Pierre Gripari

Un homme (probable alter-ego de Gripari) se réveille sans mémoire, deux officiels lui confient la mission de gérer la cité, il ignore qu'on lui a placé un implant- espion dans le cerveau.

Voilà l'improbable début de "Le canon : mémoires d'un ordinateur."



Livre inclassable, à la fois conte philosophique et roman dystopique post-apocalyptique, cet ouvrage paru en 1986 a tout pour dérouter...

Surtout, si l'on jamais lu les œuvres adultes de cet auteur surtout connu pour ses livres jeunesse.



On retrouve ici, quelques-unes des thématiques chères à Gripari, telles que l'homosexualité, le sionisme (il semble avoir épousé la cause palestinienne) la fausseté des hommes, les mensonges officiels.



Un peu déroutant donc, mais pas difficile à suivre pour autant qu'on entre dans la logique particulière du récit, raconté d'une part par le personnage principal et d'autre part commenté par les deux hommes qui l'espionnent de l'intérieur même de son esprit.



Le canon, reste cependant une œuvre personnelle et atypique, loin d'une lecture de simple divertissement, saupoudrée de mysticisme et parfois un peu polémique.

Ce livre contient plusieurs histoires notamment l’histoire d’un géant aux chaussettes rouges qui veut épouser une jeune fille, mais on lui demande de se rapetisser.

L’un des points positifs est que ce sont des histoires courtes et c’est rapide.

L’un des points négatifs est que certaines des histoires sont trop enfantines, on remarque directement que c’est de la fiction.

J’ai bien aimé ce livre car c’est drôle et je n’arrêtais pas de rigoler. Je le conseillerais aux enfants car il y a plusieurs histoires rigolotes pour les aider à dormir ou à se distraire.

F.

La sorcière de la rue Mouffetard, c'est LE livre de mon enfance.



Je possède une très vieille version, toute défoncée, mais dont je ne me séparerai pour rien au monde !



La 1ère fois que je suis allée à Paris, là où d'autres veulent visiter la Tour Eiffel en 1er, moi je voulais aller rue Mouffetard et rue Broca, c'est pour dire !



Ce roman jeunesse est comme un recueil de contes, dans lesquels les personnages se croisent et s'entrecroisent. On trouve dans ce quartier des sorcières, des chaussures qui parlent, des petits garçons à l'intelligence hors norme, ou encore des fées qui sortent des tuyaux.



Impossible de choisir mon conte préféré, je les ai tant lus et aimés que j'ai une affection particulière pour chacun.



A noter qu'en le relisant à 30 ans passés, j'ai souri en constatant des éléments qui n'ont pas très bien vieilli, et dont je ne me rendais pas compte petite : une violence parfois assez crue pour un jeune public, ou encore une certaine image de la femme / la fille. Mais le livre est représentatif de son époque et ne gâche pas le plaisir.



Un incontournable de la littérature jeunesse.

J'adore les livres de Pierre Gripari. C'est peut-être des livre pour enfants mais il n'y a pas de dictats sur les livre aussi non? Je ne sais pas c'est juste un enchaînement de péripéties dans un autre monde. J'aime être plongé dans ce monde où les gens ont une logique d'enfant. C'est une bouffée d'air frais qui nous fait retomber dans l'enfance.

L'imaginaire y est frivole et pourtant très sérieux de conséquences , à l'image des mondes que construisent les enfants spontanément.Des aventures se succèdent et se chevauchent avec parfois de drôles de résolutions , mais quelle gourmandise ! Cette richesse si bien retranscrite naît selon Mr Gripari (ou Monsieur Pierre?) de l'histoire du livre et de son écriture : les enfants de la rue broca lui auraient soufflé ces histoires...

J'ai connu cette pièce de théâtre au hasard l'année dernière en regardant des élèves la jouer. C'était vraiment bien fait, donc je me suis tournée vers cette lecture après l'avoir trouvée d'occasion en librairie. J'ai trouvé que c'était vraiment bien écrit, agréable à lire. Les personnages sont marrants et ont le mérite d'être bien travaillé que ce soit dans l'Inspecteur Toutou ou dans Crac ! Dans le sac ! J'ai cependant moins apprécié cette dernière pièce, probablement car j'ai une passion pour les contes de notre enfance avant tout. En résumé, c'est agréable à lire pour les enfants comme pour les adolescents et les adultes, et ça a le mérite de faire rire tout le monde. Je lirai probablement des contes de cet auteur.

C'est toujours un plaisir de retrouver l'écriture de Gripari. Ce recueil est réjouissant. La première pièce (ma préférée) est typique du théâtre pour enfant (jugée trop souvent vieillotte) qui pourtant sait se révéler être vraiment intéressant. À l'heure où le théâtre se dissout dans le multiartistique, la vidéo et les écritures alambiquées. Ici, c'est simple. Inspecteur toutou est nul. Les personnages des contes traditionnels viennent le voir pour résoudre des problèmes et il prend à chaque fois la mauvaise décision. C'est clownesque, grotesque, burlesque, on glisse sur les mots, les quiproquos, les situations. Quand il dit "allez au diable", le diable entre et sort le personnage condamné. C'est drôle, rafraichissant et utile. Le théâtre jeune public est si teinté de théâtre contemporain qu'ils en perdent parfois le socle, la teneur, son essence : les personnages, le jeu, les situations... Mine de rien, le racisme, la violence, le vol et autres thèmes sont évoqués en toute simplicité. La seconde pièce (pour marionnettes) est une adaptation d'un conte traditionnel dans lequel un soldat récupère un sac avec lequel lorsqu'il nomme une personne : crac, dans le sac ! Le diable se fera duper, mais pas que, même St-Pierre, c'est dire. Assurément, il faut continuer à lire Pierre Gripari et se forger son propre avis vis-à-vis des préjugés qui ont tendance, je pense, à faire grandir un peu trop vite les enfants. Rire simplement d'un toutou qui ne fait que des bêtises, c'est aussi très bien !

Miracle! j'en suis venu à bout!

Inclassable et cependant époustouflant, jubilatoire, la trame de ce grand fourre-tout pourrait se résumer à une histoire d'amour d'incestueux qui s'ignorent mais ce serait un raccourci qui ne rendrait pas hommage à la foisonnante et élucubrante imagination de l'auteur qui réussit cette jardinière ou pot-pourri de situations invraisemblables en réécrivant l'Histoire de cette première moitié du XXème siècle.

Mais trop c'est trop, on s'y perd et c'est surtout l'intérêt qu'on finit par perdre, renonçant à toute suite logique, on s'accroche au récit en gémissant: "mais qu'est-ce qu'il va nous sortir encore?"

Légende des livres pour enfants, accessible à l'écoute dès le CP et en lecture seule au CE1, ce livre je crois que tous les enfants ou presque en ont entendu parler. Et ce n'est pas pour rien : l'écriture est agréable, mais pas aussi simple qu'on pourrait le craindre. Les contes sont amusants, plein d'humour, mais pas enrobé de rose et de paillettes comme on en a l'habitude depuis que Disney est devenu le roi des contes. Pour autant rassurez vous, ça n'est pas non plus Grims ou Perrault !

Parfois quelques passages seront un peu datés, et les enfants d'aujourd'hui pourront trouver ça étrange ( et les ados qui écoutent discrétement ce qu'on raconte aux plus jeunes pourront même dire qu'il y a des réflexions maladroites...) mais cela reste un must de la littérature jeunesse !

Nouvelle série de contes de la rue Broca. Six histoires, cette fois-ci :

- La sorcière du placard aux balais

- La maison de l'oncle Pierre

- Le prince Blub et la sirè,e

- Le petit cochon futé

- Roman d'amour d'une patate

- Je-ne-sais-qui, je-ne-sais-quoi ou la femme de bon conseil.

Pour les lecteurs à partir de 8 ans. Toujours la même ambiance, avec des sorcières, des fées, des rois et princes, de la magie... et certains protagonistes rencontrés dans le premier livre "Contes de la rue Broca"

Un livre très agréable.

Un livre qui est devenu un classique de la littérature enfantine, pour les jeunes lecteurs qui savent déjà lire.

Ce premier tome comporte sept petites histoires, qui ne sont pas je crois destinées aux plus petits, mais plutôt aux enfants de 6 ou 7 ans ayant déjà un peu de recul sur certains événements et susceptibles de ne pas trop s'émouvoir devant certaines situations, en pouvant maîtriser leurs peurs.

Les lecteurs pourront ainsi faire connaissance avec :

- La sorcière de la rue Mouffetard

- Le géant aux chaussettes rouge

- Histoire de Lustucru

- La paire de chaussures

- La fée du robinet

- Scoubidou, la poupée qui sait tout

- Le gentil petit diable

L’histoire du prince Pipo est un conte pour enfant, parsemé de sorcières, dragons et autres choses tout aussi magiques.



Le Roi cherche un fils pour lui succéder son royaume, il se rend donc au Pays-où-l’on-ne-va-qu’en-dormant, au magasin d’enfants.



Le Prince Pipo naît donc au château et grandit avec le pouvoir de réaliser tout ce qu’il souhaite, c’est aussi un très bon petit garçon. Un jour, son cheval l’emmènera malgré lui dans un monde rempli de magie, où il vivra l’aventure de sa vie, dans divers contrées, bien différentes des unes des autres. Il y apprendra beaucoup.



C’est un roman très facile à lire et imagé. Le narrateur nous parles souvent directement à nous, lecteurs. Il nous invite même à dessiner les moments qui nous ont marqué dans chaque chapitre. C’est une histoire racontée d’un ton très naturel. Une histoire de princes et de princesses, pour les enfants.

J’ai trouvé ce livre agréable à lire, assez rigolo malgré les épreuves difficiles que Pipo devra affronter tout au long de sa route. Je pense que c’est un livre qui devrait ravir les plus jeunes.

La sorcière de la rue Mouffetard et autres contes de la rue Broca, c'est LE livre de mon enfance.



On retrouve 7 contes:



- La sorcière de la rue Mouffetard : l'histoire d'une sorcière laide qui veut devenir jolie et pour cela, il lui faut manger une petite fille à la sauce tomate.

- Le géant aux chaussettes rouges : l'histoire d'un géant qui doit rapetisser pour pouvoir se marier.

- La paire de chaussures : l'histoire de deux chaussures amoureuses.

- Scoubidou, la poupée qui sait tout : l'histoire d'une poupée qui sait voir le passé et l'avenir.

- Histoire de Lustucru : la véritable histoire de Lustucru et de la mère Michel !

- La fée du robinet : l'histoire d'une fée qui n'a pas l'air de faire les bons choix.

- La sorcière du placard aux balais : l'histoire de Monsieur Pierre et de sa nouvelle maison où vit cachée une sorcière.



J'ai du lire ce livre quand j'avais neuf ou dix ans. A cette époque, lire un livre de la première à la dernière page était un exploit, depuis ça a bien changé.



Mon conte préféré est (sans surprise) "La sorcière du placard aux balais."



"- Sorcière, Sorcière, prends garde à ton...".

Que de souvenirs et de sensations, me reviennent, même après tout ce temps, rien qu'en évoquant cette phrase marquante. C'est ce qu'il y a de vraiment magnifique dans la lecture.



Alors ne vous privez pas, offrez, offrez-vous le plaisir d'ouvrir pour la première fois ou reouvrir ces pages. Il y a des trésors d'imagination, de drôlerie, de sentiments variés qui vous attendent.

Ayant lu ce livre étant petite, j'ai toujours le souvenir de la sorcière du placard aux balais, que j'ai adorée plus particulièrement .



Je suis retombée sur ce livre à la bibliothèque de mon village et quelle fut ma joie de pouvoir l'emprunter pour le lire à mes enfants. Ils ont adoré!! J'ai dû leur lire chaque histoire plusieurs fois.

Ayant lu "La sorcière de la rue Mouffetard et autres contes de la rue Broca" il y a longtemps et en panne de romans, mon loulou et moi avons décidé de découvrir "Le gentil petit diable et autres contes de la rue Broca".



Toujours aussi agréables et amusantes, les histoires de Pierre Gripari ont cependant pris un petit coup de vieux.

Le comique de répétition un peu lourd (notamment dans "Le gentil petit diable", auquel nous avons nettement préféré "Je ne sais qui, je ne sais quoi"), et les résolutions sont parfois expédiées rapidement.



En réalité, la lecture partagée permettant les commentaires, ce que j'ai le plus apprécié sont ceux plein d'humour de mon auditeur au sujet des comportements souvent excessifs des personnages.

Du théâtre de l'absurde sous forme de farce.

Un moment de lecture agreable. Ces comedies pleines d'humour permettent une première approche du théâtre. On y retrouve la plume de Gripari. Il explore le folklore, les contes, les mythes, les personnages plus ou moins connus à travers des saynètes fantastiques et toujours humoristiques.

Si vous aimez les belles plumes, les histoires où diables et sorcières vivent au coin de la rue, Pierre Gripari vous ravira !

Ce petit conte, écrit en vers, ravira petits et grands. De part la langue, savoureuse, l'histoire, succulente, et la chute, surprenante.

Vous en prendrez bien une cuillère ?!

Les devoirs des enfants peuvent être l'occasion pour leurs parents de se replonger dans une partie de leur enfance, ça a été le cas pour moi à travers cette relecture de La sorcière de la rue Mouffetard et autres contes de la rue Broca.

Si je me souvenais de la plupart des titres, des illustrations et de certaines parties mémorables des histoires (notamment les comptines ou les répétitions dans la narration), en revanche ce qui a interpellé la lectrice adulte c'est de voir tous les marqueurs qui ancrent ces contes dans les années 1960 (période où ils ont été écrits). Avec des personnages qui ont des raisonnements qui les mènent à faire la conversion entre anciens et nouveaux francs, les personnages qui sont des ouvriers, des petites filles qui s'appellent Martine ou Mireille, mais aussi Nadia, Saïd ou Bachir.



Pierre Gripari a bien sûr repris les ressorts principaux des contes traditionnels tout en l'ancrant dans son époque et en y ajoutant des touches d'humour "potaches" ou populaires (un marin une femme dans chaque port, etc) et en y incorporant des retranscriptions de parlers populaires.

Paradoxalement, j'ai trouvé que ces aspects donnent un aspect plus vieilli et décalé à ses contes que les contes traditionnels.

Le nom de Pierre Griapri, évoquera peut-être pour vous des lectures enfantines, il écrivit de nombreux contes comme ceux de la rue Broca ou de la Folie Méricourt entre autres oeuvres pour la jeunesse.



On connait moins ses écrits pour "grandes personnes" selon sa formule.

Surtout publiés chez L'âge d'homme, ses nouvelles et romans pour grandes personnes donc, mêlaient fantastique, satire sociale et politique, sur fond d'érudition.



"Le septième lot" est de ces romans, présenté comme une parodie de feuilleton policier ce dix-septième et dernier volume (où sont les seize premier ? C'est une blague !) des aventures du détective martien Nap Snadel (encore un jeu de mots, je vous laisse découvrir lequel) est de ces livres assez inclassables comme nombre de cet auteur.



J'ai bien peur que Gripari ne soit de ces auteurs en passe de tomber dans l'oubli..!

Ses livres pour grandes personnes ne sont plus réédités, j'avoue ne pas savoir ce qu'il en est pour ses livres jeunesse, mais je crains qu'ils ne connaissent à court terme le même sort...



Nous touchons peut-être ici du doigt une utilité d'un site tel que Babelio : tenter de faire perdurer la mémoire d'un auteur qui ne mérite pas l'oubli.

Qui a dit que les contes de fées se passaient dans l'ancien temps, avec des princes et des princesses, avec des châteaux et tout et tout ?

Depuis Pierre Gripari, on sait qu'ils peuvent se passer de nos jours, en bas de chez nous, dans notre propre quartier. Mais oui, mes enfants, l'inattendu, le merveilleux et le fantastique peuvent tomber sur vous sur le chemin de l'école, ou sur celui des commissions, et même sans sortir de chez vous !

"Les Contes de la rue Broca" sont des contes de fées modernes, ancrés en plein dans notre époque, dans le Paris du XXème siècle, et même pour être plus précis dans les alentours de la rue Broca (à cheval entre le 5ème et le 13ème arrondissement, métro Censier-Daubenton ou Gobelins).

Leur auteur, Pierre Gripari (1925-1990) a écrit une œuvre considérable, dont il faut surtout retenir les ouvrages destinés aux enfants. Ce n'est pas que le reste de sa production manque d'intérêt, mais en plus du fait qu'elle est empreinte d'une idéologie contestable, elle n'atteint jamais le charme et la grâce de ces deux recueils qui devraient figurer dans toute bibliothèque des minots, comme on dit à Marseille, ou des maynats, comme on dit chez moi : "Les Contes de la rue Broca" (1967) et "Les Contes de la Folie-Méricourt" (1983), (je dis ça pour tous les jeunes papas et les jeunes mamans, il y en a parmi vous, je le sais, qui auraient encore des interrogations sur les éventuelles lectures de leur progéniture...)

"Les Contes de la rue Broca" est un recueil de treize contes, dont certains sont des petites merveilles : "La sorcière de la rue Mouffetard", "La Fée du robinet", "Le gentil petit diable" ou "La sorcière du placard à balais"...

Les personnages sont Papa Saïd, l'épicier de la rue Broca, et ses enfants Bachir et Nadia, ainsi que Monsieur Pierre, qui n'est autre que l'auteur. Notons au passage, que le choix d'une famille d'origine maghrébine donne à l'œuvre un surplus de vraisemblance (éloge de la diversité) mais constitue aussi un appel à la tolérance ( ce dont nous avons bien besoin, dans ce monde qui perd tous ses repères)...

Pour vous donner une idée, je vous mets en citation "La sorcière du placard à balais" (mes garçons en raffolaient)

Pour tous les enfants, de 4 à 104 ans...