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Critiques de Philippe Thirault (318)
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Hacendado, l'honneur et le sang

Club N°54 : BD non sélectionnée

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Western mexicain brutal et très violent.



Un crescendo dans le tragique jusqu'à la fin !



Wild57

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Shanghai Dream, tome 1

Le tome 1 « Exode 1938 », nous raconte comment, Bernhard et sa femme Illo, victimes des lois anti-juives, décident de s’exiler, faute de mieux, vers Shanghai, occupée par les troupes de l’Empire du Soleil Levant en pleine guerre sino-japonaise. Ils espèrent ainsi rallier les Etats-Unis, vers une nouvelle vie. Sauf que les choses ne se dérouleront pas comme ils les ont planifiées…



Inspiré d’une histoire vraie, ce premier tome ménage le suspense, avec un très bon scénario qui dépeint parfaitement l’ambiance de l’époque.



On se laisse facilement prendre par les dessins de Jorge Miguel, classiques, sobres, mais qui apportent un certain réalisme, en nous plongeant, tout à tour, dans l’atmosphère angoissante de Berlin du IIIe Reich et le Shanghai très cosmopolite.



Une BD qui aborde un pan de l’Histoire assez méconnu.



En effet, la Chine fut un des rares pays à accueillir les Juifs, sans visas et Shangaï, le point de chute a permis à des milliers de personnes persécutées de trouver refuge.



Un premier tome très intéressant, j’avoue que j’avais peur de ne pas accrocher, du coup, il faut que je me mette en quête du tome 2, que j’espère lire rapidement.
Lien : https://julitlesmots.com/202..
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Rimbaud : L'explorateur maudit

La collection Explora de Glénat, chapeautée par Christian Clot, se poursuit avec un personnage que nous n’aurions pas soupçonné être concerné par ces aventures faites pour mettre en avant l’exploration de notre monde : Rimbaud !



Arthur Rimbaud, tout comme nous connaissons le poète maudit, mort bien trop jeune après avoir multiplié les excès à ses dépens ainsi qu’à ceux de ses proches, semble avoir été également un « explorateur maudit ». C’est donc un épisode surprenant dans son approche que nous proposent ici Philippe Thirault au scénario et Thomas Verguet au dessin. Au cœur de l’Afrique de l’Est, nous trouvons dans les premières pages un Rimbaud en proie aux pires cauchemars, héros tourmenté qui finit par se réveiller à l’hôpital de Marseille en 1891. Le 10 novembre de cette année-là, Arthur Rimbaud atteint sa fin et la question de son testament ainsi que du rapatriement de ses affaires laissées en Afrique déclenche l’envoi sur ses traces d’un certain Valentin Bracq qui va retracer, avec nous lecteurs dans sa musette, le parcours du personnage principal en tant qu’explorateur.

C’est en effet l’Abyssinie qui fut l’objet d’envie d’exotisme de la part d’Arthur Rimbaud une fois ses affres de sa vie avec Paul Verlaine passés. Là-bas, le scénario met surtout une chose essentielle pour lui : l’appât du gain ! Rimbaud veut faire fructifier ses économies, ainsi que les routes commerciales qu’il découvre au fur et à mesure, alors il fait tout pour faire des transactions entre les différents acteurs des marchés locaux, en tombant notamment dans le trafic illégal d’armes. C’est un choix plutôt sympathique pour enrichir l’image du poète torturé et très subversif, mais il n’y a entre Rimbaud et l’Abyssinie qu’un rapport de domination, il y a davantage à dire que ce road trip sans cesse décevant pour le héros. Pourtant, le dossier historique final (que nous louons une nouvelle fois) retrace l’ensemble de la vie de Rimbaud et précise les éléments qui manquent au scénario : l’errance est certes un aspect fondamental de l’exploration « made in Rimbaud », mais l’apprentissage de quantité de langues, l’immersion dans les mœurs locales et l’étude des paysages sont autant de qualités qui auraient largement enrichi la quête de l’aventure et qui manquent un peu à la narration.

Il faut par contre reconnaître l’onirisme constant qui soutient cet album. En effet, de la première à la dernière page, les rêves, les cauchemars et les hallucinations qui inspirent, effraient ou représentent Arthur Rimbaud forment le cœur du récit. Cela se ressent aussi d’un point de vue graphique : il y a un petit manque de profondeur dans les dessins, peut-être par manque de temps, ceci étant surtout visible quand on cherche à repérer les détails dans les décors africains ; cela sert par contre à former des paysages plus flous et des hallucinations plus cohérentes visuellement.



Cet album est donc un rêve constant, une hallucination sans cesse renouvelée. On comprend facilement le parallèle choisi avec la vie du « poète maudit », toutefois dans une telle collection d’explorateurs, on aurait pu s’attendre à une autre facette de ce fameux Arthur Rimbaud.



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La Meute de l'enfer, tome 1 : Les compagnon..

Sous les ordres de Théodora Augusta, épouse de l’empereur romain Justinien, celui qui se fait appeler "L'oiseau" et que tous croyaient morts est chargé de recruter une armée afin d'accomplir une mission, qui sera probablement remplie de sang. Cependant, son motif pour pouvoir appâter celui qu'elle considère comme l'un des meilleurs sorciers de tout l'empire est qu'il y aura une belle récompense à l'arrivée, celle de la découverte du trésor "le tribut des dieux" enfoui dans un temple maudit aux portes de l'enfer.

Aussi, retrouve-t-on dans ce premier tome les meilleurs guerriers qui soient, "L'Aigle", "La Panthère", "Trois-mains" et bien d'autres encore. Ces noms vous paraissent sûrement étranges et vous avez toutes les bonnes raisons de le croire car ces hommes et ces femmes sont en réalité bien plus qu'une simple armée, ils appartiennent tous à "La meute de l'enfer".



Un scénario qui mêle à la fois Histoire, légendes et mythologie et qui s'annonce donc sous les meilleurs hospices. Un graphisme très bien travaillé et je ne demande qu'à lire la suite pour réserver mon jugement final...A découvrir !
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Le vent des libertaires, tome 1

Les deux albums du Vent des Libertaires optent pour une présentation romanesque de Makhno et jouent par le texte et le graphisme sur l'attrait d'un héros irrésistible. Peu importe! Pourquoi se priver du plaisir s'il peut permettre à tous de mieux connaître les personnages et surtout les mouvements de pensée qui ont marqué l'Histoire?

On s'imprègne des valeurs de respect et de liberté des anarchistes,du refus du pouvoir et de la hiérarchie non consentie. On vérifie la force du peuple lorsqu'il s'allie à une cause juste.

Makhno n'a jamais trahi les siens,ni ses idéaux. Si PH.Thirault,R.Zaghi, et A Sauvetre ne cachent rien de ses actions guerrières et de la violence qui finit par le dépasser,ils mettent surtout en valeur une lutte intransigeante pour un monde juste. Ce qui se joue entre la Russie et l'Ukraine résonne aujourd'hui avec toujours autant de violence même si le contexte est différent...
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Retour sur Belzagor, tome 1

Retour sur Belzagor est une bande dessinée adaptée du roman de Robert Silverberg « Les profondeurs de la terre » que j’ai lu l’année dernière.



Je me suis sentie un peu perdue dans l’adaptation… mais peut-être une fois que j’aurai lu le deuxième tome que j’aurai une meilleure vue d’ensemble pour me faire une idée plus précise ?



C’est marrant, j’ai trouvé que Kurtz ressemblait à Silverberg jeune.



Sinon, j’aime beaucoup les graphismes qui montrent les paysages de la planète.



J’avais vraiment beaucoup aimé le personnage de Gundersen dans le roman, ici je n’ai pas eu l’impression de le retrouver.



A suivre…





Challenge BD 2019

Robert Silverberg : le club
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Retour sur Belzagor, tome 1

Au cours de l’Âge d’Or de la colonisation le lieutenant Gundersen est envoyé sur la Terre de Holman, exoplanète de Classe VII, avant de se retrouver sous les ordres d’un junkie suprématiste dénommé Kurtz le Cinglé… Dix-huit ans plus tard la décolonisation a eu lieu et la Terre de Holman a été rendue aux indigènes Nildorors et Sulidorors. Gundersen plein de nostalgie revient sur l’exoplanète pour servir de guide à une expédition scientifique censée percer les derniers mystères des cultures indigènes…



La Science-Fiction dédiée à l’exploration de l’avenir a toujours été un reflet du temps présent, donc c’est tout à fait normal que les thématiques liées à la colonisation et à la décolonisation aient fait ses beaux-jours avec H.G. Wells, Stefan Wul, Jack Vance ou Frank Herbert. Ici Philippe Thirault adapte le roman de Robert Silverberg intitulé "Les Profondeurs de la terre" / largement inspiré de la nouvelle de Joseph Conrad intitulée "Au Cœur des Ténèbres" (remember le dénommé Kurtz ^^)… Je développerai avec la sortie du deuxième et dernier tome qui nous révélera les mystères de la Terre de Holman, mais encore un fois on se demandera comment un classique dédié à la dénonciation de l’impérialisme et du racisme a pu être catégorisé « jeunesse » par les commissaires littéraires franco-français… (à moins qu’ils considèrent que ne pas soutenir l’impérialisme et le racisme c’est faire preuve d’immaturité intellectuelle, mais dans ce cas ils officialiseraient leur statut de gros crevards suprématistes…)



Les graphismes exotiques de Laura Zuccheri assistée aux couleurs de Silvia Fabris sont séduisants, mais comme dirait le babeliote Enki qui dit dessinatrice italienne dit nichons et fesses : entre la scientifique Dorothy adepte du bronzage en string et de l’amour libre et la cow-girl Seena ex de Gundersen adepte des tenues affriolantes on retrouve un bon vieux triangle amoureux des familles et on nage vite en pleine telenovela… Dans tous les cas Les Humanoïdes associés respectent bien les héritages du magazine Métal Hurlant, et on n’attendait pas moins d’eux ! ^^
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Rimbaud : L'explorateur maudit

Merci aux éditions Glénat et à Babelio pour la découverte de cette belle bd, issue de la collection Explora, collection consacrée à la découverte des grands explorateurs.



Bien sur, de prime abord, on aurait tendance à voir Rimbaud avant tout comme un poète, mais ce serait oublier que l'homme eut toute sa (courte) vie la bougeotte, cherchant sans cesse un ailleurs fantasmé, apaisant, qu'il ne trouva jamais. Ce récit, qui est bien une fiction, s'inspire néanmoins de faits réels. le scénario est signé Philippe Thirault, les dessins sont de Tomas Verguet et les couleurs de Céline Labriet.



L'histoire débute par l'évocation des derniers jours de Rimbaud, à Marseille, en 1891. Il est atteint de synovite, a déjà été amputé d'une jambe et se montre de plus en plus délirant. Sa sœur le veillera jusqu'à la fin. Puis elle prend connaissance du testament de son frère, qui souhaite léguer une somme d'argent à Djami Wadaï, son fidèle domestique, qu'il connut lors de son périple en Abyssinie. De plus, la sœur du poète, qui n'écrivit finalement que quatre ans, cherche à rapatrier les poèmes qu'il aurait pu rédiger, durant son errance africaine. Un homme de confiance est donc envoyer sur place...



Son enquête est le prétexte pour retracer le parcours de Rimbaud en Abyssinie, et brosser le portrait d'un homme qui se rêvait en explorateur, en découvreur de monde, mais qui cherchait également à faire fortune, via diverses entreprises commerciales hasardeuses. Les dessins et couleurs (bien que manquant peut-être d'un brin de personnalité) sont magnifiques, très solaires et rendent vraiment à merveille une Afrique encore largement méconnue. Philippe Thirault suggère également avec justesse les rapports qui s'établissent entre autochtones et occidentaux et la cupidité de ces derniers.



Le point fort de cette bd est finalement son aspect graphique. Bien que la personnalité de Rimbaud soit esquissée avec une certaine rigueur documentaire, j'ai tout de même eu le sentiment qu'il demeurait assez insondable et inaccessible. Et puis ce n'est qu'une toute petite partie de sa vie qui est évoquée : une mise en perspective avec sa jeunesse, notamment sa relation avec Verlaine, n'aurait peut-être pas été superflue, pour tenter de comprendre le mal-être dont il ne parvint jamais vraiment à se défaire. Du coup, j'ai hésité entre trois et quatre étoiles, mais les dessins m'ont fait basculer vers une générosité somme toute plutôt mérité.



PS : le dossier historique en fin de volume, réalisé par Christian Clot (le géniteur du concept) est bien fichu et intéressant.
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La meute de l'enfer, Tome 3 : Le secret de ..

On ne va pas se mentir ce tome 3 intitulé "Le Secret de la Sibylle" est moyennement moyen. La Meute de l'Enfer continue sa quête en traversant la Mer Méditerranée et après des Africains voulant se venger des Vandales en les sacrifiant à leurs anciens dieux on retrouve des Italiens voulant se venger des Goths en les sacrifiant à leurs anciens dieux. Après on a tout un passage qui nous montre et nous explique que grâce au Sortilège de Thot les membres de la Meute de l'Enfer sont devenus les porteurs sains d'une nouvelle peste destiné à dépeupler les terres des ennemis de Byzance : après "La Nuit des morts vivants" et "Le Jour des fous vivants", Philippe Thirault rajoute une 3e couche d'apocalypse virologique et évidemment ça n'a aucun sens (et il aurait mieux fait de relire ses scenarii au lieu de multiplier les incohérences). Arrivés à Rome on a une courte phase "La Neuvième Porte" avant la confrontation avec Moundir le Harith (avec droit de quota de flashbacks), et pauvrement il s'agit de le rendre vivant à nouveau pour le tuer à nouveau (soupir ?)... Une fois la victoire remportée, on décide de transformer Epidamnos l'Oiseau en Archangel des X-Men et ce dernier se sacrifie parce que le cahier des charges exige une dose de tragique (mais finalement c'est bof hein)...

Le plus nul c'est quand même que les artistes danois Christian Hojgaard et Jesper Ejsing soient remplacés par Draven Kovacevic aux dessins et Claudia Checcaglini aux couleurs, qui sont clairement sans génie voire sans imagination : charadesign prognathe et approximatif, découpage basique voire insipide, absences de détails parfois coupables et j'en passe des vertes et des pas mûres !
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Le vent des libertaires - Intégrale

C’est l’histoire de Nestor Makhno. Ce récit est plein de flash-backs (décidément très en vogue, dans les BD actuelles). Au début du récit, on le découvre à Paris à la fin de sa vie, où, atteint de tuberculose, il travaille chez Renault et écrit chaque soir quelques pages de ses mémoires.

Orphelin de père, adopté par une très riche famille bourgeoise car sa mère n’a plus les moyens de le nourrir lui et ses frères, ni même de les chauffer, il va repousser l’éducation qu’on lui prodigue, en même temps que quelques coups de fouet vont tenter de le soumettre car il est particulièrement désobéissant…



Critique :



Sommes-nous face à une biographie historique ? Non ! Le scénariste Philippe Thirault prend beaucoup de libertés avec le passé du héros de cet ouvrage, Nestor Makhno. Cela peut se comprendre. Pensez à Robin des Bois. Cela peut irriter aussi… Je trouve que ce personnage, dont j’ignorais l’existence jusqu’à ce qu’un ami m’offre cette splendide intégrale, avait eu une vie suffisamment riche en événements historiques pour qu’il ne soit pas nécessaire de lui coller des événements complètement imaginaires qui n’ont rien à voir avec son vécu, et notamment, cette romance avec une sœur adoptive qui aurait été l’amour de sa vie.

Mais qui était le véritable Nestor Makhno ? Difficile à dire puisque la propagande bolchévique l’a transformé en bandit de grand chemin, en assassin. En Europe occidentale, on ne l’aimait pas. Il avait combattu les Russes blancs et redonnait la terre aux paysans. Pour de bons capitalistes, fussent-ils « démocrates », c’était impardonnable. L’histoire est écrite par les vainqueurs, chance que Nestor Makhno n’a pas eue. Pendant quatre ans, il va, avec son groupe d’anarchistes, libérer une bonne partie de l’Ukraine de l’emprise tzariste qui, pour rappel, pratiquait le servage sur une très large échelle, puis, il va affronter les Allemands puisque le camarade Lénine fait don aux Austro-Allemands de l’Ukraine, puis les Russes Blancs, avant d’être trahi par cette raclure de Trotsky. La propagande soviétique l’a présenté comme antisémite, alors que nombre de juifs se sont battus à ses côtés. La propagande, cette saleté aux ordres de Lénine et de Trotsky a voulu lui faire porter le chapeau des pogroms !

Pour autant, était-ce un héros sans peur et sans reproche ? Surmontant sa peur, certainement. Pour le reste, difficile de porter un jugement sur un homme qui a vécu à une telle époque. Le pouvoir impérial russe n’était pas soucieux du respect des droits humains, Lénine, Trotsky, et le champion, le Petit Père des Peuples, Staline, encore moins.

Ayant apparemment découvert l’anarchie en prison, Nestor Makhno devint anarchiste. L’idée que nous nous faisons aujourd’hui de l’anarchie est bien faussée puisqu’on la présente comme un synonyme de « chaos » … Ce qu’elle est parfois. Mais cela ne semble pas du tout avoir été le cas sous Nestor Makhno. La terre était distribuée équitablement, les chefs étaient élus, la commune était basée sur un travail libre fondé sur les principes de l’égalité et de la solidarité.

Certains reprocheront à cette histoire de manquer de discernement et d’être trop manichéenne. Pourtant quand on lit des témoignages du comportement des diverses troupes qui ont foulé le sol ukrainien, on ne peut pas trouver ces personnages si excessifs que cela !

C’est une bonne BD d’aventures historiques qui a le grand mérite de nous en apprendre un peu plus sur le passé de cette Europe de l’Est que nous connaissons si mal.

Je vous recommande l’intégrale qui rassemble les deux albums. La qualité du dessin et des couleurs va en s‘améliorant au fil des planches.

Pour en savoir un peu plus sur ce personnage, je vous invite à découvrir la vidéo sur YouTube :

https://www.youtube.com/watch?v=6atC5oSM9jY

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Retour sur Belzagor, tome 2

Retour sur Belzagor est une bande dessinée adaptée du roman de Robert Silverberg « Les profondeurs de la terre » que j'ai lu l'année dernière.



Après avoir terminé ce deuxième tome, je me suis précipitée sur le roman pour le relire dans les grandes lignes. Je l'ai refermé soulagée : non, je n'ai pas avalé de venin de serpent à mon insu. Je n'ai pas souffert d'hallucinations!



J'ai déjà lu beaucoup de romans de Silverberg et il n'est pas avare de passages olé-olé mais ici c'était un peu exagéré et hors de propos (cela ne figure même pas dans le roman).



Les personnages de Kurtz et de Cullen ont été “fusionnés”, soit. Ce qui m'a le plus choquée c'est



Le coeur du roman c'est Gundersen et la découverte de la planète Holman (ou Belzagor), cette adaptation BD est trop axée sur les personnages secondaires.



En conclusion, si cette bande dessinée pouvait donner envie aux gens de lire le roman ce serait déjà pas mal. Pour ma part, je suis plutôt déçue.







Challenge BD 2019

Robert Silverberg : le club
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O'Boys, tome 1 : Le sang du Mississippi

Cette BD adapte Les aventures d’Huckberry Finn de Mark Twain. Un personnage et un livre que je connaissais pas. Je ne ferai donc aucune comparaison entre le roman, qui est aujourd’hui salué par la critique littéraire américaine, et la BD. On notera juste que les auteurs ont choisi de le moderniser un peu, en plaçant l’intrigue dans les années 30. Plus d’esclavage, mais toujours cet ostracisme contre les noirs qui perdurait sur les terres du Sud.

Autre changement, Huck Finn devient complice avec un ouvrier agricole de la propriété agricole de ses parents adoptif : Charley Williams. Et ce dernier adore le jazz, l’emmène dans des bouges écouter cette musique et goûter les affreux tords boyaux qui y sont servis, avant de pousser la chansonnette. Mais n’est pas blues man qui veut. Charley n’a aucun talent.

Pour le reste Huck reste un gamin élevé à la dure avec son frère. Deux complices face aux coups d’un père dont la priorité est la boisson. Huck finit par être adopté par un couple bourgeois, qui croit pouvoir l’éduquer. Peine perdue, Huck a toujours été libre, il ne respecte pas les règles.

Il va finir par partir sur le Mississipi avec Charley. A la dérive, les deux fuyards partent à l’aventure.



Le dessin est réussi. On devine que l’adaptation du roman est très libre. Par contre, le personnage de Huck, malgré les malheurs qui le frappent, ne suscite pas une vraie compassion. C’est un gamin élevé à la dure (ou plutôt pas élevé), qui s’affranchit des règles, sans autre objectif que de continuer sa vie de bohème. Son association avec Charley est le fruit du hasard, pas d’un regard plus ouvert sur le monde noir. Huck est avec Charley parce qu’il y trouve un intérêt.
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La Meute de l'enfer, tome 1 : Les compagnon..

"La Meute de l'Enfer" est une série qui aurait pu avoir du chien avec un pitch d'enfer, mais elle s'avère malheureusement atteinte du « Syndrome Thirault » (à savoir une série qui commence très bien avant de finir un peu en eau de boudin)...

L'idée-force est de transposer dans la Méditerranée du VIe siècle après Jésus Christ tous les codes de l'heroic-fantasy : cette période charnière entre Antiquité Tardive et Haut Moyen-Äge est passionnante et nous sommes plongés dans la reconquête de l'Empire Romain, avec Théodora Augusta en quête de fonds pour financer les ambitions de son époux Justinien époux qui engage la crème de la crème des aventuriers pour s'emparer du fabuleux « Tribut des Dieux » (un trésor constitué de toutes les précieuses offrandes aux Dieux Anciens qui ont disparu avec le monde chrétien)... J'adore les histoire de groupes qui se constituent et/ou se reconstituent et ici on est gâté avec la Meute de l'Enfer qui associe Epidamnos l'Oiseau puissant magicien, Harane l'Aigle invincible général grec, Caminée la Panthère princesse guerrière thrace, Triada l'Archère venue des tribus numides et Khorsabad dit Trois-Mains le manchot syrien biclassé roublard et guerrier... Donc on a un groupe d'aventuriers et une chasse au trésor qui va les amener à affronter divers menaces humaines et inhumaines et on aurait pu avoir un « dungeon crawler » antiquisant, car leur quête les amène en premier lieu au Temple de Jupiter-Ammon en Libye hanté par une nécromancienne aux ordres de Pluton. Mais au final on a plutôt un mélange entre l'"Indiana Jones" du duo George Lucas / Steven Spielberg et "La Momie" de Stephen Sommers, du moins si Philippe Thirault ne s'était pas emmêlés les pinceaux en cours de route !





Le tome 1 intitulé "Les Compagnons de l'Aigle" est donc essentiellement un tome de présentation des personnages et d'installation de l'intrigue, centré sur la phase de recrutement incontournable pour ce genre de récit. J'ai déjà tout dit au presque juste au-dessus, mais je être vachard vu toutes les promesses qui n'ont pas été tenues par cette série et je vais donc lister tous les trucs qui ne vont pas mais qui à ce stade du récit sont anodins donc indolores : déjà bonjour les clichés Théodora Augusta présentée comme une pétasse narcissique et une garce nymphomane (ah les aristocrates de mes couilles n'ont pas supporté que des roturiers aient occupé le trône impérial, et sans passer la case game of thrones pour ne rien gâcher ^^) et Delenius son exécuteur des basses oeuvres petit, laid, fourbe et libidineux qui fantasme sur elle et qui ne rêve que de la mettre dans sa couche (et qui fait office de Iago grimdark alors que sa maîtresse fait office de Jaffar grimdark)... Ensuite on aurait pu avoir un truc à la Xéna et Gabrielle avec Caminée aveugle qui s'enfuit d'une mine de souffre avec une jeune esclave pour guide, sauf que c'est aussitôt amené aussitôt évacué alors qu'on passe 10 pages dessus... Caminée et Harane ont évidemment droit à leur droit de quota de flashbacks, mais on ne développera ni leur tumultueuse relation amoureuse ni le twist de fin au sujet de l'Aigle Invincible : à quoi ça sert de mettre des éléments et des rebondissements, si c'est pour les oublier complètement ? Quand au Sortilège de Thot qui permet à Epidamnos l'Oiseau de sauver Triada l'Archère des diableries de la nécromancienne, cela va amener un gros bordel alors que cela aurait pu être supercool ^^

Les graphismes des danois Christian Hojgaard et Jesper Ejsing sont agréables : alors certes cela manque de détails et encrage et colorisation sont optimisables, mais ils sont expressifs et dynamiques donc d'autant plus sympathiques que j'ai trouvé qu'ils collaient bien au ton et à l'ambiance du récit ! Profitez-en bien, car ils vont être remplacés en court de route par un autre binôme pour un résultat moins efficace et moins plaisant...
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Le Père Goriot d'Honoré de Balzac, tome 1 (BD)

Adaptation du roman, j’ai retrouvé avec plaisir l’ambitieux Rastignac bien sûr mais aussi Mme Vauquer plus âpre aux gains que jamais, le doux père Goriot prêt à tous les sacrifices pour satisfaire ses filles Anastasie de Restaud et Delphine de Nucingen, et évidemment le sombre et inquiétant Vautrin…

Je ne saurais dire si la BD est fidèle au roman, ma lecture de celui-ci étant si ancienne. En tout cas je m’y suis retrouvée, et cela m’a donné envie de replonger dans un des classiques étudié au lycée qui m’avait déjà bien plu à l’époque. Il m’a semblé que Rastignac était plus droit, moins arriviste que dans mon souvenir.

J’ai trouvé également une droiture chez Vautrin, qui certes, est un vaurien, mais qui a une morale, un code d’honneur contrairement aux membres de la bonne société dans laquelle Rastignac aspire à entrer.

Les dessins sont classiques, agréables. Les codes couleurs renvoient aux deux univers. Des tons froids en bleu et vert pour le peuple. Des tons chauds pour le « bonne » société.

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Mandalay, tome 3 : Invasion

Dans ce tome 3 intitulé "Invasion", nous sommes en avril 1942 donc on rush plus que jamais ! On commence par la cavale de Lance Waters et du sergent Owinda, seuls rescapés de la jungle de glace, on enchaîne avec une ellipse d'un an et on retrouve un mélange aventure coloniale / horreur gothique avec un colonel qui voit ses hommes emportés un à un par des créatures de la nuit avant que n'arrive l'hallali, puis on passe très rapidement à l'invasion du pays par les forces japonaises du général Takashi...

Les dimensions fantastiques et horrifiques s'effacent et on se concentre sur les classiques du récit de guerre... C'est la Seconde Guerre Mondiale et les armées du Japon Impérial déferlent déferlent sur l'Asie du Sud-Est après s'être emparée de l'Asie orientale : on retrouve la guerre de propagande, les bombardements, le rookie qui veut rentrer au pays, l'infirmière vamp qui flirte avec l'officier héroïque, la retraite sous le feu ennemi, les commandos parachutés et le Pont de Rivière Kwaï... Leng et ses maquisards anticolonialistes se sont alliés aux envahisseurs / libérateurs japonais, et Alex Waters le maudit lui sert de monnaie d'échange pour chasser les Anglais de son pays... à moins que le créateur n'ait plus besoin de sa créature maintenant que les Japonais bottent le cul des Anglais et qu'il songe désormais à s'en débarrasser avant qu'elle n'échappe à son contrôle !

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Retour sur Belzagor, tome 2

Le second tome du diptyque « retour sur Belzagor » ne va pas me faire revoir à la hausse cette adaptation du roman de Silverberg « les profondeurs de la terre ». Au contraire, ce 2ème volet confirme la piètre opinion que j’ai de cette B.D. J’ai lu et adoré le roman de Silverberg que j’ai trouvé à la fois divertissant et intelligent, une belle variation sur le « cœur des ténèbres » de Conrad. Dans ce récit initiatique aux personnages parfaitement caractérisés l’aventure exotique ne prenait jamais le pas sur le propos fort et subtil. Je n’ai rien retrouvé de cela ici. Sans doute est-on plus susceptible d’apprécier cette B.D si on n’a pas lu « les profondeurs de la terre », ma vision est sans doute biaisée. Mais c’est comme ça, je n’ai pas pu m’empêcher de faire la comparaison avec le texte d’origine. Et ça n’est vraiment pas à l’avantage de ce diptyque B.D.

Ceci étant dit, je pense que ma mauvaise appréciation ne vient pas seulement de la comparaison avec le Silverberg. Le problème n’est pas vraiment que je n’ai pas reconnu les personnages, c’est plutôt qu’ils sont caractérisés sans finesse et manquent cruellement d’épaisseur. C’est particulièrement criant concernant le personnage de Gundersen dont on perçoit à peine l’arc transformationnel. Pour que l’évolution du personnage soit mieux traitée, il aurait fallu faire des choix narratifs plus pertinents. Plutôt que de s’appesantir sur les problèmes de couples des personnages, il aurait fallu mettre en avant la relation entre Gundersen et le Nildoror qui le porte lors de l’expédition. Ici, cet aspect est totalement expédié.



J’ai donc été très déçue par cette B.D. A partir d’un matériau en or, les auteurs proposent un récit dénué de toute profondeur, vidé de tout sens. Je vous conseille plutôt de lire le très beau roman de Silverberg ainsi que, évidemment, celui de Conrad qui est carrément obligatoire.

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O'Boys, tome 1 : Le sang du Mississippi

Un air de banjo, la chaleur moite des bayous et les swamps, la brutalité sociale des années 30 aux États Unis, entre crise économique et ségrégation du Vieux Sud.



Comment imaginer une amitié entre un petit Blanc de 10 ans et un grand Nègre un brin simplet, en road-trip pour échapper à une justice expéditive et à une misère noire de laissés-pour-compte?

Huck Finn aime son frère et le blues, déteste son esclavagiste de père, et va être livré à lui même suite à une ronde macabre familiale. L'entraide viendra avec Charley, un grand échalas musicien, bête noire d'un shérif expéditif pour casser du nègre.



On est immédiatement immergé sur les rives du grand fleuve, par un graphisme d'une telle minutie dans les détails, d'une telle précision dans la documentation historique que des images cinématographiques se substituent aux magnifiques planches colorées.



C'est une aventure, pleine de rebondissements, de violence et de capacité d'adaptation des individus en milieu hostile. De barques pourries dans les crues du Mississippi, en trains de Hobos, société migratoire de vagabonds ferroviaires, la poisse et les embrouilles vont être le quotidien des deux lascars dans le premier tome d'une série de trois.



Ambiance à la Steinbeck ou à la Twain garantie et pour un peu, on croiserait Jack London ou Jack Kerouac...

Dépaysement assuré.

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La meute de l'enfer, Tome 3 : Le secret de ..

Bon, eh bien il va falloir que j'attende encore un certain temps (à savoir le temps que la médiathèque dans laquelle j'ai emprunté cette série se procure le quatrième et dernier tome) pour pouvoir réellement prononcer mon avis définitif. Toujours est-t-il que le graphisme est vraiment très bien travaillé (ce qui est pour moi un critère majeur lorsque je note une bande-dessinée), que l'histoire m'intéresse et que j'ai bien envie de savoir le dénouement final (ce qui est, en général, plutôt bon signe).



L'histoire devient, au fil des tomes, de plus en plus sanglante, car en plus des guerres de religions se rajoute celle que livrait l'Empire romain aux Goths mais aussi celle que ce même empire se livrait entre elle.

Cela ne m'a pas dérangé outre mesure car, malheureusement, cela a vraiment existé mais je crois que ce qui m'a le plus gêné, est que les auteurs ont eu une imagination un peu trop débordante à mon goût (des guerriers qui rajeunissent de jour en jour grâce au pouvoir du dieu Thot, des morts qui ressuscitent et bien d'autres éléments que je ne vous dévoilerai pas mais qui m'ont paru tellement tirés par les cheveux que cela en faisait TROP !).



Une série que je vous recommande néanmoins et, pour ceux qui pourraient lire le quatrième tome, merci de me faire savoir comment l'histoire se termine !
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Mandalay, tome 1 : Les miroirs de l'ombre

C'est mon mari que me sélectionne le plus souvent les bandes-dessinées susceptibles de me plaire. Sachant que je suis très sensible au graphisme, il les choisit (d'abord pour lui et ensuite pour moi) selon ce premier critère et ce n'est qu'une fois après avoir lu la quatrième de couverture qu'il se décide soit à les acheter soit à les emprunter à la médiathèque. Cette dernière est un emprunt et je sens d'ores et déjà que je vais être frustrée car à la médiathèque de ma ville, ils n'ont que les trois premiers tomes. Est-ce parce que la suite (car je sais qu'il y en a ou aura une car, encore une fois, j'ai été trop curieuse et je n'ai pas pu m'empêcher de regarder la dernière page du troisième tome où j'ai pu lire la mention "A suivre") n'est pas encore sortie ou parce que la médiathèque n'en a pas encore fait l'acquisition, je ne sais pas...bref, nous verrons bien (enfin, pour être exacte, Je verrai bien) !



Pour ce qui est de ce premier tome, l'histoire se déroule en Birmanie dans les années '40 alors que le pays était encore sous domination britannique. Il y a donc un large conflit entre les autochtones qui demandent leur indépendance et le pouvoir en place. Mais, non seulement en se plaçant dans les pas de l'Histoire, les auteurs réveillent aussi de vieilles légendes où il est question de mages guérisseurs, de miroirs qui auraient le pouvoir de donner la force suprême à celui qui apprendrait à les maîtriser, de dieux birmans et bien d'autres choses encore. Cependant, le coeur de l'homme est inconstant et, lorsqu'il est affamé de pouvoir sans être jamais rassasié, il peut parfois s'avérer destructeur et faire beaucoup de mal autour de lui...



Un graphisme très bien travaillé (comme je le disais en introduction) et un scénario qui mêle à la fois Histoire, mythologie et légendes...j'ai hâte de découvrir la suite et si je n'ai mis que trois étoiles à ce dernier malgré toutes les louanges que je luis fais, c'est tout simplement parce que je ne pourrai sûrement pas lire la suite et fin (du moins dans l'immédiat) et que je serai donc incapable de juger la série dans son ensemble mais d'emblée, je pourrais dire que je porte ma note à 3,5 / 5. A découvrir !
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Hacendado, l'honneur et le sang

Sonora, ton univers impitoyable, tes déserts mortels, tes bandes Apaches sans pitié, tes chasseurs d’Apaches sans foi, ni loi…



Bref, vaut mieux pas se retrouver dans le désert du Sonora, sans cheval… La Mort vous trouvera, sans aucun doute, la seule incertitude, c’est par qui ou par quoi (soif, chaleur, puma, Apaches,…).



Voilà un western qui ne fait pas dans la dentelle et qui va droit au but : il est violent, sans concession et je n’y ai pas vu l’ombre d’un poil de Bisounours.



Nous sommes en 1863, au Sonora, dans une riche Hacendado, propriété de Don Armando, descendant des Conquistadors et fort attaché aux notions de justice et d’honneur.



Alors, quand on accuse son fils d’avoir tué deux hommes et violé une jeune fille, il ne cherchera même pas à savoir si c’est vrai ou si son fils s’est trouvé au mauvais endroit, au mauvais moment : le père fera justice lui-même en abandonnant son fils dans le désert, sans cheval. S’il survit, c’est que Dieu lui a pardonné… Il a bon dos, Dieu.



Ce western est classique tout en étant différent : déjà, pas de cow-boys, mais des vaqueros, puisque nous sommes l’État de Sonora (au Mexique). Pas de duel dans la rue non plus, mais des fusillades, des massacres, des empoignades et des coups de poignards dans le dos (au sens figuré).



Oui, c’est un western violent, pas vraiment fait pour les petits enfants. C’est un récit qui ne laisse que peu de répit, qui possède du suspense (il est coupable, oui ou non ?), de l’action, une femme qui n’a pas froid aux yeux et des sauvages qui ne sont pas toujours les Indiens, contrairement à ce que pensent les Mexicains, anciens descendants des conquistadors.



La sauvagerie est une maladie hautement contagieuse… Pour imiter un enfant, je dirais que "c’est celui qui dit qui l’est". Lorsque l’on voit les comportements des Mexicains ou des Blancs dans cette histoire, on se dit que les plus civilisés sont encore les chevaux (et tous les animaux). Deux scènes l’illustreront parfaitement bien et feront froid dans le dos.



Un western sombre, malgré les belles couleurs utilisées par le dessinateur, un western violent, même si on a l’amour d’une mère pour son fils. Un western où Dieu est souvent nommé, mais jamais là. Un western qui surprendra, de par ses petites choses cachées, que l’on apprendra au fil de l’histoire et qui, jusqu’à la dernière case, n’aura pas dit son dernier mot.



Bref, un western comme je les aime…


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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