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Critiques de Philippe Thirault (318)
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Lucy, tome 2 : Ce que gardent les loups

Clyde est allé chercher Alex, parti en Californie prospecter et essayer de trouver le filon qui enrichit à vie. Sa folie l'a tué. Même l'annonce de la mort de sa propre mère ne l'a pas décidé à revenir à la maison. Alex est mort, mais Clyde continue d'écrire à Lucy, une très belle cousine, en se faisant passer pour lui.



Il essaie, via le poker, de gagner assez d'argent pour rentrer, avouer son amour à Helena, une autre cousine dont il est amoureux. Mais peu à peu, il se prend à son propre jeu et devient amoureux de Lucy également. Par hasard, Clyde découvre qu'Alex avait réellement trouvé un filon. Il persuade ses "amis de poker" d'aller dans la montagne, là où rodent les loups afin de voir si le filon peut être retrouvé.



Je ne dévoile rien de plus... Mais des rebondissements en pagaille vont avoir lieu.



Un peu trop en même temps, d'ailleurs. Alors que le récit prend son temps sur 38 planches, on se bouscule dans les dernières feuilles. Et vu qu'on est retourné au soleil de Californie, la mise en couleur me gêne de nouveau. Je n'ai réellement pas accroché aux choix graphiques. Et le dessin ne s'est pas amélioré, ce qui fait que je ne reconnaissais pas toujours les protagonistes (c'est ballot...).



Il y avait sans doute de la matière pour 3, voire 4, tomes. Mais les ellipses et les dialogues un peu trop concis n'aident pas à suivre le récit. Bref un diptyque que l'on peut tout à fait oublier àmha.
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Ô Verlaine !

Si l'on en croit Jean Teulé, et pourquoi ne le croirait-on pas ? Verlaine fut à la fois un poète magnifique et un sale bonhomme. Ce n'est pas incompatible ainsi que le démontrent les auteurs de l'adaptation en BD de son roman.

La mise en page en forme de vignettes arrondies sans contour donne une impression de dessin sur le vif, comme un journal, qui sert à merveille le propos. On peut lire l'histoire d'une traite en s'attachant à la chronologie de la vie de Verlaine, ou s'attacher à des détails et prendre le temps de les savourer. Par exemple, je ne sais pas à quoi ressemblait le Préfet Lépine, mais j'adore son allure de Jean Gabin.

Une belle réussite que je vous engage grandement à découvrir.



#OVerlaine #JeanTeulé #PhilippeThirault #olivierdeloye #SteinkisEditions #poète #Biographie #BD #Babelio



Le quatrième de couverture :



" De cette vieille carcasse repoussante sortent des poèmes magnifiques ! "



Paris. 1895. Le jeune Henri-Albert Cornuty rencontre Paul Verlaine, qu'il admire plus que tout.

Il découvre alors la déchéance de cet homme de 51 ans qui ressemble à un vieillard. Pauvre Lelian est un engloutisseur d'absinthe à qui la médecine donne trois mois à vivre.

Mais la présence du porte-bonheur Henri-Albert à ses côtés semble revigorer le poète oublié, dont la notoriété se met à flamber dans le Quartier latin.



Jean Teulé rend hommage à Verlaine, poète ignoble et magnifique.
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Les enfants sauvés

Cet ouvrage propose les récits de huit enfants juifs qui ont pu être sauvés pendant la Shoah, sous la forme de petites bandes dessinées illustrées par différents dessinateurs.



Alors, évidemment, difficile de résumer de tels épisodes de vie en seulement quelques cases de BD... Mais les témoignages présentant des cas de figures différents sont marquants et peuvent ainsi être accessibles aux jeunes. Les différents styles graphiques peuvent permettre de toucher différemment les lecteurs.



C'est un livre qui peut être utilisé par les enseignants, qui pourront trouver dans l'avant-propos de Simone Veil, la préface de Tomi Ungerer et le dossier en fin de livre des éléments pour approfondir le sujet.

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Mandalay, tome 1 : Les miroirs de l'ombre

C'est le genre de série que j'aime habituellement lire. Le scénario est signé par un auteur peu connu Thirault dont j'avais pu apprécier la série Mille Visages. Je me rends compte qu'il ne change pas du tout de registre et reste dans ces histoires de malédictions.



La scène introductive du premier tome est très intéressante. Elle nous met dans le bain dans cette histoire de miroirs maléfiques qui restent intacts deux mille ans après dans une cité enfouie sous la jungle birmane. Puis, l'action se passe dans les années 40 où les impérialistes anglais dominent le pays. On va alors se focaliser sur une famille en particulier: celle du gouverneur car c'est très pratique. Les drames familiaux qui se succède rappellent les feuilletons TV de l'après-midi où il y a toujours un patriarche qui joue son rôle de salaud à la perfection (tirez sur les étudiants sans armes et massacrez les tous ! Cela rétablira la paix dans le pays ! Mais oui !). C'est dommage de sentir une telle dérive dans un scénario purement manichéen.



Le second tome commence également avec une scène introductive un peu effrayante mais la suite sera du n'importe quoi : le jeune anglais mettra son pouvoir de feu et de glace au service des indépendantistes birmans pour lutter contre son jumeau dans le camp des colonialistes. Pourtant, cela se laisse lire agréablement comme on peut regarder un feuilleton un peu débile. Trop simpliste et pas de subtilité: voilà ce que je reproche à cette série !



Les dessins sont par contre très réussis. On se sent vraiment embarqué dans cette jungle birmane. Cela ne mérite pas 4 étoiles : loin de là à moins d'être peu regardant. C'est divertissant et très convenu.
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Le Rêve de Jérusalem, Tome 1 : La Milice sacrée

Qui n'a jamais rêvé d'aller à Jérusalem pour passer des vacances aux abords du mur des lamentations ? Pas moi en tout cas ... Ce ne fut pas le cas des Turcs en ces temps troublés de l'an 1076 où, venus de la haute Asie, ils ont envahi l'empire de Mahomet et pris cette cité mythique.



Bref, c'est le temps des Croisades où les pélerins animés d'une foi vengeresse voulaient aller délivrer le tombeau du Christ plutôt que de marcher sur Saint-Jacques de Compostelle. Je n'ai jamais trop aimé ces histoires de guerre sainte mâtinée à la sauce catholic fantasy. Il faut dire qu'il y a pléthore de bd sur ce thème. Si on ajoute un fou de dieu, une guerrière sans pitié et un jeune homme aux pouvoirs mal maîtrisés, cela donne ce cocktail mille fois vu mais fort bien réalisé.



Je connais bien le scénariste pour avoir lû la majorité de ses oeuvres. Il est vrai qu'il aborde ici un genre qui n'est pas tout à fait le sien mais qui prolonge son travail dans le fantastique. Le rêve de Jérusalem nous plonge dans un réalisme étonnant au coeur de cette longue guerre entre tortures, massacres et souffrances. Il y a comme une sorte de mélange entre la vraie histoire et ce côté fantastique. Cela ne se fait pas sans dégâts...



Il y a des qualités graphiques évidentes ainsi qu'un scénario bien bâti. Pour tout dire, il me manque juste l'envie d'apprécier ces batailles boucheries au nom de la religion. De manière générale, cela manque un peu de souffle et surtout de crédibilité.
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Sanctuaire Genesis, Première partie

Sanctuaire fut en son temps l'une de ces grandes séries qui ont marqué le monde de la bd en opérant un virage vers le modernisme du propos. Il faut dire que l'influence de la série X-Files était passée par là de même que des films comme Abyss pour les plus connaisseurs.



La mode est aux séries dérivées. On reprend une série qui a eu du succès il y a une quinzaine d'années et on lui crée un spin-off de préférence situé à l'époque nazie. J'avoue en avoir assez de ces calibrages commerciaux. Bref, c'est trop formaté pour me séduire.



Pour autant, Sanctuaire Genesis se lit plutôt bien car les ingrédients y sont. Il y a une certaine fluidité qui manquait sans doute à l'oeuvre originale. Cependant, il manque l'essentiel. Ce qui a fait le succès de Sanctuaire c'est cet aspect claustrophobique lié au secret de cette gigantesque caverne. Le récit de Genesis est trop tourné sur la relation entre certains personnages autour d'une femme qui fait chavirer leurs coeurs. C'est vrai qu'ils ont alors une consistance mais on se détourne du propos central qui faisait toute la saveur.



Pour la référence de ce diptyque, cela se rapprocherait sérieusement d'Indiana Jones et les aventuriers de l'arche perdue entre nazis et reliques maudites. J'y pense mais un jour, nous aurons encore une suite où cette fois, c'est Daesh ou le dictateur Bachar el-Assad qui tenteront de faire main basse sur ce pouvoir maléfique et destructeur. Oui, après tout, ce sanctuaire est situé en Syrie sur leurs terres.
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O'Boys, tome 2 : Deux chats gais sur un tra..

Du mieux, indéniablement....

Si j'avais été un peu réservé sur le premier tome et que j'tais allé un peu à reculons sur le deuxième, je dois sire que je ne le regrette pas.

L'histoire s'est enfin trouvée, la direction est claire et le propos plus assuré. Les références historiques sont intéressantes et illustrent pleinement l'histoire sans l'alourdir.

Le rythme est trouvé et on feuillette les pages avec plaisir.

Les personnages se remplissent et les nouveaux arrivés sont pertinents.

Le dessin s’éclaircit et s'affine...

La locomotive est désormais bien lancée et on a hâte de lire la suite.

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O'Boys, tome 1 : Le sang du Mississippi

BD assez curieuse finalement. Cela va un peu dans tous les sens mais le rythme est agréable.

La narration est un peu aléatoire. Le scénario, au fil des retournements de situations, en devient un peu alambiqué et le lecteur n'est pas toujours très rassuré. Mais peu à peu on se laisse prendre au jeu.

Le vrai intérêt du livre, c'est le contexte historique, le mississipi des années 30 et la ségrégation raciale vue par un gamin blanc miséreux. Le propos évite les caricatures ou les lourdeurs mais au détriment, parfois, de la lisibilité.

Le dessin est agréable sans être impressionnant.

Agréable mais sans vrai coup de cœur.
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Le vent des libertaires, tome 1

Biographie romancée d'un anarchiste ukrainien. Personnage contreversé, il fut accusé d'antisémitisme par les soviétiques et de violentes exactions, le scénario porte ici sur sa personnalité émminament romantique : né dans la misère, sa mère le donne pour l'adoption à la propriétaire des terres. Impétueux très jeune, cela va mal se passer. On découvre ses premières révoltes, ses premiers faits d'arme, ses séjours en prison mais aussi en paralléle l'homme brisé des années 20 qui s'est réfugié, malade, en France avec sa femme et sa fille. En dehors de sa violence qui est évoquée, il n'est pas évoqué son antisémitisme (réel ou pas). A voir sur le second tome.

Dessin précis et réaliste.
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L'Aigle des mers, tome 1 : Atlantique 1916

Chouette BD d'aventures narrant les aventures romancées d'un corsaire allemand durant la première guerre et au dela. Chevaleresque, c'est un vrai héros des temps modernes, ajouté à cela une aventure sentimentale avec une jeune fille de bonne famille, razziée lors d'un raid opéré lors du premier tome.

Ici le vaillant corsaire va se retrouver sur la terre ferme avec ses prisonniers suite au naufrage de son vaisseau. Après avoir recreé une société sur une ile quasi déserte, il part tenter de rallier la civilisation pour sauver cette mini société...

Le diptyque se cloture de facon douce amère, à la manniere de la vie de ce marin vaillant.

Vrai bonne BD classique d'aventures.
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Retour sur Belzagor, tome 1

Je ne résiste jamais au plaisir de visiter une nouvelle planète et en plus, c’est la talentueuse Laura Zuccheri qui s’occupe des illustrations alors je n’avais pas d’autre choix que de lire ce « Retour sur Belzagor ». Dans ce premier album, Eddie Gundersen accompagne un couple de scientifiques qui désirent mieux connaître les deux espèces intelligentes qui peuplent ce monde. Parallèlement, le passé trouble du héros nous est dévoilé petit à petit. Gundersen a laissé ici voilà plusieurs années des conflits non résolus, la femme de sa vie et des secrets encore mystérieux pour nous. Un bon album de science-fiction qui doit beaucoup au roman de Silverberg et aux dessins de Laura Zuccheri. J’attends la suite avec impatience.
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Retour sur Belzagor, tome 2

Sur Belzagor, après la décolonisation des exoplanètes survenue une vingtaine d’années plus tôt, la cohabitation se passe paisiblement entre humains et peuples autochtones intelligents, les Nildoror, sortes de pachydermes vaguement anthropomorphes et les Sulidoror, géants simiesques mutiques. L’ancien responsable colonial Gundersen reviens de son « exil » sur Terre et semble désireux de régler des comptes avec des évènements survenus dans sa jeunesse sur ce qu’on appelait alors Terre de Holman. Embauché par des ethnologues il va diriger une expédition secrète vers le sanctuaire sacré de la « Renaissance » qui va dévoiler des secrets enfouis sur cette planète très particulière.



Ce que l’on peut dire de ce double album c’est que le choix de communication de l’éditeur est celui du moindre risque. Qu’il s’agisse du titre, du type de dessins et jusqu’à la typo de couverture, tout semble pensé pour attirer les nombreux lecteurs de la série iconique de SF planétaire, Aldébaran et ses suites (de l’auteur Léo). L’on peut comprendre ce parti pris puisque de vraies similitudes existent entre ces deux univers et que les ouvrages de Léo ont plutôt bonne réputation. Personnellement je n’ai jamais accroché… et pourtant, je dois dire que Belzegor m’a pleinement happé et est pour moi l’une des meilleures séries BD de SF depuis quelques années!



Il faut dire que le matériau d’origine est riche et a inspiré pas mal d’auteurs depuis les années 70 (et notamment le Piège sur Zarkass de Yann et Cassegrain, là aussi adaptation, de l’auteur français de SF Stephan Wul cette fois et antérieur à l’ouvrage de Silverberg – j’avais moyennement aimé). Les thèmes de la décolonisation, de la découverte ethnologique des peuplades autochtones, du respect de l’autre, des expériences mystiques ou encore de la communion avec la Nature, sont des thèmes classiques du Planet Opera (déjà dans le chef d’œuvre Dune). Ici les auteurs ont fait un remarquable travail préparatoire de développement crédible (visuellement et fonctionnellement) des créatures, flore et matériels du futur. Le design de Zuccheri parvient à éviter le ridicule que l’esthétique de la SF 70’s a pu parfois développer. La planète qui se dévoile à nos yeux est fascinante et réaliste, imaginative sans que l’on se contente de simples extrapolations de créatures terriennes. C’est un véritable plaisir que de découvrir une planète fonctionnelle et originale, comme l’avait été la visite sur Pandora à la sortie d’Avatar. Je constate années après années combien l’existence d’un univers hors-champ complexe et développé fait énormément à la réussite d’une BD. C’est le principal intérêt et la grande force de cette série de « SF ethnologique ».



Si la relation entre les deux ethnologues peut paraître un peu cliché (le couple en crise renouant les liens en expédition), l’ensemble des personnages est intéressant et le mystère du fonctionnement des indigènes dure tout au long des albums de façon très efficace. L’on progresse dans l’intrigue, lentement comme un voyage à dos d’éléphant, mais résolument, ce qui donne une vraie satisfaction de lecteur. Des bribes d’informations, parfois brutales, sont disséminées entre les aller-retours de l’histoire, ce qui maintient la tension. Dans une histoire linéaire (l’aboutissement connu est la cérémonie de la Renaissance) le dénouement est plus important que jamais. Ici les auteurs retombent sur leurs pieds… peut-être un peu rapidement, mais cela reste cohérent, intéressant, bien mené. L’éditeur mène une campagne de communication importante car il sait que cette série est de grande qualité. Elle aurait pu disposer d’un public encore plus large. Personnellement je suivrais ces deux auteurs qui sont une vraie découverte et notamment le cycle des épées de verre dont les quelques visuels que j’ai vu laissent entrevoir du très bon.
Lien : https://etagereimaginaire.wo..
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Retour sur Belzagor, tome 1

Merci aux Humanoïdes associés et à Babelio pour l'envoi de cette bande dessinée. Et je suis désolé d'écrire ma critique si tard. Il s'agit d'une adaptation d'un roman de Robert Silverberg.



Edmund Gundersen, vétéran de la colonisation de Holman, revient sur cette planète pour accompagner un couple de scientifiques. Ceux-ci veulent étudier une cérémonie secrète des Nildoror, peuple locale. Or la planète a obtenu une semi-indépendance, et les choses ont changé depuis le premier séjour de Gundersen. Les peuples locaux principaux - les Nildoror, pachydermes pouvant se tenir sur deux pattes, et les Sulidoror, géants apparemment amorphes - autrefois divisés, se sont rapprochés; les humains se sentent menacés. Et le retour de Gundersen réactivent des querelles anciennes.



Celui-ci, lors son premier séjour, avait détrôné le potentat local, Kurtz, qui trafiquait une drogue local, et lui avait pris sa femme, Sheena. Cela avait entraîné le mécontentement des humains et des peuples locaux, provoquant son départ.



Les querelles anciennes - la rivalité entre Gundersen et Kurtz, son amour pour Sheena , et nouvelles - sa liaison avec la femme du couple scientifique, perturbent l'expédition. D'autant plus que Gundersen a gardé ses préjugés de colon envers les Nildoror et les Sulidoror. Principal personnage de l'histoire, celui-ci semble manipuler tout le monde. Ou plutôt, personnage assez monolithique, il ne sait pas qu'il est le jouet des peuplades locales et de son entourage humain.



L'adaptation me paraît assez figé. J'ai l' impression d'une série de scènes imposées - la rivalité de Gundersen avec son chef, sa révolte puis sa chute, son retour mêlant nostalgie et vengeance, les scènes d'amour non nécessaires.



Les dessin lui-même me paraît trop normé; tous les visages des humains se ressemblent; il ressemble trop à celui de Léo pour les "Mondes d'Aldéraban". Heureusement, comme avec Léo, il y a les races extra-terrestres, très imaginatives. Hommage en particulier aux Nildoror, éléphants très élégants dans leurs mouvements, sur quatre pattes comme sur les deux, comme dans leur sagesse.



C'est la relation entre le héros et des races extra-terrestres qu'il semblé mépriser qui me donne envie de lire le second tome.
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Rimbaud : L'explorateur maudit

De la vie de Rimbaud est souvent ignorée son exploration d’une région de l’Ethiopie. Apprenant sa disparition, son ami d’enfance Valentin Bracq décide de marcher dans les rêves du poète et de récolter les traces laissées.

Cette BD réussit le difficile équilibre entre le rêve et la réalité. L’histoire commence avec la mort de Rimbaud atteint par la gangrène. C’est donc par les effets de cette maladie et les déviances de l’esprit que nous plongeons dans cette aventure. Quand Valentin arrive sur place, il ne peut qu’essayer de faire le tri entre ce qui sait passer et ce qu’il espère trouver, les dernières poèmes de son ami. Cette recherche un peu folle nous tient au corps et au coeur de tous ces personnages ambivalents. Personne, surtout les marchands d’armes rencontrés, ne semble très sûr. Ces différents points de vue montrent la complexité du personnage de Rimbaud, souvent absent mais obsédant tous les esprits.

Les dessins accentuent parfaitement la dualité du propos. Le réalisme du trait est très appuyé. Les scènes de vision de Rimbaud sont alors renforcées. Les paysages (la mer de sel ou le cimetière des éléphants) sont envoûtants. On plonge de plus en plus dans ce qui a passionné Rimbaud et l’a conduit vers l’Ethiopie. Cette BD est l’exploration d’une culture, d’une magie, d’un fantasme tant pour le lieu que pour le poète.
Lien : https://tourneurdepages.word..
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Rimbaud : L'explorateur maudit

Une jolie rêverie autour d'Arthur Rimbaud.
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Rimbaud : L'explorateur maudit

Nous partons sur les traces de Rimbaud, afin de retrouver des poèmes qu’il aurait écrits entre deux explorations en Abyssinie, aux confins de l’Afrique de l’Est.



Concernant les aspects BD, c’est difficile de juger car ce n’est pas un genre que j’affectionne beaucoup, même si j’aime en lire de temps en temps et que j’essaie de plus en découvrir. J’ai tout de même aimé la fluidité des dessins et leurs nuances tout en ocres et orangés, une belle harmonie ((d’ailleurs en parlant des dessins, mention spéciale aux détails des chicots du roi ^^).

La fin présente un dossier de quelques pages qui contextualise et précise certains éléments biographiques, un bon complément à l’histoire !



J’ai énormément apprécié en savoir plus sur Rimbaud et ses fourmis aux jambes, son éternel besoin de bouger et de prendre des risques. Grâce à un génial professeur de français, je savais déjà qu’il avait été trafiquant d’armes et qu’il avait baroudé en Afrique, mais c’est autre chose de le voir presque par mes propres yeux…

C’est aussi très intéressant de voir l’Afrique de l’Est à la fin du 19° siècle, les commerçants européens, les tribus… Les paysages sont très beaux et font rêver !



Ce fut une jolie épopée, courte et rythmée, que je recommande aux amateurs de Rimbaud ou d’aventures !

Merci à Babelio et à sa Masse Critique spéciale :)

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Le Combat des Justes - Six récits de résistance

Pour cet album l'idée est la même que pour Les enfants sauvés, il s'agit ici du combat des Justes six récits de résistance face au nazisme. Chaque histoire débute par une page comportant photo et biographie de l'intéressé puis suit le récit dont le graphisme est ici aussi différent pour chacune d'entre elles. Mais que cache exactement cette appellation de Juste parmi les nations? il s'agit d'un titre honorifique accordé à ceux qui ont mis leur vie en danger pour sauver des Juifs, il est décerné au nom de l’État d’Israël par le mémorial de Yad Vashem et correspond actuellement à la plus haute distinction honorifique délivrée par l'État d'Israël à des civils.



Six récits de courageux et de résistants faisant passer la vie avant l'idéologie et les différences, des hommes et des femmes simples œuvrant pour la liberté: infirmière, bonne sœur, préfets, consul ou encore un village entier, redonnant un sens au mot humanité.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
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Hémoglobine blues

Ames sensibles s’abstenir ! Je vous aurai prévenu . Car la lecture de « Hémoglobine blues » est un concentré de roman noir , gore , sans fioritures où l’hémoglobine n’est pas le seul liquide corporel qui coule â flot . Il faut dire que la vie de notre doux dingue Harvey Stanfield n’est pas facile , entourée qu’elle est d’une belle brochette de personnages aussi méchants qu’azimutés : le bon docteur Bates qui cache un savant fou en quête de gloire , le maire Walker Wallace un ambitieux démoniaque , M.Holmes qui ne fait pas qu’astiquer sa voiture ou sa femme avec un morceau de pare-brise dans le crâne et le feu aux fesses .

Bref un roman court , complètement barré et qui nécessite une bonne dose de second voire de troisième degré .

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Sanctuaire Genesis, Seconde partie

Un bon tome, tout comme le premier les dessins et le scénario sont bon on ne s'ennuie pas une seconde, de plus ce tome fait le lien direct avec le début de la série "Sanctuaire" dont la série sanctuaire genesis est la préquelle.
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Sanctuaire Genesis, Seconde partie

Ce titre ne va pas bouleverser la saga Sanctuaire, mais reste, toutefois, une bonne lecture et un préquel intéressant au chef d'oeuvre de Bec et Dorison.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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