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Citations de Rabih Alameddine (330)


Des vagues successives d’anxiété viennent battre les plages sableuses de mes nerfs.
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Pourquoi donc est-ce à l’âge où l’on a le plus besoin des vertus curatives d’un sommeil profond qu’on y accède avec le plus de mal ? Hypnos dépérit tandis que Thanatos approche.
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Elle s'était dissoute dans mes souvenirs. Elle était devenu un dissouvenir.
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La littérature est mon bac à sable. J'y joue, j'y construitmes forts et mes châteaux, j'y passe un temps merveilleux.
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Construire, c'est imprimer une marque humaine à un paysage, et les Beyroutins ont imprimé leur marque sur leur ville comme une meute de chiens enragés. Le cancer virulent que nous appelons béton s'est répandu dans toute la capitale, dévorant toute surface vivante. Je ne sais exactement combien il reste de sycomores, combien de chênes ou de cyprès, mais je peux désormais marcher une demi-heure sans rencontrer un seul arbre (...)
Lorsque je tombe sur un jardin ces temps-ci, je fleuris intérieurement. (p. 268)
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C'est cette nostalgie d'une patrie mythique, et non pas nécessairement physique, qui inspire l'art. (...)
J'apprécie la nostalgie.
j'apprécie aussi l'ironie. (p. 223)
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Je pense que parfois, pas tout le temps, quand je traduis, ma tête est comme une lucarne. sans effort de ma part, je suis visitée par le bonheur. Ce n'est pas souvent, cependant je peux être heureuse quand je communie par la traduction, mon maître. Parfois je me dis que cela suffit, quelques moments d'extase, dans une vie d'un ennui à la Beckett. Il ne peut exister de sommets sans vallées. (...)
Durant ces moments, je ne suis plus comme d'habitude, cependant je suis totalement moi-même, de corps et d'esprit. Durant ces moments, je suis guérie de toute blessure. (p. 129)
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Nulle perte n'est ressentie avec autant d'acuité que celle de ce qui aurait pu être. Nulle nostalgie fait autant souffrir que la nostalgie des choses qui n'ont jamais existé.
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« Se porter responsable de l’existence d’un autre, ne serait-ce qu’un instant, est un acte qui peut affecter toute une vie, se fondre dans un récit universel, s’unir à une somme de narrations et ouvrir les poumons du monde
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Nulle perte n'est ressentie avec autant d'acuité que celle de ce qui aurait pu être. Nulle nostalgie fait autant souffrir que la nostalgie des choses qui n'ont jamais existé.
page 178.
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Honte. Il faut toujours que je m’inquiète. Je loupe les miracles qui s’épanouissent sous mes yeux : je me concentre sur l’étoile qui s’évanouit et je manque la constellation. Je ne fais pas attention aux orages éblouissants, occupée que je suis à me demander si j’ai du linge suspendu dehors.
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J'adore l'idée d'un lieu de culte avec des poèmes suspendus.
(P.108)

Beyrouth est l'Elizabeth Taylor des villes : démente, magnifique, vulgaire, croulante, vieillissante et toujours en plein drame. Elle épousera n'importe quel prétendant énamouré lui promettant une vie plus confortable, si mal choisi soit-il.
(P. 112)

Ô Longfellow, que m'arrivera-t-il si je vis assez longtemps pour perdre ma capacité à parcourir de longues distances à pieds ? Serai-je encore capable de me laver les pieds ?
(P. 283)
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Parmi les nombreuses définitions du progrès, « ennemi des arbres » et « tueur d’oiseaux » me semblent les plus pertinentes.
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C'est le syndrome "Je vis dans le pays le plus riche du monde mais plaignez moi parce que je suis née avec les pieds plats et un vagin malodorant mais je triomphe à la fin" Tfeh!
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Je me rappelle des incidents, des pans de vie - en fait, des pans mineurs dans une longue vie et uniquement lorsqu'ils croisaient la mienne. Je vois des scènes - des images et des scènes. Je ne connais ma mère qu'en sépia.

   La vie de quelqu'un, n'est-ce pas plus qu'une collection de scènes ? N'est-elle pas davantage que les images que j'ai compilées dans ma tête ? Ces questions peuvent paraître rhétoriques, mais franchement je ne sais pas. Je n'arrive pas à savoir  si ce que je comprends d'elle est limité, si je ne parviens pas à la connaître en raison d'une déficience de base de ma part, ou bien si tout être humain ne peut pas comprendre un autre être humain au-delà d'une certaine limite. La question qui me taraude réellement est de savoir si je connais quiconque mieux que je connais ma mère. J'ai l'impression d'avoir toujours demandé, avec Lear : " Quelqu'un me connaît-il ici ? " Essayer de connaître un autre être humain me semble aussi impossible, et aussi ridicule, qu'essayer d'attraper l'ombre d'une hirondelle.
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Tu enlevais toujours tes lunettes quand tu voulais draguer, à cette époque, tu te souviens? C'est moi qui t'ai convaincu que l'intelligence était sexy. Baise-moi en gardant tes lunettes.
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On dit que le rire est ce qui, en dernier recours, unit.
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De mon village je vois autant de terres qu'il peut s'en voir dans l'Univers...
C'est pourquoi mon village est aussi grand que tout autre terre
Et que je suis de la dimension de ce que je vois
Et non de la dimension de ma propre taille

-Fernando Pessoa en tant que Alberto Caeiro
Le gardeur de troupeaux
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Nous reportons à plus tard l'irrespirable obscurité qui pèse sur nous.
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Comparé au Moyen-Orient, le monde de William Burroughs ou le Macondo de Gabriel Garcia Màrquez sont plus prévisibles. Les Londoniens de Dickens sont plus fiables que les Libanais. Beyrouth et ses habitants son tristement célèbres pour leur imprévisibilité.
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