Philippe Labro

J’ai abandonné, en fait je n’aime pas ces livres de souvenirs. Ces gens qui parlent d’eux , qui ont tout connu , qui étaient les confidents, meilleurs amis etc de gens connus et disparus et qui étalent leur culture pendant des pages et des pages . C’était d’un ennui…

Rapport majoritaire



Il y a des personnages médiatiques s’adonnant à l'écrit qui vous attirent plus que d'autres. Patrick Poivre d'Arvor et Patrick Sébastien ne m'inspirent rien alors que Philippe Labro possède suffisamment de mystère pour me fasciner. Heureux hasard de la dilection dont l'arbitraire s'est confirmé par la lecture de Ma mère, cette inconnue. A ce sujet, les auteurs que l'on s'interdit de lire n'en disent-ils pas plus sur nos goûts littéraires que ceux que l'on s’autorise ?



Labro, en vieux patriarche du verbe, nous livre ici quelques lambeaux de ses souvenirs les plus marquants. De ses rencontres et de ses adorations, il constitue un texte cohérent pour la postérité, le témoignage d'un homme qui se fera plus grand au contact d'autres encore plus imposants. Et cela vous situe dans une famille, une coterie restreinte dont chaque membre arrose de son génie les autres branches de la fraternité.



Il fait le bilan d'une vie intellectuelle et culturelle motivée par la curiosité et le désir d'entreprendre, couche sur le papier le plus éclatant substrat de ses apprentissages.



Ultérieurement, je ne me fais pas d'illusions sur l’œuvre de Labro dont je sais si peu de choses, celle-ci finira dans l'oubli par manque d'apport fondamental mais dans ses années d'entre deux où il culmine au crépuscule de son existence, il serait coupable pour le contemporain de ces derniers temps de ne pas faire l'effort de lire ses ultimes testaments.



Pour conclure, un très bon livre émaillé de citations de tous genres et de compte-rendus de ses côtoiements les plus pertinents avec des artistes dont j'ose penser que nous les apprécions tous.



D'une vie flamboyante et touche-à-tout, Labro reste lui-même ébahi comme un adolescent devant les océans qu'il a pu traverser et dont il nous délivre un rapport scrupuleux et soigné.



Sur ce, je vous laisse et j'emmène ma narration fantôme jusque dans mon sommeil.







Samuel d'Halescourt

Comme beaucoup, j'avais lu Des cornichons au chocolat à 13 ans. Attirée par le titre et la promesse d'un journal intime d'une fille de mon âge, à défaut d'être de ma génération. Mais, il me semble que déjà à l'époque ce récit ne m'avait pas laissé un souvenir impérissable. Si bien que je l'ai de nouveau confondu avec un autre alors que j'étais à la recherche d'un roman lu étant ado.

Aujourd'hui, Des cornichons au chocolat me parait fade et tiré par les cheveux. J'ai appris en relisant ce livre pour la fausse Stéphanie et le vrai Philippe Labro. Toutefois je n'ai pas été plus émue de ces révélations que ça...car avec le recul le personnage de Stéphanie, pâle copie de Vic Beretton ( Sophie Marceau dans La Boum) m'a ennuyée.

Pourtant, la question des règles, les copines amies-ennemies, les cours, la difficulté à comprendre les adultes qui plus est ses parents : c'est assez universel pour traiter de l'adolescence, et ça marche presque à tous les coups. Ici, au bout de quelques pages l'intrigue retombe comme un soufflé.

Pas grand chose à dire de plus, si ce n'est que je ne penserai pas à faire lire ou offrir cet ouvrage à une jeune fille d'aujourd'hui ou du futur !

Dès la première page, je me suis sentie emmenée par la voix chaude et puissante de Philippe Labro, comme lorsqu'à quinze ans, je découvrais 'L'étudiant étranger'...

Immédiatement, j'ai retrouvé son ton incroyablement vivant et Labro m'a embarquée pour un autre voyage, un voyage intérieur, des prémices de sa dépression, jusqu'à sa guérison.

Délicatement, il partage une forme d'intimité, tout en conservant une distance pudique. Il donne à voir la maladie et son impact, mais aussi l'espoir, le possible, la force de la vie.

Un récit généreux, intelligent, sensible, parfois drolatique, et vraiment apprenant.

Je ne connaissais pas du tout l'auteur. J'ai acheté le livre par hasard (d'occasion). A la cérémonie lors de l'enterrement de J. Hallyday j'ai entendu ce Monsieur parler... du coup je me suis souvenu du livre qui attendait sur ma table de nuit.

Et bien je vous invite à découvrir cet auteur. Ce récit autobiographique m'a donné envie de découvrir d'autres livres.

Enfance insouciante, grande famille cultivée, des parents ouverts voilà un bon cocktail pour réussir. On s'immisce dans l'intimité familiale, on s'invite dans les jeux, bref on partage la vie de la fratrie.

j'ai aimé

J'avais lu quelques livres du même auteur, dont "Un été dans l'Ouest" et ""Franz et Clara", mais ce roman-ci m'a déçu. Peut-être que les filles apprécieront plus, le sujet étant une jeune fille Stéphanie qui est en pleine puberté. Elle attend ses premières règles avec impatience comme toutes les filles je pense. Néanmoins, l'histoire est bien racontée.

Belle histoire. Un recueil de trois nouvelles qui sont liées, ont un point commun qu'on peut appeler le hasard. Après la lecture chacun pourra se poser les mêmes questions : "pourquoi suis-je ici, pourquoi mes parents se sont-ils rencontrés ?" Est-ce du à une force inconnue, à un flûtiste invisible ou au hasard tout simplement ?

Un livre très bien écrit qui nous raconte avec beaucoup de pudeur et d'émotions la dégringolade dans les bas-fonds de l'angoisse, des traitements, mais aussi un livre plein d'espoir, espoir d'en sortir un jour.

Nous sommes en début de guerre, et l’auteur nous relate une partie de son enfance heureuse et privilégiée dans le sud-ouest de la France. Puis c’est l’occupation allemande. Son quotidien est chamboulé, des personnages qui lui sont inconnus débarquent dans sa villa. D’aucuns pourraient dire que l’auteur ne traite qu’en surface cette partie de l’histoire de France. J’ai, de mon côté, l’impression qu’il a voulu nous raconter ce que l’enfant a vu et ressenti et non pas faire un récit historique, que bien d’autres ont déjà fait et font encore. J’ai trouvé intéressant que l’auteur s’attarde sur le ressenti d’un enfant face à ce lourd moment de notre Histoire. C’est comme un film qui se déroule devant ses yeux d’enfant et dans lequel, petit à petit il va jouer un rôle, sans trop le savoir. Par le prisme de son regard on y fait la rencontre de son Père, lequel reste au centre du texte, un héro de guerre qui a caché des juifs alors que les allemands avaient réquisitionné leur maison.

Une plume assez académique, fluide et soutenue, agréable mais qui a le défaut de sa qualité : elle nous tient parfois à l’écart et ne laisse que peu de place à l’émotion. Mais c’est peut-être mieux ainsi.

Très beau récit qui a été en lice pour le Goncourt pour finir en seconde place. A lire.

C'est pour l moins original. On y apprend sur la vie des gens, connus ou moins connus. Des avis, des idéees, des expériences partagées.

ne jamais oublier que ça peut arriver à chacun de nous

Une bien jolie histoire sentimentale. Un jeune garçon de douze ans à peine, s'éprend d'une jeune fille de vingt ans. Un amour de jeunesse, si bien raconté. De biens beaux sentiments dans ce monde dans lequel nous vivons.

Ce livre peut-être intéressant pour quelqu'un qui ne connait rien de l'affaire... Mais mis à part les quelques passages sur Jack Ruby qui peuvent être intéressante, le reste est très très vide. L'auteur rejette la théorie du complot, pourquoi pas mais ne creuse pas vraiment plus loin. Même si l'auteur était sur place quand ça s'est passé, on ne sent vraiment le journaliste d'investigateur, mais juste le petit reporter qui se contente de raconter ce qu'il voit. Même si ce n'est pas trop mal écrit, quelle déception, avec un sujet aussi complexe, on pourrait au moins creuser un peu loin les théories et les contres théories. Le livre de Marc Dugain (La malédiction d'Edgar) dans registre complètement différent est beaucoup plus intéressant si vous voulez en savoir plus sur J.F. Kennedy...

L'ayant lu par rapport à mes études, j'ai apprécié me confronté à se que pouvait ressentir une personne inconsciente, se qu'elle percevait des soins qu'on lui prodigue, des dialogues. Avoir un ressenti sur les angoisses, la douleur, toutes les émotions qui animent une personne qui n'a plus acces à la parole, dont le corps ne peut plus exprimer se que le cerveau continue de penser est une manne intarissable pour un futur soignant. Le fait que ça soit un journaliste aurait pu influencer sur le style d'écriture que j'ai trouvé trop simpliste mais très authentique, comme s'il s'était empressé d'écrire afin de ne rien oublier... La fin est quand meme assez structuré, un peu trop moralisatrice à mon goût et le mélange des deux genres ne plaira certainement pas à tous.

Pour résumer, ce livre est utile mais n'est certainement pas le meilleur livre dans le genre

Plaisant au début mais décevant au final. Surtout quand j'ai compris, trouvant l'écriture trop mature pour une enfant de treize ans et voulant voir si c'était bien Stéphanie qui l'avait écrit, que la Stéphanie en question n'existait pas du tout. Ce n'est autre que Philippe Labro qui a fait croire a un journal intime réel alors que ce n'est que de la fiction écrite par lui-même! Cela m'a donc déçue au plus au point et la lecture m'en a laissée un goût amer, avec l'impression d'avoir été trompée...

[...]

(La critique complète sur le blog)
Lien : http://lantredenimgarthielle..

une histoire d'une adolescente qui nous raconte avec ses mots le moment qu'elle attend depuis un long moment devenir une femme.



Elle n'a pas eu une vie facile je le conçois, encore une chance qu'une fugue lui a permis de retrouver ses parents et une vie de famille, du moins à la fin de son journal, c'est ce qu'on sait.



Le style est parfois très lourd à lire, surtout parce qu'il est répétitif et enfantin, ce n'est pas déplaisant, mais avoir 5 fois la même expression en trois phrases c'est ennuyant à la longue.

Je n'ai pas eu envie de ne pas lire la suite, mais j'étais heureuse d'être à la fin pour passer à un autre livre, il ne fera pas partie de ma bibliothèque, je ne le garderais sûrement pas.



Je l'ai lu, mais une fois me suffira

Stéphanie a 13 ans et nous livre son regard d'adolescente sur notre monde d'adulte à travers son journal intime.



J'ai lu ce livre à 15 ans et comme beaucoup de jeune à cette époque, je m'y suis retrouvée dans certaines parties (pas tellement dans celles de ses goûts culinaires) mais dans sa révolte en générale, oui. Je me demande ce que j'en penserais si je le relisais maintenant que j'ai une fille de 14 ans...

Petite j'avais vu le film tiré du livre. J'avais beaucoup aimé. C'est donc avec joie que je me suis plongée dans ce petit livre, prête à lire ce livre plein de souvenir d'enfance. J'ai vite vu que j'avais grandi et l'histoire qui me paraissait géniale adolescente m 'intéresse nettement moins adulte.

Oui bon un voyage de par la perception d'un étudiant dans un campus américain Philippe Labro s'essaie à lot de surprises, selon la perception ouest-européenne, bref je conseille dans ce cas les livres directement issus de la littérature américaine, car sinon pas grand chose à voir par les yeux de cet étudiant étranger. Il y a bien plus.

Labro est un véritable "humaniste" et il le dit clairement : il aime les gens ! Il n'a pas peur de passer pour ringard en parlant de "tendresse" et son témoignage sur son erreur de jeunesse qui a blessé involontairement Karen est bouleversant ; ce livre foissonne d'aphorismes d'un hypothétique auteur indien ,sur la nature et la petitesse de l'homme dans l'univers,qui gènère une petite musique douce et mélancolique qui en fin de compte nous dit sinon de nous aimer du moins de ne pas nous faire du mal ! D'avoir pitié réciproquement de nos pauvres vies.