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Critiques de Pierre Boisserie (528)
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Saint-Barthélémy, tome 2 : Tuez-les tous !

Elie Sauveterre tente de regagner le Louvre pour servir son roi, Henri de Navarre mais il ne fait pas bon traîner dans les rues de Paris le jour de la Saint Barthélémy lorsqu'on est protestant!



Ce tome 2 montre l'horreur de la Saint Barthélémy. Il montre Paris en proie à la folie meurtrière des hommes. Il montre les puissants comploter dans leur palais pendant que le peuple se laisse aller à ses plus bas instincts.

Et parmi cet effroyable massacre, ce joue l'histoire d'une famille brisée qui se retrouve dix années après leur séparation. Elie retrouve enfin sa sœur et son frère disparu, mais que reste-t-il de leur enfance? Peut-on s'aimer à nouveau quand on est désormais dans un clan séparé par une guerre de religion sanglante?



Les dessins de Stalner sont toujours aussi beaux et précis. Les arrières plans et les détails fournis sont soignés et vivants. Il nous livre une belle fresque sur cette époque sombre.
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Patxi Babel, tome 1 : La vague

Un premier Tome : une bonne BD, basque , entre surf, quête d'identité sur fond d'intrigue policière...l'indépendantisme n'est jamais très loin.
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Roma, tome 2 : Vaincre ou mourir

Nous sommes en 218 avant JC, Cinq siècles ont passés depuis la fondation de Rome. La ville prospère et grandit sous l'ombre du Palladium mais seules les familles Aquilia et Leo savent que cette protection est aussi leur malédiction. Et en ce temps là, la guerre avec Carthage, la grande rivale de la ville éternelle, est imminente.

La seconde guerre Punique va commencer, Hannibal fera traverser les Alpes à ses éléphants. Et il y a un romain qui voit ça d'un bon œil. C'est Furius Leo. Il y voit la possibilité de se débarrasser du poids transmis par ses ancêtres quitte pour cela à trahir sa ville.



On avance dans l'histoire de Rome avec ces événements très connus de la seconde guerre punique et du célèbre Hannibal. Les auteurs ont l'air de bien maitrisé le sujet. Un petit cahier historique nous est présenté à la fin pour connaitre un peu mieux les faits.

Furius Léo, notre personnage principal, est un homme intéressant et plutot bien construit. On comprend bien le cheminement de sa pensée. Le poids terrible de cette malédiction qui atteint ses proches, ses amis et qui menace ses enfants. cela lui pèse tellement qu'il sacrifie son honneur et sa ville pour y remédier. Et pourtant derrière on sent son amour pour sa ville, ses enfants. Mais il ne recule pas même devant eux.

Hannibal à coté, combattant que l'Histoire a retenu, m'a beaucoup moins convaincu.

Le sujet et l'histoire est tintéressante. Ca manque parfois un peu de... de je ne sais trop quoi pour que ça sorte un peu du lot des nombreuses BD historiques. un poil d'originalité peut être? Car c'est une bonne histoire mais qui reste, au final, sur des bases très classiques.



Le dessin est un peu à cette image. Sage et sans trop d'originalité.

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Dantès, tome 1 : La chute d'un trader

Dantès est une réécriture du Comte de Monte Cristo version monde cruel de la finance. Fin des années 80 Alexandre est un jeune trader qui est manipulé par son patron. Ces manipulations provoqueront sa chute. Début des années 2000, Christopher Dantès, un riche homme d'affaire, se rend à un gala de charité et retrouve tous ceux qui ont participé de près ou de loin à la chute d'Alexandre.



Sans avoir lu tous les tomes, je parie qu'Alexandre et Christopher ne font qu'un et que certaines personnes vont passer un sale moment ! Dans ce premier tome, Dantès ne fait qu'une courte apparition puisque l'intrigue se concentre sur Alexandre et les événements qui ont provoqué sa perte.



J'avais peur d'être noyé sous les termes techniques mais ça n'est pas le cas et quand il y en a, le contexte est suffisamment clair pour qu'on s'y retrouve. L'histoire est un thriller financier palpitant de bout en bout qui s'achève en cliffhanger.



Les dessins de Juszezak sont très beaux, réalistes, harmonieux et colorés.



Je ne sais pas encore si je vais m'offrir les autres tomes puisque huit ont déjà été publiés mais si je les trouve à la médiathèque, je pense me laisser tenter.

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Cigarettes : Le dossier sans filtre

Cette BD est à la fois un documentaire on ne peut plus sérieux et une illustration dynamique d’une industrie et de ses méfaits. Évidemment les fumeurs n’y poseront pas un œil. À tort... Ils devraient pourtant le faire, car sous une forme amusante, ils découvriraient plein de choses, pas uniquement liées à leur santé. Par exemple, comment d’habiles publicitaires ont réussi à leur faire croire au moment de leur adolescence que fumer était un interdit facile à franchir …



La masse d’informations contenue dans ce livre pourrait le rendre aride ; ce n’est pas du tout le cas. Les auteurs ont choisi de présenter chaque partie grâce à un personnage plein d’humour et au cynisme sans limite : Mr Nico. Avec ses petites lunettes et son crâne chauve, il ne semble pas bien méchant, mais ce qu’il va conter est édifiant – et totalement prouvé, une biographie détaillée figure même en annexe.



Tout commence évidemment en Amérique, où Christophe Colomb croise une plante traditionnellement utilisée dans les cérémonies amérindiennes : le tabac. Une plante bientôt ramenée en Europe, consommée en prises ou en fumées. Mais ce qui va permettre sa diffusion à grande échelle, c’est l’invention de la cigarette. Et des paquets colorés qui font avec. Et des logos soigneusement étudiés, chameaux ou cowboy nonchalant.



La diffusion à grande échelle en dehors des USA de la cigarette va être facilitée par l’arrivée des GI lors des deux guerres mondiales. Dans leur paquetage, un petit goût maison, bien toxique pour leurs poumons (d’un autre côté à la guerre, le risque de mort prématuré est maximal).



Les premiers fabricants ont dopé leurs ventes grâce au design de leurs paquets et une publicité tous azimuts. Ils réussissent, moyennant finances, à imposer la présence de leurs produits au cinéma. Hollywood fait ainsi la promotion d’un mode de vie, fumée incluse.



La réussite était assurée car le produit en lui même contient un excitant de la dopamine : la nicotine. En plus, l’effet diminue rapidement, générant au niveau du cerveau une nouvelle demande d’apport. Le cycle est lancé.



Bon, le petit problème là-dedans, ce sont les effets à long terme sur les bronches et le système ORL. Qu’importe, rien n’est prouvé soutiendront pendant des dizaines d’années les propagandistes de l’industrie cigarettière. Quitte à colporter des rumeurs sur les scientifiques auteurs des études ou à noyer le pois(s)on en commandant des études bidons à des instituts crées de toute pièce. Tout cela a longtemps marché, garantissant ventes et retour sur investissement. Les maîtres du marketing engagés par l’industrie du tabac ont même quelque part lancé l’agnotologie : créer du doute, de l’ignorance, perdre le grand public dans des propos et contre-vérités. Et continuer à vendre.



Au bout d’un moment, les premiers procès aux États-Unis débouchant sur des condamnations significatives, il a fallu rendre les armes : oui le tabac est dangereux, d’ailleurs jeunes gens évitez de commencer à fumer, ce n’est pas pour vous, c’est pour des adultes, conscients de ce qu’ils font. C’est votre liberté de choix. liberté, un mot qui parle aux jeunes...



La lutte anti-tabac n’ a jamais eu les mêmes moyens. Le tabac est certes taxé. Mais le coût des dégâts qu’il occasionne est sans comparaison.



Un peu bloqué dans les pays riches, l’industrie du tabac s’est lancée à la conquête du monde. Vive les marchés émergents et les pays pauvres ! Pas de réglementation contraignante et un business plan qui a fait ses preuves : recommencer ce qui a si bien marché aux États-Unis et en Europe. Mêmes publicités, même embrigadement de la jeunesse. Les revenus des leaders de ce marché ne sont pas prés de baisser. D’autant qu’ils ont investit une part de leurs plantureux bénéfices dans d’autres secteurs d’activité.



Merci Mr. Nicot pour ces explications. Votre présentation est d’une grande clarté. Lecteurs faites circuler ce livre qui devrait être déclaré d'intérêt public.

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Les années rouge et noir, tome 4 : Simone

Les années rouge et noir, ce sont ces années qui ont opposé fascisme et communisme pendant la seconde guerre mondiale, et même au-delà. Convard et Boisserie présentent dans cette série BD en quatre tomes les trente glorieuses, version manipulations et compromissions.



Ce quatrième tome finit ce survol des Trente glorieuses avec mai 1968 et le rôle de la presse. Simone révèle dans son journal l’activité occulte de Bacchelli, grâce aux informations remises par Agnès.



Ce tome n’est pas le plus réussi de la série, car si l’intrigue se dénoue, l’arrière-fond historique est assez confus. Mais, dans l’ensemble cette série mérite une lecture, une fois qu’on dépasse la première impression sur les dessins.
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Dantès, tome 1 : La chute d'un trader

Cette BD est une version moderne du Comte de Monte-Cristo de Dumas. Alexandre est un jeune trader qui d'un coup est promu au sein de sa banque d'affaire. Cette promotion est une chance. En contrepartie, il ne peut plus rien refuser à son patron. Il est aussi pour le meilleur et le pire associé à son ami de toujours, lui aussi trader, mais au nez enfumé par la cocaïne.

Manipulation, délits d'initiés, contrôles internes défaillants, ..., les habituels vices du fonctionnement des institutions financières sont tous là. Alexandre ne comprend pas trop ce qui lui arrive. Mais comme dans Dumas la vengeance interviendra... bien plus tard.

Dessins très réalistes, histoire un peu confuse pour qui ne connaît pas un peu l'univers de la banque. D'autant qu'avec le jeu du temps (Alexandre au temps de sa splendeur et de sa chute, puis le retour de Dantès bien des années plus tard), la bourse présentée dans l'histoire n'existe plus, sous cette forme. Le palais Brongniart n'est plus actif.

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La banque, tome 3 : Les comptes d'Haussmann..

Dans ce troisième tome de la série La banque, on passe à la deuxième génération de cette saga familiale.

Charlotte de Saint-Hubert, désormais âgée et malade, revient d'Algérie, où elle s'est enrichie, avec ses deux enfants. Elle achète une charge d'agent de change pour son fils Jacques, qui est un faible et un incapable, contrairement à sa soeur Odile qui manoeuvre en coulisses en digne fille de sa mère.

Quant à Christian de Saint-Hubert, le frère ennemi de Charlotte, il dirige la BGI avec son neveu et l'un de ses fils, l'autre étant devenu prêtre.

La rivalité entre les deux branches de la famille est toujours présente, et s'exerce notamment sur le terrain des placements financiers et des concessions de travaux publics.

Ce tome s'appuie toujours aussi intelligemment sur le contexte historique du second empire, et décrit ici les grands travaux d'Haussmann. On s'y croirait. C'est d'ailleurs pour moi le principal intérêt de cette série, même si l'histoire des membres de la famille Saint-Hubert est passionnante également, la deuxième génération apportant un regain d'intérêt à l'histoire.

Enfin, une mention particulière pour le jeu de mots du sous-titre de cet album, intitulé Les comptes d'Haussmann!

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La banque, tome 2 : 1815-1857

Dans ce deuxième tome, on retrouve Charlotte de Saint-Hubert à Paris, à nouveau ruinée et contrainte de se prostituer. C'est alors qu'elle apprend que le roi Charles X a décidé d'indemniser les émigrés. Elle se rend au tribunal d'Orléans pour faire valoir ses droits, mais son frère, qu'elle avait laissé pour mort en Angleterre, l'a devancée et ne compte pas partager le pactole et lui pardonner. Commence alors une lutte à la fois familiale et financière entre le frère qui dirige une grande banque et le soeur qui épouse un agent de change.

J'ai particulièrement aimé la façon dont l'auteur inscrivait ce tome dans le contexte historique de l'époque, avec l'épisode du milliard des émigrés, mais aussi la colonisation en Algérie et le développement des chemins de fer en France.

Ce deuxième tome est peut-être un ton en dessous du premier (on regrette notamment que les relations avec les Rothschild encore présentes au début de l'album n'aient pas été plus développées), mais n'en demeure pas moins très réussi.
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Dantès, tome 1 : La chute d'un trader

dantes c'est l, histoire de monte cristo

dans le monde de la finance. années 80

Alexandre est un jeune trader brillant

promis à une grande carrière.manipulé

par son entourage et pris dans un engrenage infernal, il va se retrouver au

Coeur d, un scandale financier, qui va

provoqué la ruine de sa banque.

reconnu coupable il va faire douze ans

de prison.années 200 apparaît un mystérieux millionnaire sur les marchés

financiers.et sa vengeance sera impitoyable.

un polar financier visionnaire.

la vengeance n'a pas de prix, mais elle a

un nom.👍

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Voyageur, tome 4 : Futur 4

Après les 4 premiers tomes, je suis perplexe en effet l'idée de départ m'a emballé mais il m'a fallu lire les deux premiers opus pour commencer à comprendre de quoi il en retournait c'est long, très long, trop long...

En tous les cas ce n'est pas pour moi je pense m'arrêter là. Peut-être lirais-je la suite si elle me tombe entre les mains...Mais décidément ce genre d'histoire n'est pas pour moi.

Ce n'est qu'un très humble avis
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La trilogie berlinoise, tome 1 : L'été de cri..

C'est une lecture conseillée par mes proches depuis des lustres...Gros pavé, statique ,vieillissant dans ma PAL..

Et si la BD m'introduisait au monde de Kerr?

Je sors un peu désarçonnée de cette histoire. N'étant pas germaniste,

j'ai été déroutée par tous ces noms que j'ai pu confondre avant de retrouver le fil.



j'ai, par contre bien apprécié l'illustration de François Warlasa. J'ai appris qu'il s'agit de" l'école de la ligne claire ". Tintin et Blake et Mortimer relèvent de ce traitement graphique très classique et séduisant.



Berlin, 1936 attend les jeux olympiques. L'enquête confiée à Bernie, est touffue . Les pistes se croisent au gré des intérêts politiques et financiers sur fond de montée du nazisme .

La personnalité de Bernie Gunther, coqueluche de bien des lecteurs m'a laissée froide.

Son cynisme exercé à la moindre occasion , ponctue à l'excès le livre.



Je sors de là, indemne , sans grande émotion,sinon de l'agacement pour ce Bernie, et de la perplexité quant à la complexité de ce récit

Pour le tome 2, je passe mon tour!
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La trilogie berlinoise, tome 1 : L'été de cri..

Je n’osais y croire. Mon personnage favori devient héros de BD !! Les aventures de Bernie Gunther, le flic désabusé et cynique de Philip Kerr, sont enfin adaptées en bande dessinée !



Inutile de dire que j’en attendais beaucoup… et je ne suis pas déçu.



D’abord parce que j’ai retrouvé le Bernie que j’aime, à l’humour caustique et tranchant, au réalisme forcé par la présence nazie, Bernie le fouineur, l’anti-héros, plein de bagou et de cynisme. Et ça c’était essentiel ! Le personnage est bien tracé, et dégage tout ce que j’aime chez lui.



Ensuite parce que l’immersion dans le Berlin pré-guerre est totale, entre oriflammes olympiques et drapeaux nazis. Les décors, la ville, les voitures, les personnages… Le travail en ligne claire de François Warzala est très réussi et permet de sentir la tension qui règne sur les berlinois. On y croise aussi de vrais dignitaires nazis car Philip Kerr avait le don de mêler habilement la petite histoire dans la grande.



L’intrigue est complexe mais Bernie sait dénouer les fils les plus tortueux. Je me suis régalé et je suis déjà impatient d’avoir en mains la suite de la trilogie ! En plus c’est un très beau livre avec une tranche en tissu, du beau boulot des Arènes BD !



Au final un album indispensable pour tout fan de BD ligne claire, de polar, de récits mêlant fiction et histoire… bon c’est pour tout le monde. Et quelle belle entrée pour découvrir le travail fabuleux de Philip Kerr dans cette série autour de Bernie Gunther !

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Patxi Babel, tome 2 : Maïtasun

On suit Patxi dans le présent, tentant de lever le secret familial à l’autre bout du monde et des flash-backs nous renseignent alternativement sur des évènements ayant eu lieu dans le pays basque juste avant la naissance du jeune homme. Le puzzle va progressivement se mettre en place.

Les personnages sont définitivement crédibles et leur psychologie bien développée malgré le peu de pages. J’apprécie la solidarité qui les lie, l’amitié indéfectible des plus âgés. L’intrigue est assez dense pour cette histoire somme toute courte, en deux tomes.

Les dessins sont superbes, les couleurs peaufinent l’ambiance, surtout sur les plages.

Une belle réussite avec une intrigue qui tient la route et un sport mis en valeur par le dessin.

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Philby

Voici un roman graphique qui passionnera les amateurs d'espionnage. Il raconte l'histoire du célèbre agent Philby, agent double ou triple, mort en héros à Moscou, et pour cause.

A vari dire, le roman graphique se concentre, comme son titre l'indique, sur les jeunes années dudit Philby, au travers de conversations avec un homme venu lui faire raconter sa vie à Mascou, à la fin de son parcours. Le livre commence pas ses lectures enfantines et sa passion pour le livre Kim de Kipling qui est à l'origine de son surnom, pour enchainer sur ses études, ses amitiés, ses premiers voyages à l'étranger et son entrée progressive dans le monde de l'espionnage pour lequel, par son charme et sa capacité inouïe de dissimulation, il était véritablement prédestiné.

On rencontre au passage ses premières compagnes, et les célèbres membres des Cinq de Cambridge.

Le graphisme est élégant et m'a bien plu. L'histoire est passionnante et m'a paru très fidèle à ce que j'en avais lu ou entendu (chez Robert Little ou Stéphanie Duncan), à l'exception d'un passage qui est un peu plus innovant.

Un très bon roman graphique, porté par une vraie intelligence du monde de l'espionnage.
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L'or des Belges, tome 1

En 1940, les réserves d'or belges non encore mises à l'abri (une partie l'a déjà été aux États-unis ou Canada) sont confiées à la Banque de France. Face à la débâcle annoncée, la France décide d'envoyer hors de Métropole ses propres réserves d'or, mais aussi celles lui ayant été confiées (belges donc, mais aussi polonaises,...). Direction d'Afrique occidentale française pour "L'or des Belges", convoité par les nazis pour financer les matières premières dont a besoin son industrie de l'armement...



Une trame historique plutôt intéressante pour cet album en deux tomes. Mais la mise en place du récit souffre à mon sens de quelques longueurs. J'ai aussi été gêné par certains visages en arrière-plan non dessinés. D'où cet avis plutôt mitigé...
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La trilogie berlinoise, tome 1 : L'été de cri..

Bernie Gunter est détective privé, spécialisé dans la recherche de personnes disparues et dans le Berlin de 1936 ce n'est pas ça qui manque...

Il va être embauché par un riche industriel pour éclaircir l'incendie qui a tué sa fille et don gendre, et pour retrouver un collier de diamant volé le soir du meurtre. Mais cette affaire va lui faire remuer la boue du partie national-socialiste.



Adapté d'un roman de Philip Ker, ce polar ce montre efficace. Je n'ai pas lu le roman dont est tiré cette BD, je ne pourrai donc pas faire de comparaison, mais l'intrigue est assez complexe avec pas mal de ramifications et de personnages. Il n'est pas toujours très simple de bien suivre le déroulé de l'enquête et, surtout avec ses noms allemands à dormir debout, il vaut mieux concentré.

Il en ressort surtout un personnage central : Bernie Gunter, ex flic désabusé reconverti en détective privé, particulièrement percutant. Un caractère affirmé, un peu bravache, beaucoup cynique, mais surtout un sens de la répartie sardonique qui donne lieu à quelques dialogues savoureux.

L'ambiance pesante et délétère de Berlin à cette époque est très bien rendue. L'histoire se déroule pendant les JO de 1936 mais si final ceux-ci n'ont que très peu de place dans l'histoire, même pas en arrière plan.



Le dessin est une ligne claire très rétro, vraiment à l'ancienne mode. Aplats de couleurs, arrières plans simplifiés au maximum... un charme à l'ancienne pas forcément mon préféré mais bien réalisé.
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La trilogie berlinoise, tome 1 : L'été de cri..

Il s’agit de l’adaptation en Bd du roman de Philip Kerr. Le premier tome de la célèbre trilogie berlinoise. L’action se déroule en 1939, à l’approche des Jeux olympiques, alors que les nazis sont au pouvoir depuis 3 ans. Dans ce contexte particulier, Bernie Gunther, ancien flic de la brigade criminelle, devenu détective privé, spécialiste dans la recherche des personnes disparues, est engagé par le magnat de l’acier, Herman Six. La fille et le gendre de ce dernier ont été retrouvés morts dans l’incendie de leur maison, avec plusieurs balles dans le corps et un coffre-fort vidé. Le magnat voudrait récupérer le collier en diamant qui a été volé. Retrouver le coupable, c’est donc retrouver le collier.

Bernie débute son enquête de façon classique : les lieux du crime, le légiste…

L’intrigue n’est pas l’élément le plus important de ce roman graphique. On est dans une histoire à la Raymond Chandler. Bernie Gunther, c’est Philip Marlowe Dans l’Allemagne nazie. Même allure, même ton désabusé, même vêtements, mêmes répliques piquantes. Dans ces romans noirs, l’attrait c’est l’ambiance, la peinture d’une époque et l’enquête sert de prétexte. Ici, aussi, c’est le cas. Cette enquête est longue (130 pages) et difficile à suivre. Il y a beaucoup de personnages et si vous ne lisez pas l’œuvre d’une traite, il faut parfois revenir en arrière. Mais, je le répète, ce n’est pas là l’essentiel. La peinture de l’époque est très réussie et les dessins de Warzala y sont pour beaucoup. Le choix ligne claire semble bizarre pour une histoire de ce type, mais, au contraire, elle permet de ne pas trop se soigner dans les méandres obscurs de l’intrigue. Si les scènes de dialogues sont classiques, le dessinateur a un talent certain pour les plans d’ensemble et les scènes nocturnes ou de suspense.

Le personnage de Bernie Gunther est plutôt réussi et sa façon de vivre de penser dans l’Allemagne nazie, ni fanatisé par les nazis, ni opposants non plus est intéressante. Il est tour à tour attachant et énervant de par son arrogance. Les rencontres avec les personnages historiques et en particulier Goering sont assez savoureuses et réalistes aussi.

C’est cette reconstitution d’une époque qui m’a donc bien plus intéressé que l’intrigue policière qui sert de fil rouge à l’ensemble, comme dans un roman noir, mais, qu’au bout d’un moment on ne suit plus vraiment.

Les amateurs de romans noirs, de ligne claire, des années 30, de détective privé à l’ancienne, cette BD est faite pour vous !





Il s’agit de l’adaptation en Bd du roman de Philip Kerr. Le premier tome de la célèbre trilogie berlinoise. L’action se déroule en 1939, à l’approche des Jeux olympiques, alors que les nazis sont au pouvoir depuis 3 ans. Dans ce contexte particulier, Bernie Gunther, ancien flic de la brigade criminelle, devenu détective privé, spécialiste dans la recherche des personnes disparues, est engagé par le magnat de l’acier, Herman Six. La fille et le gendre de ce dernier ont été retrouvés morts dans l’incendie de leur maison, avec plusieurs balles dans le corps et un coffre-fort vidé. Le magnat voudrait récupérer le collier en diamant qui a été volé. Retrouver le coupable, c’est donc retrouver le collier.

Bernie débute son enquête de façon classique : les lieux du crime, le légiste…

L’intrigue n’est pas l’élément le plus important de ce roman graphique. On est dans une histoire à la Raymond Chandler. Bernie Gunther, c’est Philip Marlowe Dans l’Allemagne nazie. Même allure, même ton désabusé, même vêtements, mêmes répliques piquantes. Dans ces romans noirs, l’attrait c’est l’ambiance, la peinture d’une époque et l’enquête sert de prétexte. Ici, aussi, c’est le cas. Cette enquête est longue (130 pages) et difficile à suivre. Il y a beaucoup de personnages et si vous ne lisez pas l’œuvre d’une traite, il faut parfois revenir en arrière. Mais, je le répète, ce n’est pas là l’essentiel. La peinture de l’époque est très réussie et les dessins de Warzala y sont pour beaucoup. Le choix ligne claire semble bizarre pour une histoire de ce type, mais, au contraire, elle permet de ne pas trop se soigner dans les méandres obscurs de l’intrigue. Si les scènes de dialogues sont classiques, le dessinateur a un talent certain pour les plans d’ensemble et les scènes nocturnes ou de suspense.

Le personnage de Bernie Gunther est plutôt réussi et sa façon de vivre de penser dans l’Allemagne nazie, ni fanatisé par les nazis, ni opposants non plus est intéressante. Il est tour à tour attachant et énervant de par son arrogance. Les rencontres avec les personnages historiques et en particulier Goering sont assez savoureuses et réalistes aussi.

C’est cette reconstitution d’une époque qui m’a donc bien plus intéressé que l’intrigue policière qui sert de fil rouge à l’ensemble, comme dans un roman noir, mais, qu’au bout d’un moment on ne suit plus vraiment.

Les amateurs de romans noirs, de ligne claire, des années 30, de détective privé à l’ancienne, cette BD est faite pour vous !
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Dantès, tome 3 : Le Visage de la vengeance

un mystérieux personnage

fait son entrée sur les marchés financiers. Alexandre après avoir pris

le nom de Christopher dantes . prépare sa vengeance.

une bonne bd . qui donne

envie de savoir la suite.

même si on connait le

monte cristo d, Alexandre

Dumas et qu'on sait comment il a provoqué la

chute du banquier danglar

du procureur Villefort et du général morcerf.

comme quoi la vengeance

est vraiment un plat qui se

mange froid.👍
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La banque, tome 6 : Temps des colonies

La saga familiale se poursuit avec la fin de ce diptyque sur la troisième génération de banquiers Saint Hubert. Joseph fait montre de talent incroyable pour faire de la BGI une des plus grande banque au monde mais les affaires ne sont pas bonnes pour les histoires de famille.



Nous voici de nouveau plongés dans le monde de la finance entre 1882 et 1914. Avec leur souci du détail historique les auteurs replacent des faits authentiques comme les emprunts russes, le scandale du panama, le prêt au gouvernement américain ou encore la grande escroquerie de la famille Humbert. J'avoue que certaines données techniques sur les spéculations et autre histoire d'argent ne me passionnent pas plus que ça mais la fresque historique est intéressante.

Le tout replacé dans une saga familiale, entre amour, haine et jalousie de ses différents acteurs d'un même sang.

J'ai comme l'impression que c'est le dernier tome car les gêneurs décèdent, pour ne plus laisser qu'une famille soudée et aimante... Une sorte de happy-end dans le monde de la finance. Comme quoi on peut avoir l'argent et la joie!



Niveau dessin ce n'est pas le mieux des trois générations. J'ai trouvé les décors trop lisses et trop froids. Ca manque de vivant. Les visages des personnages sont parfois disgracieux et les expressions pas toujours bien réalisées.

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