Patrick Senécal

Sur le seuil

Le mal existe et il est présent plus que nous le croyons. Voici ce que Patrick Sénécal veut nous faire croire avec ‹Sur le seuil›, son roman paru en 1998. Mais le mal existe-il vraiment? À vous de juger en lisant cette magnifique œuvre qui nous transporte dans l’étrange univers de la psychiatrie. Sur le seuil est un roman rempli de suspense et de rebondissements. Vous ne pourrez pas vous arrêter lorsque vous aurez entamé la lecture de ce chef-d’œuvre.

Patrick Sénécal, le maître de l’horreur québécois, réussi encore une fois à nous émerveiller tout en nous dégoutant avec son roman de 430 pages. Sur le seuil, publié par la maison d’édition ÀLire, raconte l’histoire de Paul Lacasse, psychiatre à l’hôpital Sainte-Croix, dans les environs de Montréal. La vie du docteur Lacasse est bien monotone, presque ennuyeuse, jusqu’au matin où le célèbre écrivain de livres d’horreurs Thomas Roy est placé en observation à l’hôpital suite à une tentative de suicide manquée où on avait retrouvé Roy à moitié encastré dans une fenêtre de son appartement avec les 10 doigts coupés. Tout au long de l’histoire, le docteur Lacasse ainsi que sa collège Jeanne Marcoux découvriront des informations aussi étranges que paranormal ce qui les feront douter de leur raison, de leur éthique et de leur croyances. Tout ceci n’est-il qu’un mauvais rêve ou Thomas Roy est-il vraiment une réincarnation du mal?

J’ai adoré ce roman! Surtout à cause de l’énigme qui nous fait douter du raisonnement du docteur Lacasse. Malgré quelques longueurs, le suspense concernant la vérité est gardé du début à la fin, ce qui nous surprend lorsque nous lisons les dernières lignes de ce roman merveilleux. Les personnages jouent aussi un rôle très important dans ce livre. Même si parfois ils peuvent nous contredire, ils sont la raison pour laquelle nous ne pouvons pas décrocher du livre. L’attitude un peu naïve de Jeanne et celle trop rationnelle de Paul s’Associent très bien, ce qui fait en sorte que chaque dialogues entre les personnages nous rapproche peu à peu de la vérité concernant le cas Roy

Pour conclure, Sur le seuil est un roman que tout amateur d’horreur et de suspense se doit de lire. L’énigme est très présente et les personnages font vivre le roman dans notre tête tout au long de la lecture. Vous devez absolument lire ce livre! Une merveille!



Thomas Comeau-Desrosiers

J'ai beaucoup aimé et j'ai également eu très peur. Frisson garantie si vous avez le courage de poursuivre l'histoire jusqu'au bout. J'ai été accroché dès la 2e page et j'ai dû me raisonner en me disant que je ne pouvais quand même pas passer mes journées à lire, que j'avais quand même des tâches à faire!!!!!!! C'est d'ailleurs ce qu'il y a de magique avec Sénécal, on est jamais déçu avec lui car il arrive toujours à venir chercher l'horreur à un endroit inconnu de nous-même. Ce n'est pas mon premier roman de cet auteur. J'ai commencé par Hell.com et c'est ce qui m'a fait le découvrir et qui m'a donné envie de lire tous ces livres...ce que je fais...en faisant étirer le plaisir comme je peux! Je vous conseille fortement cette histoire qui ne pourra que venir vous cherchez. J'ai rarement lu une finale aussi intense. J'ai terminé hier soir et j'en ai d'ailleurs rêvé toute la nuit. À lire sans faute!!!!!!

Une lecture hypnotisante et fascinante...



Un psychiatre, doutant de tout et qui, en fin de carrière, a perdu toute foi en sa profession, qui n'arrive plus à définir s'il ressent encore quelque chose pour le monde qui l'entoure (ses patients, ses collègues, sa femme...) reçoit un ultime patient : le romancier Thomas Roy. Personne ne comprend pourquoi ce célèbre auteur de thrillers horrifiques, au sommet de sa gloire, a essayé de se suicider après s'être automutilé. Profond accablement après une déplorable agression ? Dépression parce que se sentant coupable pour avoir exploité tant d'horribles faits divers dans ses romans ? À moins que ce soit la crainte... la terreur... de quelque chose ou quelqu'un ?



L'histoire que raconte Senécal ressemble à une traversée d'une forêt sombre, une nuit sans lune... d'abord vous avancez, sûr de vous... Un subit bruissement vous fait dresser les oreilles... aux aguets maintenant, vous poursuivez... le cheminement vous semble long... un autre bruit hâtif vous fait presser le pas... appréhensif, vous continuez, à court d'haleine mais comme magnétisé... Quand, soudain... Vous vous trouvez sur le seuil d'une trouée... et toute l'horreur retenue vous saute alors à la gorge !

« Sur le seuil » est le troisième roman que je lis de Patrick Senécal, acheté dans le cadre de la Foire du livre de Bruxelles. C’est un roman qui se situe plus dans le fantastique que les deux premiers livres lus. On retrouve ici le satanisme et le thème de l'aliénation mentale.



Thomas Roy, écrivain de livres d’horreur fortement médiatisé, est retrouvé catatonique dans son appartement. Seul, mutilé, presque défenestré. Pour le sortir de son état psychique et découvrir la raison de son état physique, il est interné dans un hôpital psychiatrique de Montréal et soigné par un psychiatre, le Dr Paul Lacasse. Paul Lacasse est un psychiatre blasé et découragé par un métier qu’il qui ne lui apporte plus aucune satisfaction. Au contraire de sa collègue et amie Jeanne Marcoux, jeune psychiatre, passionnée par son métier. Avec le temps, tous les deux pensent que Thomas Roy serait lié à une série de tragédies humaines utilisées dans ses romans. À l'aube de sa retraite, Paul Lacasse s’occupe de ce cas au-delà de toutes compétences professionnelles car il ne veut pas rester « sur le seuil » de la porte derrière laquelle se trouve la vérité.



Le psychiatre est ici le personnage principal du roman. Il est confronté à une situation absurde et impossible à accepter pour le scientifique qu’il est. La seule explication valable serait la folie de l’écrivain. Pendant l’enquête, l’auteur révèle les difficultés du psychiatre avec sa femme, ses patients et même avec sa collègue Jeanne.



Jusqu’au dénouement, l’emprise du surnaturel sur les événements reste crédible et garde le lecteur en haleine. L’intrigue est classique mais je la trouve habilement travaillée. Seul point noir, certaines longueurs.

Cinquième Senécal que je lis ce mois-ci. Décidément, j'ai du mal à lâcher cet auteur que je viens de découvrir mais que je commence à bien connaitre maintenant !



J'ai mis un peu plus de temps à lire ce roman-ci. En effet, si le suspense est bien présent tout au long du roman, il ne devient intenable qu'à la fin. Le rythme est moins frénétique que dans les autres, ce qui m'a donc permis de le lâcher de temps à autre.



« Je dois chercher, fouiller, aller jusqu'au bout... »

« ... car le Mal ne meurt jamais... »



Décidément, « aller jusqu'au bout » et le Bien et le Mal sont deux thèmes chers à Senécal puisqu'ils sont très présent dans « Aliss» et « Oniria », de la même façon. Que se passe-t-il lorsque l'on voit le Mal ?

« Oniria » laissait présager une horreur sans nom, c'est ici également le cas. Je me pose la question mais, à mon avis, peut-être que le savoir n'est pas une si bonne idée.

L'auteur l'a-t-il vu un jour pour écrire de pareilles histoires d'horreur ? Je me pose la question. Surtout que dans ce roman, il est question d'un écrivain dont le genre de prédilection me fait penser à Senécal. Est-ce ainsi qu'il s'imagine ? Mystère.



Encore un roman qui fait froid dans le dos ! Des personnages bien travaillés, auxquels on s'attache et une histoire d'horreur qui fait frissonner le lecteur, à lui en donner des cauchemars...

On parle de l'auteur comme du S. King Québécois... personnellement, je le trouve bien plus perturbant que ne l'est l'auteur américain (que j'aime beaucoup également mais qui ne m'a jamais vraiment perturbée).



En conclusion, on retrouve ici une ambiance propre à Senécal, qui perturbe, empêche de dormir et qui est pourtant absolument fascinante. Pour moi, ce n'est pas le meilleur de Senécal mais, cela reste tout de même très bon. Plus je découvre cet auteur et moins j'ai envie de le rencontrer curieusement...

Thomas Roy, écrivain de livres d'horreur adulé au Québec, est retrouvé chez lui les doigts coupés et catatonique. Paul Lacasse, le psychiatre qui le prends en charge, est un homme désabusé, il ne croit plus en rien. Jusqu'à ce que peu à peu son intérêt soit éveillé par ce patient qui finalement s'avère bien différent de tous ceux qu'il a traité.



Patrick Sénécal a fait du Mal un personnage à part entière et il nous démontre son pouvoir. Avec un coté surnaturel qui fait froid dans le dos, cette histoire nous emmène aux portes de la folie. Mais est-ce bien une psychose quelconque qui s'empare de certains ou est-ce le Mal, telle une entité, qui les guide ?



Comme toujours dans ses romans, Patrick Sénécal appuie là où ça fait peur. L'être humain et ses travers, ses vices, ses défauts, sont le terreau dans lequel germe ses histoires et c'est toujours édifiant et quelque part salutaire de s'y confronter.

Whoa, quelle lecture ! Avec Sur le seuil, j'entre dans l'univers de Patrick Senécal pour la première fois et je n'en suis toujours pas revenue...



J'ai été happée dès les premières pages et je ne l'ai plus lâché. Si vous n'aimez pas les scènes trop macabres, passez votre chemin.



Dans ce livre, on suit, à la première personne et au présent, le psychiatre Paul Lacasse qui s'occupe d'un écrivain d'horreur à succès qui s'est coupé les dix doigts avant de tenter de se suicider. Ce roman est sur le fil entre la rationalité et la folie. Le psychiatre essaie de comprendre ce cas tout en se basant sur ses connaissances rationnelles, un combat psychologique très prenant et fascinant. Les dernières pages de ce roman sont insoutenables mais naturellement amenées par l'auteur et le surnaturel reste malgré tout "crédible" dans ce roman.



Au final, j'ai été surprise de l'emprise qu'a eue ce livre sur moi avec un suspense haletant, un véritable page-turner mais il est vrai que je suis toujours bonne cliente pour ces thrillers très psychologiques à la limite de la folie. Pour autant, il faut vraiment saluer le travail d'écriture pour rendre les émotions, les peurs et les doutes des personnages si réels. Ce livre n'est pas tout récent et j'ai eu particulièrement plaisir à retrouver des disquettes et des cabines téléphoniques !!!

Le mal existe-til ? Pourquoi ces gens si ordinaires deviennent-ils subitement des tueurs à sang froid? Que leur arrive-t-il ? Et cet écrivain célèbre, d’où tient-il toutes ses idées ?



Le thème du mal qui souffle à l’oreille des écrivains d’horreur n’’est pas nouveau chez Sénécal. Déjà avec « l’autre reflet » et d’une certaine façon avec « le vide », il nous montre que le métier d’écrivain demande de sérieux investissements émotionnels. On n’en ressort pas indemne, écrire de telles horreurs fait perdre une part d’humanité et de foi. Les yeux et les pensées s’abîment face à de telles descriptions précises, presque chirurgicales.

L’écriture fluide est toujours aussi agréable, un page turner de l’indescriptible. Et même si, passé la moitié du livre, on entrevoit doucement le dénouement fatal.

Plusieurs fois, j’ai eu peur de tomber dans une explication bas de gamme, comme parfois avec certains thrillers, on monte en puissance, climax, et puis..pfff… pas de fin digne du reste du livre. Ici, tout est parfait, tous les éléments y sont depuis le début et l’issue n’aurait pu être différente.

M. Sénécal, vous êtes devenu mon auteur préféré.

J’en ai déjà parlé, mais, il faudrait vraiment faire quelque chose pour vos couvertures de livres, elles sont horribles, vieillottes et ne donnent vraiment pas le goût de vous lire alors que….

L'écriture est assez simple et porte le coup là où il faut : des chapitres courts, un rythme soutenu et... comme une ambiance de huis-clos où nous suffoquons presque. Nous avons donc Paul, médecin psychiatre qui va nous emmener avec lui dans une quête, à la recherche de la vérité. Dans cette course très particulière, l'auteur ne nous ménage pas : on touche un sujet fragile, la religion et la psychologie, diverses croyances et grandes peurs.



Prenant d'abord le cas Thomas Roy "à la rigolade", l'intrigue se veut de plus en plus pressante pour montrer que rien n'est anodin dans le début de l'histoire. On avance lentement, certes, mais prudemment. C'est d'un coup que tout se déclenche, quand notre psychiatre rentre dans une sorte d'enquête avec une de ses collègues et un journaliste assoiffé de succès. Son rêve ? Écrire un livre sur Roy, son passé troublant, son empreinte en tant qu'écrivain. Il veut alors à tout prix trouver une explication sur ce qui lui arrive et ce qui pourrait en découler.



L'histoire prend alors un tournant tragique, fulgurant et déroutant. C'est à la limite de la gène que je ferme ce livre en me demandant si Sénécal ne serait pas un petit peu Roy ;)



Si, comme moi, vous avez entendu parlé de l'auteur mais n'avez pas creusé plus que ça la question, je vous conseille vraiment cet ouvrage. Je ne saurais pas dire s'il est représentatif mais... Dieu que l'intrigue est génialissime !
Lien : https://jetdemot.wordpress.c..

" Sur le seuil " roman coup de point assez glauque et très trash , oui parce-que sinon se ne serait pas Patrick Senécal .



Durant toutes ma lecture, je me suis dit, je sais qu'à un moment donné " boum " le roman va basculer dans l'horreur totale et effectivement se fut le cas.



Paul Lacasse, 52 ans psychiatre depuis 25 ans, après avoir vécu et vu tellement de situation d'horreur avec ses anciens patients schizophrènes dans son ancien hôpital psychiatrique décide de se retirer dans un autre hôpital plus calme pour essayer de terminer sa carrière paisiblement. Il est sûr de lui, l'hôpital Sainte-Croix va lui permettre de repartir à zéro et d'avoir des patients beaucoup plus calme, comme ils les appellent ses " petits-schizophrènes et ses gentils PMD (maniaco-dépressifs) .



Enfin, c'est ce qu'il croit ... Jusqu'au jour où un nouveau patient va changer toutes ses perceptions sur son métier de psychiatre.



Thomas Roy, un écrivain le plus adulé du Québec, et retrouvé horriblement mutilé et catatonique chez lui, il est amène à l'hôpital Sainte-Croix et c'est ainsi que le loup entre dans la bergerie.



Rien n'y fais pour le psychiatre Thomas Roy est un homme banal, un cas qu'il y a traité comme tant d'autre, il ne se doute de rien.



Pourtant , il est loin d'imaginer que sa vie va bousculer du jour au lendemain dans une histoire complètement dingue, une histoire qui va l'emmener à la naissance du mal, dans toute sa totalité.



Malgré tout, il va chercher à comprendre, mais tout sa vie personnelle va en prendre un sacré coup.



Ce roman fantastique - horreur, m'a fais déraper dans une histoire vraiment très noir, taché de sang. J'en ai encore des frissons.



L'auteur ici traite un sujet bien maîtrisé, le fanatisme religieux, le Mal dans toute sa splendeur, la psychologie et la terreur ensemble. C'est tellement bien écris, que je suis tombé à nouveau dans une histoire à laquelle je ne m'y attendais pas du tout, mais vraiment pas, puisque jusqu'à la dernière page du livre, l'auteur m'a tenu en haleine et pourtant ce roman à quelques années au compteur.





Je suis forcé de constater à nouveau encore une fois qu'on voit de quoi et capable un homme avec un peu de pouvoir, c'est complètement dingue, car même à l'heure d'aujourd'hui, c'est ce qui passe actuellement, on peut du jour au lendemain sombrer dans une spirale irréversible.



Devenir par de simples mots, de simple pensé, un objet conditionné et pourtant ici, c'est du fantastique horreur et pourtant, il n'y a qu'un pas vers la réalité.



L'auteur arrive toujours à être très proche de la réalité.



Ce roman est vraiment hard, mais punaise, il est vraiment génial.

Un écrivain de romans d ‘horreur qui se mutile, un psychiatre désabusé par son métier et un journaliste un peu trop enthousiaste, tels seront les personnages principaux de ce roman d’épouvante qui a de très nombreuses qualités.

Jusqu’à maintenant, quand j’avais envie d’un roman terrifiant bien écrit et aux personnages travaillés, je choisissais un livre de James Herbert ou de Graham Masterton.

Je sais que désormais, je pourrais me plonger dans un titre de Patrick Sénécal avec le même plaisir.

« Les coïncidences ça n’existe pas », n’arrête pas de répéter Leroy Jethro Gibbs, un personnage de la série tété NCIS et, en lisant ce roman, on se rend compte que c’est tout à fait exact.

Vous aimez les récits qui vous embarquent immédiatement, vous n’avez pas peur des scènes sanglantes et des descriptions assez crues d’actes odieux, vous aimez flirter avec le surnaturel et l’idée de découvrir le Mal vous fascine ? Foncez !

De temps en temps, je quitte l'univers purement SF et fantastique pour m'autoriser une petite incursion sur le territoire du thriller. Patrick Sénécal fait partie de cette liste d'auteurs que je veux découvrir. Alors quoi de mieux qu'un thriller fantastique pour une première approche ?

Le résumé est intrigant et les critiques sont enthousiastes. Donc allons-y !



Et bien, je l'ai littéralement dévoré en une journée. L'histoire est extrêmement prenante. C'est sombre, dramatique, et tellement mystérieux. L'auteur parvient à parfaitement distiller les informations, les détails, les éléments de compréhension. A chaque fois qu'il y a un nouvel indice, on est pris dans le jeu de la déduction. On mène sa propre réfléxion en même temps que les protagonistes. Et au moment où on trouve la réponse et qu'on se dit que c'est dommage d'avoir déjà indiqué la majeure partie du dénouement final aussi tôt dans le bouquin, et bien non on se rend compte que c'était parfaitement calculé, et que Sénécal maitrise en fait très bien son métier. Et ainsi chaque pierre s'ajoute à l'édifice, jusqu'à une conclusion épouvantable et terrifiante.



Les personnages sont très bien dessinés aussi, et je les ai trouvé très justes. Le narrateur, acteur principal de l'histoire, est terriblement humain avec toutes ses faiblesses et sa lâcheté. Il est totalement désabusé, et ne croit plus en rien du tout. Aussi il lui faudra remettre en question une partie de lui-même pour parvenir à bout de cette énigme si obscure.



En conclusion, je peux dire que j'ai découvert un brillant écrivain, pour un excellent divertissement qui m'a pris aux tripes dès le début pour ne plus me lacher par la suite. Et même encore maintenant, j'ai cette dramatique partie finale qui hante mon esprit. Il y a, grâce à l'épaisseur voulue du personnage principal aidée par une narration à la première personne, et une structure d'écriture basée sur des paragraphes courts, beaucoup de dialogues, ainsi que de pensées personnelles, une intéressante réflexion sur la croyance en la psychiatrie, sur la frontière entre la science, le surnaturel et la religion. Ce n'est absolument pas lourd ou pompeux, mais plutôt bien emmené tout au long de l'histoire.



En tout cas, une chose est sure c'est que je reviendrai.

Ce n’est pas souvent que je plonge dans un thriller fantastique, je dois dire que je fus happée par l’histoire et l’ai lue en peu de temps.

Le roman débute lentement. On découvre la vie d’un psychiatre, Paul Lacasse, le narrateur qui semble blasé de tout. Il envisage de prendre sa retraite prochainement.

Le cas ‘Thomas Roy » l’interpelle. Imaginez, le plus grand auteur de romans de terreur du Québec est retrouvé chez lui, mutilé.L’auteur est dans un état catatonique. Il va être « interné » dans le service de ce psychiatre.

Agression, suicide ?

Le psychiatre avec sa collègue, fan de cet auteur vont tenter de comprendre ce qui s’est réellement passé. Ils découvrent des faits troublants, inimaginables, des événements monstrueux. Les conséquences pourraient être terrifiantes.

L’auteur distille des pensées personnelles, une intéressante réflexion sur la croyance en la psychiatrie, sur la frontière entre la science, le surnaturel et la religion.



Maintenant, à vous de choisir, lecteurs, vous restez » sur le seuil « ou vous continuez votre lecture et vous plongez dans l’horreur.
Lien : https://livresdunjourblog.wo..

Après avoir lu l'hiver dernier Hell.com en quelques jours, complètement happée par l'histoire et ses personnages, je me suis dit qu'il était temps de replonger dans du Senecal.



Je pense que j'en attendais trop, j'avais tellement aimé Hell.com que celui-ci m'a un peu déçu. J'ai quand même aimé ce livre, mais j'y ai trouvé trop de répétitions concernant l'état d'esprit du personnage principal. Chaque page il nous ressasse ses doutes, son mal-être, son côté rationnel... et c'est un peu pesant.

Je m'attendais aussi à plus glauque, sachant qu'on retrouve la moiteur de Senecal principalement à la fin du livre.

Ajouté à cela que je n'ai pas trouvé sympathique du tout ce Dr Lacasse, limite même antipathique. Un personnage qui n'est pas en période de lassitude mais plutôt en pleine dépression, qui veut toujours avoir raison, froid...

C'était pourtant déjà le cas avec son personnage principal dans Hell.com, mais pour lui j'avais fini par ressentir une certaine compassion.



Et je crois que ce qui m'a surtout empêché d'apprécier pleinement le livre, c'est le fait d'avoir compris dès le début du livre ce qui se tramait derrière tout ça.



Mais c'est un bon livre malgré tout que je recommande. Il me restera à plonger dans Le vide, du même auteur.

Encore une fois je ne suis pas déçue par Patrick Senécal! Je dois dire que ce n'est pas mon roman préféré parmi son oeuvre, mais je l'ai tout de même dévoré comme tous les autres. Cet auteur a le don d'attiser la curiosité du lecteur dès les premières pages, et d'ajouter avec un rythme parfait des morceaux au casse-tête pour une finale incroyable. Pour Sur le seuil, je crois qu'il est impossible de prédire la finale et c'est ce qui fait sa beauté. Ce qui est certain, c'est qu'avec Senécal il ne faut jamais s'attendre à une fin heureuse, et dans ce cas-ci, la fin m'a particulièrement horrifiée. Cette image du prêtre chauve a été très concluante pour m'effrayer, et je vais définitivement y penser pour les jours qui suivent.

À quiconque ayant apprécié le livre et désirant écouter le long-métrage réalisé par Éric Tessier, s'abstenir. Les détails sont manquants et beaucoup d'aspects modifiés, le jeu d'acteurs est nul (je pense ici à Thomas Roy et son agent M. Michaud, assez peu convaincants) et l'intensité du roman a été complètement perdue dans cette adaptation selon moi. En lisant le roman et en sachant qu'il existait un film basé sur celui-ci, j'avais peine à imaginer qu'on aie pu reproduire de façon convaincante les scènes décrites par Senécal, et il s'avère que j'avais raison. Bref, lire le livre absolument et éviter le film carrément.

Diantre que j’aurai ramé !



Quatre mois pour terminer ce malheureux bouquin !



Je m’étais fait au style un peu simpliste de l’auteur. Pas de jolies formulations, de phrases poétiques ou mots choisis… Du simple, du basique, du courant, soit.



Mais au moins quelque chose accrochait dans les autres…

Là, rien.



On nous présente une situation qui n’est pas décrite de façon à susciter l’effroi (contrairement à du King, Thilliez ou comparses). Surtout que le personnage principal doute. Comme on suit l’action à travers ses yeux, qu’il n’a pas peur mais n’y croit pas, ça n’émeut guère.



Ensuite, une grosse partie du bouquin consister à douter pour cet homme, sur des choses que nous, lecteurs, on a déjà comprises être vraies. Il faut donc énormément de temps pour que Paul se réveille et arrive à notre niveau. Loooong et répétitif.



Enfin, les doutes de cet homme, au-delà de la situation, concernent sa vie, son boulot. Alors d’une part, ça ne m’a pas intéressé une seconde. Et d’autre part, j’ai trouvé que ça n’était qu’esquissé, sans profondeur, sans véritable connaissance de la psychiatrie (ou alors l’auteur ne le montre pas).



Bref, ça se réveille au chapitre 19 (à la fin, quoi) pour deux très bons chapitres. Et on regrette que tout ne fut pas ainsi mais au moins, on est content d’avoir quand même quelque chose à se mettre sous la dent…

Paul Laçasse est psychiatre à l'hôpital de Montréal.

Depuis plusieurs années, ne croyant plus à ce qu'il fait professionnellement et se posant des questions existentielles restant sans réponses, il tombe dans la dépression.

Avant de décider à prendre une retraite anticipée, un nouveau patient va compléter son service.

Il s'agit de Thomas Roy, un écrivain d'horreur très populaire, emmenait en état de catatonie suite à une tentative de suicide.

Pensant avoir à faire à un cas comme tant d'autre, qui ne lui donne aucune satisfaction, Paul va devoir gérer sa collègue fan de l'auteur, ainsi qu'un journaliste très envahissant cherchant la moindre information, afin d'écrire une biographie.



Après une semaine, notre spécialiste va finir par se rendre compte que son patient souffre d'autre chose que d'un problème mental et va à contre coeur mener une enquête sur la vie de l'écrivain, quitte à lui même sombrer dans la folie au fur et à mesure qu'il en apprend.



Ayant lu plusieurs livres de Patrick Sénécal, "Sur le seuil" est sans nul doute l'un de ses meilleurs, jouant entre folie et surnaturel.

Deux psychiatres sont intrigués par un patient très connu qui a tenté de se suicider; au fur et à mesure de leurs recherches le mystère s'épaissit et l'inconcevable prend forme peu à peu. Cette trame aurait pu donner un excellent thriller d'horreur et plusieurs ingrédients y contribuent. Les intrigues se superposent efficacement, notre curiosité est titillée, le rythme est haletant, les développements habilement amenés. Malgré tous ces éléments positifs j'ai tiqué sur un aspect essentiel: à mes yeux ces deux psychiatres ne sont absolument pas crédibles en tant que professionnels de la santé mentale. Ils se comportent plutôt comme deux adultes immatures, incapables d'affronter la vraie nature de leur relation et manquant cruellement de recul et de compétences face à leur patient. Comme c'est la colonne vertébrale du livre, il y a comme un problème . . . Outre cela cette lecture est correcte à défaut d'être emballante.

Troisième roman de Patrick Sénécal et le premier que j'ai lu de cet auteur, mais il n'est jamais trop tard pour bien faire, d'autant que Sur le seuil est un roman d'horreur fantastique, l'un de mes genres préférés.

L'auteur a pris le temps de mettre l'histoire en place et j'ai eu cette impression de lenteur, tout en étant embarquée très facilement, ce qui peut sembler contradictoire, mais ça arrive, comme quand on a besoin de s'installer confortablement pour déguster.

L'histoire, tout le monde la connaît, elle a été reprise dans de nombreux commentaires... l'inconvénient "d'arriver après la bagarre". J'ai aimé que toutes les clés ne nous soient pas apportées sur un plateau et que Patrick Sénécal nous fournisse des indices, de péripétie en péripétie, au fil des pages, nous permettant de laisser dériver notre imagination et d'anticiper la suite du récit, tout en nous laissant suffisamment dans le flou pour pouvoir créer la surprise en nous égarant à maintes reprises. On ne fait donc qu'entrevoir, ce qui attise notre curiosité.

Les personnages sont attachants, et l'écriture, si élaborée qu'elle semble simple, nous fait très vite tourner les pages. Parce que non, ce n'est pas si facile d'écrire simplement. L'auteur le fait avec style et il m'a bluffée. En tout cas, une fois qu'on a ouvert ce livre, on ne le lâche plus.

Et donc au départ, je m'attendais à un thriller psychologique, mais j'ai réalisé que c'était bien un roman d'horreur que j'avais entre les mains. Décidément, j'étais loin d'en avoir fini avec cet auteur.

Auteur culte au Québec, Patrick Sénécal détient une imagination de folie dans chacun de ses romans, peu étonnant que tous ses livres soient tantôt en rupture de stock et tantôt adaptés au cinéma.



Anxiogène, haletant, folie furieuse, intrigue sensationnelle, Sur le seuil maitrise tous ces ingrédients qui font de ce thriller, un livre impossible à refermer, le front suant, les nuits blanches, la peur au ventre.



Pourquoi l'écrivain fétiche Thomas Roy s'est-il mutilé les doigts et voulut se suicider? A l'hôpital psychiatrique où le Dr Paul Lacasse et sa jeune collègue Jeanne Marcoux travaillent, les voilà en charge de cet écrivain retrouvé à moitié mort dans un état lamentable et catatonique. Les jours passent et le silence résonne comme un cri d'outre tombe. Monette, le journaliste s'en mêle, voulant absolument écrire un roman sur cet écrivain culte. Jeanne voue elle une dévotion sans précédent pour ce romancier de l'horreur qu'elle considère comme le meilleur écrivain de ce genre de tous les temps. Puis, personnage phare, le Dr Paul Lacasse qui semble au bout du rouleau mais ne se départit pas de sa mission à l'hôpital nous servant à l'occasion des passages assez mémorables et drôles de son expérience professionnelle. Un paradoxe bien appréciable dans cette histoire plus qu'anxiogène.



Les livres horrifiques de Thomas Roy semblent étrangement reliés à la réalités et lorsque la vérité apparait peu à peu, la folie semble insaisissable. Entre travail scientifique et irrationnalité, Sénécal nous perd dans le labyrinthe de la folie, thème qu'il semble affectionner particulièrement.



Après avoir eu un gros coup de coeur pour 5150, rue des Ormes, j'ai jeté mon dévolu sur ce thriller qui a rempli son rôle avec brio. Sans quelques longueurs qui nuisent un peu à la fluidité de l'histoire, ce roman est impeccable sur toute la ligne avec une mention particulière pour le psychiatre Paul Lacasse qui est travaillé finement. On rentre en immersion totale dans le psyché de cet homme, dans ses peurs, ses doutes, sa fatigue professionnelle et existentielle. Sa dernière affaire avant sa retraite, Thomas Roy, risque bien de lui apporter pas mal de sueurs froides.



Comment faire accepter à un psychiatre que certaines choses échappent à la logique et à tout entendement scientifique? Quelles sont les limites de l'équilibre mentale?



Quand la littérature rejoint la réalité, quand la fiction s'inspire de la vie à un point tel que nous lecteurs, entrevoyons le début d'un état panique, j'en appelle au maitre de l'horreur: Sénécal.



Un auteur que je vous recommande de découvrir si l'envie de frissonner vous titille.