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Critiques de Paul Vacca (171)
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Au jour le jour

Un vrai coup de coeur ! J'ai adoré ce roman qui nous plonge dans les différentes sociétés parisiennes du 19ème siècle. L'humour omniprésent rend cette lecture très réjouissante. Le style est également un véritable régal et l'histoire est bien menée. J'ai adoré. Il y avait longtemps que je n'avais pas passé un aussi bon moment. Enfin un vrai récit avec des personnages hors du commun, des aventures, une ambiance et du rire avec des références bien décalées. Je recommande cette bouffée de bonne humeur !
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Délivrez-vous !

Paul Vacca sait mettre les mots sur nos idées, impressions, en matière de lecture, numérique ou papier ?

Si je peux lire aussi bien l'un que l’autre je suis malgré tout une inconditionnelle de ce moyen d'évasion extraordinaire qu'est le livre papier, qui fonctionne partout, sans électricité ni chargeur, qui m'emporte au loin me fait rêver, imaginer, pleurer ou rire, réfléchir et aimer...

Rien ne remplace le bonheur d'un livre entre les mains !
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Délivrez-vous !

Ce livre je l’attendais avec impatience. Paul Vacca est comme moi un amoureux du livre papier. Celui que l’on peut toucher et sentir. Celui que l’on peut collectionner sur des murs entiers. Celui que l’on achète en librairie ou que l’on emprunte dans les bibliothèques. Ou encore celui que l’on peut offrir et prêter.



Son essai est un hymne à l’amour de ce livre papier face au livre numérique.



Pour Paul Vacca, le livre papier n’est pas mort. L’ebook, son concurrent, ne connaît pas un essor aussi incroyable que ça en France comme aux Etats-Unis où il ne représente au final que 5% du marché. Il pointe aussi le faite que cet objet est très limité. On ne peut pas le prêter par exemple à moins prêter sa liseuse ou son smartphone.



Le modèle vendu par Amazon comme acteur unique du marché du livre (papier et numérique) a eu un impact pendant un temps sur les librairies mais les choses semblent s’inverser doucement. Les libraires ont su se renouveler en créant par exemples des rencontres entre auteurs et lecteurs. Paul Vacca résume ça en citant un jeune professeur qui parle des trois C : Communauté, Choix et Chaleur. La force des libraires est là et ne pourra pas être remplacé par Amazon.



Il montre aussi la force des libraires face à Amazon avec en citant un livre « the Unknown Unknown » qui partage le savoir humain en trois catégories : le « connu connu », l’ « inconnu connu » et l’ « inconnu inconnu ». La dernière catégorie s’applique aux libraires qui peuvent nous faire découvrir des livres qu’on ne connaissait pas et que l’on ne savait pas ne pas connaître.



Pour Paul Vacca, le livre est surtout le meilleur moyen de se déconnecter pour mieux se reconnecter au réel, au monde. On peut citer l’exemple des livres dits « classiques ». Ils ne sont pas figés dans leur temps mais ils nous offrent un regard neuf sur notre monde.



Il y a tant de choses dans ses cent pages pour nous montrer que le livre papier n’est pas mort tout comme le vinyl. Il va juste se réinventer à travers tous les acteurs de cette chaîne du livre. L’épilogue de cet essai nous le montre bien à travers une petite histoire. Dans le futur à l’ère du tout numérique, se déconnecter avec le livre sera ce qu’il y a de plus moderne à faire.



Il était pour moi normal d’en parler ici sur le site Les Petits Mots des Libraires qui défend ce livre papier à travers le travail des libraires qui nous garantissent la diversité là où d’autres la limite avec des algorithmes inhumains.



Ce livre doit être lu par le plus grand nombre. Il est très accessible et nous apporte une réflexion très intéressante. Mention spéciale au petit glossaire à la fin qui est une très bonne idée.



Achetez-le chez votre libraire de préférence. Offrez le. Empruntez le. A vous de le faire vivre.
Lien : http://lespetitsmotsdeslibra..
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Délivrez-vous !

On ne peut que souscrire à l'éloge du papier et abonder dans le sens de l'universitaire sur la supériorité du hasard ou de l'expertise dans la recommandation d'un livre sur l'estimation commerciale algorithmique ou les conseils anonymes. L'auteur a parfaitement raison de dénoncer cette concurrence déloyale et anarchique.



Malheureusement, j'ai fait aussi l'expérience inverse de conseils fugaces, malavisés, très unilatéraux et peu explicités. Je ne suis pas absolument sûr que les libraires jouent tous ce même rôle de médiateur, et l'on peut aussi trouver des "avis avisés" en ligne, comme ce forum en est la preuve.
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Délivrez-vous !

« Avec Amazon, les petites librairies c’est du passé », « La liseuse électronique va tuer le livre, c’est sûr ! » … Qui n’a jamais entendu autour de soi ces petites phrases, souvent lancées à la cantonade, avec le catastrophisme apaisé de celui qui en a trop vu ? Avec Délivrez-vous ! Les promesses du livre à l’ère numérique, l’auteur américain Paul Vacca tord le cou à ces idées reçues dans un livre fourmillant d’intelligence et de réflexions.



La quatrième de couverture :



Existe-t-il meilleur moyen que le livre pour nous déconnecter de notre brouhaha numérique et nous reconnecter au monde ?





# L’avis de Lettres it be :



La quatrième de couverture de ce texte, on ne peut plus simple, donne très vite le ton d’un ouvrage ambitieux malgré son format restreint (comptez une centaine de pages). Où en est le livre à l’heure du numérique ? Malgré sa mort annoncée il y a bien des années, est-ce que le livre parvient à résister alors que le CD, son cousin lointain, en est maintenant à rester reclus dans des boîtiers carrés en plastique usé ?



« Hélas, une image élitiste est encore trop souvent attachée au livre. Beaucoup d’acteurs culturels restent prisonniers de la fausse idée selon laquelle le numérique serait par essence démocratique là où le livre serait réservé à une élite sociale ou culturelle. Or, c’est précisément cette façon de penser qui se révèle élitiste. Le livre, lui, n’a rien d’élitiste : il s’adresse simplement à la part élitaire qui est en chacun de nous, qui que nous soyons. Oui, le livre délivre. C’est une arme de combat pour notre libération personnelle et notre émancipation intime. A mettre entre toutes les mains. »



Le livre est au cœur de la vie de Paul Vacca. Romancier, journaliste et essayiste, l’auteur américain est passé de tous les côtes du livre pour le scruter, le faire, l’analyser, le détricoter. Avec Délivrez-vous !, Paul Vacca propose une synthèse du livre et de sa situation actuelle. Et loin du dramatisme partagé des deux côtés de l’Atlantique, l’auteur nous propose la voie du positivisme : le livre succèdera au livre et à lui-seul.



La disruption comme modèle économique du géant américain Amazon, le futur des librairies indépendantes dans un contexte plus concurrentiel que jamais, la notion de « classique » en littérature… Paul Vacca interroge toutes les grandes questions qui rôdent autour du livre, des questions toujours à même de le discréditer, de tenter de le faire entrer dans un autre siècle, futur ou passé. Avec malice, intelligence et pédagogie, l’auteur nous captive de la première à la dernière page dans un ouvrage capital, pour penser et repenser ce « vieux tigre de papier » toujours bien présent.



« Mais une contre-attaque s’organise. Le maquis culturel. Les librairies indépendantes font mieux que résister et une nouvelle vague apparaît comme antidote à l’achat en ligne et à ses lieux aseptisés que sont les anti-librairies. D’ailleurs, les librairies qui sont mortes sont celles qui imitaient Amazon. On veut maintenant de véritables librairies, pas des ersatz.

Mais qu’est-ce qu’une véritable librairie, alors ? La véritable librairie est à l’anti-librairie ce que la matière est à l’antimatière. Celle qui bannit les écrans, les algorithmes et les données. Et qui donne vie aux livres, aux auteurs… et à des librairies en chair, en os et en passion. »



Découvrez la suite de la critique sur le site Internet de Lettres it be
Lien : https://www.lettres-it-be.fr..
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Délivrez-vous !

Toi qui fais volontiers la promotion du livre numérique, qui as lu ce livre comme tu le fais de plus en plus sur l'écran de ton téléphone, tu l'achèves en te disant qu'il y du vrai dans ce vibrant — et fort bien argumenté — plaidoyer pour le papier. Mais vas-tu pour autant changer tes habitudes ?

 

Et puis tu te souviens.

 

De la lecture des quatre volumes du Comte de Monte Cristo trouvés l'année dernière dans une maison de vacances. D'autres maisons trop calmes où t'attendaient providentiellement la collection complète des Fred Vargas, Les Rois maudits, Les Hauts de Hurlevent, Rebecca, Jane Eyre, ces petits Mauriac méchamment jouissifs…

 

De l'étonnant Enterrement de la sardine, déniché dans la bibliothèque parentale, qu'il semblait prudent de ne lire qu'en cachette.

De Tropique du Cancer, de la Nausée, de L'Imprécateur, et d'autres… puisés au même endroit.

 

De Cent ans de solitude qu'il fallait poser à regret au coucher du soleil lors de ce séjour spartiate en camping au Danemark.

 

De The Human Stain trouvé au hasard d'une promenade solitaire sur les falaises de Douvres, dans une très inattendue vente de livres d'occasion, au moment précis où tu te disais que tu lirais bien un livre de Philippe Roth allongée dans l'herbe.

 

De ce touriste allemand qui a acheté Im Westen Nichts Neues sur tes conseils enflammés juste avant la fermeture de la boutique de l'Ossuaire de Douaumont.

De ce jeune homme croisé dans un café, avec son Spinoza, que tu aurais bien écouté toute la nuit en parler.

De ce livre de Coetzee, ton préféré, que tu as donné à Patrick B qui s'en souvient peut-être.

 

De l'Américain Bruce Machart invité par la petite librairie Lune et L'autre de Saint-Étienne, que tu as découvert ce soir là et tellement aimé.

 

De ce livre pour adolescents de Louis Sachar, conseillé par une libraire, dont ta fille te parle encore si longtemps après.

De ce roman d'Anne-Marie Garat, découvert dans la vitrine de la même librairie, que ton autre fille t'a rendu tout abîmé mais qu'importe, et qui continue à faire le tour de la famille.

 

Et tu dois bien reconnaître que Paul Vacca a mille fois raison de condamner “l'insoutenable égoïsme du e-book” et de faire “l'éloge de la prescription buissonnière”.
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Délivrez-vous !

Très bon ouvrage. Pas utile pour un lecteur déjà tombe dans la marmite, convaincu des bienfaits multiples de la lecture, mais intéressant et suscitant réflexion quant au dilemme livre / liseuse. Je l'ai acheté chez mon libraire, en version papier donc, moi, qui lit souvent sur liseuse, principalement les romans et récits. Cette question me taraude depuis l'achat de cette liseuse : pratique indéniablement, j'apprécie également le fait de "n'encombrer" ma bibliothèque déjà grande que de "beaux livres", livres coups de cœur, livres de culture....... Mais généreuse dans l'âme, je dois bien avouer avoir eu plusieurs fois une déception de ne pas pouvoir prêter ou donner a des amis certains ouvrages, lus sur liseuse. En ce qui concerne la qualité de la lecture, personnellement je ne souffre pas de lire sur liseuse, ma lecture me semble de qualité semblable, en ce qui concerne les romans et récits, comme évoqué précédemment. Grande lectrice, je retiens donc un usage modéré et sélectif de la liseuse, uniquement pour certains ouvrages, et uniquement parce que je suis a l'aise avec cette outil. Commentaires bienvenus !
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Délivrez-vous !

Paul Vacca est un fervent défenseur du livre papier et le prouve avec une passion dévorante dans son essai. Si vous aimez déjà lire vous ne pourrez être qu’enchanter de partager ce point de vue du bienfait de la lecture. Mais saurait-il convaincre un réfractaire à cette activité ?
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La petite cloche au son grêle

Écrit par un amoureux de Marcel Proust et du beau langage, ce petit roman (petit par sa longueur seulement) se lit avec un réel plaisir. Telle la fameuse madeleine du narrateur de "À la recherche du temps perdu", la sonnette du bar tenu par ses parents dans le village de Montigny, au bord de la Solène (un lieu imaginaire), fait resurgir mille et une sensations vécues dans le passé pas si éloigné de l'enfance. Grâce à la découverte, au cours d'une promenade, d'un livre vite dérobé à la belle Sandra Maréchal, chanteuse lyrique de son état, la lecture va faire éclore ses fleurs dans ce petit village où la culture n'avait guère droit de cité. La "proustmania" va embraser Montigny, et du même coup parfaire l'éducation sentimentale de notre jeune héros, qui collait un peu trop aux basques de sa chère et fragile maman. Humour et tragique se côtoient dans cette belle histoire d'amour, amour des femmes mais aussi de la littérature et, tout simplement, de la langue française. N'y cherchez pas cependant le célèbre style "à tiroirs" de notre Marcel national, l'écriture ici est simple et coule sans méandres. Un premier roman fort réussi...
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La petite cloche au son grêle

J'ai adoré ce petit livre !

Dans ce roman il y a l'amour pour Marcel Proust avec un zeste de Marcel Pagnol..

Un gamin de 13 ans découvre les premiers émois d'amours enfantines ainsi que la tragédie de la vie.

Touchée par l'immense amour du papa pour sa femme malade.

A la recherche du temps perdu va bouleverser le village.

Nous devrions peut-être semer un peu partout des livres de Marcel Proust ?

Il chamboulerait la vie de nos villages ?

Bonne lecture

Mireine



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La petite cloche au son grêle

Une grande émotion à la lecture de ce livre. Cette façon de nous faire partager le souvenir de sa mère en s'adressant à elle, l'a-t-il empruntée à Charles Julliet avec son aussi beau roman "Lambeaux".

Ne cherchons pas s'il l'auteur a subi l'influence d'un autre auteur, il n'y a pas concurrence mais addition d'émotions. Ces deux romans méritent une place égale dans notre bibliothèque.
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La petite cloche au son grêle

Lorsque vous entrez « Chez nous », le café des parents de Paolo, une petite cloche retentit pour avertir de votre arrivée (j’ai connu ce son dans la petite épicerie en face de la maison dans mon enfance). Aldo et Paola et Paolo sont heureux au sein de cette enclave chaude dans la grisaille du nord.



Paola est une grande lectrice et voudrait tant que son Paolo chéri devienne un grand écrivain… Tiens, comme Proust. Las ! Le gamin n’aime guère l’école et ce n’est pas la prof de français, une horreur, qui pourrait lui donner l’envie de lire.



Souvent la mère et le fils se promène le long de la Solène « Nous réduisons alors le rythme pour flâner à notre aise dans l’air tiède de la fin d’après-midi, à l’abri des grands peupliers qu’allument les rayons dorés du soleil de printemps. »



C’est sur ce chemin, dans une propriété où Elle habite qu’il dérobe le livre qu’Elle lisait lorsque la pluie est venue. Elle étant une chanteuse lyrique.



Le soir, il dort avec « Je le contemple fasciné, en caresse la couverture pâle, douce comme la peau. Je l’ouvre et plonge mon nez au cœur des pages qui enferment encore son parfum ».



Lorsque sa mère, venue lu dire bonsoir voit le livre, elle en est toute retournée. Paola file acheter l’œuvre entière, soit neuf volumes. « Je ne sais pas encore à quel point ce livre va changer notre vie. Son auteur, Marcel Proust, est un parfait inconnu pour moi. Quant à son titre, Du côté de chez Swann, je trouve qu’il sonne plutôt pas mal…. »



La vie de la famille va se mettre sous le charme de Proust. La littérature comme porte d’entrée vers la littérature. . Il y a la lecture à voix haute, le voyage à Cabourg ensemble tous les trois.



La maladie, la crabe emporte sa mère. Le père et le fils déménagent, « chez nous » n’était plus chez eux, amputé de celle autour de qui tout tournait.



Paolo, un beau jour, décide de retourner au café, revoir « Chez nous ». Le bruit de la clochette qui existe encore, « Par quel miracle sa frêle sonorité a-t-elle été épargnée par les années ? » fait que le déclic de l’écriture se fait et… « Ce livre, maman, c’est notre victoire à tous les deux. Notre victoire sur le temps ; ce temps qui prend un malin plaisir à nous éloigner du sourire de ceux qu’on aime ».



Proust encore et toujours.



La poésie se partage avec la tendresse, l’amour, le beau, le tendre dans ce livre à la fois drôle, tendre, savoureux et triste par moments, lumineux et jamais mièvre.



Il faut le dire, le crier, le pouvoir des mots, de la lecture est phénoménal. Je dis et redis que c’est pour cette raison que tous les dictateurs et autres autocrates veulent les détruire.



Un joli coup de coeur
Lien : https://zazymut.over-blog.co..
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La petite cloche au son grêle

Ce livre est un délice, d'une douceur et d'une simplicité qui vous confondent, une véritable petite madeleine (de Proust). Le jeu de mot aisé colle parfaitement à l'histoire de ce gamin de 13 ans qui trouve sur un banc "Du côté de chez Swann", livre oublié par une femme si belle qu'il en est secrètement amoureux. L'arrivée du livre de Proust au sein de sa famille de cafetiers, va alors changé beaucoup de choses, et sublimer encore un peu plus sa relation avec sa maman adorée... Voilà donc un livre doux, délicieux, drôle, parsemé des souvenirs d'enfance, des premiers amours mais aussi des premiers drames de la vie, bref une véritable petite merveille qui ne vous lachera pas sitôt la dernière page refermée.



Et je ne suis pas peu fier d'être dans les remerciements à la fin de l'édition de poche, en compagnie de Gérard Collard !
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La petite cloche au son grêle

La maman de Paul s'inquiète de la scolarité de son fils de 13 ans alors quand elle découvre par hasard un roman de Marcel Proust dans la chambre de son fils, elle est au comble du bonheur. Son fils lit, quelle surprise époustouflante. Elle déplacera des montagnes, une complicité plus forte se fera et le village trouvera un élan dans le café de ce couple avec « Du côté de chez Swann ».

Il est question de transmission, de littérature, d'amour, d'humour, d'insouciance, de vie mais pas que.



Voici un p'tit roman (163 pages) plein de douceur, de tendresse malgré la dureté de la vie. Il est aussi un bouleversant hommage d'un petit garçon devenu homme à sa mère. C'est plus qu'attendrissant, la gorge serrée je n'ai pu retenir mes larmes.

Quel livre ! N'ayez pas peur de vibrer, d'avoir des larmes, faites confiance à l'auteur Paul Vacca.

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La petite cloche au son grêle

un premier roman réussi, tendre, émouvant, retraçant une tranche de vie d'une famille cafetier, une famille très soudée, la vie qui s'écoule normalement quand surgit ce livre dans la vie du garçon et là tout bascule, sa mère étant persuadée depuis toujours que son fils deviendra écrivain se bataille avec la prof de français qui ne cesse de rabaisser son fils voire de l'humilier devant toute la classe honte à elle ( !!!???) les premiers amours d'adolescent, et ce Proust qui va battre au coeur du village, puis le drame survient, mais jamais la famille n'a cessé de se soutenir et continuer toujours plus loin pour que chacun trouve son bonheur, la mère de savourer sa victoire, le fils de devenir ce dont sa mère désire le plus au monde, et le père de voir sa femme heureuse, malgré une fin tragique...
Lien : http://lesmotsdepascale.cana..
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La petite cloche au son grêle

... Triste, car l'on sait dès les premières pages comment cela va finir et - à quel point on va pleurer.

Un texte d'une grande simplicité (certains diront peut-être même "trop" simple) qui se lit en une poignée d'heures, bercé d'une douce mélancolie. Le narrateur est Paolo, 13 ans, dont les parents tiennent un café dans un village du Nord de la France, un cadre qui semble si agréable et sympathique qu'on se croit dans un film de Jean Becker. Sa maman rêve d'en faire un écrivain, lui rêve plutôt de sa belle voisine éprise de grande littérature. Le fil conducteur de ce très court roman en est aussi la très jolie idée : comment la découverte de... Marcel Proust va bouleverser la vie de ce jeune garçon et de ses parents, puis par ricochet fédérer les habitants du village autour d'une famille touchée par la tragédie, touchée par la vie. Premières amours, premiers chagrins, premiers drames, la fin de l'enfance en deux trois touches un peu surannées et parfois joliment drôles ("Ce Proust, il commence à me les briser franchement !"). Ce pourrait être "A la recherche de la Tendresse Perdue", et il est difficile de ne pas se sentir touché par tant de sincérité.
Lien : http://anyuka.canalblog.com/..
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La petite cloche au son grêle

Le narrateur a 11 ans et est tombé amoureux de la cantatrice Sandra Maréchal. Un jour qu'il se promène avec sa mère, Sandra oublie son livre et le jeune garçon le dérobe. Le soir, il découvre qu'il s'agit d'un livre de Proust, et il se prend de passion pour "La Recherche du Temps perdu". Sa mère, qui se désespérait de ne pas le voir lire, décide de plonger aussi dans le monde proustien.

Le père, gérant de débit de boisson, n'y comprend goute, mais se plit à la passion proustienne de la famille.

Cependant, la mère fait de fréquents voyages à Paris pour voir "une tante malade", et est de plus en plus fatiguée.

Mais l'été arrive, et mère et fils décide de monter "La Recherche" pour le village.



Mon avis :



Une petite cloche de café qui résonnera longtemps ; une écriture toute en retenue et une plongée dans un univers d'un auteur réputé difficile.

Un très beau livre.




Lien : http://motamots.canalblog.co..
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La petite cloche au son grêle

La Petite Cloche au son Grêle c'est un roman qui se lit en super 8, car il m'a fait penser à un film, plusieurs films même, Le Grand Chemin, Le Fils à Jo, entre autres, pour cette même atmosphère qui s'en dégage, l'émotion, l'amour, la tendresse, la liberté, l'insouciance de l'enfance, les premiers émois, les immenses peines et la résilience... qui ne résistera pas à un tintement de cloche, telle une madeleine de Proust.

Et oui, Proust! Comme un personnage/fil rouge dans ce roman qu'il faudrait confier à toutes celles et ceux qui on des enfants qui disent ne pas aimer lire... car y est magnifiquement décrite la manière de les faire y prendre goût.



Ah la naissance de l'amour de la lecture... comme cela m'a ramenée de nombreuses années en en arrière et ce bonheur de découvrir des mots par soi même... (je pourrais témoigner dans le ELLE, tiens ;-)).



La Petite Cloche au son Grêle, c'est une pépite fragile, qui passe du rire aux larmes, mais reste gorgée de vie, jusqu'à la dernière ligne, où le titre "A la recherche du temps perdu" prend encore plus de sens.

C'est un instantané, une peinture impressionniste d'une période de vie, une image du temps qui reste figé en soi et qui doit sortir. Avec des personnages hauts en couleur, mais aussi des fleurs, leurs parfums mêlés, la Solène, un pont, un village et un café...



C'est une déclaration d'amour d'un homme aux mots, d'un fils à sa mère.

Et c'est, surtout, une promesse tenue.
Lien : http://blablablamia.canalblo..
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La petite cloche au son grêle

Depuis que le narrateur, un jeune garçon de 13 ans, a ramassé lors d’une promenade un livre de Marcel Proust oublié par une femme dont il est secrètement amoureux, sa vie s'est transformée ainsi que celle de ses parents cafetiers.



Au début, c’est surtout le parfum de cette femme emprisonné dans ces pages qui l’attire. Mais quand sa mère Paola, passionnée de littérature, découvre que son fils détient un livre s’intitulant « du côté de chez Swann », elle est folle de joie. À partir de ce jour, une belle et tendre complicité s’installe entre eux au grand dam du père jaloux et surtout rébarbatif face à cette admiration sans borne depuis qu’il a découvert dans l’Abécédaire de Proust que ce dernier était de la « jaquette flottante » !

Mais ce petit bonheur tranquille va s’ébranler dès qu’il apprendra que sa mère est atteinte d’une maladie grave...
Lien : http://www.leslecturesdeflor..
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La petite cloche au son grêle

Ce livre est un petit bijou de tendresse. Ecrit dans un style fluide et sans défaut, ce roman nous emporte dans une belle histoire où amour et tendresse se traduisent par une femme : une mère.

A lire avec douceur. C'est un petit bijou
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