Cornélius Shiel commence de manière assez magistrale. C'est franchement une belle entrée en matière où notre jeune écrivain va vite basculer dans le paranormal. le récit de ce premier tome est totalement maîtrisé de bout en bout. C'est même audacieux quant au point de vue choisi et c'est ce que j'ai apprécié.
En effet, l'auteur semble démontrer que dans la lutte des forces du bien contre le mal, toutes les parties sont fautives par les exactions commises. Il va placer son héros du côté obscur c'est à dire comme le confident d'un agent du mal. Bref, il faut se préparer à être du côté de satan contre les anges de dieu. C'est quand même un peu poussif. Cependant, l'auteur trouve la manière de nous faire l'accepter et cela constitue l'originalité de cette oeuvre.
Par ailleurs, le graphisme est époustouflant ce qui ne gâche rien à la bonne idée de départ. Il y a une réelle maîtrise du dessin. Les planches et les couleurs sont de toute beauté.
Le cliffhanger final permet de relancer l'intérêt de la série qui ne va s'étaler que sur trois tomes. Cela promet d'être intéressant.
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Les aventures relatées sont hautes en couleurs, parfois un peu « too much », mais elles ont avant tout le mérite d’éviter le manichéisme propre à ce genre de récit. Dans la lutte incessante entre le bien et le mal, il est agréable de naviguer en eaux troubles, entre les deux.
Lire la critique sur le site : Auracan
Un album intrigant et peut-être juste trop court pour que l’on puisse percevoir une réelle cohérence. Un autre tome nous permettra d’en avoir le cœur net.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Si le trait est classique, la mise en planche n’hésite pas à briser le cadre traditionnel du gaufrier pour apporter rythme et mouvement à une biographie qui ne laisse que peu de répit au lecteur. À l’évidence, une série qui débute de bien belle manière.
Lire la critique sur le site : BDGest
Le début ressemble beaucoup à l’œuvre de Anne Rice où un vampire raconte sa vie à un jeune journaliste [...] mais Mallet réussit à innover. Contrairement à Entretien avec un vampire, on s’interroge sur les véritables raisons qui ont poussé Cornélius à raconter son histoire.
Lire la critique sur le site : Bedeo
L'étrangeté est le condiment nécessaire de toute beauté.
Le Comte de Monte Cristo 1