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Citations de R.J. Ellory (1756)


Dans une certaine mesure, ma propre vie avait commencé à refléter la vie de la nation. Quand je croyais que ça ne pouvait pas être pire, ça empirait. Quand je croyais qu'il ne pouvait pas y avoir d'ombres plus noires, une noirceur plus profonde se révélait.
Et c'est dans cette noirceur que je suis tombé : boum, comme une pierre.
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On a tous un livre en soi.
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On est soi-même, mais on porte en soi les fantômes de tous ceux qu'on aurait pu devenir.
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Quatre fois j'ai été trahi - deux fois par des femmes, une fois par le meilleur ami qu'un homme puisse désirer,  et finalement par une nation. Et peut-être, à  vrai dire, me suis-je trahi moi-même. Alors,  ça fait cinq.
Mais malgré tout, malgré tout ce qui s'est passé à l'époque, et tout ce qui se passe maintenant,  ça a tout de même été magique.
Absolument magique.
Je m'en souviens avec une clarté et une simplicité qui même moi me surprennent. Les noms, les visages, les sons, les odeurs.
Tout.
Ça semble presque bizarre de se rappeler les choses avec une telle netteté, mais bon, ça tient peut-être à ma situation présente.
Mettez un homme face à la fin de sa vie, placez-le dans un endroit comme le couloir de la mort, et peut-être que Dieu lui accordera une petite grâce.
La grâce du souvenir.


(Incipit)
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"Nul homme n'est aussi pauvre que celui qui n'a pas d'amis." (p. 85)
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La plupart des choses dans la vie ne valaient pas un clou. Toutes les bonnes choses étaient planquées. Il fallait les chercher longtemps, et quand on les trouvait on n'était jamais sûr que c'était ce qu'on cherchait vraiment. Et on prenait conscience de leur valeur une fois qu'elles avaient disparu. C'était comme si la vie cherchait juste à vous en faire baver.
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R.J. Ellory
Il comptait continuer encore un an ou deux, puis se tirer vers des pâturages plus verts. Se faire une vingtaine d'arrestations par an dans le comté de Nassau ou de Suffolk, ou peut-être de Westchester ou Rockland, dans un endroit où les gens ne chiaient pas dans leur propre jardin en s'attendant à ce que la puanteur s'évanouisse toute seule. Un endroit où les bureaucrates avaient quelques compétences organistionnelles, une compréhension rudimentaire de l'affectation des effectifs et de l'utilisation des ressources. Ici, ils n'auraient pas été foutus d'organiser une pipe dans un bordel.
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Nous avons tous arpenté les bonds de l'abîme, et bien que certains d'entre nous aient perdu l'équilibre rare sont ceux qui vitaux et nécessaires, sont tombés dans les ténèbres.

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Pourquoi est-ce que, chaque fois que vous voulez bien faire, une belle âme vient tout foutre en l'air ?
Je vais vous le dire. Parce que le bien ne rapporte pas d'argent.Il est là, le problème, mes amis. Le bien ne rapporte pas d'argent.
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Tout le monde a un livre en soi (...). Certaines personnes en ont deux ou vingt ou trente. La plupart des gens le savent mais ils ne peuvent pas y faire grand chose. Toi, tu le peux, et donc tu devrais le faire. Si tu ne veux pas avoir de regrets, le genre de regrets qui te harcèleront jusqu'à la fin de ta vie.
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Au moment de sortir, il s’arrêta sur le seuil et regarda son appartement vide, hocha la tête comme s’il prenait note d’une présence invisible, fit ses adieux comme si, d’une certaine manière, il savait que les choses ne seraient plus les mêmes une fois rentré Elle ne l’étaient jamais au retour d’une absence. Il y avait toujours une transformation, souvent intérieure, souvent profonde. C’était comme ça.

(Sonatine, p.37)
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On ne perd son temps que quand on s'échine à le retenir....
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Mais combien passent leur existence à refuser d'être eux-mêmes pour être celui où celle que les autres veulent les voir devenir?
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Lui - ... Parfois je n'arrive pas à dormir et je ne sais pas combien de temps il va me faffoir pour retrouver le sommeil. J'ai presque quinze ans. Je pense bibliquement à mademoiselle Webber...
Ma mère éclata de rire.
Elle - Tu penses à elle comment.
Lui - Bibliquement. Tu sais.
Elle acquiesça, souriant intérieurement.
Elle - D'accord, dit-elle. Bibliquement
(P145/146)
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Elle les accueillait, tous autant qu'ils étaient, parce qu'il lui restait encore assez d'idéalisme pour croire qu'un livre avait le pouvoir de changer une vie.
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Finalement, les gens n'étaient plus eux-mêmes. Ils étaient ce qu'ils croyaient que le monde voulait qu'ils soient. Parce qu'il ne s'agissait que de ça. C'était ça, le véritable tour de passe-passe, la réelle tromperie. Se persuader que tout ce qu'on faisait, tout ce qu'on avait fait, était motivé par de bonnes intentions. Je ne voulais pas lui faire de la peine. Je ne voulais pas rendre les choses pires qu'elles ne l'étaient déjà. S'il avait su, il aurait été anéanti.... Je croyais qu'il valait mieux garder ça pour moi. Juste pour le moment. Jusqu'à ce que je l'estime en état de surmonter ça. Foutaises. C'étaient rien que des foutaises. On passait tous notre vie à se mentir les uns aux autres, à se mentir à soi-même, à mentir au reste de ce foutu monde.
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Ce sont juste des gens effrayés qui ont plus de peur en eux que de bon sens. C'est comme ça que commencent les préjugés. Les gens prennent peur, surtout les gens ignorants, et comme ils n'ont rien d'autre à faire de leur temps, ils se laissent submerger leurs angoisses.
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Un peu après minuit, elle suça un type à l’arrière de son break. Il l’appela Cassie. Une fois son affaire terminée, il s’empressa de vouloir partir et manqua la jeter hors de la voiture. Il rentrerait chez lui rongé par la culpabilité, craignant d’avoir attrapé une maladie malgré le préservatif. Il se demanderait si le sida pouvait se transmettre par les doigts, par la sueur, par les vêtements d’une putain. Il essaierait de se rappeler si, dans le feu de l’action, il l’avait touchée. Carol-Anne avait bien vu l’alliance qu’il portait au doigt. Il se sentirait écœuré en embrassant sa femme, terrifié à l’idée de porter en lui un virus qui décimerait toute sa famille… Pour Carol-Anne, ce n’était rien d’autre qu’une pipe de plus, pas la fin du monde. La fin du monde, elle l’avait déjà vue – et une pipe, ce n’était pas ça.
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Écrire peut servir à exorciser la peur et la haine ; ça peut être un moyen de surmonter les préjugés et la douleur. Au moins, si tu sais écrire, tu as une chance de t'exprimer, tu peux offrir tes pensées au monde, et même si personne ne les lit ou ne les comprend, elles ne sont plus piégées au fond de toi
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L’Amérique s’est aperçue que ceux qui pouvaient tuer son président en plein jour pouvaient faire tout ce qu’ils voulaient. Il n’y avait plus un homme seul, le meneur de la nation, mais une fraternité invisible non élue. Et cette meme fraternité nous a donné le LSD et la psychiatrie, l’amour libre, la pornographie, la violence à la télé, tout ce qui faisait qu’il était acceptable d’être dingue.
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