AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Pierre Magnan (336)
Élégie pour Laviolette

Le Giono du polar
Commenter  J’apprécie          10
Les Charbonniers de la mort

Le Giono du polar
Commenter  J’apprécie          10
Les Charbonniers de la mort

Ce livre se passe en 1910 et nous décrit assez bien ces contrées provençales avec la limite très marquée entre les notables et le monde rural. La zone frontalière de ce département avec l’Italie fait que les piémontais étaient très nombreux dans cette région, ils parlent un patois fait de langue provençale et d’italien du Piémont.

Il est vrai que ce roman policier sort des sentiers battus: d’abord, il est écrit dans un langage très provençal, très riche et imagé, avec une description somptueuse des paysages et des lieux. Presque tout le roman se passe à Lure; mais Forcalquier est aussi très présent. La montagne dans ce pays est un amas de pierres plates à perte de vue, c’est aussi le royaume du champignon.



Un téléfilm a été tourné par Véronique Langlois en juin 2014 à Digne, avec toujours Victor Lanoux dans le rôle de l'inspecteur Laviolette. Victor Lanoux a 78 ans et il paraît très ralenti quoique toujours aussi perspicace et spirituel avec ses répliques. Les personnages secondaires sont truculents, comme le gendarme Joubert incarné par Luc Palun et l'intendante Solange par Annie Grégorio.

Ce bon téléfilm a été diffusé le 28/02/15 sur FR3.
Lien : http://pasiondelalectura.wor..
Commenter  J’apprécie          10
Le tombeau d'Hélios

Dans Le tombeau d’Hélios, nous sommes à Manosque en l’hiver de 1962: un groupe de vrais amis, liés depuis la maternelle, avaient monté une affaire financière connue comme une tontine: c’est la mise en commun d’un capital pendant une durée assez longue (10-20 ans) qui va fructifier et qui sera versé au dernier survivant. Or ce groupe d’amis va commencer à diminuer par des meurtres successifs. Le modus operandi est l’empoisonnement par un dérivé du cyanure employé par les chasseurs pour la destruction des nuisibles( comme les renards et les blaireaux). La mort est quasi instantanée .

L’ineffable inspecteur Laviolette entre en scène pour résoudre l’énigme qui passionne tous les Manosquins. C’est le prétexte pour nous donner des descriptions des alentours et des personnages hauts en couleur, à se pâmer de plaisir.
Lien : http://pasiondelalectura.wor..
Commenter  J’apprécie          11
Laure du bout du monde

Premier livre lu de Magnan, hors la saga du commissaire Laviolette, un nouvel enchantement. J'apprécie la faconde de Pierre Magnan pour nous raconter si bien son terroir et ses gens. De plus, lorsque j'ai lu ce livre, je ne savais pas qu'il s'agissait d'une histoire vraie, que l'histoire de Laure était vraie.

J'ai beaucoup appris sur la vie des paysans des Alpes de Haute Provence, vie rude, calquée sur un sol rude et un climat encore plus rude.

Magnan nous enseigne des choses du temps jadis et aussi nous apprend des objets désuets comme la courarelle ou des mots précieux comme oaristys, qui désigne un langage amoureux !


Lien : http://pasiondelalectura.wor..
Commenter  J’apprécie          10
Laure du bout du monde

frais, optimiste
Commenter  J’apprécie          10
Chronique d'un château hanté

Voilà une belle fresque autour d'un chène planté sur un secret et que les générations de propriétaires ne pourront couper, même pour découvrir le trésor pendant les heures sombres de la Révolution.



Seuls le vent et un tremblement de terre déracineront l'arbre 5 fois centenaire, faisant apparaître le fameux trésor.



Pendant ces années, l'amour et la mort sont le lot des propriétaires du château et des terres, auquel s'oppose l'Histoire.



467 pages pour une telle démonstration, c'est un peu long, d'autant plus que je n'ai pas du tout été sensible à la visée poétique de l'auteur.



Un roman un peu long, selon moi, malgré la tourmente des évenements, c'est ce qui m'a le plus intéressé, finalement.



L'image que je retiendrai :



Celle des racines de l'arbre qui ont détruit, tout en le protégeant, une sculpture magnifique.
Lien : http://motamots.canalblog.co..
Commenter  J’apprécie          10
Chronique d'un château hanté

Pierre Magnan fait preuve dans ce livre d'un formidable talent de conteur. Ce n'est pas un livre compliqué mais une lente remontée du temps, autour d'un même lieu, témoin de l'Histoire, d'histoires plus ou moins terribles. Cela, avec la magie des récits des veillées de nos grands-parents.

Un texte riche, à la lecture très agréable, auréolé d'une petite pointe de fantastique qui ajoute encore au plaisir.

Un bouquin à lire donc le soir ou par un après-midi frileux au coin d'un bon feu.




Lien : http://philo-au-fil-des-mots..
Commenter  J’apprécie          10
Les Courriers de la mort

Un peu de mal à rentrer dans l'histoire mais au bout d'une cinquantaine de pages, on se laisse prendre par l'intrigue et l'on suit les aventures de ces meurtres étranges, de ces victimes recevant un courrier.

Vengeance ? autre ?

On imagine à peu près tout sauf la raison réelle. La fin est surprenante.
Commenter  J’apprécie          10
Élégie pour Laviolette

Etant très fan de Pierre Magnan, j'attendais avec beaucoup d'impatience son dernier roman et je dois dire que j'ai été très déçue.



Je trouve l'histoire bâclée on a l'impression que l'écriture du livre a été abandonnée puis reprise ( ne serait ce que par l'utilisation des francs en début de livre puis comme par hasard voici les euros ) le livre est truffé d'invraisemblances !



Enfin l'histoire n'a pas la magie des livres antérieurs qui avaient fait la " Gloire de Laviolette ".



Beaucoup de déception à la lecture de ce livre.
Lien : http://le-monde-de-lucy.over..
Commenter  J’apprécie          10
Laure du bout du monde

Une description de la vie rurale dans toute son âpreté... Quelques pages pleines de grâce cependant...
Lien : http://armande22.over-blog.com
Commenter  J’apprécie          10
La Maison assassinée, tome 2 : Le Mystère de Séra..

Attention spoiler : Cette critique contient des éléments qui peuvent dévoiler des éléments du roman "la maison assassinée" de Pierre Magnan.



Cinq ou six ans après la publication de "la maison assassinée" en 1984, Pierre Magnan a éprouvé le besoin de revenir sur l'histoire de son héros Séraphin Monge. Le roman initial centrée sur le retour de Séraphin dans son pays natal, sur la découverte du crime qui a frappé sa famille une vingtaine d'années auparavant et sa vengeance me semblait se suffire à lui-même. A la fin du livre, le sort de Séraphin et de la plupart des personnages était scellé.

Je ne sais pas ce qui a motivé Pierre Magnan. Mais "le mystère de Séraphin Monge" n'est pas à proprement parler une suite. Par contre, si je reprends l'analogie que j'ai utilisée dans la critique du roman "la maison assassinée", concernant la mythologie grecque, on peut retrouver ici les mêmes concepts.

En effet, Pierre Magnan reprend en main les destins des autres personnages du roman "la maison assassinée" pour approfondir et détailler ce qui a déjà été raconté sans s'attarder.

Par exemple, les destins des trois femmes vainement amoureuses de Séraphin dont il avait déjà donné quelques clés sont repris et détaillés à la manière de la "saga" de la famille des Atrides qui fait l'objet par les poètes tragiques grecs de plusieurs développements dans les pièces de théâtre sur tel ou tel personnage (Oreste, Agamemnon, Iphigénie). Magnan ne remet pas en doute la saga initiale. Simplement, il réexamine en détail le destin de Marie Dormeur ou de Rose Sépulcre ou de la famille Dupin.

L'exemple le plus criant est celui où Rose sépulcre, après avoir découvert que Séraphin Monge est mort accidentellement dans une coulée de boue, décide qu'il convient de retrouver la dépouille pour l'enterrer en "terre sacrée". accessoirement dans son pays natal. Il y a indéniablement de l'Antigone et de son combat acharné pour une sépulture de son frère Polynice, dans le personnage de Rose qui ira mettre en jeu sa vie pour cet objectif. Mais on peut trouver d'autres figures ou analogies où certains personnages s'efforcent de combattre le destin susceptible de tuer, telle Marie Dormeur qui enferme sous clé ses deux fils ainés qui veulent combattre pendant l'Occupation, l'un avec les fascistes français, l'autre pour la Résistance afin de tenter de les préserver de la mort.

L'autre aspect important du roman c'est la présence bienfaisante de la sépulture de Séraphin Monge qui protège ceux qui s'en approchent. Au grand dam des autorités ecclésiastiques qui ne veulent pas qu'on parle de miracle même si de troublants évènements se produisent …

Il y a un aspect très certainement ironique et narquois dans l'écriture de Pierre Magnan dans lequel on retrouve son pacifisme qu'il mesure (sans le dire) à l'aune de celui de son maître à penser Giono. Une grosse pincée d'anti-cléricalisme, peut-être aussi ?

Une certaine ironie aussi en faisant apparaître au coin du bois un personnage dépenaillé, maigre et pacifiste, un certain Laviolette dont Magnan fera dans bien d'autres romans, un commissaire de police bien en chair, truculent et bon vivant…

Là où on retrouve certains aspects propres à Giono, c'est dans ces descriptions d'amour fou ou morbide où par exemple, Marie se donne physiquement à des hommes en qui elle ne voit que l'image de Séraphin, seule capable de lui déclencher l'orgasme. Elle n'osera pas donner à son premier né le nom de Séraphin mais elle le nommera Ange …

Le roman est intéressant et se lit avec grand intérêt. Je ne sais pas si ce prolongement du roman initial s'imposait vraiment …

Je répondrai positivement pour les deux tiers du roman qui explicitent et développent des zones d'ombre du roman initial. Cependant, il y a quand même un peu (beaucoup) de délayage surtout vers la fin du roman qui n'apporte plus vraiment grand-chose à l'histoire en particulier tout ce qui concerne l'évêché ou la famille Austremoine qui remet le couvert un peu inutilement sur l'histoire du lieu où est mort Séraphin Monge.

Je vais mettre une note en retrait d'un point par rapport à "la maison assassinée", ce qui le classe, de toutes façons, parmi les bons romans.

Commenter  J’apprécie          00
Élégie pour Laviolette

Ce qu'est j'ai le plus aimé, c'est d'abord la brêve présentation de l'auteur, puis la préface; puis le Champsaur, le Drac, Chaffayer, Gap, Digne; l'épicerie, la fontaine. L'écriture est épaisse, les fautes de français abondent, on n'est guère surpris que l'auteur ait eu du mal à percer, et on est surpris qu'il y soit arrivé.

L'histoire est outrée, par moments ridicule, voire grotesque. Seul le tout dernier chapître m'a fait un epu sourire.



Commenter  J’apprécie          00
Le sang des Atrides

Avant toute chose, j'étais très curieuse de ce livre par rapport à son titre. Qu'est-ce que c'est les Atrides ? Puis j'ai fais mes recherches... Ce sont les descendants d'Atrée dans la mythologie grecque. Leur destin est marqué par le meurtre, l'infanticide et l'inceste.



Je n'ai pas du tout accroché au personnage du commissaire Laviolette. Alors que je m'attendais à un personnage charismatique comme dans le jeu de société Cluedo...



Je n'ai pas apprécié non plus le style d'écriture que j'ai trouvé lourd avec du vocabulaire compliqué ou dans un langage parfois trop soutenu... J'ai donc décroché plus d'une fois, mais la lecture s'est accélérée quand le meurtrier pouvait peut-être être un enfant, car ça change des romans de d'habitude. Mais malheureusement ça a été le seul moment que j'ai apprécié.
Commenter  J’apprécie          00
La maison assassinée

Dans ce livre, Pierre Magnan nous plonge dans l'histoire de Séraphin Monge. Orphelin alors qu'il n'a que quelques semaines à la suite du meurtre de toute sa famille, on découvre petit à petit l'histoire de cet homme, de ce meurtre mais aussi de ce village de province.



Une lecture difficile au début car je ne suis pas habituée au style et aux expressions, mais l'envie de découvrir la suite de ce roman m'a menée à la fin de cette intrigue.
Commenter  J’apprécie          00
Un grison d'Arcadie

Je suis clairement passé à côté de ma lecture. Le résumé était attrayant mais ne reflète pas du tout le livre... Le meurtre n'est qu'un prétexte. La résistance aussi.



On est dans un village après guerre, la vie est rude. Mais le personnage est vraiment pas attachant. Il est bizarre, il est pauvre et au lieu d'essayer de s'en sortir il est résigné et pense qu'à son sexe. Il a l'air assez intelligent, il sait lire, et pourtant il n'a de yeux que pour des lectures frivoles ( je ne connaissais pas St Simon ca m'aura au moins permise de me cultiver) timide, il s'imagine du sexe avec toute gente féminine qu'il croise ça en devient fatiguant. Et quand il vient enfin à découvrir les joies auprès d'une femme, il ne cherche qu'à recommencer.



C'est dommage sur 300 pages de passer 200 pages à se demander "pourquoi? On va où?" Detestant ne pas finir un livre commencé je me suis accrochée et ça a été long .. finalement les 50 dernières pages sont sympa. On a enfin un lien avec le début, on finit dans une ambiance tragique tout est pessimiste et lourd dans cette histoire qui retranscrit sans doute l'époque. La fin relève un peu mon avis ... j'imagine que la déception vient surtout de l'attente que j'en avais au vu du résumé. Ça peut plaire en étant prévenu de l'histoire réelle.
Commenter  J’apprécie          00
La maison assassinée

Agréable à lire, l'intrigue fonctionne bien. L'écriture est simple et efficace.

J'avais le même résumé sur mon livre que celui de Babelio... un résumé qui dévoile ce qui se passe jusqu'à la page 300 sur 340, en mélangeant l'ordre des événements. C'est nul.
Commenter  J’apprécie          00
La maison assassinée

J ai d abord vu le film avec le jeune et talentueux Patrick bruel dans le rôle de Séraphin. Un de mes films préférés. Magnifique. Ce qui m à donné l envie de lire ce roman. Belle écriture, suspense, sorcellerie, amour. Un thriller sur fond de terroir
Commenter  J’apprécie          00
Le tombeau d'Hélios

Personnages truculents ( vieille dame cartomancienne, artiste sculpteur ineffable, etc) autour du commissaire Laviolette ( que l'on ne présente plus) et du juge Chabrand. Un roman noir à suspense bardé d'humour, une langue châtiée "comme on n'en fait plus", une histoire sombre très originale, qui baigne dans l'art et l'érotisme à la sauce Magnan. Le tout circonscrit dans le Manosque adoré de Pierre Magnan. Un très bon Pierre Magnan.
Commenter  J’apprécie          00
Le sang des Atrides

J'ai lu tous les romans policiers de Pierre Magnan, et celui-ci ; des meurtres en veux tu en voilà, des histoires de familles, des haines familiales à souhait. Mais voilà, Pierre Magnan est décédé je n'aurais plus le plaisir de le lire. Mais juste de le relire
Commenter  J’apprécie          00




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Pierre Magnan Voir plus

Quiz Voir plus

La femme de ménage

Qui fait passer l’entretien d’embauche à Millie Calloway ?

Andrew Winchester
Nina Winchester
Andrew et Nina Winchester

17 questions
27 lecteurs ont répondu
Thème : La Femme de ménage de Créer un quiz sur cet auteur

{* *}