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Critiques de Peter Carey (42)
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La chimie des larmes

Le thème du livre avait de quoi nous mettre en appétit : le destin de deux êtres à des années de distance avec comme point commun un automate. J'avais parié sur un roman plein de poésie et de rêve. C'est raté. Ce roman m'a paru plat, ne suscitant aucune émotion. Il souffre en fait de plusieurs handicaps :



- Tout d'abord, l'auteur choisit d'introduire le lecteur dans l'histoire sentimentale de Catherine à son point final : au moment où cette dernière perd son amant lors d'un décès tragique. Catherine subit alors une tempête émotionnelle. Le lecteur ne connaissant pas la force de son attachement et l'histoire qu'ils ont vécu ensemble, il aurait fallu une très grande plume pour l'embarquer dans cette tempête émotionnelle. Pour moi ça n'a pas été le cas. Les sentiments de Catherine me sont restés totalement étrangers. J'ai eu l'impression de rester sur le quai face à ce voyage. Du coup, les réactions de l'héroïne m'ont paru parfois à la limite de l'hystérie plutôt que refléter un état sentimental profond.



- Le rythme des premiers chapitres est beaucoup trop rapide. Cela ne facilite pas non plus cette participation du lecteur à l'émotion qui devrait émaner de ces chapitres. Bien au contraire, le lecteur a l'impression que c'est bâclé.



- Les aventures d'Henry en Allemagne sont marquées par des réactions des personnages à la limite de l'absurde dans certaine situations. On ne peut donc adhérer à cette partie du roman non plus. Pire, parfois les épisodes nous paraissent décousus, sans queue ni tête.



- J'ai eu une petit espoir avec l'arrivée de l'assistante de Catherine dans l'histoire, mais là encore, les réactions paraissent souvent surréalistes !



A la fin du roman, on peut s'intérroger sur le lien existant finalement entre Henry et Catherine : une capacité de résilience comme l'annonce la quatrième de couverture ? Même pas puisque Percy n'est pas décédé et que les espoirs d'Henry sont qu'au travers de l'automate, son fils puisse aller mieux. Quant à Catherine, la machine lui sert effectivement à surmonter son deuil. Somme toute, les points communs en dehors de la machine elle même sont très ténus...



Au final, j'ai dû m'accrocher pour aller jusqu'au bout de ma lecture. La poèsie que j'attendais n'était pas présente. Nous sommes beaucoup plus sur l'aspect mécanique des choses face à cet automate que sur la poésie que pourrait représenter l'objet. Ce roman est décevant. C'est une bonne idée dont le traitement et ses défauts de construction rend le sujet quasi inintéressant. Vite lu, vite oublié.
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Au pays des mangas avec mon fils

Comment faire lorsque votre fils ne connaît que sa télévision, ses jeux vidéos, son skateboard et ses mangas ? Comment lui montrer tout le reste, et l'intéresser à d'autres choses ?

C'est décidé Peter Carey emmène son fils en Asie et lui fera découvrir le « vrai » Japon, les temples, la cérémonie du thé, et autres combats d'arts martiaux. Malheureusement au pays des mangas tout ne se passe pas comme prévu, tandis que le fils, aussi frétillant qu'une carpe, manie en quelques secondes les téléphones derniers cris, le japonais et les stations de métro labyrinthiques, le père se heurte à la modernité, et à ce perpétuel mouvement qu'offre le japon. Bref, un joli récit, où se croise les multiples facettes du japon.
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La chimie des larmes

Je l'avoue, c'est la couverture qui m'a donné envie de lire ce roman. Actes Sud a le don pour ça d'ailleurs! Le résumé intriguant et les quelques croquis trouvés au fil des pages ont achevé de me convaincre, et me voilà embarquée dans une lecture étonnante.



Les deux voix qui s'entremêlent sont celles d'une femme de 2010 en plein chagrin suite à la mort de son amant secret, et d'un homme du XIXé siécle torturé par la maladie de son fils. Tous deux vont trouver un moyen de dépasser cette profonde tristesse, en se prenant de passion pour un objet étrange, une sorte d'automate inventé par Vaucanson, un canard digérateur, que l'un souhaite faire faire pour apporter de la joie à son fils, et que l'autre, horlogère hors-pair, est chargée de réparer. Même si les protagonistes sont très différents l'un de l'autre, une sorte de lien va se nouer dans la peine, à travers le temps et les lettres.



Cette histoire peut paraître étrange et légèrement folle au premier abord, et je vous confirme qu'elle l'est, même dans un second temps, à la lecture! Les sentiments extrêmes sont particulièrement présents, que ce soit la douleur de la perte, la peur de cette même douleur, la passion et la quête d'un élément sur lequel reporter son attention pour finalement se dégager de cette souffrance. C'est bien ce phénomène que l'auteur aborde à travers ces destins croisés, et les amateurs de romans à résonnance scientifique et/ou psychologiques seront comblés. Pour ma part, les longueurs, les informations techniques et le manque de rebondissements ont freiné ma lecture, mais je ne peux que souligner l'originalité de ce livre et de son sujet. Pour les curieux, amateurs d'objets (et de livres) loufoques.
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La chimie des larmes

Bof ! C'est vraiment la sensation première qui me vient, à l'évocation de ce roman, une semaine après sa lecture. J'avoue que je m'attendais à toute autre chose, en lisant la quatrième de couverture et que, je suis grandement déçue par cette histoire.



Bilan en quelques mots



Les mots pour : style ? recherches sur l'époque.

Les mots contre : manque d'émotion, fourre-tout, manque de cohésion...



Au final



Bof, donc ! J'attendais de l'émotion, un lien à travers les âges, une histoire d'amour. Je n'ai eu que folie, désillusion et un sentiment d'un grand n'importe quoi ! Un grand roman ? Non, un fourre tout, oui.



La chronique complète sur le blog
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Oscar et Lucinda

Copieux pudding arrosé de brandy victorien, le roman de Peter Carey est une histoire d'amour dans des décors à la Hermann Hesse.

Oscar, un pasteur anglican du siècle dernier, rencontre sur un paquebot Lucinda, jeune Australienne qui pourrait être une héroïne du Joueur de Dostoïevski. Toute la nuit, ils vont se livrer à un poker d'enfer. La double passion du jeu et de Dieu les conduira au bout d'une aventure qui, de presbytères en hippodromes, s'achève dans le fantastique le plus cristallin : nos deux anges rêvent de construire, au c?ur de la brousse australienne une immense cathédrale de verre, digne miroir du feu sacré dont leurs âmes se consument.

" André Clavel, L'Evénement du Jeudi. " Oscar et Lucinda, Booker Prize 1988, est un chef-d'?uvre. D'intelligence, d'humour, de générosité. Peter Carey a réussi là une opération littéraire assez énorme : faire se rejoindre dans une écriture entièrement neuve la tradition de Dickens et celle de Beckett. C'est très grand, ça pulvérise beaucoup de petites choses. " Michel Crépu, La Croix.
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Parrot et Olivier en Amérique

Critique de Noémie Sudre pour le Magazine Littéraire



Le maître australien, double lauréat du Man Booker Prize et prix du meilleur livre étranger en 2003 (La Véritable Histoire du gang Kelly), continue de sautiller insolemment de siècle en siècle et de continent en continent pour nous livrer cette relecture picaresque et philosophique du voyage d'Alexis de Tocqueville. Olivier-Jean-Baptiste de Clarel de Garmont, comte de Barfleur, est français, fils d'ultraroyalistes normands, et «enfant de l'horrible guillotine». Parrot, anglais, fils d'imprimeur, se rêve artiste, mais, à la suite d'un déclassement, se retrouve à torcher les riches. C'est alors qu'Olivier, objet de méfiance pour les révolutionnaires comme pour les légitimistes, est envoyé aux États-Unis, officiellement comme ambassadeur pour y rédiger un mémoire sur les prisons américaines ; en fait, pour se préserver d'une nouvelle révolution tandis que s'élèvent les barricades de 1830. Parrot se voit dépêché à ses côtés en tant que secrétaire par la mère angoissée du jeune aristocrate. Voilà les deux narrateurs successifs du nouveau roman de Peter Carey embarqués pour le Nouveau Monde, loin de la vieille Europe. Là-bas, toujours liés l'un à l'autre par la présence d'un inquiétant marquis manchot, ils feront l'expérience de la démocratie naissante sur fond d'intrigues amoureuses, politiques et financières.



Le maître australien, double lauréat du Man Booker Prize et prix du meilleur livre étranger en 2003 (La Véritable Histoire du gang Kelly), continue de sautiller insolemment de siècle en siècle et de continent en continent pour nous livrer cette relecture picaresque et philosophique du voyage d'Alexis de Tocqueville. Mais, comme un avertissement, le romancier tue, avant son embarquement, Blacqueville, frère jumeau par la consonance du penseur politique et meilleur ami d'Olivier. Le lecteur devra y voir le présage d'une variation cynique du périple ayant donné naissance aux brillantes théories de l'historien sur l'évolution des démocraties. Cette équipée insolite d'un fils à maman «snob, splénétique et anxieux» et de son chaperon malicieux qui, malgré tout, «voudrait être Olivier» rejoue la comédie du maître et du valet, avec en filigrane les figures de Figaro, de Scapin, ou encore d'Arlequin.



Dès le début, la farce domine, soutenue par un récit alerte (où les accélérations narratives donnent souvent lieu à des situations quasi gaguesques) et un langage explosif mi-châtié mi-argotique - dichotomie renforcée par l'alternance des voix des deux héros antagonistes d'un chapitre à l'autre. S'il faut évoquer l'art pictural, comme nous y enjoint parfois Peter Carey par certaines références, nous dirons que, d'un tableau noble et tranquille de Gainsborough, nous basculons en une dizaine de lignes dans une bouffonnerie à la Vélasquez ou une caricature à la Daumier. Carey n'a en effet rien abandonné de son ton provocant et drôle qui lui vaut souvent tant les louanges de la critique que les rictus des bien-pensants. D'où le choix de cette utopie démocratique, cette «fleur magnifique», ce «petit fruit tendre mais [qui] vieillira mal», dont certains traitements ne sont pas sans rappeler les ironiques Lettres philosophiques de Voltaire ou la recherche de l'idéale transparence rousseauiste. Mais, contrairement à ses personnages désillusionnés par une culture au moins aussi décadente que celle qu'ils ont quittée, il faut espérer que tout espoir d'une société meilleure n'est pas vain. Car nous ne sommes qu'au début du XIXe siècle...
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Loin de chez soi

Dans ce livre, nous suivons les histoires parallèles de deux personnages : Irène Bobs, qui entame un rallye automobile autour de l’Australie avec son mari et Bacchus Marsh, professeur des écoles qui va à la recherche de ses racines.



J’avoue avoir attendu jusqu’à la 300ème page pour que le livre commence réellement. Sur 360 pages, ça commence à faire ! La rencontre avec les Aborigènes annoncée dans le résumé est très tardive, et je trouve que l’auteur a mis trop de temps pour planter le décor.



Néanmoins, la fin du livre est très intéressante car elle narre les conditions de vie des Aborigènes d’Australie, ce dont je n’avais jamais entendu parler auparavant. Elle nous ouvre les yeux sur ce qu’ont vécu ces peuples opprimés par les colonisateurs blancs, et comment la couleur de peau peut définir une vie et un destin.



Le style d’écriture de l’auteur ne m’a pas particulièrement plu, je l’ai trouvé un peu trop objectif et éloigné de l’histoire, comme si l’auteur écrivait avec une certaine nonchalance qui ne colle pas trop au récit.



Toutefois, si vous voulez découvrir l’Australie, n’hésitez pas à le lire !
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Au pays des mangas avec mon fils

Un père et son fils en voyage au Japon. Chacun avec sa vision du "Vrai Japon" : kabuki, temple, musée pour l'un. C'est l'horreur pour l'autre qui ne pense qu'aux mangas, anime, machins gluants, trukos !

Décalage assuré ! mais récit très plaisant à lire de leur visite par exemple à un fabricant de sabre, aux studios Ghibli, à un otaku.

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Un autre

C'est l'histoire d'un garçon de huit ans, Che, élevé à New-York par sa grand-mère très bourgeoise. Cela se passe au plus fort du mouvement hippie, fin des années 60, début des années 70. Les parents de Che impliqués dans des actions terroristes ont disparu depuis son plus jeune âge. Lorsqu'une jeune femme vient le chercher chez sa grand-mère, il est persuadé que c'est sa mère. Il va en découler une cavale jusqu'aux confins de l'Australie.Là tous les deux se cachent dans un camp de marginaux. Ils vont devoir se faire accepter. Cet enfant précoce qui espère toujours retrouver le père qu'il n'a jamais connu, ne craint pas de se rebeller contre les adultes qui l'entourent pour arriver à ses fins. L'émotion est au rendez-vous pour qui prend la peine de s'accrocher au style incisif, télégraphique parfois, mais toujours poétique.
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Jack Maggs

Une épopée truculente, un grand plaisir de lecture
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La chimie des larmes

Je tiens tout d'abord à remercier Babelio et les éditions Actes Sud pour m'avoir fait parvenir cet ouvrage. Merci pour ce partenariat!



J'avais repéré ce livre pendant la rentrée littéraire grâce à sa couverture. J'aime beaucoup les couleurs et l'ambiance qui s'en dégage. Ça nous laisse présager une entrée dans un roman un peu spécial, pourquoi pas différent?

En lisant le résumé, je m'étais dit qu'il fallait que je lise ce livre. Malheureusement, j'ai été très déçue par ce roman qui n'a correspondu en rien à mes attentes.



La chimie des larmes est un livre qui traite de la résilience par le biais de l'art. On suit deux personnages à deux époques différentes. Tout d'abord, il y a Catherine, une femme qui perd son amant et qui va se réfugier dans la restauration d'un automate construit par Henry Brandling. Automate qu'Henry Brandling décide de faire construire - et cherchera tous les moyens pour arriver à ses fins - pour son jeune fils mourant.



Alors... Franchement j'ai pas bien compris où l'auteur a voulu nous emmener... L'objet central de ce roman est bien évidemment le processus du deuil et notre capacité de résilience. Mais pour moi la souffrance de Catherine a été que superflue. Je m'explique: Le roman commence par l'annonce de la mort à Catherine de son amant. Pendant quelques jours, elle est complètement déphasée, déprimée et pire encore. On ressent vraiment la douleur de cette femme aux travers des lignes. Mais j'ai trouvé que l'auteur s'éloigne rapidement de cet état. D'ailleurs, chaque phases du deuil est assez expéditive... Dès le milieu du roman, on sent la tristesse mais, j'sais pas, rapidement. La douleur est là sans vraiment y être. J'ai trouvé ça bizarre, vu la manière dont elle parle de son amant, qu'elle arrive si rapidement à commencer à se relever. Bof.

Concernant Henry, son fils est malade, on sent également qu'il en souffre mais la construction de l'automate prend peu à peu la place de sa douleur. C'est une obsession.



Le travail de résilience de Catherine est bien montré par le biais de la lectures de carnets laissés par Henry. Ils retracent son "aventure" pour la construction du cadeau pour son fils. On s'en que de lectures en lectures, Catherine voit dans ses carnets un moyen d'aller mieux, et elle se focalise de plus en plus dans son travail. Cependant, ces deux histoires parallèles laissent en moi une sensation d’inachevée J'aurai aimé de la part de l'auteur qu'il nous fasse part de plus d'impression de Catherine concernant ces écrits. Et peut être que le fils d'Henry est une plus grande place dans le roman autre que " mon fils est malade, je souffre je dois lui construire un canard".



Les carnets sont d'ailleurs quelque chose d'assez compliqués à suivre. Le récit comporte une certaine irrégularité dans le style et la fluidité. Les passages en 2010 sont clairs et efficaces alors que ceux au XIXème siècle sont confus et finissent par s’essouffler Jusqu'à m'avoir entraîné un total désintérêt. C'est dommage :/

La structure fait que je me suis vraiment ennuyée. Je m'attendais à retrouver autre chose dans ce roman. Une certaine force derrière cet automate. Un certain mystère. Au final, on voit très peu ce fabuleux objet qui s'effondre sous tous ces chapitres.

Je n'ai pas bien compris pourquoi l'auteur a autant détaillé les passages au XIXème siècle avec des choses sans grand intérêt. Il n'allait pas toujours à l’essentiel et ça m'a vachement perdu dans ma lecture!



Ce roman m'a déçu, il n'a pas su me toucher. La lecture a été éprouvante. Je me suis ennuyée et à certains moments de ma lecture, il fallait fournir une concentration qui m'a gâché le plaisir. Ça aurait pu être une jolie histoire pleines d'émotion. Dommage!


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La Véritable Histoire du Gang Kelly

" J'ai perdu mon père à l'âge de 12 ans et je sais ce que c'est d'être élevé dans les mensonges et les silences ma chère fille tu es pour le moment trop jeune pour comprendre un mot de ce que j'écris mais cette histoire est pour toi et ne contiendra pas un seul mensonge que je grille en enfer si je dis faux.

" Ainsi écrit le légendaire Ned Kelly, griffonnant son témoignage sur des petits bouts de papier, dans une prose aux fabuleux pouvoirs d'évocation, alors même que la police est à ses trousses. Pour les autorités, Kelly est un voleur et un assassin. Mais pour ses proches, immigrés irlandais sur une terre australienne inhospitalière, le hors-la-loi est un héros qui n'a cessé de défier le pouvoir anglais, aussi arrogant qu'injuste.

Vendu par sa mère à un célèbre voleur de chevaux alors qu'il n'était qu'un enfant, Ned a découvert les prisons à l'âge de quinze ans, puis tenté vainement de rentrer dans le droit chemin. À vingt-cinq ans, il est l'homme le plus recherché de la colonie de Victoria, faisant un audacieux pied de nez à la loi - jusqu'au jour de sa capture et de sa pendaison, le 11 novembre 1880. Dans ce western australien tour à tour poignant et comique, écrit dans une langue savoureuse qui rappelle le Mark Twain de Huckleberry Finn, Peter Carey donne une vibrante humanité à Ned Kelly, qui rejoint ici Robin des Bois et Billy the Kid au panthéon des hors-la-loi au grand c?ur.
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Au pays des mangas avec mon fils

Très moyen
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Le virus de l'amnésie

Comment le livre est présenté

Une militante de gauche libère un virus dans un système informatique, ce qui entraine l'ouverture des portes de toutes les prisons et institutions psychiatriques en Australie. En même temps, la même chose se produit dans toute l'Amérique. Cela démontre la trop grande interconnexion des deux nations.

Cela semble être un début intéressant pour une histoire ! Ensuite, il est mentionné qu'un journaliste de gauche écrira sa biographie, aidé par son meilleur ami, et que cela le ramènera à une bataille de Brisbane depuis longtemps oubliée.





Ce que le lecteur ne reçoit pas

Aux États-Unis et en Australie, à cette époque, des criminels et des patients psychiatriques étaient déjà nombreux (ce qui est également le cas chez nous de nos jours, mais pas tellement à cette époque, et maintenant c'est encore plus chez eux, et surtout : ils sont armés). Bref, un thème passionnant et surtout psychologiquement intéressant. Pourquoi ce phénomène existe-t-il dans notre société moderne ? Mais rien n'est exploré, pas de suspense non plus. Pas un seul mot n'y est consacré.

La femme capable d'une telle cybercriminalité pourrait-elle ne pas mener le lecteur vers une histoire internet captivante sur les pirates informatiques ? Nouvelle déception : rien de tout cela.





Ce que le lecteur reçoit :

Ce qu'on peut lire dans les premières 200 pages sur 335, c'est l'analyse du pourquoi de l'activiste. Un biographe écrit son histoire. Il remonte très loin dans le temps. Ainsi, le lecteur se voit immergé dans l'histoire de l'Australie. L'accent est mis sur la relation avec l'Amérique, en soulignant que l'Amérique joue le rôle de Big Brother en Australie. L'histoire de l'Australie est racontée à travers cette longue et ennuyeuse histoire familiale, sur plusieurs générations, et nous suivons cette famille de la Seconde Guerre mondiale jusqu'à l'activiste.

De plus, cette histoire de l'Australie est racontée de manière assez complexe. J'ai dû faire des recherches sur Internet et discuter de l'histoire de l'Australie avec quelqu'un qui connaissait l'histoire mondiale sur le bout des doigts pour tout comprendre.





Ce n'est qu'à partir de la page 200 que l'histoire commence à aborder la femme et sa cybercriminalité, mais malheureusement on se limite à son enfance, à une époque où les ordinateurs ne permettaient pas grand-chose. À partir de là, le livre ressemble plus à une histoire sur la cybercriminalité d'une époque révolue.

C'est décevant de la part de l'auteur de ne pas aborder la cybercriminalité réelle de son temps, alors qu'il l'utilise justement comme ouverture de son livre.





Le style

Une chose est positive dans le style : l'histoire se lit facilement et rapidement. Étant donné que le contenu n'est pas intéressant et que le style n'est pas agréable, on peut lire rapidement !

Car non, l'histoire n'est certainement pas bien écrite. Typiquement australien, comme l'auteur le décrit quelque part lui-même : "elle parlait avec cette étrange émotion plate propre à tous les accents australiens" ? Je ne sais pas si tous les Australiens sont comme ça, mais ce livre est monotone, plat, sans émotions.

Il n'y a pas non plus d'humour, au mieux il y en a mais il est lourd et grossier. Et pourquoi toutes ces femmes frappent-elles les hommes ? Est-ce censé être drôle ?





Apparemment, Carey a voulu en faire un livre typiquement australien, car il regorge de noms de lieux, de plantes et d'animaux que nous ne connaissons pas. Mais il n'arrive jamais à être poétique. La pire tentative ratée, pour décrire la beauté de la jungle, était : "C'était comme une carte postale, mais ce n'en était pas une."





Conclusion

Livre pas recommandé, ni l'achat ni à l'emprunt. Mais si vous recevez le livre par accident, vous pouvez le commencer, vous irez jusqu'au bout. de plus, vous obtiendrez tout de même cette histoire de l'Australie par rapport à l'Amérique, ce qui est un bonus. Et l'auteur expose les côtés négatifs des capitalistes, des modérés de gauche et des extrémistes de gauche. Aucun d'entre eux ne rendra le monde meilleur, cela est clair.
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La Véritable Histoire du Gang Kelly

Je n’ai fait jusqu’ici que trois visites, assez courtes, en Australie, une fois à Sydney, et deux fois à Melbourne. Chaque voyage me donne envie d’en apprendre plus sur le pays, son histoire et sa culture. Lors de mes deux passages à Melbourne, j’ai eu l’occasion de sortir de la ville et d’explorer une partie de l’Etat de Victoria, au sud-est de ce pays-continent. J’ai surtout parcouru les routes côtières, la Great Ocean Road et le tour de la Péninsule de Mornington, deux road trips offrant des vues à couper le souffle sur un rivage déchiqueté, avec par-ci, par-là, quelques plages tentantes, et la chance de voir des kangourous et des koalas.

Ned Kelly, né en 1854 dans l’Etat de Victoria, a grandi dans le bush australien, au Nord de Melbourne. Il était pauvre. Son père, amené d’Irlande comme prisonnier dans la colonie pénitentiaire de Van Diemen Island, l’actuelle Tasmanie, est devenu ensuite un « selector ». On lui a alloué un terrain, appelé « selection », à charge d’en garantir le développement agricole. Le conflit entre « Selectors » et « Squatters » est rampant. Ces derniers, qui occupaient sans titre la terre pour y faire paître leurs troupeaux ont le gouvernement britannique et la police de leur côté, tandis que les selectors doivent souvent se débrouiller en volant du bétail. A douze ans, son père meurt en prison, et le jeune Ned aide sa mère à subvenir aux besoins d’une famille de huit enfants.

Dans son roman « Véritable histoire du Gang Kelly (True History of the Kelly Gang) », pour lequel il a gagné son deuxième Booker Prize, un des plus prestigieux prix littéraires du monde anglo-saxon, Peter Carey recrée, avec une bonne dose de fiction, l’itinéraire de Ned Kelly, un « bushranger », c’est-à-dire un hors-la-loi, qui est devenue une figure mythique, une sorte Robin des Bois, dans l’imaginaire australien. Le livre est conçu comme une suite de lettres que Ned écrit pour sa fille qu’il ne connaîtra jamais, puisqu’elle est née après son arrestation et sa pendaison en 1880. Il promet à sa fille de ne lui dire que la vérité. Il lui raconte son parcours et justifie ses choix.

Après la mort de son père, Ned est placé par sa mère en « apprentissage » auprès d’Harry Power, un bushranger qui lui apprend les ficelles du métier. Mais Ned s’enfuit et essaie de vivre une existence honnête sur la petite ferme de sa famille. Il sauve même de la noyade le fils d’une famille de notables protestants, lui le sauvageon catholique. Il est pourtant arrêté et emprisonné pendant trois ans, accusé d’avoir volé un cheval. Sorti de prison, il essaie de retrouver le droit chemin, mais lorsqu’un policier qui voulait épouser sa sœur menace de tirer sur sa mère, il sort son revolver et blesse à la main le représentant de la loi.

Il doit à nouveau se cacher avec son frère Dan et quelques amis. Sa mère est jetée en prison à Melbourne, servant d’appât pour que le fils sorte de sa cachette. Ned forme avec ses amis un gang qui dévalise quelques banques et redistribue une partie du butin dans la population. Leur popularité croît et Ned essaie d’en profiter pour forcer la libération de sa mère. Mais la police fait venir des renforts de Melbourne pour capturer les hors-la-loi. Après une première escarmouche qui tourne à leur avantage, le gang se fait coincer par les troupes de police à Glenrowan. C’est lors de cette bataille que Ned Kelly tente une sortie équipée d’une armure d’acier qu’il s’est fabriquée. L’armure – que l’on peut maintenant voir dans la bibliothèque de l’Etat de Victoria à Melbourne -, remplit sa fonction, mais le bushranger est touché aux jambes et arrêté, alors que les autres membres du gang sont tous tués.

Le roman, récemment porté à l’écran par le réalisateur Justin Kurzel et que Peter Carey a écrit dans le style imagé d’une lettre laissée par le véritable Ned Kelly, est une excellente introduction à l’esprit australien d’indépendance et de défi à l’autorité. Ned Kelly reste une figure controversée, mais il est devenu un symbole de la lutte des descendants des anciens condamnés de la colonie pénitentiaire contre la domination de l’empire britannique.


Lien : http://www.lecturesdevoyage...
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Au pays des mangas avec mon fils

Un découverte par la vie d'un étranger d'un voyage consacré au manga

Un survol pas assez pousse à mon goût de la culture japonaise, et très romancé

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La chimie des larmes

Je n'ai pas pu entrer dans ce livre. C'est une écriture vraiment sans queue ni tête, surtout la partie concernant Henri. On (je) ne comprend rien au déroulé de l'histoire, aux actions et réactions des personnages. Je n'ai pas fini ce livre, j'ai abandonné à la page 100 (quand même), c'est rare que ça m'arrive...
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Au pays des mangas avec mon fils

Charley , est un enfant de 12 ans , il es t timide et réserver , il adore jouer a la xbox , game cube , playstations , il adore lire des mangas.

J' ai bien aimer ce car il est comme tout les enfants il adore jouer au jeux vidéo . Il vas partir au japon le mode des mangas , il vas rencontre des auteurs commme Miyazaki. Alexis.L
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La chimie des larmes

Un roman sur l'horlogerie, un thème peut exploité en littérature.

Un sujet rare et interessant
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La Véritable Histoire du Gang Kelly

Parler de la lecture du livre de Peter Carey Véritable histoire du Gang Kelly est assez délicat …. C'est un livre qui possède de très grandes qualités littéraires, dont la structure est minutieusement montée et qui ne peut laisser aucun lecteur indifférent... on adore ou on déteste !



La Véritable histoire du Gang Kelly raconte la jeunesse et la vie d'Edward ‘Ned’ Kelly, le mythique ‘Jesse James ou robin des bois’ australien. Ce roman fut écrit en 2000 par Peter Carey (un des auteurs australiens les plus connus hors de ses frontières) sous la forme d’un journal intime/lettre à sa fille. Il a remporté entre austre le prestigieux Booker Price (prix littéraire pour les auteurs de langue anglaise des pays du Commonwealth) en 2001 et le Prix du Meilleur Livre Etranger (PMLE) en France en 2003.



L’histoire est racontée à travers la voix de Ned Kelly dans un style parlé et assez pauvre du 19e siècle: un manque de ponctuation, une absence quasi-totale de règles grammaticales et les nombreux mots inconnus (un vocabulaire très familier, très australien et datant un peu) rendent la lecture (en anglais) du premier chapitre plutôt pénible. Mais il serait trop facile de se décourager… Une fois le style apprivoisé par le lecteur, quelle récompense ! Carey n'a aucune pitié pour ses lecteurs au nom de la vérité. Ce style est inspiré d’une lettre que Ned Kelly avait écrit ‘the Jerilderie Letter’ dans laquelle il justifie ses actions (de hors-la-loi) et dénonce la corruption de la police envers les pauvres. Peter Carey est un vrai maestro et manie cette langue avec une grande aisance.

Ned écrit donc à sa fille pour qu’elle ne soit pas, comme il l'a été, manipulée par les autres et qu’elle sache la vérité sur son père.



I lost my father when I was 12 yr. of age and know what it is to be raised on lies and silences my dear daughter you are presently too young to understand a word I write but this history is for you and will contain no single lie may I burn in Hell if I speak false.



Le journal s’ouvre sur ses souvenir d'enfance, une des seules périodes heureuses de sa vie. La famille vit alors à Beveridge dans le Victoria dans la pauvreté et l'ignorance.



Le journal s’ouvre sur ses souvenirs d'enfance, une des seules périodes heureuses de sa vie. La famille vit alors à Beveridge dans le Victoria dans la pauvreté et l'ignorance. Lorsque son père meurt Ned a 12 ans et il doit prendre en charge la propriété d’Eleven Mile Creek. Sa mère rencontre Harry Power, un hors-la-loi qui deviendra par la suite le maître «d’apprentissage » de Ned. Il lui apprend le vol de chevaux, le racket des gens fortunés, allant jusqu’à faire commettre à Ned, 15 ans, un quasi meurtre. Harry est méchant et violent, et Ned fini par fuir après de nombreuses trahisons.



Mais la vie est faite ainsi, et malgré la bonne volonté de Ned à rester dans le droit chemin, il est incarcéré à l'âge de 17 ans pour une peine de 3 mois après avoir été victime d'une mauvaise blague et s’être battu. Quelques jour après sa libération, il est accusé à tort d'avoir volé un cheval et retourne en prison pour 3 ans supplémentaires.



One morning of 1872 my mother was 42 yr. old she had 2 sons in prison also 1 brother & 1 uncle & 1 brother in law. 2 of her beloved daughters was buried beneath the willow tree and God knows what worse were on the way.



Le fameux Gang Kelly se forme véritablement et un peu par hasard au chapitre 9 lors de meurtres de Stringybark Creek. Les destins de Joe Byrne, Steve Hart, Dan & Ned Kelly sont lié à jamais après cette aventure.



Véritable histoire du Gang Kelly est un livre prenant mais un peu long qui décrit l'Australie du 19ème siècle, ses paysages sauvages et toutes les injustices faites aux immigrés pauvres - ici irlandais. Ned Kelly est un héro national (un prix littéraire pour les romans policiers porte son nom) à qui Peter Carey donne une seconde vie.



My name is Ned Kelly,

I’m known adversely well.

My ranks are free,

my name is law,

Wherever I do dwell.

My friends are all united,

my mates are lying near.

We sleep beneath shady trees,

No danger do we fear.



Ballade écrite par Joe Byrne, un des membres du Gang Kelly.


Lien : http://wp.me/p2sWqV-k3
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