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Citations de Rachid Benzine (441)


"... Quand je serai grand j'écrirai moi aussi 'Les Miserables' parce que c'est ce qu'on ecrit toujours quand on a quelque chose à dire."
(La vie devant soi, Romain Gary)
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Moi, ce que j’aime, c’est la poésie.
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Quand on émigre, on ne sait jamais si on va réussir. C'est sans importance si on ne devient jamais quelqu'un et l'on se sacrifie. La réussite des enfants donne un sens à l'existence.
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C’est pour vous qu’ils ont tout sacrifié. La réussite de leur exil ce n’est pas la leur, mais celle de votre génération.
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Ça commence comme ça, le fascisme. Quand les pauvres oublient de faire cause commune...
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A lui la possibilité de rester en retrait, à nous la nécessité des responsabilités.
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Le rire est la survie des damnés.
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Mon père est en effet mort quelques jours avant mes sept ans, écrasé par une palette de livres. Un destin qui ne m'a pas fâché avec la lecture. Juste avec les palettes. Et encore.
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Être reconnaissant à ses parents, ça vaut pour les siens, mais quand on est soi-même parent, ce qu'on peut faire de mieux pour ses enfants c'est que jamais ils pensent qu'ils vous doivent quelque chose. Qu'ils soient libres.
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On était la France qui se lève tôt, que des abrutis de la haute avaient essayé de monter contre ceux qui n'ont même pas la chance d'avoir un boulot. En vomissant sur ceux qui touchaient des allocations. Ca commence comme ça le fascisme. Quand les pauvres oublient de faire cause commune.
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Jamais non plus je ne l'ai entendue critiquer quelqu'un. Je crois que la seule chose dont elle se serait sentie vraiment souillée, c'est non seulement de dire mais même de penser du mal des gens. Ça l'aurait profondément meurtrie de se laisser aller à une attitude aussi vile à ses yeux. Alors pour ses patronnes c'était pareil. Elle les regardait avec indulgence et estimait qu'elles aussi avaient leurs tourments et vivaient des situations pas toujours enviables, loin s'en faut.
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Les malheurs des enfants, je crois que ça n'intéresse jamais vraiment les gens. Sinon, ça ferait longtemps qu'on les ferait plus souffrir. Et il y aurait depuis longtemps une Convention internationale des droits de l'enfant.
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« Les poèmes, ça existe pour faire plus beau que la réalité … » page 57

« Je crois que Selim et mes poèmes c’est le meilleur médicament pour soigner tous les malheur de maman. » page 58

« Maintenant elle veut bien de ma poésie. Je vois bien que ça l’apaise d’entendre des choses jolies, des choses sur l’imaginaire. Qui font rêver d’une autre existence . Oui qui lui rappellent notre vie d’autrefois. » page 60

« Même quand je vivais dans le paradis de la brutalité et de sang de Daesh, je pouvais encore fuir la réalité par ma poésie. Donner d’autres couleurs à ma vie. M’offrir une existence apaisée et riante. Mais depuis plusieurs semaines, je n’arrive à écrire que des choses tristes. Je crois qu’elles feraient toujours plaisir à Monsieur Tannier mes poésies. Parce qu’elles sont toujours belles. Mais elles le feraient pleurer aussi. Beaucoup. Parce qu’elles ont perdu l’innocence de l’enfance… » page 73

« A onze ans, je suis un monstre ou une victime ? Pourquoi je dois me poser ces questions à mon âge ? Qu’en pense Allah ? Et qu’en penserait Jacques Prévert ? » page 77
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Et tu sais pourquoi les jeunes ils ne connaissent plus ces histoires ? Parce que les vieux comme ton père ils ont voulu que toutes les souffrances, tout ce qu'ils ont subi, s'arrêtent avec eux. Ils voulaient vous en préserver.
Pour que vous soyez libres de réussir votre vie, sans rancœur, sans amertume. Parce que même s'ils n'ont vécu qu'une existence très modeste, ils n'aspiraient pas à autre chose pour eux-mêmes. C'est pour vous qu'ils ont tout sacrifié. La réussite de leur exil ce n'est pas la leur, mais c'est celle de votre génération.
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La réussite des enfants donne un sens à l'existence.
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Peut-être qu’un jour toi aussi tu seras obligé de quitter ce pays pour un autre. Tu te retrouveras peut-être en Chine, en Inde ou en Afrique du Sud, avec des gens qui ne parlent pas un mot de ta langue, qui mépriseront tout de ta culture. Ce que tu représentes. Tu seras peut-être obligé de faire un travail routinier et harassant. Tu vivras modestement et tu devras élever tes enfants et les faire grandir.
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 Tu sais, quand je suis ici je rêve que d’une chose : d’être là-bas. Et quand je suis là-bas, je veux revenir ici, parce que rien n’y est plus pareil, je n’y ai plus aucun repère, rien… 
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Si nous voulons dépasser tout cela, il nous faut créer des ponts et pas des murs. On ne se sécurise pas dans une forteresse : on y meurt assiégé. Qu'il s'agisse des murs que la Hongrie est en train de bâtir pour interdire l'entrée de l'Europe aux réfugiés ou de ceux qu'Israël construit depuis longtemps pour refouler les Palestiniens, ils ne dureront pas éternellement. Le seul destin d'un mur, c'est l'effondrement. De lui-même et de tout ce qu'il était censé préserver.
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Balaban est entré dans notre enclave un matin. Il est venu me voir. Il m’a dit de me cacher. On devait m’emmener pour être interrogé. Mais il savait qu’il se passait des choses pas belles là où on torturait les enfants de Daesh. On voulait nous faire dire qu’on avait tué des gens et on nous mettait en prison. Balaban m’a dit : « Aujourd’hui, c’est Amine qui dirige les interrogatoires. C’est le plus cruel. Il paraît que des enfants du camp sont déjà morts entre ses mains. Des mamans réclament leurs fils. Des adolescents qui ont été emmenés pour être interrogés et qu’on n’a jamais revus. » Avant de me cacher j’ai demandé à maman si j’étais un adolescent. Elle m’a rassuré en me disant que je n’avais pas encore onze ans. C’est vrai ça, à partir de quel âge on n’est plus un enfant ? Et on ne mérite plus la compassion des gens parce qu’on est responsable ? À onze ans, je suis un monstre ou une victime ? Pourquoi je dois me poser ces questions à mon âge ? Qu’en pense Allah ? Et qu’en penserait Jacques Prévert ?
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Vous vous demandez sans doute ce que je fais dans la chambre de ma mère. Moi,le professeur de lettres de l'université catholique de Louvain.Qui n'a jamais trouvé à se marier.Attendant ,un livre à la main,le réveil possible de sa génitrice. (Page 7).
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