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Critiques de Pierre Alary (349)
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Don Vega

Une très belle bd pourtant sur un thème rebattu à savoir Zorro

Une très grande réussite tant par le découpage rythmé du scénario ,par la remise en perspective historique que par le traitement graphique

Les dessins à dominante chaude restituent parfaitement l𠆚mbiance de la Californie encore très mexicaine

Bravo
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Don Vega

Après la défaite du Mexique, la Californie est aux mains d'un ancien militaire, le général Gomez. Ce dernier reprend à coups de dollars et si besoin de force les territoires des habitants dont, nottament les biens de la famille Vega. 



Les parents étant décédés il est demandé expressément au fils de revenir de Madrid en Espagne. 



Pendant ce temps là, les péons essayent tant bien que mal de survivre. Ils espèrent le retour d'une vieille légende. Tour à tour ils se déguisent en ombre masquée connue sous le nom de Zorro. Souvent maladroits, la partie tourne  vite court car ce sont de vulgaires paysans n'ayant aucune connaissance des armes ou de la combativité. Ils n'entretiennent la légende que pour se rassurer. À chaque fois cela se termine par un linchage, une pendaison ou en fussilade. Les pauvres péons ne font pas le poids. Ils ne leur reste que l'espoir du retour de la légende.





Don Vega est un préquelle au Zorro que nous connaissons. En effet, l'auteur Pierre Alary et l'éditeur ont été soumis au copyright de la marque. Ils n'ont pu faire n'importe quoi et la moindre inspiration se paie (voir le casemate du mois d'octobre et dans la fin du présent album) . On ne retrouve donc pas les Bernardo, Tornado ou tout autre personnage connu. Cela n'empêche pas l'histoire d'être passionante tout du long. L'histoire est fluide et se lit d'une traite. La fin est clairement innatendue et donne donc envie de lire une éventuelle suite.  





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Silas Corey, Le réseau Aquila, tome 1

Il y a des bd dont je ne me pose pas la question sur la notation. En l'occurrence, Silas Corey mérite un 4 étoiles direct. J'ai lu le premier diptyque avec un certain plaisir. Cette bd possède toutes les qualités requises. Il y a un héros intéressant, une histoire passionnante, un dessin tout à fait correct et une intelligence de la mise en scène avec pas mal de trouvailles.



Fabien Nury possède un talent de scénariste hors du commun. Il nous le prouve une fois de plus avec Silas Corey dans un registre pourtant difficile. La première Guerre mondiale sert de toile de fond à cette nouvelle aventure. Il apporte une crédibilité à la thèse de Joseph Caillaux qui fut accusé d'intelligence avec l'ennemi ce qui profita à son adversaire Georges Clémenceau pour diriger le gouvernement et mener notre pays à la victoire.



Au final, nous avons là une excellente série à déguster sans modération.
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Sinbad, tome 1 : Le cratère d'Alexandrie

Je vais être un des rares lecteurs à accorder le 4 étoiles pour cette série. Franchement, cela m'a bien plu alors pourquoi m'en cacher et me rabattre sur un avis d'unanimité ? Le début du récit commence par un certain Aladin devenu sultan grâce à un génie bleu enfermé dans une bouteille... Cependant, on sera surpris de ne pas retrouver la gentille image que nous a laissée Walt Disney (ah la fameuse chanson "le rêve bleu" !).



Non, cet Aladin est plutôt sanguinaire au point de faire assassiner, certes par inadvertance, tous ses enfants mâles ainsi qu'accessoirement ses épouses. Le seul rescapé de cette boucherie sera un enfant abandonné du nom de Sinbad. Ce dernier va vouloir chercher ses origines.



Ainsi, commence une grande aventure savamment bien orchestrée par Arleston qui semble s'éloigner enfin de son monde de Troy. On trouvera certes des trouvailles toujours plaisantes. Le rendu du dessin est bien réalisé. Par ailleurs, on s'attachera assez rapidement à ce personnage qui n'est pourtant pas montré de la manière la plus héroïque. Son côté roublard et bonimenteur me plaît bien. Que dire également de la panthère Azna qui l'accompagne dans son périple ?



Bref, au final, on a droit à une trilogie dont la lecture est très agréable du début jusqu'à la fin. La magie opère véritablement dès les premières pages et on ne lâchera plus la suite car il y a du rythme. L'humour est également très présent. Il y a des paroles et des situations qui m'ont bien fait rire. J'aime également ce décalage constant entre une imagerie très enfantine et naïve et le côté plus sombre de certains aspects de ce récit. Je vous invite vivement à découvrir cette série qui est sans doute la plus réussie d'Arleston depuis un certain Lanfeust.
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Retour à Killybegs (BD)

Une claque. J'avais énormément apprécié la version BD de mon traître du même auteur. Là, on est à nouveau plongé dans l'Irlande des années sombres de l'IRA, croisé avec le déroulé du récit au début des années 2000. Le personnage de Tyrone est dense, étrange, captivant. L'ouvrage se lit en moins de temps qu'il ne faut pour rédiger cette critique; non pas que sa pagination soit juste mais bien parce qu'il nous contraint à être plongé au cœur du récit, oubliant l'extérieur.



A lire, sans réserve aucune.
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Mon traître (BD)

J'ai tellement aimé le roman (si vous me suivez régulièrement vous devez savoir à quel point j'admire, j'adule, j'idolâtre Sorj Chalandon !) que l'adaptation graphique pour moi, c'était un peu quitte ou double... Et même si mon domaine de prédilection reste plutôt les mots que les images, le verdict est clair : c'est double !



J'ai trouvé cette bande-dessinée extrêmement forte. L'auteur a su mettre en valeur les mots de Sorj Chalandon par un graphisme sobre mais terriblement bouleversant. Les tons monochromes contribuent à appesantir l'atmosphère et les yeux des personnages d'encre sont plus parlant que des mots.



A quand l'adaptation de Retour à Kyllibegs ?
Lien : https://www.labiblidekoko.cl..
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Silas Corey, Le réseau Aquila, tome 4 : Le Te..

Ce tome marque la fin du deuxième diptyque, racontant les aventures de Silas Corey. C'est toujours d'aussi bonne facture. De l'humour, de l'action du suspense. De quoi réjouir le lecteur, qui souhaite passer un bon moment.
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Mon traître (BD)

N'ayant pas lu le roman original, je ne me permettrais pas de juger l'adaptation mais la bd en elle-même.

J'ai beaucoup aimé le rythme du récit, avec les pages d'interrogatoire manuscrites qui servent à séparer les différentes phases de l'histoire.

Le trait est nerveux et retranscrit les interrogations du héros face à son traître et à son histoire hors-norme.

Une vraie frustration (comme le héros) de ne savoir le pourquoi du comment mais qui ancre dans la réalité de l'Histoire.
Lien : http://boumabib.fr
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Mon traître (BD)

Le roman graphique que je vous présente aujourd'hui est adapté du roman de Sorj Chalandon "Mon traître" dans lequel l'écrivain raconte un épisode particulièrement troublant et douloureux de sa vie. En 1977, alors qu'il se trouvait en Irlande comme journaliste-reporter pour couvrir le conflit en Irlande, Sorj Chalandon fait la connaissance d'un militant de l'IRA, Denis Donaldson. Entre les deux hommes se noue une solide amitié qui durera dans le temps. Trente ans après, Chalandon apprendra avec stupéfaction que Donaldson est un agent double qui a collaboré avec les britanniques. Le traumatisme est immense pour le journaliste-écrivain. "Mon traître" est inspiré de cette histoire avec quelques adaptations. Dans le roman, le trahi est un luthier passionné par L'irlande. Quant à Denis Donaldson, il s'appelle Tyrone Meehan.



La préface de la BD, signée Sorj Chalandon, résume "Mon traître" et nous explique comment l'écrivain s'est familiarisé avec l'idée de son adaptation en bande dessinée. Inquiet au départ, il s'est senti rassuré après avoir rencontré Pierre Alary. Il a choisi de le laisser libre dans son interprétation et de lui faire pleinement confiance. Nous ne pouvons que constater qu'il a eu raison de ne pas avoir eu peur du résultat. L'adaptation est fidèle au texte. Les mots que l'on trouve dans les bulles sont ceux de Chalandon. Sur la page de droite, se trouvent des extraits de l'interrogatoire de Tyrone Meehan par l'IRA . Le travail d'Alaryl a donc consisté à choisir les scènes marquantes du roman et bien entendu à les dessiner. Dans l'expression des visages, le dessinateur parvient à faire passer la palette d'émotions que l'on trouve dans le roman de Chalandon. Les couleurs monochromatiques, rendent parfaitement bien les ambiances. Les planches alternent entre le vert et l'ocre.





"Mon traître" et moi, on commence à bien se connaître. J'ai lu les deux romans de Chalandon "Mon traître" puis "Retour à Killibegs", qui racontent tous deux la même histoire mais du point de vue du traître pour l'un et du trahi pour l'autre. J'ai vu la superbe adaptation théâtrale inspirée par les deux ouvrages en avril dernier (mise en scène d'Emmanuel Meirieu). Non lassée par l'histoire, je me suis donc plongée avec enthousiasme et curiosité dans l'adaptation BD de Pierre Alary et je n'ai pas été déçue.



Une très bonne adaptation !
Lien : http://www.sylire.com/2018/0..
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Silas Corey, Le réseau Aquila, tome 2

Je n'ai pas grand choses à rajouter, par rapport au tome 1, si ce n'est que c'est toujours bien. Silas va continuer sa quête du timbre, document ô combien recherché. Et il va finir par mettre la main dessus. Sauf que tout n'est pas si simple, bien des gens son motivé pour le récupérer, allant jusqu'à commettre un attentat au gaz sur les civils. Et c'est ainsi qu’apparaît un nouveau personnage, le fameux Aquila.



Le scénario tient toujours aussi bien la route. L'action est plus présente dans ce tome, que dans le précédent. Les relations elles sont de mises, logique vu qu'il s'agit de la fin de l'histoire.

Le dessin reste à la hauteur.
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Silas Corey, Le réseau Aquila, tome 1

Ah Silas Corey ! Un personnage on ne peut plus ambigu : ancien journaliste parti à la guerre en 1914 puis démobilisé suite à une blessure, il est devenu une sorte de détective, d'agent double, de loup solitaire, on ne sait trop comment le qualifier. Le scénariste Fabien Nury doit aimer les personnalités troubles car il a aussi raconté l'histoire du fameux Joseph dans l'excellente série Il était une fois en France. Il est vrai que ce sont de personnages fascinants, qui ne semblent avoir peur de rien, et qui parviennent à tirer profit de n'importe quelles situations, même les plus compromettantes.

Dans ce premier tome, Silas, toujours accompagné comme son ombre par son fidèle assistant Nam, est engagé par Clémenceau himself pour retrouver un timbre sur lequel on devine qu'il y a des informations confidentielles, voire un secret d'état. Silas aurait pu se contenter de cette enquête déjà très risquée, mais non, il réussit à jouer sur plusieurs tableaux et à se faire engager par plusieurs personnes pour gagner un maximum d'argent. Mais évidemment, Silas dérange et de nombreux protagonistes veulent sa peau. Intelligent, perspicace, fin limier, prétentieux et sans scrupules, Silas va devoir la jouer fine pour se sortir de là. J'adore cette BD, son scénario complexe, ses personnages, ses dessins parfaitement maîtrisés et sa mise en page dynamique, à l'image de son personnage. Une aventure menée tambour battant dont j'ai hâte de découvrir la suite !
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Silas Corey, Le réseau Aquila, tome 1

Je ne vais pas faire de nouveau un résumé de l'histoire, il y en a déjà plusieurs de disponibles.

Un premier tome intéressant par certains côtés, mais sans plus. Comme d'autres lecteurs, j'ai trouvé l'histoire assez confuse. Le fait qu'elle se déroule en 2 tomes aurait pu permettre de mettre les choses un petit peu plus à plat dans ce premier tome.

Pour le moment, le personnage de Silas Corey ne me paraît pas plus attachant que cela. Ok il est sans scrupule, mais était-il nécessaire de lui fournir 3 employeurs pour le montrer ?

Je n'ai pas trop l'habitude de lire des romans ou BD sur la première guerre mondiale, c'est plus souvent la deuxième. Cela change un peu ce qui est agréable.
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Silas Corey, Le réseau Aquila, tome 1

1917. Silas Corey est engagé par Clémenceau, à la tête du journal "l'homme enchaîné", pour retrouver un de ses reporters, Hector Casella, disparu alors qu'il venait de mettre la main sur un élément tendant à prouver des liens entre le chef du gouvernement, Caillaux, et les allemands, via une certaine Mme Zarkoff, qui dirige une entreprise d'armement.

Ce Silas Corey n'a guère d'états d'âmes : il n'hésite pas à jouer double jeu, voire triple jeu. Il est à la fois détective, mais aussi espion, et même tueur. Bref, une vie pleine de dangers, surtout en cette période trouble.

Un premier tome intéressant, mais sans plus. J'ai trouvé l'histoire un peu confuse, avec un air de déjà vu. Je n'ai pas trop accroché non plus sur le personnage de Corey, dandy un peu arrogant et dénué de tout scrupule.
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Silas Corey, Le réseau Aquila, tome 1

Silas Corey n'est pas un homme ordinaire. Il possède un charme envoutant mais aussi une logique de déduction surprenante. Alors quoi de plus normal que de devenir détective.



La bande dessinée débute avec un magnifique plan en contre-plongée dans une tranchée lors du printemps 1917. Les marchands d'armes font de fabuleux bénéfices alors qu'en face de nombreuses mutineries seront réprimées dans le sang. En France, Georges Clemenceau affronte l'opposition sous le nom de Joseph Caillaux, alors président du conseil, qu'il souhaite renverser. Mais vu son grand âge, cela semble peu probable. C'est au milieu de ce conflit qu'est plongé Silas Corey, ancien agent des services de renseignements reconverti en détective privée.



Casella, au service du Tigre a trouvé la preuve nécessaire pour faire tomber son ennemi en lien avec une industrielle sans scrupule, Mme Zarkoff. Au moment où l'homme exige une raison contre cette preuve, des ennemis allemands attaque l'appartement. Qu'est devenu ce journaliste et cette preuve? Pour cela, il va falloir le meilleur. Il va mener alors l'enquête pour Clemenceau, pour le gouvernement et Mme Zarkoff. Pourquoi se refuser trois salaires? Il va retrouver une certaine Marthe Richier, femme de caractère, ancienne prostituée et aviatrice hors pair. Un lien particulier les unit.



L'enquête avance et bien entendu les ennemis vont montrer le bout de leur nez. Agile et malin, Silas Corey, arrive à s'en sortir aider de son fidèle et ingénieux assistant, Nam. Les pages de la bande dessinée se tournent avec une grande curiosité tout en appréciant les dessins, les douces couleurs et le texte. Une harmonie entre ces trois éléments extrêmement appréciable sur fond d'intrigue avec une touche d'humour. J'adore. Un raffinement dans les dessins et les choix d'ambiance colorées attirent l'oeil en cherchant les détails, appréciant chaque case. Le tout accompagné d'un texte juste sans jamais de trop plein ni de facilité.



L'insaisissable espion allemand, Aquila, existe t'il vraiment? Silas Corey va essayer de le prouver mais pour cela, il faudra lire la suite. L'addiction de la lecture du tome 1 va me pousser forcément vers la lecture de la suite. Un régal de bande dessinée qui me dit qu'elle aura toute sa place dans ma bibliothèque.
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Gone with the wind, tome 1

Mes souvenirs du roman et du film remontent à plusieurs années déjà, mais il me semble que cette bd adapte plus le second que le premier (c'est notamment assez visible dans les robes que porte Scarlett, très inspirées de celles du film).



Cette bd est en tout cas une adaptation de très grande qualité, on retrouve toute la passion, le bruit et la fureur de l'histoire inventée par Margaret Mitchell, où la Grande histoire (celle de la guerre de Sécession) se mêle à la "petite", en l'occurrence l'histoire de Scarlett, jeune fille de bonne famille au caractère assez détestable (quelle enfant pourrie gâtée !!!) et aux amours contrariées (aussi bien avec Ashley Wilkes qu'avec Rhett Butler).

Dessins comme textes sont parfaits et l'objet-livre en lui-même est très beau également.



J'ai hâte de découvrir le tome 2 !
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Don Vega

Madrid, 1848. Don Vega (et non, pas forcément Diego…), riche héritier californien, reçoit une missive du padre local lui annonçant la mort de ses parents et le priant de rentrer rapidement. En effet, son domaine, comme tant d'autres, est désormais sous le joug d'un ancien général, Gomez, qui impose sa dictature aux habitants avec violence. Ceux-ci tentent bien de se rebeller en faisant vivre la légende de Zorro, un mythe local mais en vain…à moins que…



Sous une bien jolie couverture orange et noire se cache un one shot historique sur les relations américo-mexicaines mi 19è s. Un topo historique bien clair nous est présenté en début de volume. C'est en effet un pan de l'histoire peu connu sous nos latitudes, à moins d'études ou d'intérêt particuliers (je coche les deux). Cette bd mêle donc histoire et mythe local, c'est intéressant. Petite révélation à la fin qui pourrait faire l'objet d'une suite (ou pas), ça serait sympa.



Niveau graphisme, c'est classique, joli. J'ai surtout apprécié les couleurs, le contraste des teintes : chaudes orange/rouge pour la lumière de la bougie et le climat aride de la Californie, froides gris/bleu pour la nuit, gris/vert pour les scènes dans la forêt. Les personnages sont assez manichéens et pas trop le temps de faire connaissance, c'est dommage. Pas de Sergent Garcia, pas de burlesque. Et pour Zorro, légère esquisse du héros inspiré de révolutionnaires mais pas trop le temps de vérifier sa ruse légendaire. Et Tornado? Non plus. Mais notre ami muet fait une apparition. ¡ Hola Bernardo !



J'ai un peu revécu la veille série Disney en noir et blanc mais l'humour en moins car ici c'est quand même plus violent et plus triste, c'est réaliste donc! El zorro triunfara camarada!

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Gone with the wind, tome 1

A l’orée de la guerre de Sécession Scarlett O'Hara, une jeune fille de bonne famille sudiste, voit ses rêves se réduire à néant quand l’homme qu’elle aime en épouse une autre et part au combat.







Mariée par dépit, mère à contrecœur et veuve dans la foulée, Scarlett va néanmoins aller contre les bonnes manières et, au sein du chaos engendré par la déroute des Confédérés, va devoir s’imposer dans un monde en changement où tous ses repères se sont envolés.







Autour d’elle les acteurs de son existence vont et viennent, pâles figures face à cette force de la nature; toutes sauf Reth Butler, un charmant et cynique arriviste à la sulfureuse réputation et à la personnalité aussi assurée que celle de notre héroïne.













Pour sa nouvelle adaptation littéraire - genre dans lequel il s’est définitivement taillé un nom- Pierre Alary s’attaque à un autre classique de la littérature américaine, aux antipodes du précédent, nos proposant, chez Rue de Sèvres, sa version d’Autant en emporte le vent.







Unique roman de son auteure, Margaret Mitchell, passé à la postérité par son adaptation ambitieuse sur grand écran par Victor Fleming, l’oeuvre est une saga historique, romantique et familiale comme seule l’Amérique (d’alors!) pouvait en pondre.



De son inimitable style cartoony, avec lequel il a su aussi bien s’approprier l’univers de Conan le Barbare que celui de Moby Dick, Alary donne une vision très personnelle d’Autant en emporte le vent, tout en gardant le sel de ce qui a fait la réussite de l’oeuvre.





Sa Scarlett est aussi attachante qu’à gifler, son Reth est diaboliquement charmant et le reste du casting, même si forcément un cran en dessous face à ce duo fort, est au diapason.

Si la partie graphique est époustouflante, avec un travail notamment sur les couleurs et les ombres admirable, le scénario n’est pas en reste, Alary restituant notamment, dans un découpage savamment pensé, quelques lignes de dialogues savoureuses (et on espère d’ailleurs que les foudres actuelles bienpensantes, celles qui s'abattent sur Roald Dahl par exemple, oublieront de se pencher sur le roman de Mitchell qui risquerait -entre ses réflexions sur les esclaves et celles sur la condition des femmes de l’époque- de se voir sauvagement caviarder!).



Pas gagnée sur le papier en regard de la version cinéma, ce Gone with the wind est une indubitable réussite de plus à mettre au palmarès de l'un des auteurs les plus intéressants de sa génération et dont on va attendre la suite (qui devrait être pyrotechnique à plus d'un titre!) avec impatience.

Et avec de la musique: http://bobd.over-blog.com/2023/04/sagas-d-est-en-ouest/gone-with-the-wind-vs.how-the-west-was-won.html
Lien : http://bobd.over-blog.com/20..
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Mon traître (BD)

Adaptation du roman de Sorj Chalandon - que je n'ai pas lu -, ce roman graphique de Pierre Alary conte une amitié sur fonds de conflit nord-irlandais. "Mon traître" est une histoire témoignage où un jeune français se passionne pour un membre éminent de l'IRA, Tyrone Meehan.



J'ai suivi tout cela de loin, sans m'attacher. Honnêtement, le contexte m'a plus intéressé que les personnages. Il y a évidemment quelque chose d'assez énigmatique dans le comportement de Tyrone Meehan. Quelque chose qui interpelle. D'autant plus que les illustrations sont expressives. On ressent bien le lien qui unit les deux protagonistes. Un lien paternel. On ressent également l'admiration du luthier et sa stupeur lorsque retentit la trahison. Pour autant, j'ai lu cette histoire un peu de loin.
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Mon traître (BD)

Magnifique BD allié à un trait précis et lumineux. L'histoire est prenante, totalement subjective car nous sommes dans la tête de Pierre, jeune luthier qui par ses amitiés va participer aux combats menés à Belfast. Ami de JIm, puis de Tyrone, il cherchera même à s'impliquer dans la lutte alors que Tyrone à rester dans son rôle d'ami de la cause sans s'impliquer plus. Un jour aprés les accords de paix, éclate la nouvelle, Tyrone le combattant de tous les combats, est un traitre qui a vendu des informations aux anglais.

La douleur, la colère submerge Pierre. Que s'est il passé???

Superbe roman graphique.
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Silas Corey, Le réseau Aquila, tome 3 : Le te..

Dans la lignée des deux premier tome, cette BD d’espionnage sur fond historique, est très bonne. Bien rythmé, avec de l'action, et de l'humour. C'est toujours un bon moment de lecture.
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