Arènes et à Babelio pour l'envoi de ce livre, que je relirais à coup sûr !

C’est le genre de truc, je crois que je ne suis plus capable.



Le dessin avait l’air assez attrayant, avec quelques images dans un rococo à la Philippe Druillet, mais on en est assez loin : dans le détail, le trait s’avère souvent raide et maladroit, les personnages sont lait, et c’est la surenchère à l'hémoglobine.



Fin du deuxième siècle en Ecosse, une sorcière carthaginoise qui veut se venger de Rome vient en Ecosse dans le but d’ouvrir un passage avec une autre monde pour faire entrer des monstres baveux à tentacules.



Pif, paf, poum, avec épée et formules magiques contre des morts qui ne meurent pas, beaux pectoraux et gros nibards, sang qui gicle, têtes qui volent et découpage de tentacules et nous voici lancés dans la recette du poulpe à l’écossaise :

Commencer par rincer le poulpe. Plusieurs rinçages seront utiles. On remarquera l'encre qui est utilisée comme colorant et auxiliaire de sauce. Correctement lavés, les poulpes peuvent maintenant être découpés. Séparer tête et tentacules. Vider la tête des organes internes et retourner comme un gant. Parer en enlevant les tissus nerveux interne qui se décolle avec facilité. La partie interne est nettoyée. Retourner à nouveau et "éplucher" comme une anguille. La membrane se décolle avec facilité. Répéter l'opération pour les tentacules.



Bon, je crois qu’il y a aussi des géants avec des oreilles pointues, je n’en suis pas certain, je suis parti avant la fin.

Il y a des amateurs de ce genre de littérature, je n’en fais vraisemblablement pas partie, par contre, les chipirons à l’encre ou la salade de poulpe, pourquoi pas.

J’ai beaucoup aimé ce roman graphique sur la découverte de la tombe de Toutankhamon .

Je connaissais l’histoire de cette fabuleuse découverte mais j’ai appris beaucoup de choses sur la forte personnalité d’Howard Carter .

Et puis quand on ouvre la tombe après maintes péripéties , la momie est dans un troisième cercueil , il y a toujours une forte émotion .

Le texte est très beau , l’époque est bien reconstituée , seul petit bémol , les illustrations sont parfois un peu trop foncées , mais la magie a eu lieu , j’ai littéralement dévoré cette BD , très belle lecture en ces temps de Noël .

Un grand merci à Babelio pour ce dernier Masse Critique de l’année ainsi qu’aux éditions Les Arènes .

Les auteurs Nicolas Juncker et Patrick Mallet se lancent dans une tâche assez ardue, mettre en lumière Joseph Fouché, un personnage quelque peu méconnu du grand public. Et pourtant, n’oublions pas qu’il est un fervent révolutionnaire et qu’il participe à l’effondrement de la monarchie – après un retournement de situation, il se prononce même pour la mort du roi ! Dès les premières pages, on est dedans, c’est rythmé, on n’a pas le temps de reprendre notre souffle…



Cet album a le mérite de retranscrire une histoire passionnante mais ô combien cruelle ! Car oui, on replonge dans ces moments de violence au moment de la période révolutionnaire, alors que s’opposent diverses factions. C’est fait avec brio, le scénario est bien ficelé, il respecte la vérité historique, c’est bien écrit à la fois percutant et très chirurgical par moment.



Bref, un premier tome enthousiasmant qui met le lecteur en appétit pour la suite des aventures de Fouché !



Léger bémol : les dessins ne sont pas à mon goût. Par moments, il m’était impossible de me retrouver dans les personnages… Mais je n’ai pas trouvé cela trop gênant à la lecture !



Une trilogie que l’on conseille bien entendu aux amateurs d’histoire et à ceux qui veulent se cultiver, c’est une lecture en apnée, rythmée et sanglante qui vous attend !
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Cet album débute par une dimension documentaire avec l’attentat du 28 juin 1914 à Sarajevo dans un style très réaliste, cet évènement est exposé en quatre pages et demie. Un peu plus d’un mois après, voici le premier jour de mobilisation dans un village limitrophe du Maine et de la Bretagne. Tout le monde ne croit pas à la promenade de santé annoncée et certaines femmes savent que le feu tue. Aussi Baptiste Beaufils se voit offrir par son épouse une pierre de foudre (la pierre de foudre fait partie de l’univers des Pokémons) afin de lui épargner la mort au champ d’honneur. Le héros sert tout d’abord au 124e RI dont la caserne est en temps de paix à Laval. Il rencontre l’ennemi à Virton en Belgique, non loin des frontières françaises et luxembourgeoise. Quelques temps après la venue d’un réfugié belge à Bois-Colombes, où les soldats du 124e RI sont provisoirement cantonnés entraîne l’évocation de l’apparition de Saint-Michel à Mons (dans la province du Hainaut) puis celles d’anges armés d’arcs et de flèches pour freiner l’avancée des armées allemandes face à des soldats britanniques. Alors que va faire rage la première bataille de la Marne, Baptiste Beaufils apprend le décès accidentel de son fils qui n’avait pas dix ans. Quoique le héros recherche systématiquement les balles meurtrières, il sort indemne de tous les combats grâce au talisman qu’il possède. De sorte que ses camarades le fuient car l’expérience prouve que les soldats qui combattent à ses côtés sont ceux que l’on relève comme morts après la fin de l’engagement. En conséquence la hiérarchie militaire le mute au 19e régiment de chasseurs et il fait connaissance en automne de ses nouveaux camarades dans les forêts d’Argonne. Dans un très jeune soldat breton (Jules Duval) il lui semble voir son fils et le héros confie son talisman à Jules Duval lors d’une escarmouche. Baptiste Beaufils est alors blessé apparemment légèrement d’une balle et peu après il s’enfonce dans les profondeurs de la terre qui prennent l’aspect d’un univers fantastique. Le graphisme un peu naïf de l’ensemble est là pour nous préparer vraisemblablement à la rencontre du monde des elfes lors du deuxième tome programmé en août 2012. Pour jeunes dès 10 ans et adultes.

Bande dessinée en 2 tomes.

Dans ce premier livre trés réaliste, on vit, au tavers du regard de Baptiste Beaufils, le début de la première guerre mondiale, la mobilisation, les premières batailles sanglante.

Peu captivant, le récit sectermine toutefous par un événement très intriguant et surprenant, qui augure certainement d'un second tome plus mystérieux voire fantastique.



A suivre...

Premier tome de la série « Achab ». C’est l’histoire d’un jeune adolescent de 13 ans qui rêve d’embarquer sur un baleinier comme l’ont fait ses frères et avant eux son père, son grand-père…

Il rêve de tuer la baleine blanche, ce monstre légendaire.

La BD décrit très bien le milieu des marins qui ne peuvent survivre que grâce à l’huile extraite de la peau de la baleine. Toute la vie, toute l’économie, dans cette île dépend de ce cétacé qui les terrifie mais leur permet de transcender leur peur.

On découvre aussi les techniques de la pêche, les différentes qualifications avec la voie royale du harponneur.

Cela donne envie de lire les suivants alors que je ne suis pas un vraie amatrice de BD, je suis attachée à Astérix et ses jeux de mots.

Les textes sont bons et les dessins sont superbes.

Fascinée par tout ce qui touche à l’Egypte, il aurait été dommage que je passe à côté de cette magnifique BD !



Déjà, visuellement c’est un coup de cœur : les illustrations sublimes, très détaillées et d’une grande finesse nous immergent dans le récit. Récit qui retrace le parcours d’Howard Carter, depuis les premiers événements qui le mettent sur le chemin du tombeau de Toutankhamon jusqu’à sa mort.



On ressent un travail très documenté et l’ensemble reste ludique. J’ai beaucoup apprécié les quelques pages d’explications en fin d’ouvrage qui ancrent le récit dans un contexte plus large.



Même si l’on connaît l’investissement, l’acharnement et la patience propres au métier d’archéologue, cette BD met en lumière l’extraordinaire destinée d’Howard Carter, ainsi que les obstacles qu’il a affrontés avec entêtement.



J’ai pu approfondir mes connaissances, notamment sur le caractère d’Howard Carter, le contexte politique et les procédés archéologiques. Je recommande donc chaleureusement la lecture de cette BD, qu’on soit passionné par l’Egypte ou non !

Cette bande dessinée est sortie en 2022, probablement pour fêter le centenaire de la découverte de la tombe de Toutankhamon, le 22 novembre 1922 par Howard Carter et son équipe.



Le titre peut prêter à confusion car elle aborde très peu le jeune pharaon décédé à une vingtaine d'années, au XIVème siècle avant notre ère. Toutefois, l'introduction et le dossier à la fin permettent de donner quelques éléments de contexte, charge au lecteur.ice d'approfondir ensuite ses connaissances.



La bande dessinée retrace, en revanche, le parcours d'Howard Carter de ses vingt ans jusqu'à sa mort. Une grosse partie est consacrée à la découverte de la tombe. Et bien que je n'étais pas une novice sur ce sujet, j'ai tout de même appris pas mal de choses sur la découverte en elle-même. Par exemple, je ne savais pas que deux sarcophages étaient collés l'un à l'autre par les onguents de l'époque qui avait durci. Ou qu'Howard Carter avait dû couper la tête du pharaon pour l'extirper de son masque funéraire.



Enfin, le personnage d'Howard Carter est humain : il est le reflet de son temps et certains types de comportement peuvent choquer aujourd'hui. Mais, il a été aussi victime des relations diplomatiques entre l'Angleterre et l'Égypte et a bien eu du mal à travailler sur sa découverte. Les dessins sont également très fidèles à la réalité et agréables à regarder.



Après cette lecture, j'ai très envie de lire La fabuleuse découverte de la tombe de Toutankhamon par Howard Carter.

Dernier volet de la série, toujours une grande réussite, on a vu apparaitre furtivement certains personnages du roman de Melville dans le tome 3, Quiequeg, et un certain Ishmaël, dans le 4e volume, c'est le mystérieux Fedallah qui intervient. Patrick Mallet donne à ce personnage une prestance et un poids en nous éclairant sur son passé, avec talent et respect. Maintenant reste une question en suspens : vaut-il mieux lire "Moby Dick" de Melville avant ou après ? En tout cas, je dois le reconnaitre, la bande dessinée se maintient très honorablement au coté du chef d'oeuvre de Melville.

S'approprier un personnage de roman aussi emblématique que Achab du "Moby Dick", est sans doute très risqué. le personnage du roman de Melville est déjà tellement fort, tellement torturé, tellement profond que raconter sa jeunesse dans une bande dessinée est sans doute présomptueux et qu'un échec, ou même un semi échec pourrait être iconoclaste, voire irrespectueux.

Et Patrick Mallet, je dois le reconnaitre, s'en sort plutôt bien. On se retrouve tout de même dans un récit plutôt dans le style de Mark Twain que dans celui de Melville, teinté parfois de réalisme magique avec les histoires que raconte le vieux conteur manchot. Le dessin est clair, minutieux mais pas redondant, les couleurs sont travaillées en aplats, jouant avec des nuances sépia et des gammes de gris bleutés, en passant de temps en temps à des planches plus vives en couleurs pour certaines scènes côtières. La gamme de couleurs choisie rythme l'histoire, et participe à la clarté du récit. Les personnages, même secondaires, ne sont pas superficiels, même si on se retrouve plus dans Mark Twain que dans Melville.

Seul petit bémol, l'ajout d'éléments à la vie du personnage créé par Melville le trahit un peu. le Achab de Melville est plus tourmenté, Patrick Mallet rallonge la la soif de vengeance par des rajouts de faits, alors que le personnage de Melville a sans doute des raisons plus "mystiques".

Je suis impatient de lire la suite pour découvrir l'évolution du personnage.

Après un premier tome de mise en place, on plonge cette fois dans le coeur de l'histoire lorsque Baptiste Beaufils, le caporal français engagé au front en 1914, se retrouve enseveli sous terre par l'explosion proche d'un obus.

Cet événement lui ouvre l'accès à un monde parallèle... dont je ne dirai pas plus, mais j'ai en tout cas été vraiment bluffé par ce second tome, littéralement fantastique, merveilleux, magique. Je ne m'y attendais pas suite à la lecture du premier tome assez classique.

Superbe histoire.

Je viens de terminer ce tome 3 et je l'ai trouvé très dur...



Achab que tout le monde croyait mort lors du naufrage du baleinier fin du tome 2, est en fait prisonnier dans sur une île peuplée de cannibales que font des sacrifices rituels.

il finit par leur échapper avec Eliec devenu complètement fou)et retourne à Nantucket sur un baleinier qui croise leur route. Il y a eu des morts, des naissances, Emily s'est mariée....

Il mène alors une vie dissolue et, plus tard, reprend la mer sur un bateau dont il est le commandant de bord et emmène avec lui Emily qu'il a fini par épouser.

bientôt, son obsession pour Moby Dick refait surface et il va provoquer des catastrophes.....

Je commence vraiment à trouver Achab détestable avec son obsession démentielle destructrice. il plonge dans la folie et la violence, rien n'existe que ce combat avec le monstre..

les autres personnages sont attachants, les textes et les dessins toujours aussi bons mais cette violence me déplaît et je ne sais pas si je vais continuer à suivre ses aventures.

C’est la première expédition d’Achab! Il apprend à supporter le mal de mer avec les grosses vagues notamment lors du passage cap Horn et veut absolument prouver qu’il manie très bien le harpon. Il va d’ailleurs tenter sa chance avec un dauphin, qu’il va arriver à harponner en restant proche du bateau ce qui lui vaudra la reconnaissance du capitaine. Mais il a du mal avec la discipline, et son insubordination le conduira en fond de cale attaché.

En parallèle, comme il parle sans cesse de la baleine blanche qu’il veut harponner pour venger la mort de son père, cela va lui attirer la réprobation, voire l’agressivité des membres de l’équipage.

Pourra-t-il réaliser la mission qu’il s’est imposée et à quel prix : et l’amour dans tout ça….

Milieu dur, et même si l’histoire d’Achab est intéressante, le massacre des baleines est perturbant sur le plan étique.

A cette époque les romains tentaient de conquérir le nord de Britannia, terres des Gaels et des Pictes. Pour cela le général Horatius a la folie de suivre les conseils d'une sorcière carthaginoise qui veut créer une brèche dans un monde parallèle où vivent de terrifiantes créatures.



J'ai moyennement aimé cette lecture mais je pense que c'est plutôt lié à l'orientation dark fantasy du scénario. Le clin d'oeil à Lovecraft est évident et ravira certainement les amateurs du genre. Moi j'avoue que les mondes parallèles, les monstres démoniaques et invincibles qui en sortent, des résolutions à coups de personnages magiques en veux tu en voilà... j'ai pas adhéré.

Apres je trouve que certains personnages sortent du lot. Le roi Picte sage, courageux et bourré de testostérone n'est pas original, ni particulièrement intéressant. Mais dans son entourage il y a Fergan dont le passé trouble lui fait faire des choix qu'il regrettera, Calum si jeune et déjà si déterminé et surtout Brydia très discrète et qui prend de plus en plus de place.



Le dessin est assez inégal. Il a un bon dynamisme et les arrières plans sont soignés. Par contre sur les personnages dès qu'on est en plan rapproché, ça pèche. Anatomiquement ce n'est pas toujours gracieux, les expressions sont parfois déformées.

Le premier tome était déjà très convaincant, ce deuxième est, de mon point de vue, encore plus réussi.



Les dessins ne me convainquent toujours pas totalement, je ne suis toujours pas sûr de très bien reconnaître les personnages, mis à part Fouché (Barras, je le reconnais surtout à ses costumes, en général réalistes, eux, mais assez clairement ridicules…).



Mais ce Fouché, décidément, est tout à fait intéressant. Impressionnant dans sa façon de préparer, à sa façon obstinée, l’avenir. Il semble avoir eu une vraie vision de ce que devrait être une police moderne… et avoir eu l’énergie de la mettre en place. Et même quand il semble être en difficulté, il a toujours la force de retourner la situation.



Le destin est incroyable, la force de travail l’est tout autant. Et c’est absolument fascinant ! Avec ses dossiers, constitués pour se protéger, Fouché parvient à se faire craindre de tous ceux qui ont quelque chose à perdre.



Alors il ne reste plus qu’à attendre la sortie du tome suivant… et avec quelle impatience…
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Deuxième volet du "Achab" de Patrick Mallet, ici Achab part en mer sur un baleinier. On sort de Nantucket et le récit change de ton. J'avais comparé le premier volet à du Mark Twain, mais ici le récit se rapproche plus de Melville, plus grave, plus tendu, moins manichéen. La mer et la chasse à la baleine prennent une plus grande place dans le récit, et Moby Dick s'enrichit d'une véritable personnalité. Les couleurs, jamais saturées, sont toujours superbement cohérentes avec l'histoire, lui conférant une atmosphère XIXe siècle. Le dessin est élégant et lisible et rend la lecture agréable et fluide.

J'ai fait là un voyage en mer beau et terrible, comme toute référence au Moby Dick de Melville se doit de l'être.