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Critiques de Philippe Thirault (318)
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Retour sur Belzagor, tome 2

J'ai bien aimé la conclusion de cette histoire même si certains points ne surprennent pas vraiment. Et en premier lieu, le quatuor amoureux formé de Gundie, des deux scientifiques et de Seena, tout cela au rythme du repenti du lieutenant, dont on découvre l'histoire et pourquoi il court tant après sa rédemption. On en apprend également plus sur cette cérémonie de la renaissance, et particulièrement, on assiste au rit de purge qui se révèle autre que ce qu'on pouvait imaginer.

J'ai par contre noter une qualité moindre des graphismes. Le travail de Laura Zuccheri est moins détaillé, plus brouillon, moins achevé, bref beaucoup moins beau et précis que dans le tome 1. Là où son coup de crayon m'avait séduit, ici il m'a presque déçu, au point de me demander si elle n'a pas bâclé ce tome 2... Côté décor, je ne retrouve pas cet exotisme qui m'avait tant plus et qui faisait la richesse et le charme du tome 1.

Mais finalement, je vais m'intéresser de près au roman de Robert Silverberg, Les profondeurs de la terre, dont cette bd est une adaptation.
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Les voleurs de beauté

« Les voleurs de beauté » est l’adaptation en bande dessinée du roman du même titre de Pascal Bruckner publié en 1997 aux éditions Grasset. Cette oeuvre a reçu le prix Renaudot la même année. C’est donc un scénario solide et très qualitatif qui est adapté ici par Philippe Thirault au scénario et Manuel Garcia aux dessins.



Je ne peux pas vraiment parler de cette adaptation car je n’ai pas eu l’occasion de lire le roman d’origine. Ce dont je peux vous parler en revanche, c’est de cet album de bande dessiné en lui-même et de sa très grande qualité.



Le scénario est terriblement bien ficelé et reste haletant jusqu’à la dernière seconde. On se croirait presque dans un épisode des très célèbres « Contes de la crypte ». L’ambiance est oppressante, angoissante, mais surtout captivante. Les personnages sont entourés d’une aura de mystère qui nous donne encore plus envi de connaitre le fin mot de l’histoire.



Les dessins sont très beaux et parfont magnifiquement cette ambiance sombre et inquiétante. Le ton est donné dès la première planche qui fera forcément remonter un frisson glacé le long de votre épine dorsale ! Une attention toute particulière est apportée par le dessinateur au travail des visages des personnages et de leurs expressions faciales. Chaque émotion transparait parfaitement sur les traits des différents protagonistes du récit et cela est vraiment primordial pour la compréhension de l’intrigue.



J’ai vraiment adoré ma lecture des « Voleurs de beauté » que je recommande sans la moindre hésitation à tous les fans d’intrigues horrifiques plongeants dans le fantastique. Des « vampires » voleurs de jeunesse et de beauté plus que de force vitale sont une espèce rare que l’on croise rarement dans ce genre de récits. Il est donc très agréable d’en découvrir ici une version parfaitement imaginée et mise en scène avec brio !
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Les enfants sauvés

Ils s'appellent Alik, Mireille, Abraham, Alisa, Fredzia, Sylvain, Tsofia et Rachel. Ils sont originaires de pays différents et ne parlent pas la même langue : Pologne, France, Lituanie, Autriche, Pays-Bas. Ce sont des enfants et des adolescents d'âges divers et de conditions sociales différentes. Ils ne se connaissent pas mais portent tous le même signe distinctif en cette période de guerre : l'étoile jaune. Parce qu'ils sont Juifs, ils vont devoir se cacher pour survivre à la barbarie nazie. Parfois seuls, parfois accompagnés de leur famille, ils vont fuir, se terrer, voyager, compter sur la chance ou tomber sur la malchance. Ils vont survivre, retrouver leurs parents et aussi les pleurer. Et ils vont témoigner.



"Les enfants sauvés : huit histoires de survie", préfacée par le dessinateur Tomi Ungerer et avec un avant-propos de Simone Veil, retrace sous forme de bande dessinée le récit véridique de ces enfants à la destinée dramatique. Chacune de leur histoire est émouvante, douloureuse, violente, surprenante aussi. Leur mise en perspective sous forme de bande dessinée est très réussie. Si le scénario a été dirigé par la même personne, ce sont huit dessinateurs différents qui ont apporté leur touche personnelle et leur talent à chaque récit. Les histoires sont précédées d'une présentation de l'enfant, photo de l'époque à l'appui, qui apporte encore plus de poids aux témoignages que nous lisons. Comme pour nous rappeler que tout cela n'est pas de la fiction.



Et puis, au-delà de l'histoire de chaque enfant, cet ouvrage rend également hommage - et c'est important - aux personnes qui les ont sauvés. Dans cette époque de délation, il ne faut pas oublier que des Justes se sont élevés contre la barbarie nazie. J'ai été particulièrement touchée par les histoires de Fredzia et du petit Sylvain.



Enfin, le dossier qui termine l'ouvrage est très instructif sur la question des enfants dans la Shoah et permettra aux jeunes lecteurs d'aborder cette période de l'histoire de manière éclairée.



Une bande dessinée pour ne jamais oublier, très réussie et indispensable dans nos CDI et bibliothèques.
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Rimbaud : L'explorateur maudit

Depuis quelques années la collection Explora s'attache à retracer le parcours des plus grands explorateurs par le biais de bandes dessinées particulièrement soignées, tant sur le plan graphique que scénaristique. Si on est guère étonné de voir Marco Polo, Magellan, Richard Burton ou encore Charles Darwin faire partie de la sélection, la présence de Rimbaud parmi tous ces aventuriers a davantage de quoi surprendre. Pourtant ce n'est pas pour rien qu'on avait attribué au poète le surnom d'« homme aux semelles de vent ». Outre l'Europe et l'Asie, c'est en Afrique que Rimbaud passera une partie de sa vie, et plus spécifiquement à Harar, une région d’Éthiopie où il se met au service d'Occidentaux ayant installé des comptoirs dans le secteur. Mais le poète a la bougeotte et ne supporte pas de rester trop longtemps au même endroit. Il participera ainsi à plusieurs expéditions (souvent peu rentables) dans des territoires jusqu'à présent non fréquentés par les Européens car jugés trop dangereux. Il entrera ainsi en contact avec certaines des tribus peuplant la région et adressera ses remarques concernant la topologie des lieux à la Société de géographie de Paris qui n'hésitera pas à publier ses comptes rendus. Le poète semble donc parfaitement mériter le statut d'explorateur, et c'est à Philippe Thirault et Thomas Verguet qu'a cette fois été confié le soin de relater cette période charnière de la vie de l'écrivain. Le résultat est toutefois plutôt mitigé.



Découvrir une nouvelle facette de la personnalité du poète tourmenté aurait pu se révéler intéressant, mais l'album pâtit malheureusement d'un scénario assez mal construit. Comme dans les autres tomes de la collection l'approche privilégiée n'est pas tellement de proposer un résumé complet de la vie du personnage mais plutôt de se focaliser sur un ou deux moments révélateurs de la personnalité de l'explorateur ou de l'intérêt de sa découverte. Seulement l'épisode choisi ici n'est à mon sens pas le plus approprié car il donne l'image d'un homme particulièrement antipathique, capricieux et motivé uniquement par l’appât du gain. Il faut attendre le dossier historique proposé en complément à la fin de la bande dessinée pour apprendre que l'intérêt du poète pour l'Abyssinie était loin de se limiter à l'argent. Pourquoi, alors, ne pas le montrer davantage au contact des populations locales dont il essayait apparemment d'apprendre la langue et se plaisait à photographier le quotidien ? Et pourquoi avoir consacré tellement de planches aux cauchemars de Rimbaud qui nous apparaît certes comme un personnage torturé mais finalement bien peu comme un explorateur ? La révélation des toutes dernières pages réussit malgré tout à surprendre et rehausse ainsi quelque peu le niveau de l'ouvrage. Les graphismes de Thomas Verguet sont pour leur part plutôt réussis et provoquent sans difficulté le dépaysement recherché.



S'il semble que Rimbaud puisse effectivement être considéré comme un explorateur en raison de ses travaux sur l'Abyssinie, il manque au poète la passion et la curiosité qui animent les véritables découvreurs. La qualité de l'album s'en ressent, aussi lui préférera-t-on sans hésiter les deux autres volumes sortis au même moment dans la même collection et consacrés à Charles Darwin et Alexandra David-Néel.
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O'Boys, tome 1 : Le sang du Mississippi

Le Mississipi comme décor, Huck et Tom Finn, deux frères dont les noms et prénoms doivent rappeler une autre histoire pas si éloignée de celle vécue ici.

Le récit part dans une autre direction que celle prise par Mark Twain car d'autres personnages étoffent l’histoire mais beaucoup de ressemblance aussi.

Des dessins réalistes, parfois un peu trop peut-être accompagnent un texte qui nous entraînent dans les mésaventures de ces pauvres miséreux.
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Retour sur Belzagor, tome 1

La première chose qui m'a agréablement surpris est la qualité des graphismes de Laura Zuccheri, qui m'ont rappelé le style de Léo. Les détails sont fascinants de justesse, et la diversité des décors, et des personnages, lui permet de créer un monde plein, cohérent et exotique. je ne sais si cela respecte ou non l'oeuvre originale, mais en soir les dessins se suffisant à eux mêmes.

Côté histoire, je ne sais non plus si elle reste fidèle ou non à l'oeuvre originale de Silverberg, que je ne connais pas, mais il semble qu'on soit dans une eouvre de sf colonialiste, puisqu'on y découvre une planète et ses indigènes ( un peu comme dans l'oeuvre de Léo ( je suis désolé pour la comparaison, c'est tout ce que j'ai en magasin!) mais contrairement à lui, l'accent n'est pas mis sur les dangers que représentent la planète. Au contraire, l'histoire s'accentue sur un certain rituel de la renaissance auquel un couple de scientifiques s'intéresse de près. Nous suivons donc les pas de Gundersen, un lieutenant ayant vécu des choses étranges avant leur arrivée. Le récit se resserre également sur un quatuor amoureux, qui permet à l'auteure graphique de s'en donner à coeur joie sur les scènes de nu, et qui doit apporter un plus à l'histoire, mais semble ici déjà s'enliser dans des sentiers rabattus mille fois.

Au final, pour moi cela fut une agréable lecture, je suis assez friand de tout cet exotisme qui se dégage et qui est ici superbement bien rendu par les graphismes, et j'attends donc de lire la suite et fin pour me faire un avis plus précis...
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L'Aigle des mers, tome 2 : Pacifique 1917

Ce tome 2 n'est pas meilleur que le premier. Quelques bonnes planches, une histoire entre allemands et américains peu excitante. L'intérêt principal est pour les scènes maritimes.
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Rimbaud : L'explorateur maudit

Pour ceux qui ne le sauraient pas, et ne vous inquiètez pas vous n'êtes pas les seuls, oui, Rimbaud le poète maudit à été un explorateur. Il a eu sa période de poète, celle sulfureuse que tout le monde lui connait. Mais elle fut courte. Quatre années. Après Arthur Rimbaud n'a eu de cesse de voyager en Europe d'abord puis l'Afrique. Pendant les dix dernières années de sa vie il va explorer un pays reculé, l'Abyssinie, et c'est de cette période de sa vie que traite cette bande dessinée.



J'aime le sujet de cette bande dessinée car on découvre une facette de Rimbaud totalement différente de celle que l'on peut avoir. Loin des tumultes de la vie de poète parisien, de ses bagarres, de ses beuveries et de son amour pour Verlaine, on voit un tout autre Arthur Rimbaud. Toujours instable, au bord de la folie mais qui n'a de cesse de vouloir découvrir, apprendre, explorer.

Hélas je trouve que le scénario est un peu chaotique. On a du mal à suivre le parcours de Rimbaud au fil des pages même si on en comprend l'essentiel. le rendu est un peu haché et manque parfois cruellement d'explication ou de liens. Il y a de trop nombreuses ellipses.

Par contre le cahier historique situé à la fin de la bande dessinée est comme d'habitude avec cette collection explora vraiment intéressante. Elle éclaire le récit et nous permet de mieux cerner le personnage.



Le dessin est fin, plutot classique et ordinaire mais tout à fait plaisant. La colorisation est en plus réussie, à l'image de la première de couverture au joli camaieu d'or.
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Les enfants sauvés

Sous-titré "Huit histoires de survie", ce recueil en bandes dessinées évoque l'enfance de huit enfants juifs pendant la Seconde Guerre Mondiale. Huit enfants qui ont fui, ont été cachés, protégés par des Justes. Huit rescapés qui se souviennent le tout illustré par huit artistes différents. J'ai beaucoup aimé cette variété graphique aux dessins souvent très expressifs, réussis. J'ai été un peu perdue par moments parce que résumé une enfance aussi complexe dans cette période de l'histoire en seulement quelques pages implique des choix, dans la chronologie ou des raccourcis. Un gros coup de coeur pour l'histoire du garçon sauvé parce que, au matin d'une rafle dans son école, un de ses camarades de classe lui a arraché son "étoile de shérif" convoitée lors d'une bagarre !
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Le vent des libertaires, tome 1

Une figure réhabilitée - ce Makhno, quel héros ! Lever 50 000 hommes... se relever sans cesse... Un Spartacus des temps modernes. "Communisme libertaire" plus que "socialisme révolutionnaire"

Un récit rythmé usant d'ellipses, un peu expéditif et alternatif (dans le sens du courant, va et vient des époques).

Le dessin est traditionnel voire impersonnel, efficace et précis.



Cette lecture qui dévoile un pan de l'histoire méconnu est à même de réveiller des coins du cœur endormis, en y faisant flotter le drapeau noir de l'anarchie.
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L'Aigle des mers, tome 1 : Atlantique 1916

Les années 1916 1918, fin de la guerre mais les allemands sillonnent toujours les mers en coulant les navires ennemis anglais et français. Une histoire maritime avec des liaisons amoureuses, correctement dessinées d'ailleurs.
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Rimbaud : L'explorateur maudit

Déception. J'étais pourtant motivée après avoir passé un week-end à Charleville-Mézières, ville des Ardennes d'où Arthur Rimbaud est originaire et où il y a son musée.

Mais avec cette bande dessinée point de poète puisqu'il s'agit de la collection Explora qui présente "l'explorateur maudit" comme l'indique le sous-titre. Car Rimbaud, poète prodige, à arrêter d'écrire à 21 ans. Il a tout quitté en 1875 pour partir en Afrique, en Abyssinie (Éthiopie) plus exactement.

L'histoire commence en 1891 à Marseille où Rimbaud vient d'être amputé et va mourir ; rien d'original puisqu'une autre BD sur Rimbaud commence exactement de la même façon (« Rimbaud l'indésirable » de Xavier Coste, qui est beaucoup mieux à mon goût).

On se retrouve en Afrique avec Valentin Bracq, ami d'enfance d'Arthur, venue récupérer de soi-disant poèmes et autres documents, pour succession. Au fil de ses étapes ponctuées de rencontres il y a des flash-backs.

D'abord je me suis demandé pourquoi ce retour commençait en 1881 et pas en 1875 quand Rimbaud arrive en Afrique. C'est un détail, mais ce que je n'ai pas vraiment apprécié, c'est son portrait est particulièrement désespérant : mauvais négociant il est surtout présenté sous les traits d'un colon sans scrupule voire esclavagiste, trafiquant d'Ivoire et d'armes à l'esprit détruit.

La beauté des lieux et des dessins n'ont pas suffi à me faire aimer cette bande dessinée, sans parler de la fin plutôt grotesque.





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Hacendado, l'honneur et le sang

Et bien voilà un western qui tient non seulement toutes ses promesses, mais se permet en plus de sortir des sentiers battus à bien des égards, j'ai vraiment adoré !!



Au début, on a tous les éléments et ingrédients d'un parfait pitch hollywoodien. Un riche propriétaire terrien pétri d'honneur et de bienveillance, son fils que tout accuse pour le meurtre de la fille de l'alcade, un environnement politique corrompu à souhait, des Apaches qui rôdent dans la région, et une bande de chasseurs à qui on remet de l'or contre les scalps de ces indiens.



Mais une fois le décor planté, les surprises vont se succéder à un rythme fou.

Si vous pensiez avoir fait le tour de la question sur les westerns de l'autre côté du Rio Grande, celui-ci risque de tout remettre en question !
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L'Aigle des mers, tome 2 : Pacifique 1917

Second tome de " l’aigle des mers" où nous retrouvons les acteurs principaux de cette histoire rocambolesque inspirée par la biographie du Comte Félix Von Luckner surnommé " le dernier corsaire".

Après avoir échappé aux navires qui le pourchassaient, Hugo s’échoue sur une île du pacifique avec une partie de son équipage.

D aventures en mésaventures, il finira par retrouver Pénélope des années plus tard en Amérique du Sud.

Toujours de belles planches pour nous conter le monde marin.
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L'Aigle des mers, tome 1 : Atlantique 1916

Trois étoiles pour la forme plus que pour le fond car si l'histoire débutait bien, la romancé affichée fait trop " cliché ".

Première guerre mondiale sur les mers, les allemands envoient par le fond tout bateau qui ne répond pas à leur réglementation et même un peu plus.

De rébellion en mutinerie il est difficile de garder son navire à flot et plusieurs équipages vont en faire les frais.

Il faut attendre le second tome pour connaître l'issue.
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Shanghai Dream, tome 2

Le tome deux permet de clore l’histoire et de savoir si Shanghai dream restera un rêve ou non.

L’Histoire continue de se dérouler en arrière plan mais toujours présente et pesante sur l’avenir de nos personnages et du film.

Quelques moments de repis et beaucoup de malheurs jusqu'au clap final en happy end qui paraît déplacé dans ces temps tourmentés.
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Sanctuaire Genesis, Première partie

Un bon premier volet agréable tout autant dans son scénario que sur ces dessins.

Les personnages eux sont assez caricaturés mais la mayonnaise prend tout de même, pour donner une idée de l'ambiance j'ai ressenti la même chose que dans le film Les aventuriers de l'arche perdue (Indiana Jones 1 pour ceux qui ne connaissent pas) mais en plus moderne et plus sombre et ce par le fait qu'on à ici en plus cette "bête" qui ressemble au diable.
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Jackal

Je poursuis ma découverte de la collection Flesh bones avec ce tome, Jackal, et pour moi il constitue une première aventure dans le domaine du western horrifique. Même si le genre m'est un peu connu au cinéma, c'est la première fois que je l'aborde sur ce support. Quoi en dire si ce n'est qu'il ne faut pas le laisser entre toutes les mains!

Tout est violence, vengeance et noirceur dans ce récit. C'est la loi du plus fort, et dans le lot, un personnage en particulier est plus maléfique que les autres. On sent la chaleur, l'aridité, la sueur et la sauvagerie des western à l'ancien, et là où le récit surprend, c'est qu'il verse à un moment donné dans l'horreur. Un serial killer s'invite. Pourquoi pas!? mais là où il devrait apparaître comme monstrueux de par sa froideur, son modus operandi et l'horreur de ses meurtres, ce serial killer ne provoque guère la terreur ou le dégoût qu'il devrait normalement provoquer. Car il évolue dans un monde au moins aussi dégueulasse que lui, un monde où les hommes et les femmes, n'hésitent pas à tuer pour survivre. Un monstre parmi les monstre. L'effet tombe à l'eau!!

J'ai été assez surpris par le fatalisme qui se dégage du récit, et le sort réservé à certains personnages ( les femmes en particulier), l'auteur mettant l'accent sur la sauvagerie et la barbarie qui règnent en maître sur les déserts du Colorado à cette époque. Peut être eut il fallu qu'il appuie moins sur cet aspect là pour mettre plus en valeur la monstruosité de son personnage, d'autant que la scène finale, qui le montre dans toute son horrible splendeur et qui en dit long sur son pouvoir, fait plutôt mouche. Mais sa portée est atténuée par le contexte, là où elle aurait dû, au contraire atteindre son paroxysme.
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Retour sur Belzagor, tome 1

J'ai été agréablement surprise par l'histoire qui est intrigante et qui nous fait découvrir une nouvelle planète. Le thème de fond est la décolonisation et le retour sur la planète d’un ancien colonisateur. C'est totalement dépaysant et déstabilisant comme histoire, tout en ayant quand même un côté réaliste dans les circonstances. Les personnages ne sont pas du tout sympathiques, mais l'histoire est suffisamment captivante pour que l'on veuille quand même savoir ce qui va leur arriver et ce qu'ils manigancent. Les illustrations sont très belles et agréables à décoder.
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Sanctuaire Genesis, Seconde partie

La malédiction du sanctuaire fait de plus en plus de ravage mais les nazis sont bien décidés à percer le mystère et à récupérer la puissance tapie au fond.



Cette seconde partie est dans la lignée du premier tome. Beaucoup d'ésotérisme et une malédiction qui fait froid dans le dos.

Le scénario est bien maitrisé et sait graduellement faire monter la tension jusqu'à la fin, pas vraiment heureuse évidemment...

Ce diptyque est une préquel à la série Sanctuaire. Si comme moi vous ne l'avez pas lu, la fin risque de vous laisser une peu sur ... la faim! J'entrevois néanmoins un bon avant propos à cette série et surement que ça pourrait donner envie aux lecteurs amateurs du genre.
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