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Citations de Pierre-Louis Basse (66)


Décidément, il faudra revenir aux lettres parfumées, aux départs sur les quais de gare. À la lenteur des amants qui ne sauront jamais se quitter. Aux conversations sous la lampe.
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Pierre,
Mon projet à ce jour est de vivre ma vie sans avoir à me justifier. Je n’ai pas changé à ton égard, je suis seulement arrivée au bout de ce que je pouvais supporter. Je ne vivrai plus comme j’ai vécu jusqu’à présent. C’est mon vœu pour 2018. Nous avons tenté avec plus ou moins de conviction, selon les périodes, de construire une vie ensemble ; nous avons échoué. À ce jour, je renonce à notre histoire. Je t’aime, te respecte, t’admire, mais je ne suis pas heureuse. Or, si je ne peux pas être heureuse avec celui que j’aime, c’est que cet amour n’est pas supportable. On peut aimer, certes ; on peut aussi mal aimer. Je veux être honnête, Pierre : je ne crois plus à notre histoire. Ta vie ne sera jamais la mienne, malgré toute ma bonne volonté, et tu n’as jamais eu envie de faire concrètement partie de la mienne. C’est comme ça. On ne va pas revenir indéfiniment là-dessus. Je suis en train de me reconstruire. Sans toi. C’est vital. Vital que je me retrouve. Vital que je m’occupe de moi. Il y a une seule photo chez moi : celle de mes enfants. Dans d’autres temps, d’autres lieux, avant eux, il n'y en avait pas.
Je t’embrasse
Ana
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Les lieux traversés, les villes, les paysages n’en finiront jamais de résister à la disparition de l’être aimé.
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« Les smartphones avaient pris le pouvoir sur la réalité. Tout un monde d’images fixes, vidéos, texto, possédait désormais cette puissance capable de fracasser l’humanité toute entière. Le geste électronique avait triomphé. Le monde des adultes ressemblait à un champ de bataille. On pouvait apercevoir les blessés se relevant péniblement, mais toujours avec assez de force pour avancer vers la lumière. »
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Il fut question un moment d'embarquer sous la bannière nazie près d'un million d'Ukrainiens susceptibles de combattre l'Armée rouge. C'était trop pour Hitler. On n'allait tout de même pas offrir un uniforme allemand à une bande d'Untermenschen !
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C'était sans doute ce savant équilibre du jeu et de la mort qui ne cessait de les motiver. Ils filmaient tout. Y compris leurs crimes de masse. Les derniers moments, en sous-vêtements, des familles condamnées. Les pendus, dans les villages, qui faisaient dans l'hiver comme de gros épouvantails, pris dans la glace. Les partisans fusillés. On peut s'étonner qu'ils n'aient pas filmé le match du 9 août 1942.
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C’était là, pourtant. Tout près du cœur. Une chose simple à conquérir. Il fallait un peu d’envie et de persévérance. Il fallait croire en sa bonne étoile. Surtout ne jamais renoncer.
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Sur les corners, Kolya ne se contentait pas de chiper tranquillement le ballon aux attaquants qui venaient se bagarrer dans les airs. En passionné de billard, c'était un homme de trajectoire et d'anticipation. Au passage, son plaisir consistait assez doucement à caresser le cuir chevelu de l'adversaire, histoire de lui montrer avec une pointe d'humour que c'était lui qui dominait le ciel.
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Les smartphones avaient pris le pouvoir sur la réalité. Tout un monde d’images fixes, vidéos, textos, possédait désormais cette puissance capable de fracasser l’humanité tout entière. Le geste électronique avait triomphé.
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Les oiseaux et les papillons se font de plus en plus rares dans notre ciel : ainsi des cartes postales qui ont disparu avec le Net.
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Le geste le plus beau du monde. La Panenka. Sa folie est sérieuse. Si le geste est réussi, il est sublime ; mais s’il échoue, il est grotesque. Quelle prise de risque ! Sa réussite n’existe que dans son éclat et sa fragilité. Dedans, et c’est la classe olympienne. Dehors, et c’est la commedia dell’arte.
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Quelques êtres rares sont capables de porter ce double mouvement : un sourire, une présence au monde, chevillés à un désespoir qui ne dira jamais son nom.
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La chasse à l'anti-France est lancée, Vichy devance l'Allemagne nazie et adopte un décret antisémite le 22 juillet 1940. Cette loi porte sur la révision des naturalisations. il est décidé qu'il sera procédé à la révision de toutes les acquisitions de nationalité française intervenues depuis la loi du 10 août 1927 sur la nationalité. "Au total, plus de 7000 juifs seront officiellement dénaturalisés : ce qui facilitera souvent leur déportation ultérieure "
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La description de la fin du communisme avec son lot d'espoir et aussi de grande vulgarité, a été parfaitement décrite par Emmanuel Carrère dans son Limonov.
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Maman prit ses aises avec l'histoire : la grande famine de 1933 qui fit plusieurs millions de victimes en Ukraine -il n'était pas rare que des villageois en soient réduits à manger leurs enfants-, les purges, assassinats en masse et antismitismes d'Etat, ne parvenaient pas entamer le "bilan globalement positif".
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Séville 82 fait donc partie de ces quelques bagages dont les raretés jonchent, abandonnées, le sol de notre mémoire d'enfant puis d'adolescent.
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L'enfance est terriblement sérieuse, ne l'oubliez pas. Un enfant engage tout son être.
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La réalité du vent, des odeurs d’aiguilles de pin couchées après la pluie, l’amitié devant l’aube et la lumière, étaient plus puissantes encore que l’amour.
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Plus tard,ceux et celles qui nous fréquentèrent ne savaient plus si notre amour avait la couleur du suicide ou de l’avenir.
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C'est Milan Kundera qui a raison, à l'est de l'Europe, ils ont toujours été en avance sur les choses de l'amour.
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